CEFAZOLINE - La céfazoline est un antibiotique bactéricide de la famille des céphalosporines de première génération pour administration parentérale.
Le médicament CEFAZOLINE appartient au groupe appelés Céphalosporines - 1 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DB04
PANPHARMA (FRANCE) - Cefazoline poudre pour solution injectable (IV) 1 g , 1997-09-05
HOSPIRA FRANCE (FRANCE) - Cefazoline poudre pour solution injectable (IV) 1 g , 2015-07-08
HOSPIRA FRANCE (FRANCE) - Cefazoline poudre pour solution injectable (IV) 2 g , 2015-07-08
Cefazoline FLAVELAB 1 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PANPHARMA (FRANCE)
Cefazoline HOSPIRA 1 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Cefazoline HOSPIRA 2 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Cefazoline HOSPIRA 500 mg
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Cefazoline MYLAN 1 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
MYLAN SAS (FRANCE)
Cefazoline MYLAN 2 g
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
MYLAN SAS (FRANCE)
Cefazoline NORIDEM 1 g
poudre pour solution injectable 2 g
NORIDEM ENTERPRISES LIMITED (CHYPRE)
Cefazoline NORIDEM 2 g
poudre pour solution injectable 2 g
NORIDEM ENTERPRISES LIMITED (CHYPRE)
Cefazoline PANPHARMA 0,5 g/2 ml
poudre pour solution injectable (IM - IV) 2 g
PANPHARMA (FRANCE)
Cefazoline PANPHARMA 0,5 g/5 ml
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PANPHARMA (FRANCE)
Cefazoline PANPHARMA 1 g/3 ml
poudre pour solution injectable (IM) 2 g
PANPHARMA (FRANCE)
Cefazoline PANPHARMA 1 g/5 ml
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PANPHARMA (FRANCE)
Cefazoline PANPHARMA 2 g/10 ml
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
PANPHARMA (FRANCE)
Cefazoline QILU 1 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
QILU PHARMA SPAIN S.L. (ESPAGNE)
Cefazoline QILU 2 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
QILU PHARMA SPAIN S.L. (ESPAGNE)
Cefazoline QUALIMED 1 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Cefazoline QUALIMED 2 g
poudre pour solution injectable (IV) 2 g
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Clairance de la créatinine (ml/min | Créatinine sérique (mg/100 ml) | Dose quotidienne totale | Intervalle d'administration |
≥ 55 | ≤ 1,5 | Dose usuelle* | Inchangé |
35 54 | 1,6 3,0 | Dose usuelle* | Au moins 8 heures |
11 34 | 3,1 4,5 | Moitié de la dose usuelle | 12 heures |
≤ 10 | ≥ 4,6 | Quart de la dose usuelle | 18 24 heures |
Poids corporel | 5 kg | 10 kg | 15 kg | 20 kg | 25 kg |
Dose à administrer toutes les 12 heures pour une posologie de 25 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 2 doses | 63 mg | 125 mg | 188 mg | 250 mg | 313 mg |
Dose à administrer toutes les 8 heures pour une posologie de 25 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 3 doses | 42 mg | 85 mg | 125 mg | 167 mg | 208 mg |
Dose à administrer toutes les 6 heures pour une posologie de 25 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 4 doses | 31 mg | 62 mg | 94 mg | 125 mg | 156 mg |
Dose à administrer toutes les 12 heures pour une posologie de 50 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 2 doses | 125 mg | 250 mg | 375 mg | 500 mg | 625 mg |
Dose à administrer toutes les 8 heures pour une posologie de 50 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 3 doses | 83 mg | 166 mg | 250 mg | 333 mg | 417 mg |
Dose à administrer toutes les 6 heures pour une posologie de 50 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 4 doses | 63 mg | 125 mg | 188 mg | 250 mg | 313 mg |
Dose à administrer toutes les 8 heures pour une posologie de 100 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 3 doses | 167 mg | 333 mg | 500 mg | 667 mg | 833 mg |
Dose à administrer toutes les 6 heures pour une posologie de 100 mg/kg de poids corporel par jour divisée en 4 doses | 125 mg | 250 mg | 375 mg | 500 mg | 625 mg |
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfazoline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles, notamment dans leurs manifestations :
bronchopulmonaires,
ORL et stomatologiques,
septicémiques,
endocarditiques,
génitales et urinaires,
cutanées,
séreuses,
osseuses et articulaires.
En raison de la faible diffusion de la céfazoline dans le liquide céphalo-rachidien, cet antibiotique n'est pas indiqué dans le traitement des méningites même à germes sensibles.
Prophylaxie des infections post-opératoires en :
neurochirurgie (crâniotomie, dérivation du LCR),
chirurgie cardiaque,
chirurgie thoracique non cardiaque,
chirurgie vasculaire,
chirurgie gastro-duodénale,
chirurgie biliaire,
césarienne,
hystérectomie par voie abdominale et vaginale,
chirurgie de la tête et du cou avec ouverture du tractus oropharyngé,
chirurgie orthopédique avec pose de matériel.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
La céfazoline est un antibiotique bactéricide de la famille des céphalosporines de première génération pour administration parentérale.
