Résumé des caractéristiques du médicament - ADRENALINE

Langue

- Français

ADRENALINE

ADRENALINE - L'adrénaline est une amine sympathomimétique à action directe ayant des effets aussi bien sur les récepteurs alpha que bêta-adrénergiques (bêta 1 et bêta 2), mais dont l'effet est plus marqué aux doses thérapeutiques faibles tandis que l'effet alpha est plus marqué aux doses thérapeutiques élevées.

Le médicament ADRENALINE appartient au groupe appelés Alpha-, Bêta-mimétiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C01CA24

Substance active: ADRÉNALINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Adrenaline solution injectable 0,1 mg , 2016-02-17

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Adrenaline solution injectable 0,25 mg , 1988-11-17

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Adrenaline solution injectable 0,50 mg , 1987-10-30

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Adrenaline AGUETTANT 0,1 mg/mL sans sulfite

solution injectable 1,00 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Adrenaline AGUETTANT 0,25 mg/ml

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Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Adrenaline AGUETTANT 0,5 mg/ml

solution injectable 1,00 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Adrenaline AGUETTANT 1 mg/mL sans sulfite

solution injectable 1,00 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Adrenaline AGUETTANT 1 mg/ml SANS SULFITE

solution injectable 1,00 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Adrenaline AGUETTANT 1 mg/ml

solution injectable 1,00 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Adrenaline BRADEX 1 mg/mL

solution injectable 1,00 mg

BRADEX S.A. (GRECE)

Adrenaline MEDA 0,15 mg/0,3 ml

solution injectable 1,00 mg

MEDA PHARMA (FRANCE)

Adrenaline MEDA 0,30 mg/0,3 ml

solution injectable 1,00 mg

MEDA PHARMA (FRANCE)

Adrenaline RENAUDIN 0,25 mg/ml SANS CONSERVATEUR

solution injectable 1,00 mg

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)

Adrenaline RENAUDIN 0,25 mg/ml

solution injectable 1,00 mg

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)

Adrenaline RENAUDIN 0,5 mg/ml SANS CONSERVATEUR

solution injectable 1,00 mg

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)

Adrenaline RENAUDIN 0,50 mg/ml

solution injectable 1,00 mg

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)

Adrenaline RENAUDIN 1 mg/ml SANS CONSERVATEUR

solution injectable 1,00 mg

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)

Adrenaline RENAUDIN 1 mg/ml

solution injectable 1,00 mg

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)

Adrenaline RENAUDIN 1 mg/ml

solution injectable 1,00 mg

LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 0,1 mg, 0,25 mg, 0,250 mg, 0,5 mg, 0,50 g, 0,50 mg, 1 mg, 1,00 mg

Dosage

L'adrénaline intraveineuse est réservée aux professionnels de santé expérimentés dans l'administration et la titration des vasopresseurs dans le cadre de leur pratique clinique ordinaire.
Réanimation cardio-pulmonaire :
Administration de 10 mL de solution d'adrénaline au 1:10 000 (1 mg), par voie intraveineuse ou intra‑osseuse, répétée toutes les 3 à 5 minutes jusqu'au rétablissement de la circulation spontanée.
La voie endotrachéale ne doit être utilisée qu'en dernier ressort, si aucune autre voie d'administration n'est accessible, à une dose de 20 à 25 mL de solution au 1:10 000 (soit l'équivalent de 2 à 2,5 mg).
En cas d'arrêt cardiaque suivant une intervention de chirurgie cardiaque, l'adrénaline est administrée par voie intraveineuse à des doses de 0,5 mL ou 1 mL de solution au 1:10 000 (50 ou 100 mcg), avec beaucoup de prudence et en dosant jusqu'à obtention de l'effet souhaité.
Anaphylaxie aiguë :
Titrer l'adrénaline intraveineuse en administrant des bolus de 0,5 mL de solution au 1:10 000 (0,05 mg) selon la réponse.
Adrenaline AGUETTANT 0.1 mg/mL sans sulfite, solution injectable en seringue pré-remplie, n'est pas recommandé pour une utilisation par voie intramusculaire dans les cas d'anaphylaxie aiguë. Pour une administration intramusculaire, une solution à 1 mg/mL (1:1000) doit être utilisée.
Population pédiatrique :
Ce médicament n'est pas adapté pour délivrer une dose inférieure à 0,5 mL et ne doit par conséquent pas être utilisé par voie intraveineuse ou intra-osseuse chez les nouveaux nés et les enfants de moins de 5 kg.
Arrêt cardiaque chez l'enfant :
Voie intraveineuse ou intra-osseuse (au-dessus de 5 kgs de poids corporel uniquement) : 0,1 mL/kg de solution d'adrénaline au 1:10 000 (10 mcg/kg) jusqu' à une dose unique maximale de 10 mL de solution au 1:10 000 (soit l'équivalent de 1 mg), répétée toutes les 3 à 5 minutes jusqu'au rétablissement de la circulation spontanée.
La voie endotrachéale ne doit être utilisée, quel que soit le poids, qu'en dernier ressort, si aucune autre voie d'administration n'est accessible, à une dose de 1 mL/kg de solution au 1:10 000 (100 mcg/kg) jusqu'à un maximum de 25 mL de solution au 1:10 000, soit l'équivalent de 2,5 mg).

