BICALUTAMIDE - Il induit une régression du cancer prostatique en bloquant, au niveau des récepteurs, l'activité des androgènes.
Le médicament BICALUTAMIDE appartient au groupe appelés Anti-androgènes antinéoplasiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02BB03
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Bicalutamide comprimé pelliculé 50 mg , 2010-09-28
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE) - Bicalutamide comprimé pelliculé 150 mg , 2009-03-09
TEVA SANTE (FRANCE) - Bicalutamide comprimé pelliculé 50,00 mg , 2008-05-14
Bicalutamide ACCORD 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Bicalutamide ACTAVIS 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE)
Bicalutamide ALMUS 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Bicalutamide ALTER 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Bicalutamide ARROW 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Bicalutamide ARROW LAB 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Bicalutamide BIOGARAN 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Bicalutamide BIOGARAN 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Bicalutamide BIOORGANICS 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
BIOORGANICS (PAYS-BAS)
Bicalutamide BIOORGANICS 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
BIOORGANICS (PAYS-BAS)
Bicalutamide CRISTERS 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
CRISTERS (FRANCE)
Bicalutamide DCI PHARMA 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
DCI PHARMA (FRANCE)
Bicalutamide DCI PHARMA 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
DCI PHARMA (FRANCE)
Bicalutamide EG 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Bicalutamide EVOLUGEN 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Bicalutamide GNR 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Bicalutamide HEXAL 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Bicalutamide HEXAL 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Bicalutamide ISOMED 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Bicalutamide KABI 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
FRESENIUS KABI ONCOLOGY PLC (ROYAUME-UNI)
Bicalutamide KABI 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
FRESENIUS KABI ONCOLOGY PLC (ROYAUME-UNI)
Bicalutamide MYLAN 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Bicalutamide MYLAN PHARMA 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Bicalutamide PHR LAB 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Bicalutamide QUALIMED 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Bicalutamide RANBAXY 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Bicalutamide RATIOPHARM 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Bicalutamide RATIOPHARM 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Bicalutamide SANDOZ 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Bicalutamide SANDOZ 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Bicalutamide SUN 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SUN PHARMACEUTICAL INDUSTRIES EUROPE (PAYS-BAS)
Bicalutamide TEVA 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Bicalutamide TEVA 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Bicalutamide WINTHROP 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Bicalutamide ZENTIVA 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Bicalutamide ZYDUS 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Bicalutamide ZYDUS FRANCE 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Association thérapeutique avec Bicalutamide GNR 50 mg, comprimé pelliculé :
Traitement du cancer de la prostate avancé, en association avec un analogue de la LH-RH (hormone de libération de l'hormone lutéinisante) ou une castration chirurgicale.
Monothérapie avec 3 comprimés de Bicalutamide GNR 50 mg, comprimé pelliculé (150 mg de bicalutamide) :
Le bicalutamide à la dose 150 mg est indiqué chez les patients atteints d'un cancer de la prostate localement avancé, à haut risque de progression de la maladie, soit en traitement seul soit en traitement adjuvant à la prostatectomie radicale ou à la radiothérapie .
Il induit une régression du cancer prostatique en bloquant, au niveau des récepteurs, l'activité des androgènes.
Au plan clinique, l'arrêt du bicalutamide peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients.
BICALUTAMIDE est un anti-androgène non stéroïdien dépourvu de toute autre activité endocrinienne. Il se lie aux récepteurs androgéniques sans activer l'expression génique et il inhibe ainsi la stimulation androgénique. Cette inhibition entraîne une régression des tumeurs prostatiques. Chez certains patients, l'arrêt du traitement peut provoquer un syndrome de sevrage aux anti-androgènes.
Le bicalutamide est un racémique, l'activité anti-androgénique est due essentiellement à l'énantiomère (R).
Le bicalutamide 150 mg a été étudié dans le traitement des patients présentant un cancer de la prostate non métastasé, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout stade N, M0; T1 - T2, N+, M0) par l'analyse combinée des résultats de trois études cliniques en double aveugle, contrôlées contre placebo, menées chez 8113 patients, au cours desquelles le produit a été administré en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à la prostatectomie radicale ou à la radiothérapie (principalement irradiation externe). Après un suivi d'une durée moyenne de 7,4 ans, 27,4 % des patients traités par bicalutamide et 30,7 % des patients ayant reçu le placebo ont présenté des signes objectifs d'évolution de la maladie.
Une réduction du risque d'évolution objective de la maladie a été observée dans la plupart des groupes de patients mais elle a été plus prononcée chez les patients à haut risque d'évolution de la maladie. Par conséquent, les cliniciens pourraient décider que la stratégie thérapeutique optimale pour les patients qui présentent un risque faible de progression de la maladie, en particulier en traitement adjuvant à une prostatectomie totale, peut consister à différer le traitement hormonal à l'apparition de signes d'évolution de la maladie.
