BUCCOLAM - Le midazolam est un dérivé du groupe des imidazobenzodiazépines.
Le médicament BUCCOLAM appartient au groupe appelés Benzodiazépines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05CD08
SHIRE SERVICES BVBA (BELGIQUE) - Buccolam solution 10 mg , 2011-09-05
SHIRE SERVICES BVBA (BELGIQUE) - Buccolam solution 2,5 mg , 2011-09-05
SHIRE SERVICES BVBA (BELGIQUE) - Buccolam solution 5 mg , 2011-09-05
Buccolam 10 mg
solution 7,5 mg
SHIRE SERVICES BVBA (BELGIQUE)
Buccolam 2,5 mg
solution 7,5 mg
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Buccolam 5 mg
solution 7,5 mg
SHIRE SERVICES BVBA (BELGIQUE)
Buccolam 7,5 mg
solution 7,5 mg
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Traitement des crises convulsives aiguës prolongées chez les nourrissons, jeunes enfants, enfants et adolescents (de 3 mois à moins de 18 ans). Buccolam ne doit être utilisé par les parents/accompagnants que lorsqu'un diagnostic d'épilepsie a été fait. Chez les nourrissons âgés de 3 à 6 mois, le traitement doit être administré en milieu hospitalier afin d'assurer une surveillance et de disposer d'un équipement de réanimation. Cf Posologie et Mode d'administration.
Le midazolam est un dérivé du groupe des imidazobenzodiazépines. La base libre est une substance lipophile faiblement soluble dans l'eau. La base azotée en position 2 du noyau imidazobenzodiazépine permet au midazolam de former le sel chlorhydrate avec les acides. Ils produisent une solution stable adaptée à l'administration buccale.
Effets pharmacodynamiques :L'action pharmacologique du midazolam est caractérisée par une durée courte en raison d'un métabolisme rapide. Le midazolam a un effet anticonvulsivant. Il exerce également des effets sédatifs et hypnotiques prononcés et des effets anxiolytiques et myorelaxants.
Les paramètres pharmacocinétiques simulés pour la posologie recommandée chez les enfants âgés de 3 mois à moins de 18 ans, basés sur une étude pharmacocinétique de population, sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Au cours de l'administration du midazolam, les effets indésirables suivants ont été rapportés à une fréquence indéterminée, qui ne peut être estimée sur la base des données disponibles :
Classe de systèmes d'organes | Effet indésirable - fréquence indéterminée |
Affections cardiaques | Tachycardie, bradycardie. |
Affections psychiatriques | Réactions paradoxales (agitation, excitation, hallucinations, agressivité, désinhibition, dysphorie, comportement indésirable, anxiété), dérèglement du sommeil, mouvements involontaires, akathisie, instabilité de la marche, tremblements. |
Affections du système nerveux | Sédation prolongée/hypersédation, endormissement, somnolence, sensations vertigineuses, ataxie, vertige, dysarthrie, bouche sèche, salivation, énurésie, céphalées, amnésie antérograde. |
Affections oculaires | Vision trouble, diplopie (Généralement légère) |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Hypoxémie, désaturation transitoire, laryngospasme, dépression respiratoire, obstruction des voies aériennes, ronchi/bruit respiratoire, hoquet, dyspnée. |
Affections gastro-intestinales | Vomissements, nausées. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit, réaction urticarienne, rash cutané. |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Altération du contrôle musculaire. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fatigue inhabituelle, sensation de faiblesse. |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité, angioedème. |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance www.signalement-sante.gouv.fr.
Chez les patients présentant :
une myasthénie grave,
une insuffisance respiratoire sévère,
une anomalie anatomique des voies respiratoires ou une maladie pulmonaire,
un syndrome d'apnée du sommeil,
une insuffisance hépatique sévère.
Grossesse :Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation du midazolam chez la femme enceinte. Les études de toxicité sur la reproduction effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif, mais une toxicité pour le fœtus a été observée chez l'homme, comme avec les autres benzodiazépines. Il n'existe pas de données sur l'utilisation du midazolam pendant les deux premiers trimestres de la grossesse.
L'administration de doses élevées de midazolam pendant le dernier trimestre de la grossesse ou pendant le travail peut entraîner des effets indésirables maternels ou fœtaux (risque d'aspiration des liquides et du contenu de l'estomac pendant le travail chez la mère, irrégularités de la fréquence cardiaque chez le fœtus, hypotonie, difficultés de succion, hypothermie et dépression respiratoire chez le nouveau-né).
Le midazolam peut être administré pendant la grossesse en cas de nécessité absolue. Le risque pour le nouveau-né doit être pris en compte en cas d'administration de midazolam pendant le troisième trimestre de la grossesse.
Allaitement :Le midazolam est excrété en faibles quantités (0,6 %) dans le lait maternel humain. Par conséquent l'allaitement ne doit pas nécessairement être interrompu après une dose unique de midazolam.
Fertilité :Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence une diminution de la fertilité .
Symptômes :Un surdosage de midazolam peut engager le pronostic vital si le patient présente une insuffisance respiratoire ou cardiaque préexistante, ou si le médicament est associé à d'autres dépresseurs du SNC (y compris l'alcool). Un surdosage de benzodiazépines se manifeste généralement par différents degrés de dépression du système nerveux central allant de la somnolence au coma. Dans les cas bénins, les symptômes sont la somnolence, la confusion mentale et la léthargie ; dans les cas plus graves, les symptômes peuvent être l'ataxie, l'hypotonie, l'hypotension, la dépression respiratoire, rarement le coma et très rarement le décès.