Indications

Traitement de l'arrêt cardio-vasculaire.

Traitement du choc anaphylactique.

Traitement des détresses cardio-circulatoires avec états de choc anaphylactique, hémorragique, traumatique, infectieux ou secondaire à la chirurgie cardiaque. Dans les situations où le pronostic vital est en jeu, l'adrénaline peut-être utilisée même chez les patients sensibles aux sulfites.

Pharmacodynamique

L'adrénaline est une amine sympathomimétique à action directe ayant des effets aussi bien sur les récepteurs alpha que bêta-adrénergiques (bêta 1 et bêta 2), mais dont l'effet est plus marqué aux doses thérapeutiques faibles tandis que l'effet alpha est plus marqué aux doses thérapeutiques élevées.

L'emploi d'adrénaline repose essentiellement sur les propriétés suivantes :

vasoconstriction périphérique,

action cardiaque bathmotrope positive et inotrope positive,

action relaxante de la musculature bronchique et inhibition de la libération des médiateurs de l'inflammation et de l'allergie,

hémorragies digestives actives hautes :

L'injection d'adrénaline pratiquée au cours du traitement endoscopique des hémorragies digestives actives agit vraisemblablement par trois mécanismes : la tamponnade (liée au volume injectée), l'effet vasoconstricteur et la stimulation de l'agrégation plaquettaire. L'injection d'adrénaline permet d'obtenir une hémostase immédiate aussi bien que les autres méthodes endoscopiques, mais l'effet est de courte durée et l'injection d'adrénaline s'est révélée inférieure aux autres méthodes endoscopiques (ex : pose de clip) en ce qui concerne la récidive hémorragique et la nécessité de recourir à une intervention chirurgicale.

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Mécanisme d'action

L'adrénaline est une catécholamine naturellement secrétée par la médulo surrénale en réponse à l'épuisement ou au stress. C'est une amine sympathomimétique à action directe, ayant des effets aussi bien sur les récepteurs alpha que bêta adrénergiques et dont les effets sur les organes cibles sont complexes. C'est le médicament de choix pour combattre les réactions d'hypersensibilité allergiques ou idiopathiques et l'anaphylaxie induite par l'effort.

L'adrénaline a une action vasoconstrictrice par stimulation alpha adrénergique importante. Elle permet de lutter contre la vasodilatation et l'excès de la perméabilité vasculaire responsables d'une perte liquidienne intravasculaire et une hypotension; symptômes pharmaco-toxiques prépondérants du choc anaphylactique. Par son action stimulante des récepteurs bronchiaux bêta adrénergiques, l'adrénaline provoque une puissante bronchodilatation diminuant le sifflement respiratoire et la dyspnée. L'adrénaline diminue également le prurit, l'urticaire et l'angiœdème associés au choc.

