ATROVENT NASAL - Le bromure d'ipratropium est un ammonium quaternaire dérivé de l'atropine.
Le médicament ATROVENT NASAL appartient au groupe appelés Synthétiques antagonistes des récepteurs muscariniques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03BB01
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Atrovent nasal solution 0,03000 g , 1995-07-10
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Atrovent nasal solution nasale pour pulvérisation 20 microgrammes , 1988-01-26
Atrovent nasal 0,03 %
solution 20 microgrammes
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Atrovent nasal
solution nasale pour pulvérisation 20 microgrammes
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Traitement symptomatique de la rhinorrhée séro-muqueuse des rhinites vasomotrices non infectées non allergiques.
Traitement d'appoint de la rhinorrhée séro-muqueuse des rhinites allergiques non infectées.
Le bromure d'ipratropium est un ammonium quaternaire dérivé de l'atropine. Il exerce un effet anticholinergique par action antagoniste muscarinique. Il réduit directement la sécrétion des glandes nasales muqueuses et séro-muqueuses, en particulier en cas d'hypersécrétion.
L'ipratropium est une amine quaternaire, qui est rapidement mais faiblement absorbée depuis la muqueuse nasale. Chez des volontaires sains, moins de 10 % d'une dose administrée par voie nasale ont été excrétés sous forme inchangée dans l'urine sur 24 heures.
La quantité absorbée après administration par voie inhalée est minime et les taux sériques faibles correspondraient à l'absorption intestinale partielle de la fraction déglutie très faiblement absorbée par voie digestive. Après administration orale, cette absorption peut être évaluée entre 15 et 30 % de la quantité administrée.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 20 %.
La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 3,5 à 4 heures. L'excrétion se fait essentiellement par voie urinaire.
Après administration par voie inhalée, le passage de la barrière hémato-encéphalique est très faible.
L'absorption systémique de l'ipratropium à travers la muqueuse nasale inflammatoire, telle qu'elle est estimée à partir de l'excrétion rénale de l'ipratropium sur 24 heures, n'a pas été modifiée par un rhume induit expérimentalement. Après une dose unique ou une administration 4 fois par jour, 6 à 8 % de l'ipratropium ont été excrétés sous forme inchangée chez des volontaires sains comme chez des volontaires infectés. Après administration chronique chez des patients atteints de rhinite, la quantité d'ipratropium inchangé excrétée dans l'urine sur une période de 24 heures à l'équilibre était de 4 à 6 % de la dose. Si l'on applique la valeur trouvée dans la littérature de 50 % de la dose excrétée dans l'urine après une administration intraveineuse, la biodisponibilité estimée de l'ipratropium après administration nasale est inférieure à 20 %.
Les paramètres cinétiques décrivant le sort de l'ipratropium ont été calculés à partir des concentrations plasmatiques après administration i.v.
Une baisse biphasique rapide des concentrations plasmatiques est observée. Le volume de distribution apparent à l'équilibre (Vdss) est d'environ 176 l (2,4 l/kg). Le médicament se lie de manière minimale (moins de 20 %) aux protéines plasmatiques. L'amine quaternaire ipratropium ne traverse pas la barrière hématoencéphalique.
La demi-vie de la phase d'élimination terminale est d'environ 1,6 heure.
L'ipratropium présente une clairance totale de 2,3 l/min et une clairance rénale de 0,9 l/min. Après administration intraveineuse, environ 60 % de la dose sont métabolisés, probablement la majeure partie dans le foie par oxydation.
Dans une étude du bilan d'excrétion, l'excrétion rénale cumulée (6 jours) de la radioactivité liée au médicament (incluant le composé parent et tous ses métabolites) a représenté 72,1 % après administration intraveineuse, 9,3 % après administration orale et 3,2 % après inhalation. La radioactivité totale excrétée via les selles était de 6,3 % après administration intraveineuse, de 88,5 % après administration orale et de 69,4 % après inhalation. L'excrétion dominante de la radioactivité liée au médicament se produit donc via les reins. Les principaux métabolites urinaires se lient peu aux récepteurs muscariniques et doivent être considérés comme inefficaces.
Un grand nombre d'effets indésirables listés peuvent être attribués aux propriétés anticholinergiques d'ATROVENT NASAL 0,03%, solution nasale en flacon pulvérisateur. Comme tous les traitements par voie topique, ATROVENT NASAL 0,03%, solution nasale en flacon pulvérisateur peut engendrer des symptômes d'irritation locale. Les effets indésirables ont été identifiés à partir des données obtenues d'essais cliniques et de pharmacovigilance durant l'utilisation du médicament après sa mise sur le marché.
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés lors des essais cliniques étaient l'épistaxis, la sécheresse nasale, les céphalées, la gêne nasale et l'irritation de la gorge.
Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :
Très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1000, < 1/100) ; rare (³ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Terme usuel MedDRA | Fréquence |
Affections du système immunitaire Hypersensibilité Réaction anaphylactique | Peu fréquent Peu fréquent |
Affections du système nerveux Céphalées Sensations vertigineuses | Fréquent Peu fréquent |
Affections oculaires Troubles de l'accommodation visuelle Mydriase Douleur oculaire Augmentation de la pression intraoculaire Glaucome par fermeture de l'angle Vision trouble Vision de halo Hyperémie conjonctivale dème cornéen | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent |
Troubles cardiaques Tachycardie supraventriculaire Fibrillation auriculaire Tachycardie Palpitations | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Epistaxis Sécheresse nasale Irritation pharyngée Gêne nasale Bronchospasme Laryngospasme dème pharyngé Sécheresse de la gorge | Fréquent Fréquent Fréquent Fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent |
Affections gastro-intestinales Sécheresse buccale Nausées Troubles de la motilité gastro-intestinale (constipation, diarrhée, vomissement) Oedème buccal Stomatite | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Rash dème de Quincke Prurit Urticaire | Peu fréquent Peu fréquent Rare Rare |
Affections du rein et des voies urinaires Rétention urinaire | Peu fréquent |
Rhinites infectieuses (risque de sinusite favorisée par l'assèchement de la pituitaire).
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Les études précliniques réalisées avec l'ipratropium n'ont pas mis en évidence d'effet néfaste sur la fécondité . Les données cliniques sur la fécondité ne sont pas disponibles pour l'ipratropium.
En clinique, aucun effet malformatif ou ftoxique particulier n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au bromure d'ipratropium est insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, l'utilisation du bromure d'ipratropium ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des répercussions possibles pour le nouveau-né des propriétés atropiniques de cette molécule.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage dans le lait de l'ipratropium, et compte tenu de ses propriétés atropiniques son utilisation est déconseillée durant l'allaitement sauf nécessité absolue.
La répétition abusive des inhalations peut favoriser l'apparition d'effets indésirables, notamment sécheresse de la bouche, troubles de l'accommodation, tachycardie.
Conduite à tenir : traitement symptomatique des troubles.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments atropiniques Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc Les divers médicaments atropiniques sont les antidépresseurs imipraminiques, les antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.Mises en garde spéciales
Il n'existe aucun bénéfice thérapeutique à multiplier le nombre de prises par jour.
En l'absence de données chez l'enfant, l'ATROVENT NASAL 0,03%, solution nasale en flacon pulvérisateur, ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 15 ans.
En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, ce médicament peut provoquer un dème de la muqueuse nasale particulièrement dans le cas d'une utilisation à long terme, et une gêne respiratoire.
En raison de son activité anticholinergique, la projection accidentelle d'ipratropium dans l'oeil provoque une mydriase par effet parasympatholytique et expose les sujets prédisposés à un risque de crise aiguë de glaucome par fermeture de l'angle.
L'apparition de signes de glaucome par fermeture de l'angle (douleur ou gêne oculaire, vision trouble, perception d'images colorées, rougeur conjonctivale, congestion de la cornée) nécessite l'interruption du traitement et un avis médical spécialisé immédiat.
Précaution d'emploi
En cas d'infection bactérienne, le risque de survenue de sinusite est favorisé par l'assèchement de la pituitaire lié à l'administration du produit.
Le traitement par le bromure d'ipratropium doit être prescrit avec prudence chez les personnes âgées, notamment chez les sujets masculins présentant des antécédents d'obstruction des voies urinaires (par exemple, un adénome prostatique ou une obstruction urétrale).
Le bromure d'ipratropium sera utilisé avec prudence chez les patients atteints de mucoviscidose plus souvent sujets à des troubles de la motilité gastro-intestinale.
Les patients doivent être formés à une utilisation correcte d'ATROVENT NASAL 0,03%, solution nasale en flacon pulvérisateur.
Analogues en Russie
р-р д/ингал.:
0.25 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
20 мкг/доза
р-р д/ингал.:
0.25 мг/мл
аэрозоль д/инг.:
20 мкг/доза
Analogues en France
solution pour inhalation:
20 microgrammes
poudre pour inhalation en gélule:
0,0400 mg
solution pour inhalation par nébuliseur:
0,250 mg, 0,5 mg, 0,500 mg
suspension pour inhalation:
0,02 mg
solution:
0,03000 g
solution nasale pour pulvérisation:
20 microgrammes
solution pour inhalation par nébuliseur:
0,25 mg, 0,5 mg
solution pour inhalation par nébuliseur:
0,25 mg, 0,250 mg, 0,5 mg, 0,500 mg
solution nasale pour pulvérisation:
0,06 g