ALPROSTADIL - L' (ou prostaglandine E1) appartient à une famille d'acides gras naturels ayant des effets pharmacologiques variés.
Le médicament ALPROSTADIL appartient au groupe appelés Prostaglandine E1 (PGE1)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C01EA01
INTSEL CHIMOS (FRANCE) - Alprostadil solution injectable 0,5 mg , 2008-10-27
PANMEDICA (FRANCE) - Alprostadil solution injectable 0,5 mg , 2008-10-27
Alprostadil INTSEL CHIMOS 0,5 mg/ml
solution injectable 0,5 mg
INTSEL CHIMOS (FRANCE)
Alprostadil PANPHARMA 0,5 mg/ml
solution injectable 0,5 mg
PANMEDICA (FRANCE)
Volume dans lequel sont dilués 500 μg d'alprostadil (ml) | Concentration approximative obtenue (μg/ml) | Débit de perfusion (ml/kg/min) |
250 | 2 | 0,05 |
100 | 5 | 0,02 |
50 | 10 | 0,01 |
25 | 20 | 0,005 |
Poids du nouveau-né (en kg) | Microgramme d'Alprostadil INTSEL CHIMOS par minute (μg/min) | Microgramme d'Alprostadil INTSEL CHIMOS par heure (μg/heure) | Débit de perfusion de 5 μg/ml d'Alprostadil INTSEL CHIMOS en solution (ml/heure) |
0,5 | 0,05 | 3 | 0,6 |
1 | 0,10 | 6 | 1,2 |
1,5 | 0,15 | 9 | 1,8 |
2 | 0,20 | 12 | 2,4 |
2,5 | 0,25 | 15 | 3 |
3 | 0,30 | 18 | 3,6 |
3,5 | 0,35 | 21 | 4,2 |
4 | 0,40 | 24 | 4,8 |
4,5 | 0,45 | 27 | 5,4 |
5 | 0,50 | 30 | 6 |
5,5 | 0,55 | 33 | 6,6 |
Poids du nouveau-né (en kg) | Microgramme d'Alprostadil INTSEL CHIMOS par minute (μg/min) | Microgramme d'Alprostadil INTSEL CHIMOS par heure (μg/heure) | Débit de perfusion de 5 μg/ml d'Alprostadil INTSEL CHIMOS en solution (ml/heure) |
0,5 | 0,025 | 1,5 | 0,3 |
1 | 0,050 | 3 | 0,6 |
1,5 | 0,075 | 4,5 | 0,9 |
2 | 0,100 | 6 | 1,2 |
2,5 | 0,125 | 7,5 | 1,5 |
3 | 0,150 | 9 | 1,8 |
3,5 | 0,175 | 10,5 | 2,1 |
4 | 0,200 | 12 | 2,4 |
4,5 | 0,225 | 13,5 | 2,7 |
5 | 0,250 | 15 | 3 |
5,5 | 0,275 | 16,5 | 3,3 |
Maintien temporaire de la perméabilité du canal artériel jusqu'à l'intervention curative ou palliative chez les enfants porteurs d'une cardiopathie congénitale ducto-dépendante, notamment:
Obstacles droits:
Sténose ou atrésie pulmonaire,
Atrésie tricuspide,
Tétralogie de Fallot,
Transposition des gros vaisseaux.
Obstacles gauches:
Coarctation de l'aorte,
Interruption de la crosse de l'aorte,
Transposition des gros vaisseaux avec septum inter-ventriculaire intact.
L'alprostadil (ou prostaglandine E1) appartient à une famille d'acides gras naturels ayant des effets pharmacologiques variés. La vasodilatation, l'inhibition de l'agrégation plaquettaire et la stimulation des muscles lisses de l'intestin et de l'utérus sont parmi les effets les plus notables.