Concernant la survie globale, aucune différence n'a été observée à 7,4 ans de suivi médian avec 22,9% de mortalité (R = 0,99; 95 %, intervalle de confiance: 0.91 à 1.09). Cependant, certaines tendances étaient visibles dans les analyses exploratoires de sous-groupes.
Les données de survie sans évolution et de survie globale des patients au stade localement avancé sont résumées dans les tableaux ci-après:
Tableau 1 - Survie sans progression au stade localement avancé de la maladie en fonction du traitement
Population analysée | Evènements (%) parmi lespatients sous Bicalutamide | Evènements (%) parmi lespatients sous placebo | Indice de risque(IC 95%) |
Surveillance vigilante | 193/335 (57.6) | 222/322 (68.9) | 0.60 (0.49 à 0.73) |
Radiothérapie | 66/161 (41.0) | 86/144 (59.7) | 0.56 (0.40 à 0.78) |
Prostatectomie radicale | 179/870 (20.6) | 213/849 (25.1) | 0.75 (0.61 à 0.91) |
Tableau 2 - Survie globale au stade localement avancé de la maladie en fonction du traitement
Population analysée | Décès (%) parmi lespatientssous Bicalutamide | Décès (%) parmi lessous patients sous placebo | Indice de risque(IC 95%) |
Surveillance vigilante | 164/335 (49.0) | 183/322 (56.8) | 0.81 (0.66 à 1.01) |
Radiothérapie | 49/161 (30.4) | 61/144 (42.4) | 0.65 (0.44 à 0.95) |
Prostatectomie radicale | 137/870 (15.7) | 122/849 (14.4) | 1.09 (0.85 à 1.39) |
Chez les patients présentant un cancer localisé, recevant du bicalutamide seul, il n'a pas été observé de différence significative concernant la survie sans évolution. Chez ces patients, il a été aussi observé une tendance à la réduction de la survie en comparaison aux patients recevant le placebo. (R=1,16, IC 95% 0,99 à 1,37). Le rapport bénéfice-risque d'un traitement par bicalutamide n'est donc pas favorable chez ce groupe de patients.
BICALUTAMIDE est un anti-androgène non stéroïdien, dénué d'autre activité endocrinienne. Il se lie aux récepteurs des androgènes sans activer l'expression génique et il inhibe ainsi la stimulation androgénique. Cette inhibition provoque une régression des tumeurs prostatiques. Chez certains patients, l'arrêt du traitement par le bicalutamide peut provoquer un syndrome de sevrage de l'anti-androgène.
Le bicalutamide est un racémique. Son activité anti-androgénique est presque exclusivement exercée par l'énantiomère (R).
Le bicalutamide 150 mg a été étudié dans le traitement des patients présentant un cancer de la prostate non métastasé, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout stade N, M0 ; T1-T2, N+, M0) par l'analyse combinée des résultats de trois études cliniques en double aveugle, contrôlées contre placebo, menées chez 8113 patients, au cours desquelles le produit a été administré en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à la prostatectomie radicale ou à la radiothérapie (principalement irradiation externe). Après un suivi d'une durée moyenne de 7,4 ans, 27,4 % des patients traités par bicalutamide et 30,7 % des patients ayant reçu le placebo ont présenté des signes objectifs d'évolution de la maladie.
Une réduction du risque d'évolution objective de la maladie a été observée dans la plupart des groupes de patients mais elle a été plus prononcée chez les patients à haut risque d'évolution de la maladie. Par conséquent, les cliniciens pourraient décider que la stratégie thérapeutique optimale pour les patients qui présentent un risque faible de progression de la maladie, en particulier en traitement adjuvant à une prostatectomie totale, peut consister à différer le traitement hormonal à l'apparition de signes d'évolution de la maladie.
Concernant la survie globale, aucune différence n'a été observée à 7,4 ans de suivi médian avec 22,9% de mortalité (HR = 0,99 ; 95 %, intervalle de confiance : 0.91 à 1.09). Cependant, certaines tendances étaient visibles dans les analyses exploratoires de sous-groupes.
Les données de survie sans évolution et de survie globale des patients au stade localement avancé sont résumées dans les tableaux ci-après :
Tableau 1
Survie sans progression au stade localement avancé de la maladie en fonction du traitement.
