Résumé des caractéristiques du médicament - CHIBRO-PROSCAR

Langue

- Français

CHIBRO-PROSCAR

CHIBRO-PROSCAR - Le finastéride est un inhibiteur spécifique de la 5 alpha-réductase, enzyme intracellulaire, qui métabolise la testostérone (T) en dihydrotestostérone (DHT), témoin biologique de l'activité de cette enzyme.

Le médicament CHIBRO-PROSCAR appartient au groupe appelés Androgènes, Anti-androgènes et leurs analogues

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G04CB01

Substance active: FINASTÉRIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BB FARMA (ITALIE) - Chibro-proscar comprimé pelliculé 5 mg , 2014-04-15

MEDIWIN (ROYAUME-UNI) - Chibro-proscar comprimé pelliculé 5 mg , 2018-02-08

MSD FRANCE (FRANCE) - Chibro-proscar comprimé pelliculé 5 mg , 1992-06-22


Chibro-proscar 5 mg

comprimé pelliculé 5 mg

BB FARMA (ITALIE)

Chibro-proscar 5 mg

comprimé pelliculé 5 mg

MEDIWIN (ROYAUME-UNI)

Chibro-proscar 5 mg

comprimé pelliculé 5 mg

MSD FRANCE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 5 mg

Dosage

Posologie
La posologie quotidienne est d'un comprimé à 5 mg.
Même si une amélioration rapide peut être constatée en quelques semaines, un traitement d'au moins six mois peut être nécessaire pour obtenir un effet bénéfique maximal.

Indications

Indications - CHIBRO-PROSCAR - usage systémique

CHIBRO-PROSCAR est indiqué dans le traitement et le contrôle de l'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) afin de:

réduire l'hypertrophie prostatique, améliorer le débit urinaire ainsi que les symptômes associés à l'HBP.

réduire l'incidence des rétentions aiguës d'urine et des interventions chirurgicales, notamment les résections transurétrales de la prostate (RTUP) et les prostatectomies.

CHIBRO-PROSCAR doit être administré aux patients dont la prostate est hypertrophiée (volume prostatique supérieur à environ 40 ml).

Pharmacodynamique

Le finastéride est un inhibiteur spécifique de la 5 alpha-réductase, enzyme intracellulaire, qui métabolise la testostérone (T) en dihydrotestostérone (DHT), témoin biologique de l'activité de cette enzyme.

Il a été démontré que le développement de la glande prostatique et, par conséquent, l'hypertrophie bénigne de la prostate, est influencé par la DHT résultant de la transformation de la T en DHT dans la prostate, via l'activité de la 5 alpha-réductase.

Les sujets ayant un déficit congénital en 5 alpha-réductase ont un niveau très bas de DHT, une petite prostate et ne développent pas d'hypertrophie bénigne de la prostate.

Le finastéride fait chuter la DHT intraprostatique et circulante. La réduction significative de la DHT circulante apparaît dans les 24 heures suivant la prise orale de finastéride.

Le finastéride n'a pas d'affinité pour les récepteurs androgéniques.

Une différence significative de son activité comparée au placebo a été observée au cours des études cliniques :

à 3 mois pour la diminution du volume prostatique,

à 4 mois sur le flux maximal urinaire,

à 7 mois sur les scores symptomatiques.

Pour les prostates volumineuses, la réponse thérapeutique peut être plus importante.

Une étude (PLESS) randomisée, en double aveugle, a comparé le finastéride au placebo chez 3 040 patients ayant une prostate volumineuse et des symptômes modérés à sévères d'hypertrophie bénigne de la prostate.

Les patients ont été randomisés pour recevoir soit du finastéride 5 mg/jour (1 524 patients), soit du placebo (1 516 patients) pendant 4 ans.

Le traitement par finastéride a permis d'obtenir :

une réduction du nombre de patients ayant soit une rétention aiguë d'urine, soit un recours à une intervention chirurgicale sur la prostate : 100 (6,6 %) sous finastéride contre 199 (13,2 %) sous placebo.

Sous finastéride et sous placebo :

le nombre de patients ayant une rétention aiguë était respectivement de 42 (2,8 %) dans le groupe finastéride et de 99 (6,6 %) dans le groupe placebo,

le nombre de patients ayant recours à une intervention chirurgicale de la prostate était respectivement de 69 (4,6 %) dans le groupe finastéride et 152 (10,1 %) dans le groupe placebo.

Ainsi, le traitement de 100 patients pendant 4 ans a permis d'éviter environ 4 épisodes de rétention aiguë d'urine et 6 recours à une intervention chirurgicale.