Des injections intraveineuses de 1 à 10 μg d'alprostadil par kg de poids corporel abaissent la pression sanguine chez les mammifères en réduisant la résistance périphérique. La baisse de la pression artérielle s'accompagne d'une augmentation réflexe du débit cardiaque. Le muscle lisse du canal artériel est spécialement sensible à l'alprostadil et des lambeaux de ductus d'agneau se relâchent sensiblement en présence du produit. En outre, l'administration d'alprostadil rouvre le ductus déjà fermé chez les rats, lapins et agneaux nouveau-nés.
Ces observations ont entraîné des recherches chez des enfants ayant des malformations congénitales conduisant à une baisse du débit sanguin pulmonaire ou général et qui nécessitent la présence d'un canal artériel perméable pour obtenir une oxygénation sanguine suffisante et l'irrigation des muscles inférieurs. Chez les nouveau-nés ayant un débit pulmonaire diminué, l'augmentation de l'oxygénation du sang est inversement proportionnelle à la PaO2 initiale.Ainsi, les enfants ayant une PaO2 basse (inférieure à 40 Torr) répondent le mieux à l'alprostadil, alors que ceux ayant une PaO2 élevée (supérieure à 40 Torr) présentent généralement une réponse faible. Chez les nouveau-nés ayant une diminution du débit systémique, l'action de l'alprostadil conduit à une diminution du rapport pression artère pulmonaire/pression aortique, une élévation du pH lorsqu'existent une acidose et une élévation de la pression artérielle systémique.
L'alprostadil, administré par voie orale, n'est pas retrouvé dans la circulation générale; il est dégradé en partie dans la lumière intestinale; la fraction absorbée est captée au premier passage par le foie.
Administré par voie intraveineuse, l'alprostadil disparaît rapidement de la circulation générale avec une demi-vie de l'ordre de 5 minutes.
L'alprostadil est fixé à plus de 95 % aux protéines plasmatiques mais cette fixation protidique à relativement faible affinité ne limite pas le captage tissulaire, puisqu'au premier passage, les poumons captent 70 % de l'alprostadil.
L'alprostadil se fixe fortement au niveau du myomètre. L'alprostadil est éliminé complètement par biotransformation au niveau de différents organes, dont les poumons, qui dégradent rapidement l'alprostadil qu'ils ont capté. Les métabolites sont pharmacologiquement inactifs et excrétés en majorité par voie rénale.
Les réactions indésirables les plus fréquemment observées lors de la perfusion d'alprostadil chez les nouveau-nés (et les nourrissons) ayant une cardiopathie congénitale ducto-dépendante traitée par alprostadil, étaient liées aux effets pharmacologiques du médicament.
Sur un ensemble de 436 observations (nouveau-nés traités), les effets indésirables ou les événements concomitants à la perfusion d'alprostadil ont été observés et rapportés avec les fréquences suivantes: Très fréquent (³1/10); fréquent (³1/100, <1/10); peu fréquent (³1/1 000, <1/100); rare (³1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000).
Système de classification par organes |
| Effets indésirables | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquent | Coagulation intravasculaire disséminée | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquent | Hypokaliémie | |
Affections du système nerveux | Fréquent | Convulsions, apoplexie | |
Affections cardiaques | Fréquent | Bradycardie, hypotension, tachycardie, arrêt cardiaque, dème | |
Affections vasculaires | Peu fréquent | Fragilité vasculaire | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Très fréquent | Apnée* | |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Diarrhée | |
Peu fréquent | Obstruction gastrique, hypertrophie de la muqueuse gastrique | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Peu fréquent | Exostoses | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Fièvre transitoire | |
Fréquent | Vasodilatation cutanée (flush)** |
* Observée le plus souvent chez les nouveau-nés cyanosés, particulièrement ceux ayant un poids de naissance inférieur à 2 kg, et apparaissant généralement au cours de la première heure de perfusion. Ainsi, l'alprostadil ne doit être utilisé qu'en présence de moyens de réanimation respiratoire.
** Celui-ci est le seul effet indésirable directement lié à la voie d'administration, étant plus fréquent lors d'administration intra-artérielle.