Les céphalosporines inhibent la synthèse de la paroi cellulaire (pendant la période de croissance) par blocage des protéines de liaison aux pénicillines (PLP) comme les transpeptidases. Ce processus entraîne la bactériolyse.
Relations PK/PD
Pour les céphalosporines, il a été démontré que l'indice pharmacocinétique / pharmacodynamique le plus important en corrélation avec l'efficacité in vivo est le pourcentage de l'intervalle entre les administrations (% T) pendant lequel la concentration non liée reste supérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la céfazoline pour les espèces cibles individuelles (à savoir, % T > CMI).
Mécanismes de résistance
Une résistance à la céfazoline peut être due aux mécanismes suivants :
Inactivation par les bêta-lactamases : la céfazoline présente une importante stabilité vis-à-vis des pénicillinases des bactéries à Gram positif, mais seulement une stabilité mineure vis-à-vis de nombreuses bêta-lactamases codées par des plasmides, par exemple, les bêta-lactamases à large spectre, ou de bêta-lactamases codées par des chromosomes du type AmpC.
Une affinité réduite des PLP pour la céfazoline : la résistance acquise des pneumocoques et autres streptocoques est due à des modifications de PLP préexistantes résultant d'un processus de mutation. La résistance des staphylocoques méticillino-(oxacillino)-résistants est due à la formation d'une PLP supplémentaire présentant une affinité réduite vis-à-vis de la céfazoline.
Une pénétration inadéquate de la céfazoline à travers la membrane cellulaire externe des bactéries à Gram négatif peut entraîner une inhibition insuffisante des PLP.
La céfazoline peut être transportée à l'extérieur de la cellule par des pompes d'efflux.
Il existe une résistance croisée partielle ou complète entre la céfazoline et les autres céphalosporines et pénicillines.
Concentrations critiques
Les concentrations critiques suivantes ont été établies par l'EUCAST (European Committee for Antimicrobial Susceptibility Testing).
Valeurs critiques cliniques des CMI (version 8.1, valides à partir du 15-05-2018).
Espèce | Sensible (≤) | Résistant (>) |
Staphylococcus spp. | Remarque A | Remarque A |
Streptocoques des groupes A, B, C et G | Remarque B | Remarque B |
Streptocoques du groupe viridans | 0,5 mg/l | 0,5 mg/l |
Concentrations critiques PK/PD (non liées à l'espèce) | 1 mg/l | 2 mg/l |
A La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la céfoxitine, excepté pour le céfixime, la ceftazidime, la ceftazidime-avibactam, le céftibutène et le ceftolozane-tazobactam, qui n'ont pas de concentrations critiques et qui ne doivent pas être utilisés pour les infections à staphylocoques. Certains S. aureus résistants à la méticilline sont sensibles à la ceftaroline et au ceftobiprole.
B La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et G aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la benzylpénicilline.
Sensibilité microbiologique
Le tableau suivant montre les pathogènes cliniquement pertinents classés comme sensibles ou résistants sur la base des données in vitro et in vivo. La céfazoline est efficace vis-à-vis de certaines espèces in vitro, mais pas cliniquement, ces espèces sont donc classées ici comme résistantes.
La prévalence de la résistance acquise de certaines espèces peut varier géographiquement et dans le temps et il est souhaitable d'obtenir une information locale sur la résistance, surtout lors du traitement d'infections sévères. Il convient de demander au besoin un avis d'expert lorsque la prévalence locale de la résistance est telle que l'utilité de la céfazoline peut être mise en doute. Particulièrement en cas d'infections sévères ou d'échec du traitement, un diagnostic microbiologique, incluant l'identification du micro-organisme et de sa sensibilité à la céfazoline, doit être établi.
Espèces habituellement sensibles
Aérobies à Gram positif
Staphylococcus aureus(sensible à la méticilline)
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut constituer un problème
Aérobies à Gram positif
Streptocoques bêtahémolytiques des groupes A, B, C et G
Staphylococcus epidermidis (sensible à la méticilline)
Streptococcus pneumoniae
Aérobies à Gram négatif
Haemophilus influenzae
Micro-organismes intrinsèquement résistants
Aérobies à Gram positif
Staphylococcus aureus, résistant à la méticilline
Aérobies à Gram négatif
Citrobacter spp.
Enterobacter spp.
Klebsiella pneumoniae
Morganella morganii
Proteus mirabilis
Proteus stuartii
Proteus vulgaris
Pseudomonas aeruginosa
Serratia spp.
Toutes les céphalosporines (antibiotiques bêta-lactamines) inhibent la synthèse de la paroi cellulaire et sont des inhibiteurs sélectifs de la synthèse des peptidoglycanes. La première étape est la liaison du médicament à des récepteurs cellulaires (protéines de liaison à la pénicilline). Après cette liaison, la réaction de la transpeptidase est inhibée, ce qui empêche la synthèse de peptidoglycane. Ce processus conduit à la lyse bactérienne.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Pour les céphalosporines, le paramètre pharmacocinétique/pharmacodynamique le plus important en corrélation avec l'efficacité in vivo est le pourcentage de l'intervalle d'administration (T) pendant lequel la concentration de céfazoline non liée demeure au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de l'agent pathogène concerné (% T > CMI).