L'adrénaline est une catécholamine naturelle sécrétée par la médullo-surrénale en réponse à l'effort ou au stress. C'est une amine sympathomimétique qui est un stimulant puissant des récepteurs aussi bien alpha- que bêta-adrénergiques et ses effets sur les organes cibles sont donc complexes. Elle est utilisée pour procurer le soulagement rapide des réactions d'hypersensibilité aux allergies ou à l'anaphylaxie idiopathique ou induite par l'exercice.

L'adrénaline a une action vasoconstrictrice puissante par stimulation alpha-adrénergique. Cette activité permet de lutter contre la vasodilatation et l'excès de la perméabilité vasculaire responsables d'une perte liquidienne intravasculaire et d'une hypotension, qui sont les symptômes pharmacologiques prépondérants du choc anaphylactique.

L'adrénaline stimule les récepteurs bêta-adrénergique bronchiques et elle a une action bronchodilatatrice puissante. L'adrénaline soulage également le prurit, l'urticaire et l'angio-œdème associés à l'anaphylaxie.

L'adrénaline est un agent sympathomimétique à action directe, qui agit sur les deux types, α et β, de récepteurs adrénergiques. Elle a des effets plus prononcés sur les récepteurs adrénergiques β que sur les récepteurs α, même si les effets sur les récepteurs α prévalent aux doses élevées.

Les effets de l'adrénaline comprennent une augmentation de la fréquence et de la force des contractions cardiaques, une vasoconstriction cutanée et une bronchodilatation. Aux doses plus élevées, la stimulation des récepteurs α périphériques conduit à une augmentation des résistances périphériques et de la pression artérielle.

Pharmacocinétique

Les concentrations pharmacologiquement actives en adrénaline ne sont pas atteintes après administration par voie orale car elle est rapidement oxydée et conjuguée dans la muqueuse gastro­intestinale et le foie. L'absorption à partir du tissu sous-cutané est lente en raison de la vasoconstriction locale ; les effets se produisent dans les 5 minutes. L'absorption est plus rapide après injection intramusculaire qu'après injection sous-cutanée.

L'adrénaline est rapidement distribuée dans le cœur, la rate, plusieurs tissus glandulaires et le système nerveux adrénergiques. Elle traverse facilement le placenta et est liée à 50 % environ aux protéines plasmatiques.

L'adrénaline est rapidement inactivée dans l'organisme, principalement dans le foie par les enzymes catéchol-0-méthyltransférase (COMT) et monoamine oxydase (MAO). La majeure partie d'une dose d'adrénaline est excrétée sous forme de métabolites dans les urines.

Après administration intraveineuse, la demi-vie plasmatique est d'environ 2 à 3 minutes.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament ADRENALINE en fonction de la voie d'administration

L'adrénaline a un début d'action rapide après l'administration intramusculaire et, chez le patient en état de choc, son absorption à partir des sites d'injection intramusculaire est plus rapide et plus régulière qu'à partir des sites d'injection sous-cutanée.

L'adrénaline est rapidement inactivée dans l'organisme, principalement dans le foie par les enzymes catéchol-O-méthyltransférase (COMT) et monoamine oxydase (MAO). La majeure partie d'une dose d'adrénaline est excrétée sous forme de métabolites dans les urines. La demi-vie plasmatique est d'environ 2 à 3 minutes. En revanche, en cas d'administration par injection sous-cutanée ou intramusculaire, la vasoconstriction locale peut retarder l'absorption de sorte que les effets peuvent durer plus longtemps que ce que suggère la demi-vie.

Effets indésirables

Les effets indésirables de l'adrénaline sont liés à la stimulation des récepteurs aussi bien alpha- que bêta-adrénergiques. La survenue d'effets indésirables dépend de la sensibilité de chaque patient et de la dose administrée.