En terme de tolérance, on observe sous finastéride, par rapport au placebo, une augmentation de 8,9 % du pourcentage des patients présentant des effets : impuissance, chute de la libido, troubles de l'éjaculation ainsi que l'apparition de gynécomastie.

L'étude américaine MTOPS (Medical Therapy of Prostatic Symptoms), étude multicentrique, en double aveugle, randomisée, contrôlée versus placebo, d'une durée moyenne de 5 ans a été réalisée sur 3 047 hommes ayant une HBP symptomatique recevant, soit du finastéride 5 mg/jour (n = 768), soit de la doxazosine 4 ou 8 mg/jour (n = 756), soit l'association de finastéride 5 mg/jour et de doxazosine 4 ou 8 mg/jour (n = 786), soit un placebo (n = 737).

Le critère principal d'évaluation de l'étude était le temps écoulé entre la randomisation et la progression clinique de l'HBP, défini par la première apparition de l'un des critères suivants : augmentation ≥ à 4 points par rapport à la valeur de base du score symptomatique (mesuré sur l'échelle symptomatique validée par l'«American Urologic Association»), rétention aiguë d'urine, insuffisance rénale liée à l'HBP (élévation de la créatinine), infections urinaires récidivantes ou graves, ou incontinence.

Comparé au placebo, le traitement par le finastéride, la doxazosine ou l'association a entraîné une réduction significative du risque de progression clinique de l'HBP de respectivement 34 % (p = 0,0018), 39 % (p = 0,0002) et 67 % (p < 0,0001), correspondant à 128 cas (17,4 %) sous placebo, 89 (11,6 %) sous finastéride, 85 (11,2 %) sous doxazosine et 49 (6,2 %) avec l'association. La plupart des événements (274 sur 351) qui ont contribué à la progression de l'HBP sont liés à une augmentation ≥ à 4 points du score symptomatique; le risque d'augmentation du score symptomatique a diminué de 30 % (p = 0,0156), 46 % (p =0,0001) et 64 % (p < 0,0001), respectivement dans les groupes finastéride, doxazosine et avec l'association par rapport au placebo.

L'incidence de la progression clinique de l'HBP était plus faible d'environ 5 % avec l'association qu'avec le finastéride (IC 95 % = [2,6 % ; 8,2 %] ; p < 0,001) ou la doxazosine utilisés seuls (IC 95 % = [2,2 %; 7,8 %]; p < 0,001).

41 des 351 événements contribuant à la progression de l'HBP, ont été des rétentions aiguës d'urine, 18 cas (2,4 %) sous placebo, 6 (0,8 %) sous finastéride, 13 (1,7 %) sous doxazosine et 4 (0,5 %) avec l'association; le risque de développer une rétention aiguë d'urine a été réduit respectivement de 67 % (p = 0,0114), 31 % (p = 0,2963) et 79 % (p = 0,0013) dans les groupes finastéride, doxazosine et avec l'association par rapport au placebo.

Seuls les groupes finastéride et association finastéride/doxazosine ont été significativement différents du placebo.

Le risque de recourir à un traitement invasif de l'HBP (critère secondaire) a été réduit de 64 % (p = 0,0004), 3 % (p = 0,8686) et 67 % (p = 0,0001) respectivement dans les groupes finastéride, doxazosine et avec l'association par rapport au placebo, ce qui correspond à 40 cas (5,4 %) sous placebo, 15 (2 %) sous finastéride, 41 (5,4 %) sous doxazosine et 14 (1,8 %) avec l'association. Seuls les groupes finastéride et association finastéride/doxazosine ont été significativement différents du placebo.

Dans cette étude, le profil de sécurité et de tolérance des médicaments pris en association a généralement été comparable aux profils de chacun des médicaments pris séparément. Cependant, les effets indésirables liés aux deux classes d'organe suivantes : « système nerveux » et « système uro-génital », ont été observés plus fréquemment lorsque les deux médicaments étaient associés .

Pharmacocinétique

Absorption

Par référence à l'administration intraveineuse, la bio-disponibilité orale du finastéride est d'environ 80 %; elle n'est pas modifiée par une prise alimentaire simultanée. Les concentrations plasmatiques maximales du finastéride sont atteintes approximativement 2 heures après l'administration orale et l'absorption est complète après 6 à 8 heures.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 93 %. Le volume de distribution du finastéride est d'environ 76 litres.