Mécanisme de résistance
Les antibiotiques de type bêta-lactamines contiennent un cycle bêta-lactame qui est essentiel pour l'action antimicrobienne. Lorsque ce cycle est ouvert, il perd son effet antibiotique. Diverses bactéries possèdent des enzymes (bêta-lactamases) qui peuvent ouvrir ce cycle, et ainsi, devenir résistantes à ce type d'antibiotique.
Comme avec toutes les céphalosporines et autres bêta-lactamines, différents mécanismes de résistance sont acquis par des groupes de bactéries : changement de cible (protéines de liaison à la pénicilline, PLP), dégradation enzymatique de la structure centrale par les bêta-lactamases et modification de l'accès à la cible. Il existe une résistance croisée entre céphalosporines et pénicillines. Les micro-organismes à Gram négatif contiennent des bêta-lactamases chromosomiques inductibles, comme Enterobacter spp, Serratia spp, Citrobacter spp et Providence spp ; ceux-ci doivent être considérés comme résistants à la céfazoline malgré leur sensibilité in vitro.
Concentrations critiques des tests de sensibilité
Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) établies par le Comité européen sur les tests de sensibilité aux antibiotiques (EUCAST) sont les suivantes :
Pathogène | Seuils (mg/l) | |
S | R | |
Staphylococcus spp. | Note1 | Note1 |
Streptococci groupes A, B, C et G | Note2 | Note2 |
Streptococci viridans | ≤ 0,5 | > 0,5 |
Seuils PK-PD (non spécifiques aux espèces) | ≤ 1 | > 2 |
S = sensible, R =résistant.
1La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la céfoxitine.
2La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et G aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la benzylpénicilline.
Sensibilité microbiologique
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la localisation et du temps pour certaines souches. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si, en raison de la prévalence de la résistance locale, l'efficacité peut être remise en question, il faut demander un avis spécialisé.
Espèces habituellement sensibles |
Gram positif Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline) |
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut survenir |
Haemophilus influenzae Streptococci groupes A, B, C et G β-hémolytiques ; Streptococcus pneumoniae Staphylococcus epidermidis (sensible à la méticilline) |
Espèces intrinsèquement résistantes |
Citrobacter spp Enterobacter spp (Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes), Morganella morganii Proteus stuartii, Proteus vulgaris Pseudomonas aeruginosa, Serratia spp. Staphylococcus résistant à la méticilline, Proteus spp indole positif, Klebsiella pneumoniae Proteus mirabilis |
Antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de 1ère génération.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 8 mg/l et R > 32 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci- dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en Europe (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Staphylococcus méti-S | |
Streptococcus | |
Streptococcus pneumoniae | 30 - 70% |
Aérobies à Gram négatif | |
Branhamella catarrhalis | |
Citrobacter koseri | 0 - 20% |
Escherichia coli | 20 - 30% |
Haemophilus influenzae | |
Klebsiella | 0 - 30% |
Neisseria gonorrhoeae | |
Proteus mirabilis | 10 - 20% |
Anaérobies | |
Clostridium perfringens | 10 - 20% |
Fusobacterium | |
Peptostreptococcus | |
Prevotella | 30 - 70% |
Propionibacterium acnes | |
Veillonella | |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Anaérobies | |
Eubacterium | |
ESPECES RESISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Entérocoques | |
Listeria monocytogenes | |
Staphylococcus méti-R* | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter baumannii | |
Bordetella | |
Campylobacter | |
Citrobacter freundii | |
Enterobacter | |
Legionella | |
Morganella morganii | |
Proteus vulgaris | |
Providencia | |
Pseudomonas | |
Serratia | |
Vibrio | |
Yersinia enterocolitica | |
Anaérobies | |
Bacteroides | |
Clostridium difficile | |
Autres | |
Chlamydia | |
Mycobactéries | |
Mycoplasma | |
Rickettsia |
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Absorption
La céfazoline s'administre par voie parentérale. Après administration de 500 mg par injection intramusculaire, un taux sérique maximum de 20-40 mcg/ml est atteint après une heure environ. Après l'administration de 1 g, on a obtenu des maxima de 37-63 mcg/ml. Dans une étude (chez des adultes sains) portant sur la perfusion intraveineuse continue de céfazoline à des doses de 3,5 mg/kg pendant une heure (environ 250 mg), puis de 1,5 mg/kg pendant les deux heures suivantes (environ 100 mg), une concentration sérique stable d'environ 28 mcg/ml a été démontrée pendant la troisième heure. Le tableau suivant montre les concentrations sériques moyennes de céfazoline après l'injection intraveineuse d'une dose unique de 1 g.