Les fréquences sont définies en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de systèmes d'organes

Effets indésirables (fréquence indéterminée)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypokaliémie, acidose métabolique, hyperglycémie (même à faibles doses)

Affections psychiatriques

Etats psychotiques, anxiété, peur, état confusionnel, irritabilité, insomnie

Affections du système nerveux

Céphalées, étourdissements, tremblements, agitation

Affections cardiaques

Troubles du rythme et de la fréquence cardiaque, palpitations, tachycardie, douleurs thoraciques/angor, arythmies ventriculaires potentiellement fatales, fibrillation, diminution de l'amplitude de l'onde T à l'électrocardiogramme

Affections vasculaires

Hypertension (avec risque d'hémorragie cérébrale), refroidissement des membres

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée, œdème pulmonaire

Affections gastro-intestinales

Sécheresse de la bouche, diminution de l'appétit, nausées, vomissements, hypersalivation

Affections du rein et des voies urinaires

Difficulté à uriner, rétention urinaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Sueurs, faiblesse

Chez les patients avec un syndrome parkinsonien, l'adrénaline augmente la rigidité et les tremblements. Des hémorragies sous-arachnoïdiennes et des hémiplégies se sont produites à la suite de l'hypertension, y compris après l'administration sous-cutanée des doses habituelles d'adrénaline.

L'adrénaline peut provoquer des arythmies ventriculaires potentiellement fatales, dont une fibrillation, notamment chez les patients avec une maladie cardiaque organique ou chez ceux qui reçoivent d'autres médicaments qui sensibilisent le cœur aux arythmies .

Un œdème pulmonaire peut survenir après l'administration de doses excessives ou en cas de sensibilité extrême.

Des injections répétées d'ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable peuvent produire une nécrose au niveau des sites d'injection résultant d'une constriction vasculaire. Une nécrose tissulaire peut également survenir au niveau des extrémités, des reins et du foie.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de:

troubles du rythme (surtout ventriculaire),

myocardiopathie obstructive.

Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'insuffisance coronarienne, en association avec les anesthésiques halogénés, les antidépresseurs imipraminiques, les antidépresseurs sérotoninergiques-noradrénergiques et à la guanéthidine et apparentés .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Un effet tératogène a été démontré lors des expériences chez l'animal.

L'adrénaline ne doit être utilisée pendant la grossesse que si les avantages potentiels l'emportent sur les risques éventuels pour le fœtus. En cas d'administration pendant la grossesse, l'adrénaline peut provoquer une anoxie chez le fœtus.

L'adrénaline inhibe habituellement les contractions spontanées (ou celles induites par l'ocytocine) de l'utérus chez la femme enceinte et peut retarder le deuxième stade du travail. À une dose suffisante pour réduire les contractions utérines, l'adrénaline peut provoquer une période prolongée d'atonie utérine avec hémorragie. Pour cette raison, l'adrénaline parentérale ne doit pas être utilisée au cours du deuxième stade du travail.

Allaitement

L'adrénaline passe dans le lait maternel. L'allaitement doit être évité chez les mères qui reçoivent de l'adrénaline.

Fertilité

On ne dispose d'aucune information concernant les répercussions de l'adrénaline sur la fertilité.

Surdosage

Un surdosage ou l'administration intraveineuse accidentelle d'adrénaline pourrait entraîner une hypertension sévère. Des accidents cérébraux, cardiaques ou vasculaires potentiellement mortels pourraient ainsi se produire (hémorragie cérébrale, troubles du rythme tels que bradycardie transitoire suivie d'une tachycardie susceptible de conduire à une arythmie, une nécrose myocardique, un œdème pulmonaire aigu ou une insuffisance rénale).

Les effets de l'adrénaline peuvent être antagonisés, en fonction de l'état du patient, par l'administration de vasodilatateurs à action rapide, de médicaments alpha-bloquants adrénergiques à action rapide (comme la phentolamine) ou de médicaments bêta-bloquants adrénergiques (comme le propranolol). Cependant, la demi-vie de l'adrénaline étant très brève, il n'est pas toujours nécessaire d'avoir recours à ces médicaments. En cas de réaction hypotensive prolongée, l'administration d'un autre agent vasopresseur comme la noradrénaline pourrait s'avérer nécessaire.

Interactions avec d'autres médicaments

Agents sympathomimétiques / ocytocine

L'adrénaline ne doit pas être administrée en même temps que l'ocytocine ou d'autres agents sympathomimétiques en raison de la possibilité d'effets additifs et d'une augmentation de la toxicité.

