Résumé des caractéristiques du médicament - DECAPEPTYL

Langue

- Français

DECAPEPTYL

DECAPEPTYL - La triptoréline, un agoniste de la GnRH, agit comme inhibiteur puissant de la sécrétion des gonadotrophines, lorsqu'elle est donnée de façon continue et à doses thérapeutiques.

Le médicament DECAPEPTYL appartient au groupe appelés Hormones hypothalamiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02AE04

Substance active: TRIPTORÉLINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

IPSEN PHARMA (FRANCE) - Decapeptyl poudre et solvant pour solution injectable (SC) 100 microgrammes , 1986-03-05

BB FARMA (ITALIE) - Decapeptyl poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 11,25 mg , 2018-06-01

PHARMA LAB (FRANCE) - Decapeptyl poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 11,25 mg , 2018-10-15

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Decapeptyl 0,1 mg

poudre et solvant pour solution injectable (SC) 22,5 mg

IPSEN PHARMA (FRANCE)

Decapeptyl L.P. 11,25 mg

poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 22,5 mg

BB FARMA (ITALIE)

Decapeptyl L.P. 11,25 mg

poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 22,5 mg

PHARMA LAB (FRANCE)

Decapeptyl L.P. 11,25 mg

poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM) à libération prolongée 22,5 mg

IPSEN PHARMA (FRANCE)

Decapeptyl L.P. 3 mg

poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 22,5 mg

IPSEN PHARMA (FRANCE)

Decapeptyl L.P. 3,75 mg

poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 22,5 mg

IPSEN PHARMA (FRANCE)

Decapeptyl LP 22,5 mg

poudre et solvant pour suspension injectable (IM) 22,5 mg

IPSEN PHARMA (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable (SC) : 100 microgrammes
  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM) : 11,25 mg, 22,5 mg, 3 mg, 3,75 mg
  • poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM) à libération prolongée : 11,25 mg

Dosage

Cancer de la prostate
Une injection par jour de 0,1 mg de triptoréline par voie sous-cutanée de J1 à J7 avant de prendre le relais avec la forme à libération prolongée.
Infécondité féminine : en association avec les gonadotrophines
Une injection par jour par voie sous-cutanée à administrer à partir du deuxième jour du cycle menstruel (conjointement au début de la stimulation ovarienne) jusqu'à la veille du jour fixé pour le déclenchement, soit une durée moyenne de 10 à 12 jours par tentative.

Indications

Cancer de la prostate avec métastases (traitement d'attaque, avant utilisation de la forme à libération prolongée).

Un effet favorable du médicament est d'autant plus net et plus fréquent que le patient n'a pas reçu auparavant un autre traitement hormonal.

Infécondité féminine en traitement complémentaire, en association avec les gonadotrophines (hMG, FSH, hCG) au cours d'une induction de l'ovulation en vue d'une fécondation in vitro suivie d'un transfert d'embryons (FIVETE).

Pharmacodynamique

La triptoréline, un agoniste de la GnRH, agit comme inhibiteur puissant de la sécrétion des gonadotrophines, lorsqu'elle est donnée de façon continue et à doses thérapeutiques. Chez l'animal ou chez l'homme, des études ont montré qu'après administration de triptoréline, survient dans un premier temps une augmentation transitoire des taux circulants de l'hormone lutéinisante (LH), de l'hormone de stimulation folliculaire (FSH), de la testostérone chez l'homme et de l'estradiol chez la femme.

Cependant, une administration chronique et continue de triptoréline provoque une diminution de la sécrétion de la LH et de la FSH ainsi que la suppression de la synthèse des stéroïdes ovariens et testiculaires.