Concentration sérique (μg/ml) après administration intraveineuse de 1 g | |||||
5 min | 15 min | 30 min | 1 h | 2 h | 4 h |
188,4 | 135,8 | 106,8 | 73,7 | 45,6 | 16,5 |
Distribution
Le taux de liaison de la céfazoline aux protéines est de 70 à 86 %. Le volume de distribution est d'environ 11 l/1,73 m2. Lorsque la céfazoline est administrée à des patients qui ne présentent aucune obstruction des voies biliaires, les concentrations biliaires mesurées 90 à 120 minutes après l'administration sont généralement supérieures aux concentrations sériques.
En présence d'une obstruction, en revanche, les concentrations biliaires sont nettement inférieures aux concentrations sériques. Chez les patients présentant une inflammation des méninges, les concentrations de céfazoline dans le liquide céphalorachidien varient de 0 à 0,4 microgramme/ml après l'administration de doses thérapeutiques. La céfazoline passe facilement à travers la membrane synoviale enflammée, et les concentrations atteintes dans l'articulation sont comparables aux concentrations sériques.
Biotransformation
La céfazoline n'est pas métabolisée.
Élimination
La demi-vie sérique est d'environ 1h35. La céfazoline est éliminée dans l'urine sous forme microbiologiquement active. Sur une dose intramusculaire de 500 mg, un pourcentage de 56-89 % est éliminé au cours des six premières heures et un pourcentage de 80 à près de 100 % est éliminé dans les 24 heures. Apres administration intramusculaire de 500 mg et 1 g, les concentrations urinaires atteintes peuvent aller de 500 à 4 000 µg/ml. La céfazoline est principalement éliminée du sérum par filtration glomérulaire : la clairance rénale est de 65 ml/min/1,73 m2.
Absorption et distribution
Voie IM :
En pharmacologie humaine, les taux sériques de céfazoline et la durée d'action après administration intramusculaire sont résumés dans le tableau suivant.
Dosage (g) | Concentration sérique (μg/ml) | |||||
30 min | 1 h | 2 h | 4 h | 6 h | 8 h | |
0,25 | 15,5 | 17,0 | 13,0 | 5,1 | 2,5 | |
0,50 | 36,2 | 36,8 | 37,9 | 15,5 | 6,5 | 3,0 |
1,0* | 60,0 | 63,8 | 54,3 | 29,3 | 13,2 | 7,1 |
* Moyenne de 2 études
Voie IV :
L'administration de céfazoline par perfusion IV continue (chez des volontaires sains) à une dose de 3,5 mg/kg pendant 1 heure, suivie d'une dose de 1,5 mg/kg au cours des 2 heures suivantes, a permis d'obtenir des taux sériques d'environ 28 mg/ml au cours de la 3e heure.
Les concentrations sériques moyennes obtenues après administration par voie intraveineuse d'une dose unique de 1 g sont présentées dans le tableau suivant :
Concentration sérique (μg/ml) | |||||
5 min | 15 min | 30 min | 1 h | 2 h | 4 h |
188,4 | 135,8 | 106,8 | 73,7 | 45,6 | 16,5 |
La céfazoline a une demi-vie moyenne d'environ 1,8 heure, qui peut atteindre 15 à 30 heures en cas d'insuffisance rénale sévère, voire plus en cas d'anurie.
Les concentrations plasmatiques maximales obtenues après une dose de 1 g administrée par perfusion IV continue sont de 63,6 mg/l et 188,4 mg/l et sont atteintes après 1 à 2 heures. La demi-vie est de 100 minutes.
En l'absence d'obstruction du canal biliaire, les concentrations de céfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et la bile sont nettement supérieures aux taux sériques.
La céfazoline traverse facilement la barrière placentaire. Les taux de céfazoline dans le lait maternel sont faibles.
Le taux de liaison aux protéines est de 85 à 90 % dans le sérum humain dans des conditions physiologiques. La diffusion de la céfazoline dans le liquide cérébro-spinal est faible.
Biotransformation
La céfazoline n'est pas métabolisée.
Elimination
La céfazoline est principalement éliminée dans l'urine et un faible pourcentage dans la bile. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg, 56 à 89 % de la dose administrée sont éliminés par voie rénale dans les six heures et 80 à 100 % de la dose sont éliminés sous 24 heures. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg et 1 g, le pic de concentration urinaire de céfazoline atteint respectivement 1 000 et plus de 4 000 μg/ml.
La céfazoline est utilisable par voie injectable IM ou IV.
L'administration en perfusion I.V. continue (à des volontaires bien portants), d'abord de doses de céfazoline de 3,5 mg/kg pendant une heure (soit environ 250 mg), puis de doses de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes (soit environ 100 mg), a permis d'obtenir des taux sériques équilibrés d'environ 28 µg/ml au cours de la troisième heure.
