CLINDAFLUID - Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S £ 2 mg/l et R > 2 mg/lLa prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces.
Le médicament CLINDAFLUID appartient au groupe appelés Antiacnéiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - D10AF01
ACM (FRANCE) - Clindafluid solution pour application cutanée 10 mg , 2004-02-02
Clindafluid 1%
solution pour application cutanée 10 mg
ACM (FRANCE)
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la clindamycine.
Elles sont limitées au traitement de l'acné.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en france est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus cereus | ? |
Corynebacterium diphtheriae | |
Enterococcus faecium | 50 - 70 % |
Erysipelothrix | |
Staphylococcus méti-S | |
Staphylococcus méti-R * | 70 - 80 % |
Streptococcus B | |
Streptococcus non groupable | 30 - 40 % |
Streptococcus pneumoniae | 35 - 70 % |
Streptococcus pyogenes | 16 - 31 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Campylobacter | |
Anaérobies | |
Actinomyces | |
Bacteroides | 5 - 30 % |
Capnocytophaga | |
Clostridium (autres que perfringens et difficile) | 25 - 35 % |
Clostridium perfringens | |
Eubacterium | |
Fusobacterium | |
Gardnerella vaginalis | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 20 - 30 % |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Propionibacterium acnes | 5 - 15 % |
Veillonella | |
Autres | |
Chlamydia trachomatis | |
Leptospires | |
Mycoplasma hominis | |
Mycoplasma pneumoniae |
Catégories | ||||
ESPÈCES RÉSISTANTES | ||||
Aérobies à Gram positif | ||||
Corynebacterium jeikeium | ||||
Entérocoques (autres que Enterococcus faecium) | ||||
Listeria | ||||
Nocardia asteroïdes | ||||
Rhodococcus equi | ||||
Aérobies à Gram négatif | ||||
Bacilles à Gram négatif non fermentaires | ||||
(Acinetobacter, Pseudomonas, ... ) | ||||
Branhamella catarrhalis | ||||
Entérobactéries | ||||
Haemophilus | ||||
Legionella | ||||
Neisseria | ||||
Pasteurella | ||||
Anaérobies | ||||
Clostridium difficile | ||||
Autres | ||||
Mycobactéries | ||||
Ureaplasma urealyticum | ||||
La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque: ce spectre correspond à celui des formes systémiques de cet antibiotique. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Les phosphatases de la peau hydrolysent le phosphate de clindamycine inactif en clindamycine base actif.
Il est théoriquement possible que la clindamycine, dans cette forme topique puisse être absorbée.
Cependant, les analyses de sang et d'urine consécutives à l'application de clindamycine n'ont pas permis de déceler la présence de clindamycine ou d'une activité de cet antibiotique.
Réactions cutanées et allergiques: irritation, sensation prurigineuse, érythème léger.
En raison de la présence de propylèneglycol, risque d'eczéma de contact.
Troubles digestifs mineurs.
Allergie à la lincomycine, à la clindamycine ou à l'un des excipients.
Grossesse
Bien qu'à ce jour aucun effet indésirable sur le déroulement de la grossesse n'ait été associé à la clindamycine, la sécurité totale de son utilisation chez la femme enceinte n'a pas été établie avec certitude.
AllaitementLa clindamycine administrée par voie générale passe dans le lait maternel.
L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ne permettent pas d'éliminer efficacement la clindamycine du plasma.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antagonistes de la vitamine K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par clindamycineet après son arrêt.
+ Curares
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale avant, pendant ou après l'agent curarisant. Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Ciclosporine
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque de perte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine et augmentation éventuelle de sa posologie.
+ Inducteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4
La clindamycine est principalement métabolisée par le CYP3A4 et, dans une moindre mesure par le CYP3A5, pour former le métabolite majeur le sulfoxyde de clindamycine ainsi que le métabolite mineur la N-desméthylclindamycine. Par conséquent, les inhibiteurs des CYP3A4 et CYP3A5 peuvent réduire la clairance de la clindamycine et les inducteurs de ces isoenzymes peuvent augmenter la clairance de la clindamycine. En présence d'inducteurs puissants du CYP3A4 tels que la rifampicine, la surveillance d'une perte d'efficacité est nécessaire.
Des études in vitro indiquent que la clindamycine n'inhibe pas les CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1 ou CYP2D6 et inhibe seulement modérément le CYP3A4. Par conséquent, les interactions cliniquement importantes entre la clindamycine et les médicaments co-administrés métabolisés par ces cytochromes sont peu probables.
+ Tacrolimus
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque de perte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguins de tacrolimus et augmentation éventuelle de sa posologie.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Mises en garde spéciales
Aucune diarrhée importante ni colite pseudo-membraneuse n'a été observée au cours d'essais contrôlés.
Cependant, par voie générale, des cas de diarrhées graves et persistantes ont été rapportés pendant ou après un traitement par la clindamycine. Cette complication a également été décrite avec d'autres antibiotiques. Ces diarrhées sont parfois symptomatiques d'une colite pseudo-membraneuse qui peut être mortelle. Une ou plusieurs toxines produites par les Clostridia peuvent être une cause essentielle de ces colites.
Toute diarrhée grave, survenant même plusieurs semaines après l'arrêt des médicaments, doit être, a priori, imputée au traitement. L'administration de produits favorisant le stase fécale doit alors être évitée. Cette diarrhée impose l'arrêt du traitement et les formes graves l'hospitalisation. Il est recommandé de pratiquer un examen endoscopique.
Les cas bénins présentant une altération légère de la muqueuse peuvent régresser par simple arrêt du traitement. Les cas modérés ou graves, outre un traitement symptomatique sous surveillance médicale stricte, justifient l'administration orale de vancomycine (chez l'adulte: 125 à 500 mg 4 fois/jour pendant 5 à 10 jours) ou à défaut de métronidazole (750 mg 2 fois/jour pendant le même temps).
Précautions d'emploi
Ne pas administrer aux colitiques (cf. « Mises en garde »).
Utiliser avec précaution chez les patients ayant des antécédents de colites.
A utiliser avec prudence chez les malades ayant des antécédents d'asthme ou d'autres allergies.
Ce médicament est destiné à être appliqué sur la peau non écorchée.
Eviter toute application à proximité de l'il, de la bouche et des muqueuses.
En cas de contact avec une surface sensible (peau écorchée, il, bouche, muqueuses), laver abondamment à l'eau froide courante.
Analogues en Russie
капсулы:
150 мг, 300 мг
крем вагинальн.:
2%
гель д/наружн. прим.:
1%
суппозитории вагинальн.:
100 мг
р-р д/наружн. прим.:
10 мг/мл
гель д/наружн. прим.:
1%
капсулы:
150 мг
крем вагинальн.:
2%
р-р д/в/в и в/м введ.:
150 мг/мл
гель д/наружн. прим.:
1%
крем вагинальн.:
2%
Analogues en France
solution pour application cutanée:
10 mg
comprimé pelliculé:
450 mg, 600 mg
solution injectable:
150 mg, 300 mg, 600 mg, 900 mg
gélule:
150 mg, 300 mg
solution pour application locale:
10 mg
solution injectable:
300 mg, 600 mg, 900 mg
gélule:
150 mg, 300 mg, 75 mg
solution pour application locale:
1 g
ovules vaginaux:
100 mg
gel:
1,00 g
gel:
1 g