Population analysée | Evènements (%) parmi les | Evènements (%) parmi les | Indice de risque |
patients sous Bicalutamide | patients sous placebo | (IC 95%) | |
Surveillance vigilante | 193/335 (57.6) | 222/322 (68.9) | 0.60 (0.49 à 0.73) |
Radiothérapie | 66/161 (41.0) | 86/144 (59.7) | 0.56 (0.40 à 0.78) |
Prostatectomie radicale | 179/870 (20.6) | 213/849 (25.1) | 0.75 (0.61 à 0.91) |
Tableau 2
Survie globale au stade localement avancé de la maladie en fonction du traitement
Population analysée | Décès (%) parmi les | Décès (%) parmi les | Indice de risque |
patients sous Bicalutamide | patients sous placebo | (IC 95%) | |
Surveillance vigilante | 164/335 (49.0) | 183/322 (56.8) | 0.81 (0.66 à 1.01) |
Radiothérapie | 49/161 (30.4) | 61/144 (42.4) | 0.65 (0.44 à 0.95) |
Prostatectomie radicale | 137/870 (15.7) | 122/849 (14.4) | 1.09 (0.85 à 1.39) |
Chez les patients présentant un cancer localisé, recevant du bicalutamide seul, il n'a pas été observé de différence significative concernant la survie sans évolution. Chez ces patients, il a été aussi observé une tendance à la réduction de la survie en comparaison aux patients recevant le placebo. (R=1,16, IC 95% 0,99 à 1,37). Le rapport bénéfice-risque d'un traitement par bicalutamide n'est donc pas favorable chez ce groupe de patients.
BICALUTAMIDE est un antiandrogène non stéroïdien spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.
Il induit une régression du cancer de la prostate en bloquant l'activité des androgènes au niveau de leurs récepteurs. Sur le plan clinique, l'arrêt du bicalutamide peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients.
Le bicalutamide est un racémique, et son activité anti-androgénique est portée presque exclusivement par l'énantiomère (R).
Le bicalutamide 150 mg a été étudié dans le traitement de patients atteints de cancer de la prostate non métastasé, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout N, M0 ; T1-T2, N+, M0), d'après une analyse combinée de 3 études en double aveugle, contrôlées contre placebo, chez 8 113 patients, dans lesquelles le bicalutamide était administré en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou une radiothérapie (irradiation externe principalement). A 7,4 ans de suivi médian, respectivement 27,4 %et 30,7 %de l'ensemble des patients recevant le bicalutamide et le placebo présentaient une progression objective de la maladie.
Une réduction du risque de progression objective de la maladie a été observée dans la plupart des groupes de patients. Cette réduction était particulièrement manifeste dans les groupes présentant un risque élevé de progression de la maladie. En conséquence, les cliniciens peuvent décider que la stratégie médicale optimale pour un patient à faible risque de progression de la maladie, en particulier dans le cadre d'un traitement adjuvant faisant suite à une prostatectomie radicale, peut consister à retarder l'hormonothérapie jusqu'à l'apparition de signes de progression de la maladie.
A 7,4 ans de suivi médian, aucune différence n'a été observée en termes de survie globale, avec 22,9 %de mortalité (RR = 0,99 ; IC à 95 % : 0,91 à 1,09). Toutefois, des analyses exploratoires des sous-groupes ont mis en lumière quelques tendances.
Les données relatives à la survie sans progression et à la survie globale chez les patients atteints de cancer localement avancé sont récapitulées dans les tableaux suivants :
Tableau 1 : Survie sans progression dans le cadre d'un cancer localement avancé, présentée par sous-groupe de traitement
Population d'analyse | Evénements (%) chez les patients sous bicalutamide | Evénements (%) chez les patients sous placebo | Rapport de risque (IC à 95 %) |
Surveillance attentive | 193/335 (57,6) | 222/322 (68,9) | 0,60 (de 0,49 à 0,73) |
Radiothérapie | 66/161 (41,0) | 86/144 (59,7) | 0,56 (de 0,40 à 0,78) |
Prostatectomie radicale | 179/870 (20,6) | 213/849 (25,1) | 0,75 (de 0,61 à 0,91) |
Tableau 2 : Survie globale dans le cadre d'un cancer localement avancé, présentée par sous-groupe de traitement
Population d'analyse | Evénements (%) chez les patients sous bicalutamide | Evénements (%) chez les patients sous placebo | Rapport de risque (IC à 95 %) |
Surveillance attentive | 164/335 (49,0) | 183/322 (56,8) | 0,81 (0,66 à 1,01) |
Radiothérapie | 49/161 (30,4) | 61/144 (42,4) | 0,65 (0,44 à 0,95) |
Prostatectomie radicale | 137/870 (15,7) | 122/849 (14,4) | 1,09 (0,85 à 1,39) |
Chez les patients atteints de cancer localisé recevant le bicalutamide en monothérapie, aucune différence significative de la survie sans progression n'a été observée. De plus, ces patients présentaient une tendance vers une diminution de la survie comparativement aux patients recevant le placebo (RR = 1,16 ; IC à 95 % : 0,99 à 1,37). De ce fait, le profil bénéfice-risque de l'utilisation du bicalutamide est jugé défavorable dans ce groupe de patients.