Chez l'homme avec un cancer de la prostate

Chez l'homme, une diminution des taux sériques de testostérone à des taux observés chez les hommes castrés chirurgicalement survient approximativement entre 2 et 4 semaines après le début du traitement. DECAPEPTYL est formulé pour délivrer 22,5 mg de triptoréline sur une période de 6 mois. Une fois le taux de castration atteint à la fin du premier mois, ce taux de testostérone est ensuite maintenu aussi longtemps que les patients reçoivent leur injection toutes les vingt-quatre semaines.

Ceci entraîne une atrophie des organes sexuels secondaires. Ces effets sont généralement réversibles après arrêt du médicament. L'efficacité du traitement peut être contrôlée par la mesure de la testostéronémie et de l'antigène spécifique de la prostate (PSA). Comme montré pendant les études cliniques, au 6ème mois de traitement par DECAPEPTYL, la diminution relative médiane du PSA était de 97%.

Chez l'animal, l'administration de triptoréline conduit à une inhibition de la croissance de certaines tumeurs prostatiques hormonosensibles dans des modèles expérimentaux.

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

Absorption

Après une injection unique par voie intramusculaire de DECAPEPTYL LP 22,5 mg chez les patients atteints de cancer de la prostate, le tmax était de 3 (2-12) heures et le Cmax (0-169 jours) de 40 (22,2-76,8) ng/ml.

Chez les enfants atteints de la puberté précoce, le tmax était de 4 (2-8) heures et le Cmax (0-169 jours) était de 39,9 (19,1-107,0) ng/ml.

Il n'y a pas d'accumulation de la triptoréline après 12 mois de traitement.

Distribution

Les résultats d'essais pharmacocinétiques conduits chez l'homme sain indiquent qu'après une administration par voie intraveineuse en bolus, la triptoréline est distribuée et éliminée selon un modèle à trois compartiments et les demi-vies correspondantes sont d'environ 6 minutes, 45 minutes et 3 heures.

Le volume de distribution de la triptoréline à l'état d'équilibre après administration intraveineuse de 0,5 mg d'acétate de triptoréline est approximativement de 30 l chez les volontaires sains masculins. Comme il n'a pas pu être montré que la triptoréline se lie aux protéines plasmatiques aux concentrations thérapeutiques, les interactions médicamenteuses dues à un déplacement du site de liaison aux protéines sont improbables.

Biotransformation

Les métabolites de la triptoréline n'ont pas été déterminés chez l'homme. Toutefois, des données pharmacocinétiques chez l'homme suggèrent que les fragments C-terminaux produits par dégradation tissulaire sont, soit complètement dégradés dans les tissus soit rapidement dégradés dans le plasma ou éliminés par les reins.

Élimination

La triptoréline est éliminée par le foie et les reins. Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez le volontaire sain, 42% de la dose est éliminée dans les urines sous forme de triptoréline inchangée, pour augmenter jusqu'à 62% chez les sujets insuffisants hépatiques. La clairance à la créatinine (Clcreat) chez les volontaires sains étant de 150 ml/min et de seulement 90 ml/min chez les sujets présentant une insuffisance hépatique, le foie est considéré comme étant le site d'élimination principal de la triptoréline. Chez ces volontaires sains, la demi-vie terminale de la triptoréline est de 2,8 heures et la clairance totale de 212 ml/min, cette dernière étant une combinaison de l'élimination rénale et hépatique.

Autres populations particulières

Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez les sujets avec une insuffisance rénale modérée (Clcreat 40 ml/min), la demi-vie d'élimination de la triptoréline est de 6,7 heures, de 7,81 heures chez les sujets avec un insuffisance rénale sévère (Clcreat 8,9 ml/min) et de 7,65 heures chez les patients avec une insuffisance hépatique (Clcreat 89,9 ml/min).

Les effets de l'âge et de l'ethnie sur la pharmacocinétique de la triptoréline n'ont pas été étudiés. Néanmoins, des données pharmacocinétiques obtenues chez de jeunes volontaires sains âgés de 20 à 22 ans avec une clairance à la créatinine élevée (approximativement 150 ml/min) indiquent que la triptoréline est éliminée deux fois plus rapidement chez cette population jeune. Ceci est dû au fait que la clairance à la triptoréline est corrélée à la clairance à la créatinine totale, qui est connue pour diminuer avec l'âge.

