ATROVENT - L'ipratropium est un bronchodilatateur anticholinergique par voie inhalée.
Le médicament ATROVENT appartient au groupe appelés Synthétiques antagonistes des récepteurs muscariniques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03BB01
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Atrovent solution pour inhalation par nébuliseur 0,250 mg , 2002-06-19
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Atrovent solution pour inhalation par nébuliseur 0,500 mg , 2002-06-19
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Atrovent suspension pour inhalation 0,02 mg , 1982-06-01
Atrovent 0,25 mg/1 ml ENFANTS
solution pour inhalation par nébuliseur 0,250 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Atrovent 0,50 mg/1 ml ADULTES
solution pour inhalation par nébuliseur 0,250 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Atrovent 20 microgrammes par dose
suspension pour inhalation 0,250 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Atrovent 20 microgrammes/dose
solution pour inhalation 0,250 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Atrovent 40 microgrammes
poudre pour inhalation en gélule 0,250 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Atrovent ADULTES 0,5 mg/2 ml
solution pour inhalation par nébuliseur 0,250 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Atrovent ENFANTS 0,25 mg/2 ml
solution pour inhalation par nébuliseur 0,250 mg
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
1. Après avoir enlevé le capuchon le patient devra : | |
2. Expirer profondément | |
3. Présenter l'embout buccal à l'entrée de la bouche, le fond de la cartouche métallique dirigé vers le haut. | |
(fig. 1) | |
4. Commencer à inspirer et presser sur la cartouche métallique tout en continuant à inspirer lentement et profondément. Retirer l'embout buccal et retenir sa respiration pendant au moins 10 secondes. L'embout buccal de l'appareil de propulsion doit, par mesure d'hygiène, être nettoyé après emploi. | |
5. Replacer le capuchon protecteur après utilisation. | |
6. Lorsque l'inhalateur n'a pas été utilisé pendant trois jours, la valve doit être actionnée une fois. |
Le récipient n'étant pas transparent, il n'est pas possible de voir lorsqu'il est vide. L'inhalateur délivrera 200 bouffées. Ensuite, la cartouche peut sembler contenir encore une petite quantité de liquide. L'inhalateur doit toutefois être remplacé, car la quantité délivrée risque d'être incorrecte. La quantité de traitement dans l'inhalateur peut être contrôlée en procédant comme suit : | |
- Agiter la cartouche pour savoir s'il reste du liquide. - Vous pouvez aussi retirer la cartouche de l'embout buccal en plastique et la placer dans un récipient d'eau. Le contenu de la cartouche peut être estimé en observant sa position dans l'eau. | |
(fig. 2) | |
Nettoyer votre inhalateur au moins une fois par semaine. Il est important de maintenir l'embout buccal de l'inhalateur propre, afin d'éviter l'accumulation de médicament susceptible de bloquer le pulvérisateur. Pour le nettoyage, commencer par retirer le capuchon antipoussière, puis retirer la cartouche de l'inhalateur. Rincer l'inhalateur abondamment à l'eau chaude jusqu'à ce qu'aucune accumulation de médicament ni de poussière ne soit visible. | |
(fig. 3) | |
Une fois le nettoyage terminé, secouer l'inhalateur et laisser-le sécher à l'air sans utiliser de système de chauffage. Lorsque l'embout buccal est sec, replacer la cartouche et le capuchon antipoussière. | |
(fig. 4) |
Traitement symptomatique de la crise d'asthme, en complément d'un bêta2 mimétique d'action rapide et de courte durée par voie inhalée.
Traitement symptomatique des exacerbations au cours de la maladie asthmatique ou de la bronchopneumopathie chronique obstructive, en complément d'un bêta2 mimétique d'action rapide et de courte durée par voie inhalée.
Traitement symptomatique continu du bronchospasme réversible au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive.
L'ipratropium est un bronchodilatateur anticholinergique par voie inhalée.
Administré par voie inhalée, le bromure d'ipratropium exerce une action compétitive préférentielle au niveau des récepteurs cholinergiques du muscle lisse bronchique entraînant par effet parasympatholytique une relaxation de celui-ci et une bronchodilatation. Son effet bronchodilatateur est moins puissant que celui exercé par les bêta2 mimétiques par voie inhalée.
L'action bronchospasmolytique apparaît rapidement (3 minutes) et persiste pendant 4 à 6 heures.
Les effets, faisant suite à l'inhalation d'ATROVENT (bromure d'ipratropium), sont principalement locaux et spécifiques aux poumons, et sans caractère systémique.