BICALUTAMIDE est un anti-androgène non stéroïdien dépourvu d'autre activité endocrinienne. Il se lie aux récepteurs des androgènes sans activer l'expression génique, inhibant ainsi le stimulus androgénique. Cette inhibition entraîne la régression des tumeurs prostatiques. Cliniquement, l'arrêt du traitement par le bicalutamide peut provoquer un syndrome de sevrage d'anti-androgène chez certains patients.
Le bicalutamide est un racémate. Son activité anti-androgénique est presque exclusivement exercée par l'énantiomère (R).
BICALUTAMIDE a été étudié dans le traitement de patients présentant un cancer de la prostate non métastatique localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout stade N, M0 ; T1-T2, N+, M0) par une analyse combinée des résultats de trois études cliniques en double aveugle, contrôlées contre placebo, menées chez 8 113 patients, au cours desquelles BICALUTAMIDE a été administré en traitement hormonal immédiat ou à titre d'adjuvant à une prostatectomie radicale ou à une radiothérapie (principalement par irradiation externe). Après un suivi d'une durée moyenne de 7,4 ans, 27,4% des patients traités par bicalutamide et 30,7% de ceux ayant reçu le placebo ont présenté une progression objective de la maladie.
Une réduction du risque de progression objective de la maladie a été observée dans la plupart des groupes de patients, mais a été la plus évidente chez les patients à haut risque de progression. Les cliniciens peuvent donc décider que la stratégie thérapeutique optimale pour un patient à faible risque de progression de la maladie qui, particulièrement en traitement adjuvant à la suite d'une prostatectomie totale, peut être de différer le traitement hormonal jusqu'à l'apparition de signes de progression de la maladie.
Aucune différence de la survie globale n'a été observée à 7,4 ans de suivi médian avec 22,9% de mortalité (RR = 0,99 ; IC à 95% : 0,91 à 1,09). Certaines tendances ont été cependant observées lors d'analyses exploratoires de sous-groupes.
Les données sur la survie sans progression et la survie globale de patients au stade localement avancé sont résumées dans les tableaux ci-après.
Tableau 1. Survie sans progression au stade localement avancé de la maladie par sous-groupe de traitement
Population analysée | Événements (%) chez les patients sous bicalutamide | Événements (%) chez les patients sous placebo | Rapport de risque (IC à 95%) |
Attente vigilante | 193/335 (57,6) | 222/322 (68,9) | 0,60 (0,49 à 0,73) |
Radiothérapie | 66/161 (41,0) | 86/144 (59,7) | 0,56 (0,40 à 0,78) |
Prostatectomie radicale | 179/870 (20,6) | 213/849 (25,1) | 0,75 (0,61 à 0,91) |
Tableau 2. Survie globale au stade localement avancé de la maladie par sous-groupe de traitement
Population analysée | Décès (%) chez les patients sous bicalutamide | Décès (%) chez les patients sous placebo | Rapport de risque (IC à 95%) |
Attente vigilante | 164/335 (49,0) | 183/322 (56,8) | 0,81 (0,66 à 1,01) |
Radiothérapie | 49/161 (30,4) | 61/144 (42,4) | 0,65 (0,44 à 0,95) |
Prostatectomie radicale | 137/870 (15,7) | 122/849 (14,4) | 1,09 (0,85 à 1,39) |
Chez les patients présentant un cancer localisé, et traités par le bicalutamide seul, aucune différence significative de la survie sans progression n'a été observée . Chez ces patients, a été également été constatée une tendance à une réduction de la survie comparativement aux patients sous placebo (RR=1,16, IC à 95% 0,99 à 1,37). Le profil bénéfice-risque du traitement par bicalutamide n'est donc pas favorable chez ces patients.
Le bicalutamide est un racémique, c'est-à-dire un mélange des énantiomères (R) et (S). La biodisponibilité n'est pas modifiée par la prise du médicament pendant ou en dehors des repas. Ces deux énantiomères sont nettement distincts sur le plan pharmacocinétique:
Dose unique: l'énantiomère (S) est rapidement absorbé et éliminé. Après une dose initiale de BICALUTAMIDE MYLAN PHARMA 50 mg chez des volontaires sains, le pic de concentration plasmatique moyen de 66,1 ng/ml de S-bicalutamide a été atteint en 2,5 heures. La demi-vie moyenne d'élimination a été de 1,3 jours.
Par contre, la concentration plasmatique de l'énantiomère R, principal responsable de l'effet anti-androgénique, a augmenté plus lentement; elle a atteint un pic moyen de 741 ± 27 (SE; n=27) ng/ml en 29 ± 3 heures. La demi-vie d'élimination a été de 5,75 ± 0,46 jours.