Au vu de l'importante marge thérapeutique de la triptoréline et comme DECAPEPTYL LP 22,5 mg se présente sous forme d'une formulation à libération prolongée, aucun ajustement de la dose n'est recommandé chez les patients souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique.

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

La relation pharmacocinétique/pharmacodynamique de la triptoréline n'est pas simple à déterminer car elle est non linéaire et dépendante de la durée d'administration. Toutefois, après administration aiguë chez des sujets non traités, la triptoréline induit une augmentation dose dépendante de la réponse en termes de LH et de FSH.

Lors de l'administration d'une formulation à libération prolongée, la triptoréline stimule la sécrétion de LH et FSH durant les premiers jours et par conséquent la sécrétion de testostérone. Les différentes études de bioéquivalence montrent que l'augmentation maximale de la testostérone est atteinte après environ 4 jours avec un Cmax équivalent, qui est indépendant de la vitesse de libération de la triptoréline. La réponse initiale n'est pas maintenue malgré l'exposition continue à la triptoréline et est suivie par une diminution progressive des taux de testostérone. Dans ce cas également, le degré d'exposition à la triptoréline peut varier largement sans affecter l'effet global sur les taux de testostérone sériques.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament DECAPEPTYL en fonction de la voie d'administration

Chez le volontaire sain adulte

La résorption de la triptoréline administrée par voie sous-cutanée (0,1 mg) est rapide (tmax = 0,63 ± 0,26 h pour un pic de concentration plasmatique Cmax = 1,85 ± 0,23 ng/ml).

Son élimination s'effectue avec une demi-vie biologique de 7,6 ± 1,6 h, après une phase de distribution de 3 à 4 heures.

La clairance plasmatique totale est de : 161 ± 28 ml/min.

Le volume de distribution est de 1562 ± 158 ml/kg.

Chez le patient souffrant d'un cancer de la prostate

Par voie sous-cutanée (0,1 mg) les concentrations plasmatiques oscillent entre les valeurs maximales de 1,28 ± 0,24 ng/ml (Cmax) obtenues en général au temps 1 heure suivant l'injection (tmax) et les valeurs minimales de : 0,28 ± 0,15 ng/ml (Cmin) obtenues au temps 24 h suivant l'injection.

La demi-vie biologique est en moyenne de 11,7 ± 3,4 h mais varie selon les sujets, et la clairance plasmatique (118 ± 32 ml/mn) reflète un ralentissement d'élimination chez ces patients, alors que les volumes de distribution sont voisins de ceux des sujets sains (1130 ± 210 ml/kg).

Après injection intramusculaire de la forme à libération prolongée, on observe une première phase de libération du principe actif suivie d'une phase de libération régulière qui se poursuit pendant 28 jours.

Après l'injection intramusculaire de DECAPEPTYL L.P. 3,75 mg chez des femmes atteintes d'endométriose et de fibromes utérins, la concentration sanguine maximale de triptoréline est atteinte entre 2 à 6 heures après l'injection, la valeur du pic est de 11 ng/ml. Il n'y avait aucune preuve d'accumulation du produit après des injections toutes les 4 semaines sur six mois.

Les concentrations plasmatiques minimales sont maintenues entre 0,1 et 0,2 ng/mL. La biodisponibilité du produit à libération prolongée est d'environ 50%.

Ces données observées chez les patientes atteintes d'endométriose et de fibromes utérins peuvent être extrapolées aux patients atteints de cancer du sein car il n'est pas attendu d'impact de la maladie sur les propriétés de libération prolongée du produit.