Absorption
La quantité absorbée après administration par voie inhalée est minime et les taux sériques faibles correspondraient à l'absorption intestinale partielle de la fraction déglutie très faiblement absorbée par voie digestive. Après administration orale, cette absorption peut être évaluée entre 15 et 30 % de la quantité administrée. La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 3,5 à 4 heures. L'excrétion se fait essentiellement par voie urinaire.
Après administration par voie inhalée, le passage de la barrière hémato-encéphalique est très faible.
L'excrétion rénale cumulée (0 à 24 heures) du composé parent est d'environ 46 % d'une dose administrée par voie intraveineuse, de moins de 1 % d'une dose orale et environ 3 à 13 % d'une dose inhalée. Sur la base de ces données, la biodisponibilité systémique totale de doses orales et inhalées de bromure d'ipratropium est estimée à respectivement 2 % et 7 à 28 %.
De ce fait, les portions de dose de bromure d'ipratropium avalées ne contribuent pas de manière importante à l'exposition systémique.
Distribution
Les paramètres cinétiques décrivant le sort de l'ipratropium ont été calculés à partir des concentrations plasmatiques après administration i.v. Une baisse biphasique rapide des concentrations plasmatiques est observée. Le volume de distribution apparent à l'équilibre (Vdss) est d'environ 176 L (environ 2,4 L/kg). Le médicament se lie de manière minimale (moins de 20 %) aux protéines plasmatiques. Les données précliniques indiquent que l'amine quaternaire ipratropium ne traverse pas le placenta ni la barrière hématoencéphalique.
Biotransformation
Après administration intraveineuse, environ 60 % de la dose sont métabolisés, probablement la majeure partie dans le foie par oxydation.
Les métabolites connus, qui sont formés par hydrolyse, deshydratation ou élimination du groupe hydroxy-méthyle dans le fragment acide tropique, montrent très peu ou pas d'affinité pour les récepteurs muscariniques et doivent être considérés comme inefficaces.
Élimination
La demi-vie de la phase d'élimination terminale est d'environ 1,6 heure.
L'ipratropium possède une clairance totale de 2,3 L/min et une clairance rénale de 0,9 L/min.
Dans une étude du bilan d'excrétion, l'excrétion rénale cumulée (6 jours) de la radioactivité liée au médicament (incluant le composé parent et tous ses métabolites) a représenté 72,1 % après administration intraveineuse, 9,3 % après administration orale et 3,2 % après inhalation. La radioactivité totale excrétée via les selles était de 6,3 % après administration intraveineuse, de 88,5 % après administration orale et de 69,4 % après inhalation. En ce qui concerne l'excrétion de la radioactivité liée au médicament après administration intraveineuse, l'excrétion principale se produit via les reins. La demi-vie d'élimination de la radioactivité liée au médicament (composé parent et métabolites) est de 3,6 heures.
La plupart des effets indésirables listés peuvent être attribués aux propriétés anticholinergiques d'ATROVENT.
Comme tous les traitements par inhalation, ATROVENT peut engendrer des symptômes d'irritation locale. Les effets indésirables ont été identifiés à partir des données d'essais cliniques et de pharmacovigilance obtenues durant l'utilisation du médicament après sa mise sur le marché.
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés lors des essais cliniques étaient les céphalées, les irritations de la gorge, la toux, la sécheresse de la bouche, les troubles de la motilité gastro-intestinale (constipation, diarrhée et vomissement), les nausées et les vertiges.
Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :
Très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1000, < 1/100) ; rare (³ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Terme usuel MedDRA | Fréquence |
Affections du système immunitaire Hypersensibilité Réaction anaphylactique | Peu fréquent Peu fréquent |
Affections du système nerveux Céphalées Sensations vertigineuses | Fréquent Fréquent |
Affections oculaires Glaucome par fermeture de l'angle Augmentation de la pression intraoculaire Mydriase Douleur oculaire dème cornéen Hyperémie conjonctivale Vision de halo Vision trouble Troubles de l'accommodation visuelle | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare |
Troubles cardiaques Tachycardie supraventriculaire Palpitations Fibrillation auriculaire Tachycardie | Peu fréquent Peu fréquent Rare Rare |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Toux Irritation pharyngée Bronchospasme paradoxal Bronchospasme Laryngospasme dème pharyngé Sécheresse de la gorge | Fréquent Fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent |
Affections gastro-intestinales Sécheresse de la bouche Nausées Troubles de la motilité gastro-intestinale Constipation Vomissements Diarrhées dème buccal Stomatite | Fréquent Fréquent Fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Rashs cutanés Prurit dème de Quincke Urticaire | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare |
Affections du rein et des voies urinaires Rétention urinaire | Peu fréquent |
Hypersensibilité connue au bromure d'ipratropium, à l'atropine ou ses dérivés.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au bromure d'ipratropium est insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, l'utilisation du bromure d'ipratropium ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des répercussions possibles pour le nouveau-né des propriétés atropiniques de cette molécule.