Une étude avec des doses multiples a montré une lente accumulation de faibles quantités de finastéride. Après une administration quotidienne de 5 mg par jour, à l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques de finastéride sont de 8 à 10 ng/ml; elles restent stables dans le temps.

Le finastéride a également été retrouvé dans le liquide séminal de sujets ayant reçu une dose quotidienne de 5 mg de finastéride. La quantité de finastéride retrouvée dans le liquide séminal était inférieure à 5 mcg, cette quantité n'ayant pas eu d'effet sur les taux de DHT circulante chez l'homme adulte.

Biotransformation

Deux métabolites du finastéride ont été identifiés. Ils ne possèdent qu'une petite fraction de l'activité inhibitrice du finastéride sur la 5 alpha-réductase.

Élimination

Chez l'homme, après l'administration orale d'une dose de 14C-finastéride, 39 % de la dose sont excrétés dans les urines sous forme de métabolites (il n'y a pratiquement pas d'excrétion de finastéride inchangé dans les urines) et 57 % de la dose totale sont excrétés dans les fèces.

La demi-vie d'élimination plasmatique est en moyenne de 6 heures (4 à 9 heures).

La clairance plasmatique du finastéride est d'environ 165 ml/minute.

Le pourcentage d'élimination du finastéride est discrètement diminué chez le sujet âgé. La demi-vie, d'environ 6 heures entre 18 et 60 ans, s'allonge jusqu'à 8 heures après 70 ans. Ceci n'a pas de conséquence clinique ; de ce fait, une réduction de la posologie n'est pas justifiée.

Insuffisance hépatique

Dans l'insuffisance hépatique, on ne dispose d'aucune information à ce jour.

Insuffisance rénale

Chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique avec une clairance de la créatinine comprise entre 9 et 55 ml/mn, la disponibilité d'une dose unique de 14C-finastéride n'a pas été différente de celle des volontaires sains.

La liaison avec les protéines plasmatiques n'est pas différente chez les patients ayant une insuffisance rénale. Une partie des métabolites qui est normalement excrétée par voie rénale, est excrétée dans les fèces.

Par conséquent, l'excrétion fécale augmente proportionnellement à la diminution de l'excrétion urinaire des métabolites.

Aucun ajustement de posologie n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale et qui ne sont pas dialysés.

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rencontrés sont l'impuissance et la diminution de la libido. Ces effets surviennent généralement en début de traitement et pour la majorité des patients disparaissent avec la poursuite du traitement.

Les effets indésirables signalés durant les études cliniques et/ou après la commercialisation, avec le finastéride 5 mg et/ou le finastéride à doses plus faibles sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Les fréquences des effets indésirables sont classées de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10000, < 1/1000), très rare (< 1/10000), indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

La fréquence des effets indésirables rapportés après la commercialisation ne peut pas être déterminée car ils sont issus de déclarations spontanées.

Système d'organe

Fréquence : effet indésirable

Investigations

Fréquent : diminution du volume de l'éjaculat

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée : palpitations

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : rash

Fréquence indéterminée : prurit, urticaire

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée : réactions d'hypersensibilité incluant l'angiœdème (gonflement des lèvres, de la langue, de la gorge et du visage)

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée : augmentation des enzymes hépatiques

Affections du système reproducteur et du sein

Fréquent : impuissance

Peu fréquent : trouble de l'éjaculation, douleur mammaire, augmentation du volume mammaire

Fréquence indéterminée : douleur testiculaire, dysfonction érectile qui s'est poursuivie après l'arrêt du traitement ; infertilité masculine et/ou mauvaise qualité du sperme.

Affections psychiatriques

Fréquent : diminution de la libido

Fréquence indéterminée : dépression, diminution de la libido qui peut se poursuivre après l'arrêt du traitement, anxiété.

Par ailleurs, des cas de cancer du sein ont été rapportés chez des hommes lors des études cliniques et depuis la mise sur le marché du médicament .

L'étude MTOPS (Medical therapy of prostatic symptoms)

L'étude MTOPS a comparé le Finastéride 5 mg/jour (n = 768), la doxazosine 4 ou 8 mg par jour (n = 756), l'association de Finastéride 5 mg/jour et de doxazosine 4 ou 8 mg/jour (n = 786) et le placebo (n = 737). Dans cette étude, le profil de sécurité et de tolérance des traitements associés a généralement été comparable au profil de chacun des médicaments pris séparément. La fréquence des troubles de l'éjaculation chez les patients ayant reçu l'association était comparable à la somme des fréquences observées pour cet effet indésirable avec chacun des deux médicaments administrés en monothérapie.