Effets indésirables

Tolérance générale chez l'homme

Etant donné que les patients souffrant de cancer de la prostate hormono-dépendant, localement avancé ou métastatique sont généralement âgés et ont d'autres maladies fréquemment observées dans cette population âgée, des effets indésirables ont été rapportés chez plus de 90% des patients inclus dans les essais cliniques et le lien de causalité est souvent difficile à évaluer. Comme il a été observé avec d'autres agonistes de la GnRH ou après castration chirurgicale, les effets indésirables les plus communément observés lors du traitement avec la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus. Ces effets incluaient des bouffées de chaleur et une diminution de la libido.

A l'exception des réactions immuno-allergiques (rares) et des réactions au site d'injection (<5%), tous les effets indésirables sont connus pour être liés aux changements de la testostéronémie.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.

La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».

Classes de systèmes d'organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Rhinopharyngite

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Thrombocytose

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Réaction anaphylactique

Choc anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie

Diabète

Goutte

Hyperlipidémie

Appétit augmenté

Affections psychiatriques

Diminution de la libido

Dépression*

Insomnie

État confusionnel

Anxiété

Perte de la libido

Irritabilité

Baisse de l'activité

Changements d'humeur*

Humeur euphorique

Affections du système nerveux

Paresthésie du membre inférieur

Sensation vertigineuse

Paresthésie

Atteinte de la mémoire

Céphalée

Affections oculaires

Défauts visuels

Sensation anormale dans l'œil

Perturbation visuelle

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes

Vertige

Affections cardiaques

Palpitations

Allongement de l'intervalle QT

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Hypertension

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Orthopnée

Epistaxis

Affections gastro-intestinales

Bouche sèche

Douleur abdominale

Distension abdominale

Nausées

Constipation

Dysgueusie

Diarrhée

Flatulence

Vomissement

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Hyperhidrose

Acné

Éruption bulleuse

Œdème angioneurotique

Alopécie

Purpura

Erythème

Prurit

Rash

Urticaire

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleur dorsale

Douleur musculo-squelettique

Arthralgie

Raideur articulaire

Extrémités douloureuses

Douleur osseuse

Tuméfaction articulaire

Crampe musculaire

Raideur musculo-squelettique

Faiblesse musculaire

Ostéoarthrite

Myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Nycturie

Incontinence urinaire

Rétention urinaire

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysérection (incluant anéjaculation, trouble de l'éjaculation)

Douleur pelvienne

Gynécomastie

Douleur mammaire

Atrophie testiculaire

Douleur testiculaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Réaction au site d'injection (incluant érythème, inflammation et douleur)

Léthargie

Douleur thoracique

Malaise

Œdème

Œdèmes périphériques

Dystasie

Douleur

Syndrome pseudo-grippal

Frissons

Fièvre

Somnolence

Investigations

Poids augmenté

Alanine aminotransférase augmentée

Phosphatase alcaline augmentée

Aspartate aminotransférase augmentée

Créatininémie augmentée

Pression artérielle augmentée

Urémie augmentée

Gamma-glutamyltransférase augmentée

Poids abaissé

*Cette fréquence est basée sur la fréquence observée dans la classe pour tous les agonistes de la GnRH.

La triptoréline provoque une augmentation transitoire des taux circulants de testostérone durant la première semaine après la première injection de la formulation à libération prolongée. A la suite de l'augmentation initiale des taux circulants de testostérone, un faible pourcentage de patients (≤ 5%) peut présenter une aggravation temporaire des signes et des symptômes de leur cancer de la prostate (exacerbation de la tumeur), se manifestant généralement par une augmentation des symptômes urinaires (< 2%) et des douleurs métastatiques (5%), qui peuvent être traitées de façon symptomatique. Ces symptômes sont transitoires et disparaissent généralement après 1 à 2 semaines.

Des cas isolés d'exacerbation des symptômes liés à la maladie tels qu'une obstruction de l'urètre ou une compression médullaire par des métastases peuvent survenir. C'est pourquoi les patients avec des lésions métastatiques vertébrales et/ou avec une obstruction de l'appareil urinaire doivent faire l'objet d'une surveillance attentive pendant les premières semaines de traitement .