Si flush, fièvre (et donc tachycardie), apnée sont vraisemblablement en rapport avec l'alprostadil (disparition par modification de la position du cathéter), d'autres complications peuvent être considérées comme des conséquences de la cardiopathie.
ALPROSTADIL ne doit pas être utilisé chez les patients dans les cas suivants :
troubles sous-jacents tels qu'une hypotension orthostatique, un infarctus du myocarde ou une syncope,
hypersensibilité connue à l'alprostadil ou à l'un des autres composants de ALPROSTADIL,
affections susceptibles de prédisposer le patient à un priapisme, telles qu'une anémie falciforme ou la présence du trait drépanocytaire, une hyperplaquettose, une polyglobulie, un myélome multiple ou une leucémie.
existence d'une anomalie anatomique du pénis comme par exemple un hypospadias sévère, chez les patients présentant une déformation anatomique du pénis, comme une courbure du pénis, et chez les patients présentant une urétrite ou une balanite (inflammation/infection du gland du pénis).
patient présentant un risque de thrombose veineuse ou présentant un syndrome d'hyperviscosité et donc exposé à un risque accru de priapisme (rigidité pénienne se prolongeant 4 heures ou plus).
ALPROSTADIL ne doit pas être utilisé chez les patients pour lesquels une activité sexuelle est déconseillée, comme par exemple en cas d'instabilité cardiovasculaire ou cérébrovasculaire.
ALPROSTADIL ne doit pas être utilisé lors de rapports sexuels avec une femme en âge de procréer, sauf si le couple utilise un préservatif.
Alprostadil INTSEL CHIMOS n'a pas d'indication chez la femme enceinte. Par analogie avec les autres prostaglandines, Alprostadil INTSEL CHIMOS ne doit pas être administré au cours de la grossesse.
Apnée, bradycardie, fièvre, hypotension et flush peuvent être les symptômes d'un surdosage par Alprostadil Panpharma. Si une apnée ou une bradycardie apparaît, la perfusion devra être interrompue et un traitement approprié sera mis en route. Des précautions seront prises si on reprend la perfusion. Si une fièvre ou une hypotension apparaît, le débit de la perfusion sera réduit jusqu'à ce que les symptômes régressent. Le flush est généralement attribué à un placement incorrect du cathéter intra-artériel et généralement atténué par le repositionnement de la pointe du cathéter.
Aucune interaction pouvant survenir entre l'aprostadil et les thérapies standard utilisées chez les nouveau-nés (ou les enfants en bas-âge) porteurs d'une cardiopathie congénitale n'a été rapportée.
Les thérapies standard comprennent des antibiotiques, tels que la pénicilline ou la gentamicine, des vasopresseurs, tels que la dopamine ou l'isoprotérénol, des glycosides cardiotoniques, et des diurétiques tels que le furosémide.
Des manifestations osseuses à type d'hyperostose, réversibles après l'arrêt du traitement, ayant été rapportées chez l'animal et l'enfant lors de traitements supérieurs à douze jours, toute perfusion durant plus de sept jours est à éviter.
Alprostadil doit être administré seulement par des professionnels de la santé bien formés et dans des installations ayant des unités de soins intensifs pédiatriques.
Une apnée peut survenir pour environ 10-12% des nouveau-nés atteints de malformations cardiaques congénitales, traités avec alprostadil (PGE1). L'apnée est observée plus fréquemment chez les nouveau-nés, en particulier ceux d'un poids inférieur à 2,0 kg à la naissance, et apparaît généralement lors de la première heure de perfusion. Par conséquent, l'alprostadil (PGE1) doit être utilisé seulement si une assistance ventilatoire est disponible immédiatement.
Alprostadil doit être perfusé pendant la durée la plus courte possible et à la dose la plus faible nécessaire pour produire la réponse thérapeutique souhaitée. Le risque d'une perfusion d'alprostadil sur le long terme doit être évalué par rapport aux bénéfices possibles que ces nourrissons gravement malades peuvent obtenir de son administration.
