DALACINE - SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l.
Le médicament DALACINE appartient au groupe appelés Lincosamides semi-synthétiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01FF01
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Dalacine ovules vaginaux 100 mg , 1999-08-19
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Dalacine gélule 150 mg , 1982-11-02
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Dalacine gélule 300 mg , 1996-06-04
Dalacine 100 mg
ovules vaginaux 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dalacine 150 mg
gélule 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dalacine 300 mg
gélule 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dalacine 300 mg
solution injectable 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dalacine 600 mg
solution injectable 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dalacine 75 mg
gélule 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dalacine 900 mg
solution injectable 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dalacine T TOPIC
solution pour application locale 1 g
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Ne jamais administrer par voie IV directe et toujours diluer préalablement dans une solution injectable isotonique de chlorure de sodium ou de glucose. |
Dose | Volume de dilution | Durée minimale de perfusion |
300 mg | 50 ml | 10 minutes |
600 mg | 50 ml | 20 minutes |
900 mg | 50 100 ml | 30 minutes |
1200 mg | 100 ml | 40 minutes |
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la clindamycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
En curatif:
Elles sont limitées aux infections sévères, dues à des germes définis comme sensibles dans leurs manifestations:
ORL,
bronchopulmonaires,
stomatologiques,
cutanées,
génitales,
ostéoarticulaires,
abdominales post-chirurgicales,
septicémiques,
à l'exception des infections méningées, même à germes sensibles, en raison d'une diffusion insuffisante de cet antibiotique dans le LCR.
En prophylaxie:
Prophylaxie de l'endocardite infectieuse au cours des soins dentaires et d'actes portant sur les voies aériennes supérieures lors de soins ambulatoires en cas d'allergie aux bêta-lactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES Aérobies à Gram positif Bacillus cereus Corynebacterium diphteriae Enterococcus faecium Erysipelothrix Staphylococcus méti-S Staphylococcus méti-R* Streptococcus B Streptococcus non groupable Streptococcus pneumoniae Streptococcus pyogenes | ? 50 70 % 70 - 80 % 30 - 40 % 35 - 70 % 16 - 31 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Campylobacter | |
Anaérobies Actinomyces Bacteroides Capnocytophaga Clostridium (autres que perfringens et difficile) Clostridium perfringens Eubacterium Fusobacterium Gardnerella vaginalis Mobiluncus Peptostreptococcus Porphyromonas Prevotella Propionibacterium acnes Veillonella | 5 - 30 % 25 - 35 % 20 - 30 % 5 - 15 % |
Autres | |
Chlamydia trachomatis Leptospires Mycoplasma hominis Mycoplasma pneumoniae | |
ESPECES RESISTANTES Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium jeikeium Entérocoques (autres que Enterococcus faecium) Listeria Nocardia asteroïdes Rhodococcus equi Aérobies à Gram négatif | |
Bacilles à Gram négatif non fermentaires (Acinetobacter, Pseudomonas ) Branhamella catarrhalis Entérobactéries Haemophilus Legionella Neisseria Pasteurella Anaérobies | |
Clostridium difficile Autres | |
Mycobactéries Ureaplasma urealyticum |
La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus cereus | ? |
Corynebacterium diphtheriae | |
Enterococcus faecium | 50 - 70 % |
Erysipelothrix | |
Staphylococcus méti-S | |
Staphylococcus méti-R * | 70 - 80 % |
Streptococcus B | |
Streptococcus non groupable | 30 - 40 % |
Streptococcus pneumoniae | 35 - 70 % |
Streptococcus pyogenes | 16 - 31 % |
Aérobies à Gram négatif | |
Campylobacter | |
Anaérobies | |
Actinomyces | |
Bacteroides | 5 - 30 % |
Capnocytophaga | |
Clostridium (autres que perfringens et difficile) | 25 - 35 % |
Clostridium perfringens | |
Eubacterium | |
Fusobacterium | |
Gardnerella vaginalis | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 20 - 30 % |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Propionibacterium acnes | 5 - 15 % |
Veillonella | |
Autres | |
Chlamydia trachomatis | |
Leptospires | |
Mycoplasma hominis Mycoplasma pneumoniae | |
Catégories | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium jeikeium | |
Entérocoques (autres que Enterococcus faecium) | |
Listeria | |
Nocardia asteroïdes | |
Rhodococcus equi | |
Aérobies à Gram négatif | |
Bacilles à Gram négatif non fermentaires | |
(Acinetobacter, Pseudomonas, ... ) | |
Branhamella catarrhalis | |
Entérobactéries | |
Haemophilus | |
Legionella | |
Neisseria | |
Pasteurella | |
Anaérobies | |
Clostridium difficile | |
Autres | |
Mycobactéries | |
Ureaplasma urealyticum |
La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
La clindamycine est un antibiotique de type lincosamide qui inhibe la synthèse des protéines bactériennes. Elle se lie à la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Bien que le phosphate de clindamycine soit inactif in vitro, une hydrolyse rapide in vivo convertit ce composé en clindamycine antibactérienne active.