Concentrations sériques après administrations I.V. d'une dose de 1 g
Concentrations sériques (µg/ml) | |||||
5 mn | 15 mn | 30 mn | 1 h | 2 h | 4 h |
188,4 | 135,8 | 106,8 | 73,7 | 45,6 | 16,5 |
Concentrations sériques après administrations IM. d'une dose de 500 mg et 1 g
Concentrations sériques (µg/ml) | ||||||
1/2 h | 1 h | 2 h | 4 h | 6 h | 8 h | |
500 mg IM | 36,2 | 36,8 | 37,9 | 15,5 | 6,3 | 3,0 |
1 g IM | 60,1 | 63,8 | 54,3 | 29,3 | 13,2 | 7,1 |
La demi-vie d'élimination est d'environ 100 minutes, chez les malades aux fonctions rénales normales.
Les taux thérapeutiques sont atteints dans le liquide pleural, le liquide articulaire et le liquide ascitique.
En l'absence d'obstruction des voies biliaires, les concentrations de céfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile sont élevées et nettement supérieures aux taux sériques.
Par contre lorsqu'il y a obstruction, les concentrations d'antibiotique dans la bile sont considérablement plus basses que les taux sériques.
La céfazoline traverse rapidement la barrière placentaire en direction du sang du cordon et du liquide amniotique. Dans le lait maternel, les taux de céfazoline sont très faibles.
Son taux de fixation protéique est de 85 à 90 % dans les conditions physiologiques. La diffusion de la céfazoline dans le L.C.R. est faible.
Biotransformation
La céfazoline n'est pas métabolisée.
Élimination
La céfazoline est éliminée sous forme active, essentiellement par l'urine et, très accessoirement, par la bile.
Après administration IM de 500 mg, on retrouve dans les urines de 6 heures entre 56 et 89% de la dose administrée ; ces chiffres sont de 80 à presque 100 % au bout de 24 heures.
Après administration de doses de 500 mg et 1 g par voie IM, les chiffres fournis pour la fraction urinaire 0-6 h sont respectivement de 1000/2000 µg/ml et 2000/4000 µg/ml.
Distribution
La céfazoline est utilisable par voie injectable IM ou IV.
L'administration en perfusion I.V. continue (à des volontaires bien portants), d'abord de doses de céfazoline de 3,5 mg/kg pendant une heure (soit environ 250 mg), puis de doses de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes (soit environ 100 mg), a permis d'obtenir des taux sériques équilibrés d'environ 28 μg/ml au cours de la troisième heure.
Concentrations sériques après administrations I.V. d'une dose de 1 g:
Concentrations sériques (µg/ml) | |||||
5 mn | 15 mn | 30 mn | 1 h | 2 h | 4 h |
188,4 | 135,8 | 106,8 | 73,7 | 45,6 | 16,5 |
Concentrations sériques après administrations IM. d'une dose de 500 mg et 1 g
Concentrations sériques (µg/ml) | ||||||
½ h | 1 h | 2 h | 4 h | 6 h | 8 h | |
500 mg IM | 36,2 | 36,8 | 37,9 | 15,5 | 6,3 | 3,0 |
1 g IM | 60,1 | 63,8 | 54,3 | 29,3 | 13,2 | 7,1 |
La demi-vie d'élimination est d'environ 100 minutes, chez les malades aux fonctions rénales normales.
Les taux thérapeutiques sont atteints dans le liquide pleural, le liquide articulaire et le liquide ascitique.
En l'absence d'obstruction des voies biliaires, les concentrations de céfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile sont élevées et nettement supérieures aux taux sériques. Par contre lorsqu'il y a obstruction, les concentrations d'antibiotique dans la bile sont considérablement plus basses que les taux sériques.
La céfazoline traverse rapidement la barrière placentaire en direction du sang du cordon et du liquide amniotique. Dans le lait maternel, les taux de céfazoline sont très faibles.
Son taux de fixation protéique est de 85 à 90% dans les conditions physiologiques.
La diffusion de la céfazoline dans le L.C.R. est faible.
Biotransformation
la céfazoline n'est pas métabolisée.
Excrétion
La céfazoline est éliminée sous forme active, essentiellement par l'urine et, très accessoirement, par la bile.
Après administration IM de 500 mg, on retrouve dans les urines de 6 heures entre 56 et 89% de la dose administrée; ces chiffres sont de 80 à presque 100% au bout de 24 heures.
Après administration de doses de 500 mg et 1 g par voie IM, les chiffres fournis pour la fraction urinaire 0-6 h sont respectivement de 1000/2000 μg/ml et 2000/4000 μg/ml.
La céfazoline est utilisable par voie injectable IV.
L'administration en perfusion I.V. continue (à des volontaires bien portants), d'abord de doses de céfazoline de 3,5 mg/kg pendant une heure (soit environ 250 mg), puis de doses de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes (soit environ 100 mg), a permis d'obtenir des taux sériques équilibrés d'environ 28 µg/ml au cours de la troisième heure.
Concentrations sériques après administrations I.V. d'une dose de 1 g
Concentrations sériques (µg/ml) | |||||
5 min | 15 min | 30 min | 1 h | 2 h | 4 h |
188,4 | 135,8 | 106,8 | 73,7 | 45,6 | 16,5 |
La demi-vie d'élimination est d'environ 100 minutes, chez les malades aux fonctions rénales normales.
