Résumé des caractéristiques du médicament - BICASTAD

Langue

- Français

BICASTAD

BICASTAD - Le bicalutamide est un anti-androgène non stéroïdien ; il est dépourvu de tout autre effet endocrinien.

Le médicament BICASTAD appartient au groupe appelés Androgènes, Anti-androgènes et leurs analogues

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02BB03

Substance active: BICALUTAMIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

GENTHON BV (PAYS-BAS) - Bicastad comprimé pelliculé 50 mg , 2009-01-16


Bicastad 50 mg

comprimé pelliculé 50 mg

GENTHON BV (PAYS-BAS)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 50 mg

Dosage

Chez l'homme adulte y compris les personnes âgées : 50 mg (1 comprimé) une fois par jour, toujours à la même heure (en général le matin ou le soir).
Enfants et adolescents :
Le bicalutamide n'est pas indiqué chez les enfants et les adolescents.
Les comprimés doivent être avalés en entier avec une boisson.
Le traitement par bicalutamide doit commencer au moins trois jours avant le début du traitement par un analogue du LHRH ou en même temps que la castration chirurgicale.
Insuffisance rénale :
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale. On ne dispose d'aucune donnée concernant l'utilisation du bicalutamide chez des patients présentant une insuffisance rénale grave (clairance à la créatinine < 30 ml/min) .
Insuffisance hépatique :
Aucune adaptation de dose n'est nécessaire en cas d'insuffisance hépatique légère. Une accumulation du médicament est possible chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à grave .

Indications

Traitement du cancer de la prostate au stade avancé en association avec un traitement par un analogue du facteur de libération de l'hormone lutéinisante (LHRH) ou une castration chirurgicale.

Pharmacodynamique

Le bicalutamide est un anti-androgène non stéroïdien ; il est dépourvu de tout autre effet endocrinien. Il se lie aux récepteurs androgéniques sans activer l'expression génique et inhibe ainsi la stimulation androgénique. Le résultat de cette inhibition est la régression des tumeurs prostatiques. D'un point de vue clinique, l'arrêt du traitement peut résulter chez certains patients en l'apparition d'un syndrome de sevrage des anti-androgènes.

Le bicalutamide est un racémate aux effets anti-androgéniques, existant presque exclusivement sous forme de l'énantiomère R.

Pharmacocinétique

Le bicalutamide est bien absorbé après administration orale. Sur le plan clinique, la prise d'aliments ne semble pas exercer d'effets pertinents sur sa biodisponibilité.

L'énantiomère S est rapidement éliminé par rapport à l'énantiomère R dont la demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ une semaine.

Lors de l'administration quotidienne régulière de bicalutamide, la concentration plasmatique de l'énantiomère R est environ dix fois plus importante que celle de l'énantiomère S en raison de sa demi-vie d'élimination plus longue.

Les concentrations plasmatiques de l'énantiomère R atteignent environ 9 mcg/ml dans le cas d'une dose quotidienne de 50 mg de bicalutamide. A l'état d'équilibre, 99 % des énantiomères présents dans le plasma sont des énantiomères R, qui dominent ainsi l'effet thérapeutique.

La pharmacocinétique de l'énantiomère R n'est pas affectée par l'âge, l'insuffisance rénale ou l'insuffisance hépatique légère à modérée. Il a été démontré que chez les patients atteints d'insuffisance hépatique grave, l'élimination plasmatique de l'énantiomère R est plus lente.

Le bicalutamide est fortement lié aux protéines (racémate 96 %, bicalutamide R 99,6 %) et est métabolisé en grande partie (par oxydation et glucuronidation) : ses métabolites sont éliminés en proportions égales par les reins et la bile. Après élimination dans la bile, l'hydrolyse des glucuronides a lieu. Le bicalutamide métabolisé est rarement présent dans les urines.