Alpha-bloquants adrénergiques

Les alpha-bloquants tels que la phentolamine antagonisent les effets vasopressifs et hypertenseurs de l'adrénaline. Cet effet pourrait être bénéfique dans le surdosage d'adrénaline .

Bêta-bloquants adrénergiques

Une hypertension artérielle sévère et une bradycardie réflexe peuvent survenir avec des agents bêta-bloquants non cardiosélectifs tels que le propranolol, en raison d'une vasoconstriction alpha-adrénergique. Les bêta-bloquants, en particulier les agents non cardiosélectifs, antagonisent également les effets cardiaques et bronchodilatateurs de l'adrénaline.

Les patients avec une anaphylaxie sévère traités par bêta-bloquants non cardiosélectifs pourraient ne pas répondre au traitement par l'adrénaline.

Anesthésiques généraux

L'administration d'adrénaline aux patients qui reçoivent des anesthésiques généraux de type hydrocarbures halogénés qui augmentent l'excitabilité cardiaque et semblent sensibiliser le myocarde à l'adrénaline pourrait entraîner des arythmies, dont des extrasystoles, une tachycardie ou une fibrillation ventriculaires .

L'administration prophylactique de lidocaïne ou de propranolol 0,05 mg/kg pourrait protéger contre l'excitabilité ventriculaire si l'adrénaline est utilisée au cours d'une anesthésie par un hydrocarbure halogéné.

Antihypertenseurs

L'adrénaline antagonise spécifiquement les effets antihypertenseurs des agents bloquant les neurones adrénergiques tels que la guanéthidine, avec un risque d'hypertension artérielle sévère. L'adrénaline augmente la pression artérielle et pourrait antagoniser les effets des antihypertenseurs.

Antidépresseurs

Les antidépresseurs tricycliques tels que l'imipramine inhibent la recapture des agents sympathomimétiques à action directe et pourraient potentialiser l'effet de l'adrénaline, augmentant le risque de développement d'une hypertension et d'arythmies cardiaques.

Bien que la monoamine oxydase (MAO) soit l'une des enzymes responsables du métabolisme de l'adrénaline, les inhibiteurs de la MAO ne potentialisent pas de façon marquée les effets de l'adrénaline.

Phénothiazines

Les phénothiazines bloquent les récepteurs alpha-adrénergiques. L'adrénaline ne doit pas être utilisée pour antagoniser un collapsus circulatoire ou une hypotension causé(e) par les phénothiazines car l'inhibition des effets vasopressifs de l'adrénaline pourrait entraîner une nouvelle baisse de la pression artérielle.

Autres médicaments

L'adrénaline ne doit pas être utilisée chez les patients qui reçoivent de fortes doses d'autres médicaments (p.ex. glucosides cardiaques) susceptibles de sensibiliser le cœur aux arythmies. Certains antihistaminiques (p.ex. diphénhydramine) et les hormones thyroïdiennes peuvent potentialiser les effets de l'adrénaline, notamment sur le rythme et la fréquence cardiaque.

Hypokaliémie

L'effet hypokaliémique de l'adrénaline peut être potentialisé par d'autres médicaments qui entraînent une perte de potassium, dont les corticoïdes, les diurétiques hypokaliémiants, l'aminophylline et la théophylline.

Insuline ou autres hypoglycémiants

L'hyperglycémie provoquée par l'adrénaline peut conduire à une perte de la maîtrise de la glycémie chez les patients diabétiques traités par insuline ou par hypoglycémiants oraux.

Mises en garde et précautions

Ce produit est indiqué comme traitement d'urgence. Un suivi médical est nécessaire après l'administration.

La voie IM est généralement préférée pour le traitement initial de l'anaphylaxie, la voie intraveineuse (IV) est généralement plus appropriée dans les unités de soins intensifs ou dans les services d'urgence. L'adrénaline injectable 1:1000 (1 mg/ml) ne convient pas pour l'administration IV. Si l'adrénaline injectable au 1:10 000 (0,1 mg/ml) n'est pas disponible, l'adrénaline injectable au 1:1000 doit être diluée au 1:10 000 avant l'utilisation IV. L'adrénaline par voie IV doit être utilisée avec une extrême prudence et son utilisation réservée aux professionnels de santé expérimentés dans l'administration IV d'adrénaline (épinéphrine).