Les taux thérapeutiques sont atteints dans le liquide pleural, le liquide articulaire et le liquide ascitique.
En l'absence d'obstruction des voies biliaires, les concentrations de céfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile sont élevées et nettement supérieures aux taux sériques.
Par contre lorsqu'il y a obstruction, les concentrations d'antibiotique dans la bile sont considérablement plus basses que les taux sériques.
La céfazoline traverse rapidement la barrière placentaire en direction du sang du cordon et du liquide amniotique. Dans le lait maternel, les taux de céfazoline sont très faibles.
Son taux de fixation protéique est de 85 à 90 % dans les conditions physiologiques.
La diffusion de la céfazoline dans le L.C.R. est faible.
Biotransformation
La céfazoline n'est pas métabolisée.
Excrétion
La céfazoline est éliminée sous forme active, essentiellement par l'urine et, très accessoirement, par la bile.
Après administration IM de 500 mg, on retrouve dans les urines de 6 heures entre 56 et 89 % de la dose administrée; ces chiffres sont de 80 à presque 100 % au bout de 24 heures.
Après administration de doses de 500 mg et 1 g par voie IM, les chiffres fournis pour la fraction urinaire 0 - 6 h sont respectivement de 1000/2000 µg/ml et 2000/4000 µg/ml.
Pour chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Les fréquences des effets indésirables sont classées comme suit :
Très fréquent (≥ 1/10) ;
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;
Très rare (< 1/10 000).
Classification MedDRA des classes de systèmes d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Infections et infestations | Peu fréquent | Candidose buccale |
Rare | Candidose génitale (moniliase), vaginite. Comme pour tout antibiotique, une utilisation prolongée peut conduire à la prolifération de bactéries qui ne sont pas sensibles. Rhinite | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Rare | Leucopénie, granulocytopénie, neutropénie, thrombocytopénie, leucocytose, granulocytose, monocytose, lymphocytopénie, basophilie et éosinophilie ont été observées dans la numération formule sanguine. Ces effets sont rares et réversibles. |
Très rare | Troubles de la coagulation (caillots sanguins) et saignements consécutifs . | |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | Fièvre |
Très rare | Choc anaphylactique (gonflement du larynx avec rétrécissement des voies respiratoires, augmentation de la fréquence cardiaque, essoufflement, chute de la pression artérielle, gonflement de la langue, prurit anal, prurit génital, dème du visage.) | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Rare | Hyperglycémie, hypoglycémie |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Convulsions (chez les patients atteints d'insuffisance rénale recevant des doses trop élevées). |
Rare | Vertiges | |
Affections vasculaires | Peu fréquent | Thrombophlébite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Rare | Épanchement pleural, dyspnée ou détresse respiratoire, toux |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Nausées, vomissements, diarrhée |
Rare | Anorexie | |
Très rare | Colite pseudomembraneuse (cette complication doit être traitée immédiatement si la diarrhée est associée aux antibiotiques) | |
Affections hépatobiliaires | Rare | Augmentation transitoire de l'aspartate aminotransférase, de l'alanine aminotransférase ou de la phosphatase alcaline, de la gamma glutamyl-transférase, de la bilirubine et/ou de la lactate déshydrogénase, hépatite transitoire et ictère cholestatique transitoire. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent | Éruption cutanée |
Peu fréquent | Érythème, érythème polymorphe, urticaire, angidème | |
Rare | Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson | |
Affections du rein et des voies urinaires | Rare | Néphrotoxicité, néphrite interstitielle, néphropathie indéterminée, protéinurie, augmentation transitoire de l'urée sanguine (BUN) généralement chez des patients traités de façon concomitante par d'autres médicaments potentiellement néphrotoxiques. |
Affections des organes de reproduction et du sein | Très rare | Prurit vulvo-vaginal |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent | Douleur au site d'injection intramusculaire, parfois avec induration |
Rare | Malaise, fatigue, douleur thoracique |
Un médecin doit être consulté en cas de diarrhée sévère et persistante pendant ou après le traitement par céfazoline, car une diarrhée de ce type peut être le symptôme d'une maladie grave (colite pseudomembraneuse) qui doit être traitée immédiatement. Les patients ne doivent en aucun cas prendre des antipéristaltiques en auto-médication .
L'utilisation prolongée des céphalosporines peut entraîner la prolifération de bactéries résistantes à la céfazoline, en particulier Enterobacter, Citrobacter, Pseudomonas, Enterococcus et Candida. Cela peut conduire à des surinfections ou à la colonisation potentielle par des organismes résistants ou des levures .
Etudes
Augmentation transitoire de l'ASAT, de l'ALAT, de l'urée sanguine et de la phosphatase alcaline sans signe clinique d'insuffisance rénale ou hépatique.