Effets indésirables

Tableau 1 : fréquence des réactions indésirables

Classe d'organes

Fréquence

Bicalutamide 50mg

(+ analogue du LHRH).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent

Anémie.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Hypersensibilité, angiœdème et urticaire.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Diminution de l'appétit.

Affections psychiatriques

Fréquent

Chute de la libido, dépression.

Affections cardiaques

Fréquent

Infarctus du myocarde (des issues fatales ont été signalées)a, insuffisance cardiaquea.

Affections du système nerveux

Très fréquent

Fréquent

Vertige.

Somnolence.

Affections vasculaires

Très fréquent

Bouffées de chaleur.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Pneumopathie interstitielleb (des issues fatales ont été signalées).

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Fréquent

Douleur pelvienne, constipation, nausées.

Dyspepsie, flatulence.

Affections hépatobiliaires

Fréquent

Rare

Hépatotoxicité, ictère, hypertransaminasémiec.

Insuffisance hépatiqued (des issues fatales ont été signalées).

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Alopécie, hirsutisme/ repousse des cheveux, sècheresse cutanée, prurit, éruption cutanée.

Affections du rein et des voies urinaires

Très fréquent

Hématurie.

Affections des organes de reproduction et du sein

Très fréquent

Fréquent

Gynécomastie et sensibilité des seinse.

Dysfonctionnement érectile.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Fréquent

Asthénie, œdèmes.

Douleur thoracique.

Investigations

Fréquent

Prise de poids.

a Observé dans une étude de pharmaco-épidémiologie sur les analogues du LHRH et les antiandrogènes utilisés dans le traitement du cancer de la prostate. Le risque semblait accru lorsque du bicalutamide 50 mg était utilisé en association avec les analogues du LHRH, mais aucune augmentation du risque n'a été observée lorsque du bicalutamide 150 mg était utilisé en monothérapie pour traiter le cancer de la prostate.

b Mentionnée comme réaction indésirable à la suite de l'examen des données de pharmacovigilance. La fréquence a été déterminée à partir de l'incidence des évènements indésirables de pneumopathie interstitielle signalés au cours du traitement randomisé à la dose de 150 mg lors d'études sur le cancer de la prostate à un stade précoce.

c Les perturbations hépatiques sont rarement sévères ; elles ont souvent été transitoires, ont régressé ou se sont améliorées en cours de traitement ou à l'arrêt de celui-ci.

d Mentionnée comme réaction indésirable à la suite de l'examen des données de pharmacovigilance. La fréquence a été déterminée à partir de l'incidence des évènements indésirables d'insuffisance hépatique signalés chez les patients recevant le traitement en ouvert dans le bras bicalutamide 150 mg lors d'études sur le cancer de la prostate à un stade précoce.

e Peut être améliorée par la castration simultanée.

Contre-indications

Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et les enfants .

L'administration concomitante de bicalutamide et de terfénadine, d'astémizole ou de cisapride est contre-indiquée .

Grossesse/Allaitement

Le bicalutamide est contre-indiqué chez la femme et ne doit pas être administré au cours de la grossesse ou de l'allaitement.

Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté chez l'homme. Il n'existe pas d'antidote spécifique ; le traitement doit être symptomatique. La dialyse peut ne pas être utile puisque le bicalutamide est fortement lié aux protéines et qu'il n'est pas retrouvé dans les urines sous forme inchangée. Des mesures thérapeutiques générales, notamment un suivi fréquent des signes vitaux, sont indiquées.

Interactions avec d'autres médicaments

Des interactions pharmacodynamiques ou pharmacocinétiques entre le bicalutamide et les analogues du LHRH n'ont pas été mises en évidence.

Des études in vitro ont montré que l'énantiomère R du bicalutamide est un inhibiteur du CYP 3A4 doté d'effets inhibiteurs moins marqués sur l'activité du CYP 2C9, 2C19 et du 2D6.