Il a été démontré que la clindamycine avait une activité in vitro contre des isolats des organismes suivants : des bacilles aérobies à Gram positif non sporulés, notamment les souches de Propionibacterium acnes.
Absorption
Après administration orale, la clindamycine est absorbée rapidement et presque complètement (90 % de la dose ingérée).
L'administration simultanée de nourriture ne modifie pratiquement pas les concentrations plasmatiques obtenues.
Distribution
Concentration sérique: chez l'adulte sain, un pic sérique de concentration plasmatique de l'ordre de 2 - 3 mg/l est obtenu une heure après la prise orale de 150 mg de chlorhydrate de clindamycine et de 4 - 5 mg/l après administration orale de 300 mg. La concentration plasmatique décroît ensuite lentement mais reste au-dessus de 1 mg/l pendant plus de 6 heures. La concentration plasmatique augmente de façon linéaire avec la dose ingérée. Chez les diabétiques, il a été signalé des concentrations sériques légèrement plus basses que chez le sujet sain. La demi-vie biologique moyenne est de 2,5 heures.
Liaison aux protéines plasmatiques
Elle est importante: de l'ordre de 80 à 94 %.
Diffusion humorale et tissulaire
La clindamycine est distribuée dans les liquides extra et intra-cellulaires et à une très forte concentration tissulaire.
La diffusion dans le liquide céphalorachidien est très faible.
Biotransformation
Le métabolisme de la clindamycine est hépatique.
Des études in vitro sur le foie humain et les microsomes intestinaux indiquent que la clindamycine est principalement oxydée par le CYP3A4, avec une contribution mineure du CYP3A5, pour former le sulfoxyde de clindamycine ainsi qu'un métabolite mineur, la N-desméthylclindamycine.
Élimination
Environ 10 % de composés actifs sont éliminés dans les urines et 3,6 % dans les fécès; le reste est excrété sous forme de composés inactifs.
Les concentrations sériques de la clindamycine ne sont pas modifiées par l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.
Distribution
Le phosphate de clindamycine, inactif in vitro, est rapidement hydrolysé in vivo en clindamycine active.
Concentration sérique : différents facteurs influencent les concentrations sériques, notamment la voie d'administration, la dose et un éventuel état pathologique.
Le tableau suivant illustre les pics de concentration atteints chez le sujet sain, après administration parentérale.
Voie | Dose (mg) | Tmax (heures) | Cmax (µg/ml) |
Intramusculaire | 600 | 2 | 6,3 - 6,7 |
Intraveineuse | 600 | 1/2 | 17 |
Chez les diabétiques, il a été signalé des concentrations sériques légèrement plus basses que chez le sujet sain.
La demi-vie biologique moyenne est de 2,5 heures.
Liaison aux protéines plasmatiques :
Elle est importante : de l'ordre de 80 à 94%.
Diffusion humorale et tissulaire :
La clindamycine est distribuée dans les liquides extra et intracellulaires et à une très forte concentration tissulaire.
La diffusion dans le liquide céphalorachidien est très faible.
Biotransformation
Le métabolisme de la clindamycine est hépatique.