Les données chez l'animal ont montré que la céfazoline a un effet potentiellement néphrotoxique. Bien que cela n'ait pas été démontré chez l'homme, cette possibilité doit toutefois être prise en compte, en particulier chez les patients recevant de fortes doses sur une période prolongée. De rares cas de néphrite interstitielle et de néphropathie indéterminée ont été signalés. Les patients concernés étaient gravement malades et recevaient plusieurs médicaments. Le rôle de la céfazoline dans le développement des néphrites interstitielles ou autres néphropathies n'a pas été établi.
Dans de rares cas, les éléments suivants ont été rapportés au cours du traitement :
Diminution de l'hémoglobine et/ou de l'hématocrite, anémie, agranulocytose, anémie aplasique, pancytopénie et anémie hémolytique.
Les cas suivants ont été signalés au cours du traitement par certaines céphalosporines :
Cauchemars, vertiges, hyperactivité, nervosité ou anxiété, insomnie, somnolence, faiblesse, bouffées vasomotrices, troubles de la vision des couleurs, confusion mentale et activité épileptique.
Hypersensibilité à la substance active (céfazoline sodique) ;
Patients avec une hypersensibilité connue aux antibiotiques de la famille des céphalosporines ;
Antécédents d'hypersensibilité sévère (p.ex. réaction anaphylactique) à tout autre type de bêtalactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
Les contre-indications à la lidocaïne doivent être exclues avant l'injection intramusculaire de céfazoline lorsque la solution de lidocaïne est utilisée comme solvant . Voir les informations contenues dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la lidocaïne, en particulier les contre-indications :
Antécédents connus d'hypersensibilité à la lidocaïne ou à d'autres anesthésiques locaux de type amide ;
Bloc cardiaque non appareillé ;
Insuffisance cardiaque sévère ;
Administration par voie intraveineuse ;
Nourrissons âgés de moins de 30 mois.
La solution de céfazoline contenant de la lidocaïne ne doit jamais être administrée par voie intraveineuse.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, la céfazoline peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est faible (< 5 %), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée.
Symptômes de surdosage
En cas de surdosage, une douleur, une inflammation et une phlébite peuvent apparaître au site d'injection. L'administration parentérale de fortes doses de céphalosporines peut causer des vertiges, des paresthésies, et des maux de tête. Une overdose de céphalosporines peut induire des convulsions en particulier chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Un surdosage peut être associé à des résultats anormaux lors des tests biologiques suivants: augmentation de la créatinine, urée sanguine, enzymes hépatiques et bilirubine, test de Coombs positif, thrombocytémie et thrombocytopénie, éosinophilie, leucopénie, et allongement du temps de prothrombine.Traitement du surdosage
En cas de convulsions, l'administration du médicament doit être arrêtée immédiatement. Des médicaments antiépileptiques peuvent être appropriés. Les fonctions et les paramètres vitaux doivent être étroitement surveillés. En cas de surdosage grave quand le patient ne répond pas aux autres traitements, une hémodialyse avec hémoperfusion peut être efficace, même s'il n'existe pas de preuve.+ Antibiotiques Un effet antagoniste qui a été observé in vitro avec des antibiotiques ayant une action bactériostatique (par exemple, les tétracyclines, les sulfamides, l'érythromycine, le chloramphénicol) doit être envisagé lorsque ces antibiotiques sont administrés avec la céfazoline. + Probénécide L'administration concomitante de probénécide réduit la clairance rénale de la céfazoline. + Vitamine K1 Certaines céphalosporines telles que céfamandole, céfazoline et céfotétan peuvent provoquer des interférences dans le métabolisme de la vitamine K1, notamment en cas de carence en vitamine K1. Cela peut nécessiter une supplémentation en vitamine K1. + Anticoagulants Les céphalosporines peuvent très rarement provoquer des troubles de saignement . Lors de l'administration concomitante d'anticoagulants (comme par exemple la warfarine ou les héparines) à des doses élevées, les paramètres de la coagulation doivent être surveillés. Un grand nombre de cas montrant une augmentation de l'activité des anticoagulants oraux a été rapporté chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux et inflammatoire, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il est difficile de connaître la part de responsabilité entre la maladie infectieuse et son traitement dans la survenue de troubles de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impactées, notamment les fluoroquinolones, les macrolides, les cyclines, le cotrimoxazole et certaines céphalosporines. + Agents néphrotoxiques Il ne peut être exclu que la néphrotoxicité des antibiotiques (par exemple aminosides, colistine, polymyxine B), des agents de contraste iodés, des organoplatines, du méthotrexate utilisé à des doses élevées, de certains médicaments antiviraux (par exemple les ciclovirs, foscarnet), de la pentamidine, de la ciclosporine, du tacrolimus et des diurétiques (par exemple le furosémide) soit augmentée. Lorsque ces médicaments sont administrés avec la céfazoline, la fonction rénale doit être surveillée de près. + Tests biologiques La mesure des concentrations de glucose urinaire lors de tests biologiques effectué avec le réactif de Benedict ou avec le réactif de Fehling peut donner des résultats « faux positif » chez les patients recevant de la céfazoline. La céfazoline est sans effet sur les mesures enzymatiques du glucose urinaire. Les tests de Coombs directs ou indirects peuvent également donner des lectures « faux positif », par exemple, chez les nouveau-nés dont les mères ont reçu des céphalosporines. + Contraceptifs oraux La céfazoline peut éventuellement influencer l'efficacité des contraceptifs hormonaux. Pour cette raison, des méthodes contraceptives supplémentaires sont conseillées en plus des contraceptifs hormonaux pendant le traitement par la céfazoline.