Administration quotidienne: L'administration de BICALUTAMIDE MYLAN PHARMA 50 mg une fois par jour entraîne une augmentation de 10 fois environ de la concentration plasmatique du R-bicalutamide. La concentration plasmatique à l'état d'équilibre est atteinte en un mois environ. La concentration plasmatique moyenne à l'état d'équilibre de l'énantiomère (R) est de 8,9 μg/ml environ (valeurs extrêmes: 1,5 - 17,5 mcg/ml). Lors de l'atteinte de l'état d'équilibre, 99% environ de la substance sont présents dans le plasma sous la forme de R-bicalutamide. La demi-vie d'élimination moyenne a été de 7,4 jours (valeurs extrêmes: 2,3 - 22,2 jours) en cas d'administration quotidienne du médicament.
La liaison du bicalutamide aux protéines est de 96% pour la forme racémique et de 99% pour l'énantiomère R.
La liaison se fait essentiellement avec l'albumine.
Le bicalutamide subit un important métabolisme hépatique (oxydation et glucuro-conjugaison). Ses métabolites sont éliminés en proportions approximativement égales par voies rénale et biliaire. Les principaux métabolites urinaires sont des glucuro-conjugués du bicalutamide et de l'hydroxybicalutamide. Le bicalutamide et l'hydroxybicalutamide sont retrouvés dans les selles.
La pharmacocinétique du R-bicalutamide n'est pas modifiée par l'âge du patient ou par la fonction rénale. Les études menées chez des patients atteints d'insuffisance hépatique légère ou modérée n'ont pas mis en évidence de changements significatifs des propriétés pharmacocinétiques. En cas d'insuffisance hépatique sévère, le médicament est éliminé plus lentement.
Absorption
Le bicalutamide est bien résorbé après administration orale. Rien n'indique un effet cliniquement notable des aliments sur la biodisponibilité.
Distribution
L'énantiomère (S) est éliminé plus rapidement que l'énantiomère (R) ; la demi-vie d'élimination plasmatique de ce dernier est d'environ 1 semaine.
Lors de l'administration quotidienne de bicalutamide, les concentrations plasmatiques d'énantiomère (R) sont multipliées par environ 10 en raison de la longue demi-vie de cet énantiomère.
A l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques de l'énantiomère (R) sont d'environ 9 µg/ml pendant un traitement par 50 mg de bicalutamide une fois par jour. A l'état d'équilibre, l'énantiomère R, qui est le principal principe actif, représente 99 % des énantiomères totaux circulants.
La pharmacocinétique de l'énantiomère (R) n'est affectée ni par l'âge, ni par l'insuffisance rénale, ni par l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'énantiomère (R) est éliminé plus lentement du plasma.
Biotransformation et élimination
Le bicalutamide est fortement lié aux protéines (racémate : 96 %, R-bicalutamide 99,6 %) et largement métabolisé (par oxydation et glucuronidation) : ses métabolites sont éliminés en proportions à peu près égales par voie rénale et biliaire. Après l'excrétion biliaire, les glucuronides sont hydrolysés. Dans les urines, on ne trouve que très peu de bicalutamide métabolisé.
Lors d'un essai clinique, la concentration moyenne de l'énantiomère (R) dans le sperme d'hommes traités avec 150 mg de bicalutamide a été de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide pouvant être transmise à une partenaire durant un rapport sexuel est faible et est équivalente à 0,3 mcg/kg. Cette valeur est en-dessous de la dose nécessaire pour provoquer des modifications dans la descendance chez l'animal.
Le bicalutamide est bien résorbé après administration orale. Rien n'indique un effet cliniquement notable des aliments sur la biodisponibilité.
L'énantiomère (S) est éliminé plus rapidement que l'énantiomère (R) ; la demi-vie d'élimination plasmatique de ce dernier est d'environ 1 semaine.
Lors de l'administration quotidienne de bicalutamide, les concentrations plasmatiques d'énantiomère(R) sont multipliées par environ 10 en raison de la longue demi-vie de cet énantiomère.
A l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques de l'énantiomère (R) sont d'environ 9 µg/ml pendant un traitement par 50 mg de bicalutamide une fois par jour. A l'état d'équilibre, l'énantiomère R, qui est le principal principe actif, représente 99% des énantiomères totaux circulants.
La pharmacocinétique de l'énantiomère (R) n'est affectée ni par l'âge, ni par l'insuffisance rénale, ni par l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'énantiomère (R) est éliminé plus lentement du plasma.