Des études in vitro sur le foie humain et les microsomes intestinaux indiquent que la clindamycine est principalement oxydée par le CYP3A4, avec une contribution mineure du CYP3A5, pour former le sulfoxyde de clindamycine ainsi qu'un métabolite mineur, la N-desméthylclindamycine.
Élimination
La clindamycine est principalement éliminée par la bile : les concentrations obtenues sont 2 à 6 fois plus importantes que les concentrations sanguines.
L'excrétion urinaire de la clindamycine correspond à environ 6,4% de la dose administrée. Les concentrations sériques de la clindamycine ne sont pas modifiées par l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.
L'administration d'un ovule de 100 mg de clindamycine pendant 3 jours à 11 femmes indemnes de toute infection (volontaires sains) a montré qu'en moyenne 30 % (de 6,5 à 70 %) du produit est absorbé par voie systémique contre 5 % en moyenne avec la forme de clindamycine en crème vaginale.
Après administration d'un ovule de Dalacine 100 mg, la concentration plasmatique de clindamycine est plus faible qu'après une dose thérapeutique de clindamycine administrée par voie orale ou par voie intraveineuse.
Le tableau ci-dessous présente la liste des effets indésirables issus des essais cliniques et de la surveillance post-commercialisation par classes de systèmes d'organes et selon leur fréquence.
Les groupes de fréquence sont définis selon les conventions suivantes: très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de sévérité.
Classe de système d'organe | Très fréquent ≥ 1/10 | Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10 | Peu fréquent ≥ 1/1 000 à <1/100 | Rare ≥ 1/10 000 à <1/1 000 | Très rare < 1/10 000 | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) |
Infections et Infestations | Folliculite | |||||
Affections oculaires | Douleur oculaire (picotements) | |||||
Affections gastro-intestinales | Troubles gastro-intestinaux | Douleurs abdominales Colite pseudo-membraneuse | ||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Sécheresse cutanée Irritation de la peau Urticaire | Séborrhée | Eczéma de contact |
Dalacine ovule est contre-indiqué chez les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité à la clindamycine, à la lincomycine ou aux glycérides hémi-synthétiques solides (excipient de l'ovule consistant en un mélange de glycérides d'acides gras saturés).
Grossesse
L'utilisation de Dalacine 100 mg, ovule n'est pas recommandée pendant le 1er trimestre de la grossesse, aucune étude n'ayant été réalisée chez la femme enceinte pendant cette période.
Les résultats d'études cliniques réalisées chez la femme enceinte pendant le 2nd trimestre de la grossesse avec Dalacine, crème vaginale et pendant les second et troisième trimestres avec le phosphate de clindamycine par voie parentérale n'ont montré aucune anomalie congénitale. Cependant, Dalacine 100 mg, ovule ne sera utilisé pendant les 2ème et 3ème trimestres que sur les conseils de votre médecin.
Des études de reproduction réalisées chez le rat et la souris avec les formes orale et parentérale de clindamycine (doses de 100 à 600 mg/kg/jour) n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Cependant, il a été retrouvé dans une espèce de souris des cas de fissures palatines chez les ftus traités. Ce résultat a été considéré comme spécifique de cette espèce car il n'a été retrouvé ni dans d'autres espèces de souris ni dans d'autres espèces animales.
La dose thérapeutique de Dalacine 100 mg, ovule (exprimée en mg/m²) est 22,5 fois plus faible que celle ayant entraîné un effet indésirable chez l'animal.
Pendant la grossesse, il est recommandé de mettre l'ovule sans applicateur, directement avec le doigt.
Allaitement
L'excrétion de la clindamycine dans le lait maternel après prise de clindamycine par voie vaginale n'est pas connue. Cependant, un passage dans le lait maternel a été rapporté après administration de clindamycine par voies orale et parentérale.
Une évaluation du rapport bénéfice-risque sera effectuée chez la femme enceinte ou allaitante si l'utilisation de la clindamycine est envisagée.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté, cependant un passage systémique de la clindamycine est possible en cas d'application excessive, outre une exacerbation des effets indésirables.