Hypersensibilité
Avant l'instauration du traitement, il convient de vérifier que le patient n'a pas eu précédemment d'hypersensibilité suite à l'administration de céphalosporines, de pénicillines ou de tout autre médicament.
Chez les patients ayant tendance à présenter des allergies, la céfazoline doit être administrée avec prudence. Une sensibilité croisée entre les pénicillines et les céphalosporines a été documentée.
Comme avec toutes les bêta-lactamines, des réactions d'hypersensibilité sévères, voire fatales, ont été rapportées dans de rares cas. En cas de réaction d'hypersensibilité sévère, le traitement par céfazoline doit être immédiatement arrêté et des mesures d'urgence adéquates doivent être instaurées. Avant de commencer le traitement, il faut déterminer si le patient a des antécédents de réaction d'hypersensibilité sévère à la céfazoline, à d'autres céphalosporines ou à toute autre bêta-lactamine. La céfazoline doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents de réactions d'hypersensibilité à d'autres bêta-lactamines considérées comme non graves.
Colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques
En cas de diarrhée sévère et persistante, l'éventualité d'une colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques doit être envisagée. Cette maladie pouvant mettre en jeu le pronostic vital, le traitement par la céfazoline doit être arrêté immédiatement et un traitement approprié doit être administré. Les agents antipéristaltiques sont contre-indiqués.Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, la dose et/ou la fréquence d'administration peuvent être ajustées en fonction du degré d'insuffisance rénale . Bien que la céfazoline provoque rarement une altération de la fonction rénale, il est recommandé de surveiller la fonction rénale, en particulier chez les patients sévèrement atteints auxquels les quantités maximales sont administrées et chez les patients qui reçoivent en même temps d'autres médicaments potentiellement néphrotoxiques, comme des aminosides ou des diurétiques puissants (par exemple le furosémide).
Utilisation intrathécale
L'administration intrathécale n'est pas indiquée. Une intoxication sévère du système nerveux central (y compris des convulsions) a été rapportée suite à l'administration intrathécale de céfazoline.
Résistance et surinfections bactériennes
Le traitement par céfazoline à long terme peut entraîner une résistance bactérienne à la céfazoline. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter toutes surinfections potentielles. Si celles-ci se produisent, des mesures appropriées doivent être prises.
Troubles de la coagulation
Dans des cas exceptionnels, le traitement par céfazoline peut être à l'origine de troubles de la coagulation. Les facteurs de risque peuvent être une carence en vitamine K ou un effet sur les autres mécanismes de la coagulation (nutrition parentérale, malnutrition, insuffisance hépatique ou rénale, thrombocytopénie). La coagulation peut aussi être perturbée en cas de maladies associées (hémophilie, ulcère gastrique ou duodénal) susceptibles de causer ou aggraver les saignements. Par conséquent, le temps de prothrombine doit être surveillé chez les patients présentant ces pathologies. En cas de diminution importante, un supplément de vitamine K (10 mg/semaine) doit être administré.
Hypertension ou insuffisance cardiaque
Chez les patients atteints d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque, la teneur en sodium de la solution injectable doit être prise en compte.
CEFAZOLINE QILU 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion
Utilisation de lidocaïne :
Si le solvant utilisé est une solution de lidocaïne, les solutions de céfazoline doivent uniquement être administrées par injection intramusculaire. Il conviendra, avant utilisation, de tenir compte des contre-indications à la lidocaïne, des mises en garde et autres informations importantes mentionnées dans le résumé des caractéristiques du produit de la lidocaïne .
La solution de lidocaïne ne doit jamais être administrée par voie intraveineuse.
Population pédiatrique
Prématurés et nourrissons de moins d'un mois
La céfazoline ne doit pas être administrée aux prématurés ni aux nourrissons de moins d'un mois car il n'existe pas suffisamment de données à ce jour concernant son utilisation dans cette population.
CEFAZOLINE QILU 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion
Ce médicament contient 50,6 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2,53 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
Ceci est à prendre en compte chez les patients suivant un régime à teneur contrôlée en sodium.
Analogues en Russie
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
250 мг, 500 мг, 1000 мг
порошок д/пригот. р-ра д/инъекц.:
1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
Analogues en France
poudre pour solution injectable:
1 g, 2 g
poudre pour solution injectable (IM):
1 g
poudre pour solution injectable (IV):
0,5 g, 1 g, 2 g, 500 mg
poudre pour solution injectable (IM - IV):
0,50 g, 1 g, 2 g
poudre pour solution injectable:
2 g
poudre pour solution injectable (IM - IV):
1 g, 250 mg, 500 mg