BICAPHARM - Le bicalutamide est un anti-androgène non stéroïdien, spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.
Le médicament BICAPHARM appartient au groupe appelés Androgènes, Anti-androgènes et leurs analogues
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02BB03
MEDIPHA SANTE (FRANCE) - Bicapharm comprimé pelliculé 50 mg , 2010-04-06
Bicapharm 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Cancer de la prostate métastasé
Cancer de la prostate métastasé, en association à une castration médicale ou chirurgicale.
Cancer de la prostate localement avancé
BICAPHARM est indiqué chez les patients atteints d'un cancer de la prostate localement avancé, à haut risque de progression de la maladie, soit en traitement seul soit en traitement adjuvant à la prostatectomie radicale ou à la radiothérapie .
Le bicalutamide est un anti-androgène non stéroïdien, spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.
toute autre activité endocrinienne. Il induit une régression du cancer prostatique en bloquant, au niveau des récepteurs, l'activité des androgènes. Au plan clinique, l'arrêt de BICAPHARM peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients.
Le bicalutamide (150 mg/j) a été étudié chez des patients présentant un cancer de la prostate non métastatique, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout N, M0; T1-T2, N+, M0). Il a fait l'objet d'une analyse combinée de 3 études contrôlées versus placebo, en double aveugle, portant sur 8113 patients. Dans ces études, le bicalutamide a été donné en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou à une radiothérapie (principalement irradiation externe). A 7,4 ans de suivi médian, 27,4% des patients traités par bicalutamide et 30,7% des patients traités par placebo ont montré une progression objective de leur maladie.
Une réduction du risque de progression de la maladie objective a été observée dans la plupart des groupes de patients mais elle était plus prononcée chez les patients à haut risque de progression de la maladie. Par conséquent, les cliniciens pourraient décider que la stratégie médicale optimale pour un patient à risque faible de progression de la maladie, en particulier en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale, soit de différer le traitement hormonal à l'apparition des signes de progression de la maladie. Aucune différence en survie globale n'a été observée à 7,4 ans de suivi médian avec 22,9% de mortalité
Aucune différence en survie globale n'a été observée à 7,4 ans de suivi médian avec 22,9% de mortalité (HR=0,99; 95% IC 0,91 à 1,09). Cependant des tendances sont visibles dans les analyses exploratoires de sous-groupes.
Les données de survie sans progression et de survie globale des patients au stade localement avancé sont résumées dans les tableaux ci-après:
Tableau 1: Survie sans progression au stade localement avancé en fonction du traitement.
Evénements (%) | Evénements (%) | Hazard Ratio | |
Population analysée | parmi les patients | parmi les patients | (IC 95%) |
sous bicalutamide | sous placebo | ||
Abstention surveillance | 193/335 (57,6) | 222/322 (68,9) | 0,60 (0,49 à 0,73) |
Radiothérapie | 66/161 (41,0) | 86/144 (59,7) | 0,56 (0,40 à 0,78) |
Prostatectomie radicale | 179/870 (20,6) | 213/849 (25,1) | 0,75 (0,61 à 0,91) |
Tableau 2: Survie globale au stade localement avancé en fonction du traitement.
Décès (%) parmi les | Décès (%) parmi les | Hazard Ratio | |
Population analysée | patients sous | patients sous placebo | (IC 95%) |
bicalutamide | |||
Abstention surveillance | 164/335 (49,0) | 183/322 (56,8) | 0,81 (0,66 à 1,01) |
Radiothérapie | 49/161 (30,4) | 61/144 (42,4) | 0,65 (0,44 à 0,95) |
Prostatectomie radicale | 137/870 (15,7) | 122/849 (14,4) | 1,09 (0,85 à 1,39) |
Pour les patients au stade localisé traités par bicalutamide seul, il n'existe pas de différence significative sur la survie sans progression. Chez ces patients, il existe également une tendance à une diminution de la survie en comparaison aux patients traités par placebo (HR=1,16; 95% IC 0,99 à 1,37). Sur la base de ces résultats, le rapport bénéfice/risque d'un traitement par bicalutamide n'est pas considéré comme favorable dans ce groupe de patients.
Le bicalutamide est un racémique dont l'activité anti-androgène appartient presque exclusivement à l'énantiomère (R).
Le bicalutamide est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité. L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie .
Le bicalutamide est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjuguaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant du bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 mcg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l'acte sexuel est faible et de l'ordre de 0,3 mcg/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d'animaux de laboratoire.
Effets observés au cours du traitement chez les patients atteints d'un cancer de la prostate localement avancé, à haut risque de progression de la maladie, soit en traitement seul, soit en traitement adjuvant à la prostatectomie radicale ou à la radiothérapie.