La clindamycine administrée par voie cutanée doit être absorbée en quantité suffisante pour provoquer des effets systémiques.
En cas de surdosage, DALACINE T TOPIC, solution pour application cutanée doit être interrompu pour mettre en uvre, si nécessaire, un traitement symptomatique et de soutien.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antagonistes de la vitamine K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par clindamycineet après son arrêt.
+ Curares
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale avant, pendant ou après l'agent curarisant. Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Ciclosporine
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque de perte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine et augmentation éventuelle de sa posologie.
+ Inducteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4
La clindamycine est principalement métabolisée par le CYP3A4 et, dans une moindre mesure par le CYP3A5, pour former le métabolite majeur le sulfoxyde de clindamycine ainsi que le métabolite mineur la N-desméthylclindamycine. Par conséquent, les inhibiteurs des CYP3A4 et CYP3A5 peuvent réduire la clairance de la clindamycine et les inducteurs de ces isoenzymes peuvent augmenter la clairance de la clindamycine. En présence d'inducteurs puissants du CYP3A4 tels que la rifampicine, la surveillance d'une perte d'efficacité est nécessaire.
Des études in vitro indiquent que la clindamycine n'inhibe pas les CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1 ou CYP2D6 et inhibe seulement modérément le CYP3A4. Par conséquent, les interactions cliniquement importantes entre la clindamycine et les médicaments co-administrés métabolisés par ces cytochromes sont peu probables.
+ Tacrolimus
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque de perte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguins de tacrolimus et augmentation éventuelle de sa posologie.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Colites associées aux antibiotiques
Des colites pseudo-membraneuses et des colites associées aux antibiotiques ont été observées avec pratiquement tous les agents antibactériens dont la clindamycine ; leur sévérité est variable, de légère à menaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important d'envisager ce diagnostic en cas de survenue de diarrhée pendant ou après l'administration de tout antibiotique. En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques, la clindamycine doit immédiatement être arrêtée ; un médecin devra être consulté et un traitement approprié notamment un traitement spécifique contre Clostridium difficile devra être instauré. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité graves, y compris des réactions cutanées graves, telles que le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportées chez des patients recevant un traitement par clindamycine. En cas d'hypersensibilité ou de réaction cutanée grave, la clindamycine doit être arrêtée et un traitement adapté doit être mis en place .
La clindamycine est à utiliser avec prudence chez les malades ayant des antécédents d'asthme ou d'autres allergies.
La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de clindamycine.
Insuffisance hépatique
Une augmentation des taux sériques et un allongement de la demi-vie d'élimination de la clindamycine ont été documentés chez l'insuffisant hépatique.
Traitement à long terme
Les traitements de longue durée ne devront être effectués que sous surveillance de la formule sanguine, des enzymes hépatiques et de la fonction rénale.
L'administration d'antibiotiques notamment en cas d'utilisation prolongée, est associée à l'émergence et à la sélection de bactéries de sensibilité diminuée ou au développement de champignons. En cas de surinfection, un traitement approprié doit être initié.
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans le traitement de la méningite car la clindamycine ne diffuse pas de manière suffisante dans le liquide céphalo-rachidien .
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
Analogues en Russie
капсулы:
150 мг, 300 мг
крем вагинальн.:
2%
гель д/наружн. прим.:
1%
суппозитории вагинальн.:
100 мг
р-р д/наружн. прим.:
10 мг/мл
гель д/наружн. прим.:
1%
капсулы:
150 мг
крем вагинальн.:
2%
р-р д/в/в и в/м введ.:
150 мг/мл
гель д/наружн. прим.:
1%
крем вагинальн.:
2%
Analogues en France
solution pour application cutanée:
10 mg
comprimé pelliculé:
450 mg, 600 mg
solution injectable:
150 mg, 300 mg, 600 mg, 900 mg
gélule:
150 mg, 300 mg
solution pour application locale:
10 mg
solution injectable:
300 mg, 600 mg, 900 mg
gélule:
150 mg, 300 mg, 75 mg
solution pour application locale:
1 g
ovules vaginaux:
100 mg
gel:
1,00 g
gel:
1 g