Bien que dans les études cliniques qui ont utilisés l'antipyrine en tant que marqueur de l'activité du cytochrome P450 (CYP), aucune interaction médicamenteuse impliquant le bicalutamide n'a été mise en évidence, l'exposition moyenne au midazolam (aire sous la courbe AUC) a été augmentée jusqu'à 80% lors d'une administration concomitante de bicalutamide pendant 28 jours. Pour les médicaments ayant un indice thérapeutique étroit, une telle augmentation peut s'avérer pertinente. Ainsi, l'utilisation simultanée de la terfénadine, de l'astémizole et du cisapride est contre-indiquée et la prudence est recommandée lors de l'administration concomitante de bicalutamide et de composés tels que la cyclosporine et les inhibiteurs des canaux calciques. Une diminution de la dose de ces médicaments peut s'avérer nécessaire, en particulier s'il existe des signes évoquant une accentuation de leurs effets ou l'apparition d'effets secondaires. Dans le cas de la cyclosporine, il est recommandé de contrôler étroitement les concentrations plasmatiques et le tableau clinique au début ou à la fin du traitement par bicalutamide.

La prudence est conseillée lors de l'administration concomitante de bicalutamide et de médicaments qui inhibent les processus d'oxydation des médicaments tels que la cimétidine et le kétoconazole. Ceci peut résulter en une augmentation des taux plasmatiques de bicalutamide qui, théoriquement, peut générer un nombre plus important d'effets secondaires.

Des études in vitro ont montré que le bicalutamide peut entraîner un délogement de la warfarine, un anticoagulant à base de coumarine, de son site de liaison aux protéines. C'est la raison pour laquelle il est recommandé de pratiquer un contrôle étroit du temps de Quick si un traitement par bicalutamide est initié chez des patients qui sont déjà traités par des anticoagulants coumariniques.

Mises en garde et précautions

L'initiation du traitement doit être surveillée par un spécialiste. [Ceci peut ne pas s'appliquer à tous les états membres de l'UE].

Le bicalutamide est en grande partie métabolisé dans le foie. Les données disponibles suggèrent que l'élimination peut être ralentie chez les patients présentant une insuffisance hépatique grave, ce qui peut résulter en une accumulation plus importante de bicalutamide. Par conséquent, la prudence est conseillée lors de l'utilisation de bicalutamide chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère.

Des lésions hépatiques graves ainsi que des cas d'insuffisance hépatique ont rarement été observés au cours d'un traitement de bicatulamide . Le traitement de bicalutamide doit être interrompu en cas de perturbations importantes.

Des contrôles réguliers de la fonction hépatique doivent être considérés en raison de la possibilité de perturbations hépatiques. La majorité d'entre elles apparaissent au cours des six premiers mois de traitement par bicalutamide.

Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez les hommes traités par les analogues du LHRH. Ceci peut se manifester par un diabète ou une perte de la normoglycémie chez les patients diabétiques. Par conséquent, une surveillance de la glycémie doit être prise en considération chez les patients traités par l'association de bicalutamide et d'analogues du LHRH.

Il a été démontré que le bicalutamide inhibe le cytochrome P450 (CYP 3A4). La prudence est donc de mise lors de l'administration concomitante de médicaments principalement métabolisés par le CYP3A4 .

Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficience en Lapp lactase ou de malabsorption du glucose et du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend BICASTAD



Analogues du médicament BICASTAD qui a la même composition

Analogues en Russie

  • таб., покр. плен. обол.:

    50 мг

Бикалутамид
  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 50 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 50 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 50 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 50 мг

  • таб., покр. обол.:

    150 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    150 mg, 150,0 mg, 150,00 mg, 150,000 mg, 50 mg, 50,0 mg, 50,00 mg, 50,000 mg

  • comprimé pelliculé:

    50 mg

  • comprimé pelliculé:

    50 mg

  • comprimé pelliculé:

    150 mg

  • comprimé enrobé:

    50 mg

  • comprimé pelliculé:

    50 mg

  • comprimé pelliculé:

    50,00 mg