L'utilisation des analogues de la GnRH de synthèse dans le traitement du cancer de la prostate peut être associée à une perte osseuse qui peut conduire à une ostéoporose et augmenter le risque de fracture.

Une augmentation des lymphocytes a été rapportée chez des patients traités par des analogues de la GnRH. Cette lymphocytose secondaire est apparemment liée à la castration induite par la GnRH et semble indiquer que les hormones gonadiques sont impliquées dans l'involution thymique.

Tolérance générale chez la femme

Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10% des patientes) sont la conséquence de la baisse du taux d'œstrogènes. Il s'agit de céphalées, baisse de la libido, troubles du sommeil, changements d'humeur, dyspareunie, dysménorrhée, hémorragie génitale, syndrome d'hyperstimulation ovarienne, hypertrophie ovarienne, douleur pelvienne, sécheresse vulvovaginale, hyperhidrose, bouffées de chaleur et asthénie.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale.

La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100). Aucune fréquence ne peut être appliquée aux effets indésirables rapportés après la commercialisation. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».

Classes de systèmes d'organes

Très

Contre-indications

Hypersensibilité à la GnRH, aux analogues de la GnRH, ou à l'un des excipients .

Grossesse et allaitement.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

DECAPEPTYL LP 22,5 mg est indiqué chez l'homme et chez l'enfant. Les données sur l'utilisation de la triptoréline chez la femme enceinte sont limitées. DECAPEPTYL LP 22,5 mg n'est pas indiqué chez la femme.

Il est indispensable de vérifier l'absence de grossesse avant toute prescription de DECAPEPTYL LP 22,5 mg.

La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant la grossesse car l'utilisation concomitante des agonistes de la GnRH est associée à un risque théorique d'avortement ou d'anomalie fœtale. Avant traitement, les patientes potentiellement fertiles doivent être examinées attentivement pour vérifier l'absence de grossesse. Des méthodes de contraception non hormonale devront être utilisées jusqu'au retour des règles.

Des études chez l'animal ont mis en évidence des effets sur les paramètres de l'appareil reproducteur .

Allaitement

La triptoréline ne doit pas être utilisée pendant l'allaitement.

Surdosage

Les propriétés pharmaceutiques de DECAPEPTYL LP 22,5 mg et son mode d'administration rendent le risque de surdosage accidentel ou intentionnel improbable. Il n'y a pas de données de surdosage chez l'homme. Des tests réalisés chez l'animal suggèrent qu'aucun autre effet que les effets thérapeutiques sur la concentration d'hormones sexuelles et sur l'appareil reproducteur n'est attendu avec des doses plus élevées de DECAPEPTYL LP 22,5 mg. En cas de surdosage, celui-ci sera traité de façon symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

En cas d'association de la triptoréline avec des médicaments qui modifient la sécrétion pituitaire des gonadotrophines, des précautions particulières doivent être prises et il est recommandé de réaliser un suivi attentif avec des dosages hormonaux.

Etant donné qu'un traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l'intervalle QT, l'utilisation concomitante de DECAPEPTYL et de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ou à de médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointe tels les médicaments antiarythmiques de classe Ia (par exemple : quinidine, disopyramide…) ou de classe III (par exemple : amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc doit être évaluée avec attention .

Mises en garde et précautions

L'utilisation des agonistes de la GnRH peut provoquer une diminution de la densité minérale osseuse. Chez les hommes, des données préliminaires suggèrent que l'utilisation d'un bisphosphonate en association à un agoniste de la GnRH peut réduire la perte osseuse. Des précautions particulières sont nécessaires chez les patients qui ont des facteurs de risque d'ostéoporose additionnels (par exemple : alcoolisme chronique, tabagisme, traitements à long terme avec des médicaments qui réduisent la densité minérale osseuse, comme par exemple les anticonvulsivants ou les corticoïdes, antécédents familiaux d'ostéoporose, malnutrition).