Le bicalutamide est fortement lié aux protéines (racémate : 96%, R-bicalutamide 99,6%) et largement métabolisé (par oxydation et glucuronidation) : ses métabolites sont éliminés en proportions à peu près égales par voie rénale et biliaire. Après l'excrétion biliaire, les glucuronides sont hydrolysés. Dans les urines, on ne trouve que très peu de bicalutamide métabolisé.
Lors d'un essai clinique, la concentration moyenne de l'énantiomère (R) dans le sperme d'hommes traités avec 150 mg de bicalutamide a été de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide pouvant être transmis à une partenaire durant un rapport sexuel est faible et est équivalent à 0,3 mcg/kg. Cette valeur est en-dessous de la dose nécessaire pour provoquer des modifications dans la descendance chez l'animal.
Absorption
BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
Distribution
BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Biotransformation
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Elimination
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant du bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
Populations particulières
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie .
Absorption
BICALUTAMIDE ALMUS est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
Distribution
BICALUTAMIDE ALMUS est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Biotransformation
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Élimination
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant du bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
Populations particulières
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie (voir Contre-indications et Précautions d'Emploi).
Absorption
Bicalutamide est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
Distribution
Bicalutamide est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Biotransformation
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Elimination
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant Bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
Populations particulières
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie (voir Contre-indications et Précautions d'Emploi).
BICALUTAMIDE RATIOPHARM est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Du fait de sa demi vie longue, une accumulation sérique du racémique R de l'ordre de 10 fois la normale est observée lors d'une administration quotidienne de BICALUTAMIDE RATIOPHARM 150 mg.
Après administration orale répétée (150 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 22 μg/ml. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie .
BICALUTAMIDE RATIOPHARM est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant BICALUTAMIDE RATIOPHARM (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
Absorption
Le bicalutamide est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
Distribution
Le bicalutamide est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjuguaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Biotransformation
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Elimination
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant du bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
Populations particulières
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie .
Le bicalutamide est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Du fait de sa demi vie longue, une accumulation sérique du racémique R de l'ordre de 10 fois la normale est observée lors d'une administration quotidienne du bicalutamide 150 mg.
Après administration orale répétée (150 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 22 μg/ml. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie .
Le bicalutamide est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
BICALUTAMIDE ALTER est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie .
BICALUTAMIDE ALTER est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjuguaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant BICALUTAMIDE ALTER (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
BICALUTAMIDE KABI est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie .
BICALUTAMIDE KABI est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjuguaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant du bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
Dans ce paragraphe, la fréquence des effets indésirables est définie comme suit :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, ≤ 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, ≤ 1/1 000) ; très rare (≤ 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles), y compris cas isolés.
Tableau 1 : Fréquence des effets indésirables
Système Organe Classe | Fréquence | Bicalutamide 150 mg (monothérapie) | Bicalutamide 50 mg (+ analogue de la LHRH) |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Très fréquent | Anémie | |
Fréquent | Anémie | ||
Affections cardiaques | Fréquent | Infarctus du myocarde (des issues fatales ont été rapportées) a | |
Insuffisance cardiaque a | |||
Fréquence indéterminée | Allongement de l'intervalle QT | Allongement de l'intervalle QT | |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | Hypersensibilité | Hypersensibilité |
Angidème | Angidème | ||
Urticaire | Urticaire | ||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquent | Diminution de l'appétit | Diminution de l'appétit |
Hyperglycémie | |||
Affections psychiatriques | Fréquent | Baisse de la libido | Baisse de la libido |
Dépression | Dépression | ||
Affections du système nerveux | Très fréquent | Sensations vertigineuses | |
Fréquent | Sensations vertigineuses | Somnolence | |
Somnolence | |||
Affections vasculaires | Très fréquent | Bouffées de chaleur | |
Fréquent | Bouffées de chaleur | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent | Affections pulmonaires interstitielles b (des issues fatales ont été rapportées) | Affections pulmonaires interstitielles b (des issues fatales ont été rapportées) |
Affections gastro‑intestinales | Très fréquent | Douleurs abdominales | |
Constipation | |||
Nausées | |||
Fréquent | Douleurs abdominales | Dyspepsie | |
Constipation | Flatulence | ||
Dyspepsie | |||
Flatulence | |||
Nausées | |||
Vomissements | |||
Affections hépatobiliaires | Fréquent | Hépatotoxicité | Hépatotoxicité |
Ictère | Ictère | ||
Hypertransaminémie c | Hypertransaminémie c | ||
Rare | Insuffisance hépatiqued | Insuffisance hépatiqued | |
Des issues fatales ont été rapportées | Des issues fatales ont été rapportées | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Très fréquent | Éruption cutanée | |
Fréquent | Alopécie | Alopécie | |
Repousse des cheveux | Repousse des cheveux | ||
Sécheresse cutanée e | Sécheresse de la peau e | ||
Prurit | Prurit | ||
Éruption cutanée | |||
Rare | Réaction de photosensibilité | Réaction de photosensibilité | |
Affections du rein et des voies urinaires | Très fréquent | Hématurie | |
Fréquent | Hématurie | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Très fréquent | Gynécomastie et sensibilité mammaire f | Gynécomastie et sensibilité mammaire g |
Fréquent | Dysfonctionnement érectile | Dysfonctionnement érectile | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Asthénie | Asthénie |
dèmes périphériques | |||
Fréquent | Douleur thoracique | Douleur thoracique | |
dèmes périphériques | |||
Investigations | Fréquent | Prise de poids | Prise de poids |
a Observés lors d'une étude de pharmaco-épidémiologie sur les agonistes de la LHRH et les anti‑androgènes utilisés dans le traitement du cancer de la prostate. Le risque apparaissait être augmenté lorsque le bicalutamide 50 mg était utilisé en association avec des agonistes de la LHRH mais pas lorsque le bicalutamide 150 mg était utilisé en monothérapie pour traiter le cancer de la prostate.