AllaitementEn l'absence de données sur le passage dans le lait de l'ipratropium, et compte tenu de ses propriétés atropiniques son utilisation est déconseillée durant l'allaitement sauf nécessité absolue.
La répétition abusive des inhalations peut favoriser l'apparition des effets indésirables locaux (sécheresse buccale, irritation pharyngée) et la survenue d'effets systémiques anticholinergiques.
L'emploi à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation médicale rapide pour réévaluation thérapeutique.
Association à prendre en compte
+ Médicaments atropiniques
L'administration concomitante chronique d'ATROVENT avec d'autres médicaments anticholinergiques n'a pas été étudiée et n'est donc pas recommandée.
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Mises en garde spéciales
L'action bronchodilatatrice de l'ipratropium est moins puissante que celle des bêta2 mimétiques par voie inhalée. Il convient en cas de crise d'asthme de ne pas l'utiliser en première intention ou seul et par conséquent de bien rappeler au patient d'avoir recours au bronchodilatateur bêta2 mimétiques par voie inhalée de courte durée d'action pour traiter les symptômes aigus.
Informer le patient qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, en cas de crise d'asthme, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé après inhalation de ces traitements.
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta2 mimétiques à action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débitmètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent très irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un état de mal asthmatique. Le médecin devra donc prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate, sans avoir au préalable, dépassé les doses maximales prescrites. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
Chez les patients asthmatiques adultes, l'association à un traitement anti-inflammatoire continu doit être envisagée dès qu'il est nécessaire de recourir plus de 1 fois par semaine aux bêta2 mimétiques. Le patient doit, dans ce cas, être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée sans avis médical.
En raison de son activité anticholinergique, la projection accidentelle d'ipratropium dans l'il provoque une mydriase par effet parasympatholytique. Les patients prédisposés à un risque de glaucome par fermeture de l'angle devront se protéger des risques de projections intraoculaires de ce médicament.
L'apparition de signes de glaucome par fermeture de l'angle (douleur ou gêne oculaire, vision trouble, perception d'images colorées, rougeur conjonctivale, congestion de la cornée) nécessite l'interruption du traitement et un avis médical spécialisé immédiat.
Comme avec les autres médicaments inhalés, ATROVENT peut entrainer un bronchospasme paradoxal pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Si un bronchospasme paradoxal survient, ATROVENT doit être arrêté immédiatement et un autre traitement doit être instauré.
Précautions d'emploi
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
Le traitement par le bromure d'ipratropium doit être prescrit avec prudence chez les personnes âgées, notamment chez les sujets masculins présentant des antécédents d'obstruction des voies urinaires (par exemple, un adénome prostatique ou une obstruction urétrale).
Le bromure d'ipratropium sera utilisé avec prudence chez les patients atteints de mucoviscidose plus souvent sujets à des troubles de la motilité gastro-intestinale.
Veillez à éviter la pénétration du brumisat dans les yeux. L'aérosol doseur étant utilisé par l'intermédiaire d'un embout buccal et commandé manuellement, le risque de pénétration de brumisat dans les yeux est limité.
Analogues en Russie
р-р д/ингал.:
0.25 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
20 мкг/доза
р-р д/ингал.:
0.25 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
20 мкг/доза
Analogues en France
solution pour inhalation:
20 microgrammes
poudre pour inhalation en gélule:
0,0400 mg
solution pour inhalation par nébuliseur:
0,250 mg, 0,5 mg, 0,500 mg
suspension pour inhalation:
0,02 mg
solution:
0,03000 g
solution nasale pour pulvérisation:
20 microgrammes
solution pour inhalation par nébuliseur:
0,25 mg, 0,5 mg
solution pour inhalation par nébuliseur:
0,25 mg, 0,250 mg, 0,5 mg, 0,500 mg
solution nasale pour pulvérisation:
0,06 g