Conduite à tenir :Pour le traitement d'un surdosage de tout médicament, il convient de tenir compte du fait que le patient peut avoir pris plusieurs produits.En cas de surdosage de midazolam oral, la conduite à tenir consiste à induire les vomissements (dans l'heure qui suit) si le patient est conscient ou à pratiquer un lavage gastrique en protégeant les voies respiratoires si le patient est inconscient. Si le lavage gastrique n'est pas efficace, du charbon activé doit être administré pour diminuer l'absorption. Les fonctions respiratoire et cardiovasculaire doivent être surveillées étroitement dans un service de soins intensifs.L'administration de flumazénil à titre d'antidote peut être utile.
Interactions pharmacocinétiques
Le midazolam étant principalement métabolisé par l'enzyme CYP3A4, les inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4 peuvent, respectivement, augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques. Par conséquent, les effets cliniques du midazolam peuvent être augmentés ou diminués et sa durée d'action peut être prolongée ou raccourcie. Une surveillance attentive des effets cliniques et des signes vitaux du patient est donc recommandée après l'administration de midazolam avec un inhibiteur du CYP3A4, même après une dose unique.
En cas d'inhibition ou d'inhibition irréversible du CYP3A4, l'effet sur la pharmacocinétique du midazolam peut persister plusieurs jours ou plusieurs semaines après l'administration du modulateur du CYP3A4 (clarithromycine, érythromycine, inhibiteurs de la protéase du VIH, vérapamil, diltiazem, atorvastatine, aprépitant, par exemple).
En cas d'administration concomitante avec l'éthinylestradiol et le norgestrel (utilisés comme contraceptifs oraux), l'exposition au midazolam n'est pas significativement altérée.
Inhibiteurs du CYP3A4 :
Antifongiques azolés : kétoconazole, itraconazole, voriconazole, fluconazole, posaconazole.
Inhibiteurs de la protéase du VIH : saquinavir et autres inhibiteurs de la protéase, y compris associations contenant du ritonavir.
Antibiotiques macrolides : clarithromycine, érythromycine, télithromycine, roxithromycine ; la roxithromycine augmente de 30 % la demi-vie terminale du midazolam administré par voie orale sous forme de comprimés.
Inhibiteurs calciques : diltiazem, vérapamil ; le vérapamil et le diltiazem multiplient les concentrations plasmatiques du midazolam oral par 3 et 4, respectivement, et augmentent sa demi-vie terminale de 41 % et 49 %, respectivement.
Antagonistes de la substance P : aprépitant ; l'aprépitant entraîne une augmentation dose-dépendante des concentrations plasmatiques de midazolam oral. La concentration plasmatique est multipliée par 3,3 après 80 mg/jour d'aprépitant et sa demi-vie terminale par un facteur de 2 environ.
Antagonistes H2 : cimétidine, ranitidine.
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : fluvoxamine.
Médicaments anticholinergiques : propivérine.
Autres médicaments (atorvastatine, néfazodone, aprépitant, ivacaftor).
Substances végétales : jus de pamplemousse, Echinacea purpurea, rhizome du curcuma.
Inducteurs du CYP3A4 :
Antibiotiques de rifamycine : rifampicine ; la rifampicine réduit la concentration plasmatique du midazolam oral de 96 % chez les sujets sains, avec une disparition presque totale des effets psychomoteurs du midazolam.
Médicaments antiépileptiques : carbamazépine, phénytoïne ; l'administration répétée de carbamazépine ou de phénytoïne réduit la concentration plasmatique du midazolam oral jusqu'à 90 % et diminue la demi-vie terminale de 60 %.
Inhibiteurs de la transcriptase inverse : éfavirenz ; le rapport α-hydroxymidazolam (métabolite généré par le CYP3A4) est multiplié par un facteur de cinq par rapport au midazolam, ce qui confirme l'effet inducteur de l'éfavirenz sur le CYP3A4.
Millepertuis (Hypericum perforatum).
Le midazolam n'est pas connu pour modifier la pharmacocinétique d'autres médicaments.
Interactions pharmacodynamiques
L'administration concomitante du midazolam avec d'autres agents sédatifs/hypnotiques et des dépresseurs du système nerveux central est susceptible d'augmenter la sédation et la dépression respiratoire.
Ces agents sédatifs/hypnotiques comprennent l'alcool (y compris les médicaments contenant de l'alcool), les opiacés/opioïdes (utilisés comme antalgiques, antitussifs ou traitements substitutifs), les antipsychotiques, les autres benzodiazépines utilisées comme anxiolytiques ou hypnotiques, les barbituriques, le propofol, la kétamine, l'étomidate, les antidépresseurs sédatifs, les antihistaminiques, les antiépileptiques et les antihypertenseurs d'action centrale. Le midazolam diminue la concentration alvéolaire minimale (CAM) des anesthésiques par inhalation.
L'effet combiné de l'alcool et du midazolam doit être strictement évité, et la consommation d'alcool doit être strictement évitée lors de l'administration de midazolam .
Analogues en Russie
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл, 15 мг/3 мл
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
р-р д/в/в и в/м введ.:
5 мг/мл
Analogues en France
solution:
10 mg, 2,5 mg, 5 mg, 7,5 mg
solution injectable:
1 mg, 5 mg
solution injectable:
1 mg, 5 mg
solution injectable (IM - IV) ou rectale:
1 mg, 5 mg
solution buvable:
2 mg
solution injectable (IV):
2 mg