Les propriétés pharmacologiques du bicalutamide sont responsables de certains effets indésirables observés. Parmi ceux-ci:
Très fréquemment (> 10%) Gynécomastie et sensibilité mammaire: la majorité des patients ayant reçu du bicalutamide (150 mg/jour) a été concernée par ce problème. L'expérience clinique montre que ces effets ont été jugés sévères chez 5% des patients. La gynécomastie peut à l'arrêt du traitement se maintenir chez certains patients en particulier après un traitement prolongé.
Fréquemment (> 1%) Bouffées de chaleur, prurit, asthénie, alopécie, repousse des cheveux, sécheresse cutanée, baisse de la libido, impuissance et prise de poids.
Autres effets:
Fréquemment (> 1%) Nausées. Nausées.
Peu Fréquemment (< 1%) Douleurs abdominales, dépression, dyspepsie et hématurie.
Effets observés au cours du traitement du cancer de la prostate métastasé
En rapport avec les propriétés pharmacologiques:
bouffées de chaleur, prurit,
sensibilité mammaire et gynécomastie qui peuvent être réduites du fait de la castration associée,
asthénie, diarrhées, nausées et vomissements.
Lors du traitement par l'association bicalutamide - analogue de la LHRH, les effets suivants ont été observés dans les études cliniques (dans plus de 1 % des cas) sans qu'une relation de cause à effet n'ait pu être établie sachant que certains de ces effets sont habituellement observés chez les sujets âgés:
tractus digestif (anorexie, bouche sèche, dyspepsie, flatulences, constipation),
système nerveux central (insomnie, somnolence, vertige, baisse de la libido),
système respiratoire (dyspnée),
appareil uro-génital (impuissance, nycturie),
cutané (alopécie, éruption, sueurs),
nutritionnel et métabolique (hyperglycémie, dème périphérique, gain ou perte de poids),
autres: douleurs notamment abdominales, thoraciques, pelviennes et céphalées.
Des augmentations des transaminases ont été très rarement rapportées. Néanmoins, quelques cas de formes ictériques et d'hépatites sévères ont été notifiés .
Femmes.
Enfants.
Patients ayant manifesté une réaction d'hypersensibilité au bicalutamide.
Antécédent d'atteinte hépatique liée à la prise de bicalutamide.
Insuffisance hépatique sévère.
BICAPHARM 50 mg est contre-indiqué chez la femme.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté à ce jour. En l'absence d'antidote, le traitement devra être symptomatique. En raison de la forte liaison du bicalutamide aux protéines plasmatiques et de son métabolisme, la dialyse n'est pas appropriée.
Les études in vitro ont montré que l'énantiomère (R) du bicalutamide était un inhibiteur du cytochrome CYP 3A4 et à un degré moindre des cytochromes CYP 2C9, 2C19 et 2D6.
Anticoagulants de type coumarinique: en raison de la forte liaison aux protéines plasmatiques, une interaction de type compétitif a été observée in vitro avec la warfarine.
Il est recommandé de contrôler régulièrement les tests de coagulation et de réduire, le cas échéant, la posologie de l'anticoagulant lors du traitement par BICAPHARM.
Mises en garde spéciales
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Un contrôle des transaminases doit être pratiqué avant la mise en route du traitement. Le malade sera informé de la nécessité d'avertir immédiatement le médecin traitant en cas d'apparition de symptômes ou de signes pouvant faire suspecter une atteinte hépatique (voir Précautions particulières d'emploi).
Ce contrôle devra être répété périodiquement lors des bilans de contrôle ultérieurs. Une élévation de l'activité sérique des transaminases au delà de 3 fois la limite supérieure de la normale doit faire arrêter le traitement.
Précautions d'emploi
En cas de signes cliniques faisant suspecter une hépatite (nausées ou vomissements, douleurs abdominales, ictère ou urines foncées, prurit, asthénie, anorexie), il est recommandé de faire doser immédiatement les transaminases. Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale doit faire définitivement interrompre le traitement.
Le bicalutamide est essentiellement métabolisé par le foie. Son élimination est ralentie en cas d'insuffisance hépatique sévère. En conséquence, il est recommandé d'utiliser BICAPHARM avec précaution en cas d'insuffisance hépatique modérée.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг, 50 мг
таб., покр. обол.:
150 мг
таб., покр. плен. обол.:
150 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
150 mg, 150,0 mg, 150,00 mg, 150,000 mg, 50 mg, 50,0 mg, 50,00 mg, 50,000 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
150 mg
comprimé enrobé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé pelliculé:
50,00 mg