Une étude suggère que l'administration de la PGE1 provoque un affaiblissement de la paroi du ductus arteriosus rendant possible une fragilisation vasculaire. Il peut y avoir également une diminution de la musculature de l'artère pulmonaire après des perfusions prolongées de PGE1, lesquelles peuvent être la cause de problèmes lors de l'intervention chirurgicale. Des études pathologiques du ductus arteriosus (canal artériel) et des artères pulmonaires de nourrissons traités avec PGE1 ont révélé des modifications histologiques en rapport avec l'affaiblissement de ces structures. La spécificité ou la pertinence clinique de ces résultats ne sont pas connus.
Une prolifération corticale des os longs a été rapportée chez les nouveau-nés lors de perfusions d'alprostadil (PGE1) sur le long terme. La prolifération corticale chez les enfants a régressé après l'arrêt médicament.
La pression artérielle sera contrôlée périodiquement par un cathéter placé dans l'artère ombilicale, par auscultation ou par Doppler. En cas de chute importante de la pression artérielle, le débit de perfusion sera réduit immédiatement.
Étant donné que la prostaglandine E1 est un puissant inhibiteur de l'agrégation plaquettaire, Alprostadil Panpharma sera utilisée avec précaution chez les nouveau-nés (et nourrissons) à risques hémorragiques.
Alprostadil Panpharma ne sera pas utilisée chez les nouveau-nés (ou nourrissons) souffrant d'insuffisance respiratoire (maladie des membranes hyalines). Un diagnostic différentiel devra être toujours fait entre le syndrome de détresse respiratoire et de cardiopathie cyanogène (flux pulmonaire restreint). Dans le cas où un diagnostic complet n'est pas immédiatement disponible, le diagnostic doit être basé sur la présence de cyanose (pO2 inférieure à 40 Torr) et sur la restriction du flux pulmonaire restreint prouvé par rayons X.
L'administration d'alprostadil chez les nouveau-nés (ou nourrissons) peut entraîner une obstruction de la vidange gastrique secondaire à une hyperplasie antrale. Cet effet semble être lié à la durée du traitement et la dose cumulative du médicament. Les nouveau-nés (ou les nourrissons) recevant alprostadil aux doses recommandées pendant plus de 120 heures, doivent être surveillés attentivement pour des signes d'hyperplasie antrale et d'obstruction de la vidange gastrique.
Chez les nouveau-nés (ou nourrissons) ayant un flux sanguin pulmonaire diminué, l'augmentation de l'oxygénation est inversement proportionnelle aux valeurs de pO2 précédentes; c'est-à-dire, des meilleures réponses sont obtenues chez les patients avec des valeurs de pO2 faibles (moins de 40 mm Hg), tandis que les patients avec des valeurs de pO2 élevées (plus de 40 mm Hg) ont généralement une réponse minimale. Chez les nouveau-nés (ou les nourrissons) avec un flux sanguin pulmonaire diminué, l'efficacité d'alprostadil est mesurée en surveillant l'augmentation de l'oxygénation du sang. Chez les nouveau-nés (ou les nourrissons) ayant un flux sanguin systémique diminué, l'efficacité est déterminée par la surveillance de l'augmentation de la pression artérielle systémique et le pH du sang.
Ce médicament contient de l'éthanol. Ce médicament contient 99,9% de volume d'éthanol (alcool), c'est-à-dire jusqu' à 788 mg par dose.
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
60 мкг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
60 мкг
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
20 мкг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
20 мкг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
0.5 мг/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра для внутрикавернозного введ.:
10 мкг, 20 мкг
Analogues en France
solution injectable:
0,5 mg
lyophilisat et solution pour usage intracaverneuse:
10 microgrammes, 20 microgrammes
poudre et solvant pour solution injectable:
10 microgrammes, 20 microgrammes
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
10,00 microgrammes, 20,00 microgrammes
bâton pour usage urétral:
1000 microgrammes, 125 microgrammes, 250 microgrammes, 500 microgrammes
solution injectable:
0,5 mg