b Listé comme un effet indésirable suite à la revue des données après commercialisation. La fréquence a été déterminée à partir de l'incidence des événements indésirables de pneumopathie interstitielle notifiés dans les études du programme EPC avec le bicalutamide 150 mg lors de la période de traitement randomisé.
c Les anomalies hépatiques sont rarement sévères et ont souvent été transitoires, disparaissant ou s'améliorant pendant la poursuite du traitement ou après l'arrêt du traitement.
d Listé comme un effet indésirable suite à la revue des données après commercialisation. La fréquence a été déterminée à partir de l'incidence des événements indésirables d'insuffisance hépatique notifiés chez les patients recevant un traitement par le bicalutamide 150 mg dans le bras en ouvert des études du programme EPC.
e Suite aux conventions de codage utilisées dans les études du programme EPC, les événements indésirables relatifs à une « sécheresse cutanée » ont été codés sous le terme COSTART (Coding Symbols for a Thesaurus of Adverse Reaction Terms) « éruption cutanée ». Aucun descripteur de fréquence distinct ne peut par conséquent être déterminé pour le bicalutamide 150 mg, la même fréquence que pour le bicalutamide 50 mg est cependant présumée.
f La majorité des patients ayant reçu du bicalutamide 150 mg en monothérapie ont eu des gynécomasties et/ou des douleurs mammaires. Dans les études, ces symptômes ont été jugés sévères chez 5 % des patients. La gynécomastie peut ne pas disparaître spontanément à l'arrêt du traitement, en particulier après un traitement prolongé.
g Peuvent être atténuées par la castration concomitante.
Augmentation du ratio INR/TP : des cas d'interaction des anticoagulants coumariniques avec le bicalutamide ont été rapportés lors de la surveillance post‑commercialisation .
Hypersensibilité au bicalutamide ou à l'un des excipients contenus dans ce médicament.
BICALUTAMIDE QUALIMED 50 mg est contre-indiqué chez les femmes, les enfants et les adolescents.
L'administration concomitante de terfénadine, d'astémizole ou de cisapride avec du Bicalutamide est contre-indiquée.
Les patients et/ou leurs partenaires en âge de procréer doivent utiliser une contraception adaptée pendant le traitement par BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé et pendant 130 jours après l'arrêt du traitement.
Grossesse
Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et il ne doit pas être donné chez les femmes enceintes.
Allaitement
Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et il ne doit pas être donné chez les femmes qui allaitent.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté à ce jour.
Le bicalutamide appartenant aux composés anilide, il existe un risque théorique de développement d'une méthémoglobinémie. Une méthémoglobinémie a été observée chez l'animal suite à un surdosage. En conséquence, un patient présentant une intoxication aiguë peut être atteint de cyanose. En l'absence d'antidote, le traitement devra être symptomatique.
En raison de la forte liaison du bicalutamide aux protéines plasmatiques, la dialyse n'est pas appropriée (le bicalutamide n'étant pas retrouvé inchangé dans les urines). Un traitement symptomatique général, incluant une surveillance fréquente des signes vitaux, est indiqué.
Les études in vitro ont montré que l'énantiomère (R) du bicalutamide était un inhibiteur du cytochrome CYP 3A4 et à un degré moindre des cytochromes CYP 2C9, 2C19 et 2D6.