Autres données à long terme

Lors d'une étude de 7 ans contrôlée contre placebo, ayant recruté 18 882 hommes en bonne santé, dont 9060 avaient subi une biopsie par ponction à l'aiguille, un cancer de la prostate a été détecté chez 803 (18,4%) des hommes recevant 5 mg de finastéride et chez 1147 (24,4%) des hommes recevant le placebo. Dans le groupe recevant 5 mg de finastéride, 280 (6,4%) des hommes avaient un cancer de la prostate avec des scores de Gleason de 7 à 10 détectés sur les biopsies à l'aiguille par rapport à 237 (5,1%) des hommes du groupe placebo. Les analyses supplémentaires suggèrent que l'augmentation de la prévalence du cancer de la prostate de haut grade observée dans le groupe recevant 5 mg de finastéride pourrait s'expliquer par un biais de détection dû à l'effet du finastéride sur le volume de la prostate. Parmi la totalité des cas de cancer de la prostate diagnostiqués lors de cette étude, approximativement 98% ont été classifiés comme étant intracapsulaires (stade clinique T1 ou T2) au moment du diagnostic. L'importance clinique des données du score de Gleason de 7-10 n'est pas connue.

Résultats des examens biologiques

Lors de l'évaluation en est réduit généralement chez les patients traités par Finastéride .

Contre-indications

Chibro-Proscar n'est pas indiqué chez la femme, ni chez l'enfant.

Chibro-Proscar est contre-indiqué dans les cas suivants :

grossesse - chez les femmes enceintes ou susceptibles de l'être .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Le finastéride n'a pas d'indication thérapeutique chez la femme.

Le finastéride est contre-indiqué chez la femme enceinte ou susceptible de l'être du fait de ses effets endocriniens entraînant des anomalies des organes génitaux externes chez le fœtus mâle.

Il est donc indispensable pour une femme enceinte ou susceptible de l'être, d'éviter tout contact avec des comprimés cassés de finastéride. Les comprimés de Chibro-Proscar sont pelliculés ce qui empêche le contact avec le principe actif lors de manipulation normale, à condition que les comprimés ne soient ni cassés ni écrasés.

De petites quantités de finastéride ont été retrouvées dans le sperme de sujets recevant 5 mg de finastéride par jour. Il n'existe pas de données permettant de conclure qu'un fœtus mâle est affecté si sa mère est exposée au sperme d'un patient traité par le finastéride. Lorsque la partenaire du patient est enceinte ou susceptible de l'être, il est recommandé d'utiliser des préservatifs afin de minimiser l'exposition de la partenaire au sperme.

Allaitement

Le passage du finastéride dans le lait maternel n'est pas connu.

Surdosage

Des patients ont été traités par des doses uniques de finastéride allant jusqu'à 400 mg et par des doses répétées allant jusqu'à 80 mg par jour pendant trois mois, sans effet secondaire.

Aucun traitement spécifique n'est recommandé en cas de surdosage avec Chibro-Proscar.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune interaction médicamenteuse sur le plan clinique n'a été identifiée.

Le finastéride est métabolisé principalement via le cytochrome P450 3A4 mais ne semble pas avoir d'effet significatif sur celui-ci.

Même si le risque que le finastéride affecte la cinétique d'autres médicaments est faible, il est probable que les inhibiteurs et les inducteurs du cytochrome P450 3A4 affectent les concentrations plasmatiques du finastéride. Cependant, étant donné les marges de sécurité établies, toute augmentation due à l'utilisation concomitante de tels inhibiteurs risque peu d'entraîner des conséquences au niveau clinique.

Parmi les médicaments étudiés chez l'homme, étaient inclus le propranolol, la digoxine, le glibenclamide, la warfarine, la théophylline et la phénazone et aucune interaction cliniquement significative n'a été notée.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend CHIBRO-PROSCAR



Analogues du médicament CHIBRO-PROSCAR qui a la même composition

Analogues en Russie

Альфинал
  • таб., покр. плен. обол.:

    5 мг

Пенестер
  • таб., покр. плен. обол.:

    5 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    5 мг

Простерид
  • таб., покр. плен. обол.:

    5 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    5 мг

Финаст
  • таб., покр. плен. обол.:

    5 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    1,00 mg

  • comprimé pelliculé:

    5 mg

  • comprimé pelliculé:

    1 mg

  • comprimé pelliculé:

    1 mg, 5 mg, 5,0 mg, 5,00 mg, 5,000 mg

  • comprimé pelliculé:

    1 mg

  • comprimé pelliculé:

    5 mg