PROSTINE VR - L'alprostadil (ou prostaglandine E1) appartient à une famille d'acides gras naturels ayant des effets pharmacologiques variés.
Le médicament PROSTINE VR appartient au groupe appelés Prostaglandine E1 (PGE1)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C01EA01
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Prostine vr solution injectable 0,5 mg , 1982-04-19
Prostine vr 0,5 mg/ml
solution injectable 0,5 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Volume dans lequel sont dilués 500 µg d'alprostadil (ml) | Concentration approximative obtenue (µg/ml) | Débit de perfusion (ml/kg/min) |
250 | 2 | 0,05 |
100 | 5 | 0,02 |
50 | 10 | 0,01 |
25 | 20 | 0,005 |
Poids du nouveau-né (en kg) | 0,5 | 1,0 | 1,5 | 2,0 | 2,5 | 3,0 | 3,5 | 4,0 | 4,5 | 5,0 | 5,5 |
mcg de Prostine VR par minute (µg/min) | 0,05 | 0,10 | 0,15 | 0,20 | 0,25 | 0,30 | 0,35 | 0,40 | 0,45 | 0,50 | 0,55 |
mcg de Prostine VR par heure (µg/heure) | 3,0 | 6,0 | 9,0 | 12,0 | 15,0 | 18,0 | 21,0 | 24,0 | 27,0 | 30,0 | 33,0 |
Débit de perfusion de 5 µg/ml de Prostine VR en solution (ml/heure) | 0,6 | 1,2 | 1,8 | 2,4 | 3,0 | 3,6 | 4,2 | 4,8 | 5,4 | 6,0 | 6,6 |
Poids du nouveau-né (en kg) | 0,5 | 1,0 | 1,5 | 2,0 | 2,5 | 3,0 | 3,5 | 4,0 | 4,5 | 5,0 | 5,5 |
mcg de Prostine VR par minute (µg/min) | 0,025 | 0,050 | 0,075 | 0,100 | 0,125 | 0,150 | 0,175 | 0,200 | 0,225 | 0,250 | 0,275 |
mcg de Prostine VR par heure (µg/heure) | 1,5 | 3,0 | 4,5 | 6,0 | 7,5 | 9,0 | 10,5 | 12,0 | 13,5 | 15,0 | 16,5 |
Débit de perfusion de 5 µg/ml de Prostine VR en solution (ml/heure) | 0,3 | 0,6 | 0,9 | 1,2 | 1,5 | 1,8 | 2,1 | 2,4 | 2,7 | 3,0 | 3,3 |
Maintien temporaire de la perméabilité du canal artériel jusqu'à l'intervention curative ou palliative chez les enfants porteurs d'une cardiopathie congénitale ducto-dépendante, notamment:
Obstacles droits :
Sténose ou atrésie pulmonaire
Atrésie tricuspide
Tétralogie de Fallot
Transposition des gros vaisseaux
Obstacles gauches :
Coarctation de l'aorte
Interruption de la crosse de l'aorte
Transposition des gros vaisseaux avec septum inter-ventriculaire intact
L'alprostadil (ou prostaglandine E1) appartient à une famille d'acides gras naturels ayant des effets pharmacologiques variés. La vasodilatation, l'inhibition de l'agrégation plaquettaire et la stimulation des muscles lisses de l'intestin et de l'utérus sont parmi les effets les plus notables.
Des injections intraveineuses de 1 à 10 µg d'alprostadil par kg de poids corporel abaissent la pression sanguine chez les mammifères en réduisant la résistance périphérique. La baisse de la pression artérielle s'accompagne d'une augmentation réflexe du débit cardiaque. Le muscle lisse du canal artériel est spécialement sensible à l'alprostadil et des lambeaux de ductus d'agneau se relâchent sensiblement en présence du produit. En outre, l'administration d'alprostadil rouvre le ductus déjà fermé chez les rats, lapins et agneaux nouveau-nés.
Ces observations ont entraîné des recherches chez des enfants ayant des malformations congénitales conduisant à une baisse du débit sanguin pulmonaire ou général et qui nécessitent la présence d'un canal artériel perméable pour obtenir une oxygénation sanguine suffisante et l'irrigation des muscles inférieurs. Chez les nouveau-nés ayant un débit pulmonaire diminué, l'augmentation de l'oxygénation du sang est inversement proportionnelle à la PaO2 initiale. Ainsi, les enfants ayant une PaO2 basse (inférieure à 40 Torr) répondent le mieux à l'alprostadil, alors que ceux ayant une PaO2 élevée (supérieure à 40 Torr) présentent généralement une réponse faible. Chez les nouveau-nés ayant une diminution du débit systémique, l'action de l'alprostadil conduit à une diminution du rapport pression artère pulmonaire/pression aortique, une élévation du pH lorsqu'existe une acidose et une élévation de la pression artérielle systémique.