Bien que les études cliniques utilisant l'antipyrine comme marqueur de l'activité du CYP n'aient pas mis en évidence d'interactions potentielles avec le bicalutamide, l'augmentation de l'exposition moyenne au midazolam (ASC) peut aller jusqu'à 80 % après la co-administration de bicalutamide pendant 28 jours. Une telle augmentation peut avoir des répercussions cliniques pour les médicaments à marge thérapeutique étroite. Par conséquent, l'administration concomitante de terfénadine, d'astémizole et de cisapride est contre-indiquée et la prudence s'impose en cas d'administration concomitante de ciclosporine ou d'inhibiteurs calciques. Il peut être nécessaire de diminuer la posologie de ces médicaments, notamment s'il y a des signes d'effet majoré ou indésirable. Pour la ciclosporine, les concentrations plasmatiques et l'état clinique du patient doivent être surveillés fréquemment et régulièrement à l'instauration du traitement par bicalutamide et après l'arrêt du traitement par le bicalutamide.
La prudence s'impose en cas d'administration concomitante de médicaments susceptibles d'inhiber l'oxydation du bicalutamide, à savoir des médicaments contenant du kétoconazole ou de la cimétidine. En théorie, une telle administration concomitante peut augmenter les concentrations plasmatiques du bicalutamide, avec pour conséquence une majoration des effets indésirables.
Anticoagulants de type coumarinique : en raison de la forte liaison aux protéines plasmatiques, une interaction de type compétitif a été observée in vitro avec la warfarine. Il est recommandé de contrôler régulièrement les tests de coagulation et de réduire, le cas échéant, la posologie de l'anticoagulant lors du traitement par bicalutamide. Puisque le traitement par suppression androgénique peut entraîner un allongement de l'intervalle QT, l'utilisation concomitante de BICALUTAMIDE ALMUS avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ou des médicaments pouvant induire des torsades de pointes tels que des antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), méthadone, moxifloxacine, antipsychotiques, etc doit être évaluée avec précaution.
Il n'a pas été mis en évidence d'interactions pharmacologiques ou pharmacocinétiques entre le bicalutamide et les analogues de la LH-RH.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Mises en garde
Le rapport bénéfice/risque d'un traitement par le bicalutamide n'est pas favorable chez les patients atteints d'un cancer de la prostate au stade localisé .
Le bicalutamide est essentiellement métabolisé par le foie. Des données indiquent que son élimination peut être ralentie en cas d'insuffisance hépatique sévère, ce qui pourrait entrainer une augmentation de l'accumulation du bicalutamide. En conséquence, le bicalutamide doit être utilisé avec prudence en cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère. Une surveillance régulière de la fonction hépatique doit être envisagée en raison de la possibilité d'altérations hépatiques.
La plupart des modifications surviennent au cours des 6 premiers mois du traitement par le bicalutamide.
Dans de rares cas, des perturbations hépatiques sévères et des insuffisances hépatiques ont été observées sous traitement par le bicalutamide, et des issues fatales ont été rapportées . Le traitement par le bicalutamide doit être arrêté en cas de modifications hépatiques sévères.
Chez les patients présentant une progression objective de la maladie avec un taux de PSA élevé, l'arrêt du traitement par le bicalutamide doit être envisagé.
Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez les hommes traités par des agonistes de la LHRH. Ceci peut se traduire par un diabète ou une perte du contrôle de la glycémie chez les patients avec un diabète pré-existant. Il convient de surveiller la glycémie chez les patients recevant du bicalutamide en association avec des agonistes de la LHRH.
Dans de rares cas, des atteintes pulmonaires de type pneumopathies interstitielles ont été observées sous traitement par le bicalutamide et des issues fatales ont été rapportées .
Des cas d'insuffisance cardiaque et d'infarctus du myocarde ont été observés sous traitement par le bicalutamide en association avec un autre traitement agoniste de la LHRH .
Le traitement par suppression androgénique peut allonger l'intervalle QT.
Pour les patients ayant des antécédents ou des facteurs de risques d'allongement de l'intervalle QT, et pour les patients recevant des médicaments pouvant allonger l'intervalle QT, les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice risque en prenant en compte le risque de torsades de pointes avant d'initier BICALUTAMIDE MYLAN 50 mg, comprimé pelliculé.
Le traitement anti androgène peut causer des changements morphologiques au niveau des spermatozoïdes. Bien que l'effet du bicalutamide sur la morphologie du sperme n'ait pas été évalué et qu'aucun changement de ce type n'ait été reporté chez les patients qui ont reçu BICALUTAMIDE MYLAN 50 mg, comprimé pelliculé, les patients et/ou leurs partenaires doivent utiliser une contraception adaptée pendant le traitement par BICALUTAMIDE MYLAN 50 mg, comprimé pelliculé et pendant 130 jours après arrêt.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. обол.:
150 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
150 mg, 150,0 mg, 150,00 mg, 150,000 mg, 50 mg, 50,0 mg, 50,00 mg, 50,000 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
150 mg
comprimé enrobé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50,00 mg