L'adrénaline doit être administrée avec une grande prudence chez : les patients âgés, les patients avec une hyperthyroïdie, un diabète, un phéochromocytome, un glaucome à angle fermé, une hypokaliémie, une hypercalcémie, une insuffisance rénale sévère et un adénome prostatique avec rétention urinaire, une maladie vasculaire cérébrale, des lésions cérébrales organiques, une artériosclérose, une insuffisance coronarienne, les patients en état de choc (autre qu'anaphylactique) et les patients avec une maladie cardiaque organique ou une dilatation cardiaque (angor sévère, cardiomyopathie obstructive, hypertension) ainsi que la majorité des patients avec des arythmies (p.ex. fibrillation ventriculaire). Des douleurs angineuses sont possibles en présence d'une insuffisance coronarienne.

L'adrénaline peut augmenter la pression intraoculaire chez les patients atteints de glaucome à angle fermé.

L'adrénaline pouvant causer ou aggraver l'hyperglycémie, la glycémie doit être surveillée, en particulier chez les patients diabétiques.

Des injections locales répétées peuvent produire une nécrose au niveau des sites d'injection.

Le meilleur site pour l'injection IM est la face antérolatérale du tiers moyen de la cuisse. L'aiguille utilisée pour l'injection doit être suffisamment longue pour garantir l'injection de l'adrénaline dans le muscle. Les injections intramusculaires d'ADRENALINE BRADEX 1 mg/mL, solution injectable dans la fesse doivent être évitées en raison du risque de nécrose tissulaire.

L'utilisation prolongée d'adrénaline peut entraîner une acidose métabolique, une nécrose rénale et une résistance à l'adrénaline ou tachyphylaxie.

L'adrénaline doit être évitée ou utilisée avec une prudence extrême chez les patients faisant l'objet d'une anesthésie à l'halothane ou d'autres anesthésiques halogénés, en raison du risque de fibrillation ventriculaire.

L'adrénaline ne doit pas être utilisée en cas d'anesthésie locale de structures périphériques telles que les doigts ou le lobe de l'oreille.

Ne pas mélanger avec d'autres produits sans avoir préalablement vérifié la compatibilité des mélanges.

L'adrénaline ne doit pas être utilisée au cours du deuxième stade du travail .

L'injection intraveineuse accidentelle d'adrénaline peut entraîner une hémorragie cérébrale en raison de l'augmentation soudaine de la pression artérielle.

Surveiller le patient dès que possible (pouls, pression artérielle, ECG, oxymétrie de pouls) afin d'évaluer sa réponse à l'adrénaline.

Le métabisulfite de sodium, l'un des excipients de ce médicament, peut, dans de rares cas, provoquer des réactions d'hypersensibilité sévères et un bronchospasme. La présence de métabisulfite de sodium dans l'adrénaline parentérale et la possibilité de réactions de type allergique ne doivent pas faire renoncer à l'utilisation de ce médicament lorsqu'il est indiqué pour le traitement de réactions allergiques graves ou dans d'autres situations d'urgence.

Cette solution doit être inspectée visuellement avant l'administration et elle ne doit pas être utilisée en cas de coloration anormale.






Analogues du médicament ADRENALINE qui a la même composition

Analogues en Russie

Адреналин
  • р-р д/инъекц.:

    1 мг/мл

  • р-р д/в/м введ.:

    0.3 мг

Analogues en France

  • solution injectable:

    0,1 mg, 0,25 mg, 0,250 mg, 0,5 mg, 0,50 g, 0,50 mg, 1 mg, 1,00 mg

  • solution injectable:

    1 mg

  • solution injectable:

    0,5 mg, 1 mg, 1,7 mg, 500 microgrammes

  • solution injectable:

    0,50 mg, 150 microgrammes, 300 microgrammes

  • solution injectable:

    0,5 mg, 1 mg

  • collyre:

    1 g