Metabolisme
L'alprostadil, administré par voie orale, n'est pas retrouvé dans la circulation générale ; il est dégradé en partie dans la lumière intestinale ; la fraction absorbée est captée au premier passage dans le foie.
Administré par voie intraveineuse, l'alprostadil disparaît rapidement de la circulation générale avec une demi-vie de l'ordre de cinq minutes.
L'alprostadil est fixé à plus de 95 % aux protéines plasmatiques mais cette fixation protidique à relativement faible affinité ne limite pas le captage tissulaire, puisqu'au premier passage, les poumons captent 70 % de l'alprostadil.
L'alprostadil se fixe fortement au niveau du myomètre.
L'aloprostadil est éliminé complètement par biotransformation au niveau des différents organes, dont les poumons, qui dégradent rapidement l'alprostadil qu'ils ont capté.
Les métabolites sont pharmacologiquement inactifs et excrétés en majorité par voie rénale.
Les effets indésirables les plus fréquents, concomitants à la perfusion d'alprostadil, observés chez les nouveau-nés (ou les enfants en bas-âge) porteurs d'une cardiopathie congénitale ducto-dépendante étaient dus aux effets pharmacologiques du produit.
Les événements indésirables ont été observés et rapportés au cours du traitement par l'alprostadil (436 nouveau-nés traités) selon les fréquences suivantes : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rare (<1/10 000).
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections du système nerveux | Fréquent | Crises d'épilepsie, apoplexie |
Affections cardiaques | Fréquent | Bradycardie, hypotension, tachycardie, arrêt cardiaque, dème |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Très fréquent | Apnée* |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Diarrhée |
Peu fréquent | Occlusion gastrique, hypertrophie de la muqueuse gastrique. | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Peu fréquent | Exostose |
Affections vasculaires | Peu fréquent | Fragilité vasculaire |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquent | Coagulation intra-vasculaire disséminée |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquent | Hypokaliémie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Fièvre transitoire |
Fréquent | Vasodilatation cutanée (flush)** |
* : observée le plus souvent chez les nouveau-nés cyanosés, particulièrement ceux ayant un poids de naissance inférieur à 2 kg, et apparaissant généralement au cours de la première heure de perfusion. Ainsi, l'alprostadil ne doit être utilisé qu'en présence de moyens de réanimation respiratoire.
** : il s'agit du seul effet indésirable directement lié à la voie d'administration, davantage fréquent lors d'une administration par voir intra-artérielle.
PROSTINE VR ne doit pas être utilisé chez les patients dans les cas suivants :
troubles sous-jacents tels qu'une hypotension orthostatique, un infarctus du myocarde ou une syncope,
hypersensibilité connue à l'alprostadil ou à l'un des autres composants de PROSTINE VR,
affections susceptibles de prédisposer le patient à un priapisme, telles qu'une anémie falciforme ou la présence du trait drépanocytaire, une hyperplaquettose, une polyglobulie, un myélome multiple ou une leucémie.
existence d'une anomalie anatomique du pénis comme par exemple un hypospadias sévère, chez les patients présentant une déformation anatomique du pénis, comme une courbure du pénis, et chez les patients présentant une urétrite ou une balanite (inflammation/infection du gland du pénis).
patient présentant un risque de thrombose veineuse ou présentant un syndrome d'hyperviscosité et donc exposé à un risque accru de priapisme (rigidité pénienne se prolongeant 4 heures ou plus).
PROSTINE VR ne doit pas être utilisé chez les patients pour lesquels une activité sexuelle est déconseillée, comme par exemple en cas d'instabilité cardiovasculaire ou cérébrovasculaire.
PROSTINE VR ne doit pas être utilisé lors de rapports sexuels avec une femme en âge de procréer, sauf si le couple utilise un préservatif.
Prostine VR (alprostadil) n'a pas d'indication chez la femme enceinte. Par analogie avec les autres prostaglandines, Prostine VR ne doit pas être administré au cours de la grossesse.
Apnée, bradycardie, fièvre, hypotension et flush peuvent être les symptômes d'un surdosage par la PROSTINE VR. Si une apnée ou une bradycardie apparaît, la perfusion devra être interrompue et un traitement approprié sera mis en route. Des précautions seront prises si la perfusion est reprise. Si une fièvre ou une hypotension apparaît, le débit de la perfusion sera réduit jusqu'à ce que les symptômes régressent. Le flush est en général dû au mauvais positionnement du cathéter intra-artériel, mais s'apaise lors du repositionnement de l'embout du cathéter.
Aucune interaction pouvant survenir entre l'aprostadil et les thérapies standard utilisées chez les nouveau-nés (ou les enfants en bas-âge) porteurs d'une cardiopathie congénitale n'a été rapportée.
Les thérapies standard comprennent des antibiotiques, tels que la pénicilline ou la gentamicine, des vasopresseurs, tels que la dopamine ou l'isoprotérénol, des glycosides cardiotoniques, et des diurétiques tels que le furosémide.
PROSTINE VR ne doit être administré que par des professionnels de santé avisés, et dans une structure disposant d'une unité de soins intensifs pédiatriques.
Une apnée peut survenir chez 10-12% des nouveau-nés porteurs d'une cardiopathie congénitale traités par de l'alprostadil (PGE1). L'apnée est le plus souvent observée chez les nouveau-nés cyanosés, en particulier ceux ayant un poids de naissance inférieur à 2.0 kg, et apparait en général au cours de la première heure de perfusion. Par conséquent, l'alprostadil (PGE1) ne doit être utilisé qu'en présence de moyens de réanimation respiratoire.
PROSTINE VR doit être administré pendant la durée la plus courte possible et à la posologie la plus faible permettant la réponse thérapeutique attendue. Les risques d'une perfusion d'alprostadil prolongée devront être évalués en tenant compte des bénéfices possibles pour les nouveau-nés, en raison de leur situation critique.
Des études menées chez des nouveau-nés présentant un ductus arteriosus et des artères pulmonaires pathologiques, traités par prostaglandine E1, ont montré des modifications histologiques liées à un effet d'affaiblissement de ces structures. La pertinence spécifique ou clinique de ces résultats n'est pas démontrée.
Il peut y avoir également une diminution de la musculature de l'artère pulmonaire après des perfusions prolongées de PGE1, lesquelles peuvent être la cause de problèmes lors de l'intervention chirurgicale.
Une prolifération corticale des os longs a été rapportée chez les nouveau-nés, lors d'une injection à long terme d'alprostadil (PGE1). Chez les enfants, cette prolifération corticale est réversible à l'arrêt du traitement. Toute perfusion durant plus de 7 jours est à éviter.
En raison de l'inhibition de l'agrégation plaquettaire par les prostaglandines E1. PROSTINE VR doit être utilisée avec précaution chez les nouveau-nés (et les enfants en bas-âge) à risques hémorragiques.
PROSTINE VR ne doit pas être utilisé chez les nouveau-nés (et les enfants en bas-âge) souffrant d'insuffisance respiratoire (maladie des membranes hyalines). Un diagnostic différentiel devra toujours être effectué entre insuffisance respiratoire et cardiopathies cyanogènes (débit pulmonaire sanguin diminué).
Si le diagnostic complet n'est pas disponible immédiatement, il devra s'orienter sur la présence d'une cyanose (PaO2 inférieure à 40 Torr) et la confirmation d'une diminution du débit pulmonaire sanguin par rayon X.
La pression artérielle devra être contrôlée par un cathéter placé dans l'artère ombilicale, par auscultation ou par Doppler. En cas de chute importante de la pression artérielle, le débit de perfusion sera réduit immédiatement.
Un affaiblissement de la paroi du ductus arteriosus et de l'artère pulmonaire a été rapporté principalement lors d'une administration prolongée de PGE1.
L'administration d'alprostadil chez les nouveau-nés (ou les enfants en bas-âge) peut entrainer une occlusion gastrique secondaire à une hyperplasie antrale. Cet effet serait lié à la durée du traitement ainsi qu'à la dose cumulative de produit. Il conviendra de surveiller étroitement les nouveau-nés (ou enfants en bas-âge) recevant de l'alprostadil pendant plus de 120 heures aux posologies recommandées pour détecter l'apparition d'une hyperplasie antrale et d'une obstruction gastrique.
Chez les nouveau-nés (ou les enfants en bas-âge) ayant un débit pulmonaire diminué, l'augmentation de l'oxygénation du sang est inversement proportionnelle à la PaO2initiale. Ainsi, les patients ayant une PaO2 basse (inférieure à 40 mmHg) répondent mieux à l'alprostadil, alors que ceux ayant une PaO2 élevée (supérieure à 40 mmHg) présentent généralement une réponse faible. Chez les nouveau-nés (ou les enfants en bas-âge) ayant un débit pulmonaire diminué, l'efficacité de l'aprostadil est mesurée par la surveillance de l'augmentation de l'oxygénation du sang. Chez les nouveau-nés (ou les enfants en bas-âge) présentant une diminution du débit systémique, l'action de l'alprostadil est mesurée en surveillant l'élévation de la pression artérielle systémique et du pH sanguin.
Ce médicament contient de faibles quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose.
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
60 мкг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
60 мкг
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
20 мкг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
20 мкг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
0.5 мг/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра для внутрикавернозного введ.:
10 мкг, 20 мкг
Analogues en France
solution injectable:
0,5 mg
lyophilisat et solution pour usage intracaverneuse:
10 microgrammes, 20 microgrammes
poudre et solvant pour solution injectable:
10 microgrammes, 20 microgrammes
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
10,00 microgrammes, 20,00 microgrammes
bâton pour usage urétral:
1000 microgrammes, 125 microgrammes, 250 microgrammes, 500 microgrammes
solution injectable:
0,5 mg