Rarement, le traitement par les analogues de la GnRH peut révéler la présence jusque-là inconnue d'un adénome hypophysaire gonadotrope. Une apoplexie pituitaire peut survenir chez ces patients. Elle se caractérise par l'apparition d'une céphalée soudaine, de vomissements, d'une altération de la vision et d'une ophtalmoplégie.

Il y a un risque accru de survenue d'une dépression (potentiellement sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, comme la triptoréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de manière appropriée si des symptômes apparaissent.

Les patients qui souffrent de dépression doivent faire l'objet d'un suivi adapté pendant le traitement.

Du fait de l'injection intramusculaire, la prudence est requise chez les patients traités par des anticoagulants, en raison du risque potentiel d'hématome au site d'injection. L'efficacité et la sécurité de DECAPEPTYL LP 22,5 mg ont seulement été établies pour l'administration par voie intramusculaire. L'administration par voir sous-cutanée n'est pas recommandée.

DECAPEPTYL LP 22,5 mg contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par dose, c'est à dire « sans sodium ».

Cancer de la prostate

Au début du traitement, la triptoréline comme les autres analogues de la GnRH provoque une augmentation transitoire du taux de testostérone sérique. Cela peut conduire à des cas isolés d'aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate lors des premières semaines de traitement. Lors de la phase initiale du traitement, l'administration additionnelle d'un anti-androgène adapté devra être considérée afin de neutraliser l'augmentation initiale du taux sérique de testostérone et l'aggravation des symptômes cliniques.

Chez un nombre réduit de patients peuvent survenir une exacerbation de la tumeur avec aggravation transitoire des signes et symptômes du cancer de la prostate et une augmentation temporaire des douleurs liées au cancer (douleurs métastatiques), qui peuvent être traitées symptomatiquement.

Comme avec les autres analogues de la GnRH, des cas isolés de compression médullaire ou d'obstruction de l'urètre ont été observés. En cas de compression médullaire ou d'insuffisance rénale, un traitement standard de ces complications devra être institué et dans les cas extrêmes une orchidectomie (castration chirurgicale) devra être envisagée. Un suivi attentif est nécessaire lors des premières semaines de traitement, en particulier chez les patients souffrant de métastases vertébrales, à risque de compression de la moelle épinière et chez les patients avec une obstruction des voies urinaires.

Après castration chirurgicale, la triptoréline ne provoque pas de diminution supplémentaire des taux de testostérone. Une fois les taux de castration atteints à la fin du premier mois, les taux sériques de testostérone sont maintenus aussi longtemps que les patients reçoivent leur injection tous les 6 mois (vingt-quatre semaines).

L'efficacité du traitement peut être suivie en mesurant les taux sériques de testostérone et d'antigène spécifique de la prostate (PSA).

L'inhibition prolongée de la sécrétion androgénique qu'elle soit induite par orchidectomie bilatérale ou par administration d'analogue de la GnRH est associée à un risque élevé de perte osseuse et peut conduire à une ostéoporose et à un risque accru de fracture osseuse.

Le traitement par suppression androgénique peut provoquer un allongement de l'intervalle QT.

Chez les patients ayant des antécédents ou présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT et chez les patients traités par un médicament susceptible de prolonger l'intervalle QT , le médecin devra évaluer le rapport bénéfice/risque, y compris le risque de torsades de pointe, avant l'initiation d'un traitement par DECAPEPTYL.

De plus, des données épidémiologiques ont mis en évidence que les patients pouvaient être sujets à des changements métaboliques (par exemple une intolérance au glucose), ou un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique. Toutefois, les données prospectives ne confirment pas le lien entre le traitement par analogue de la GnRH et l'augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Les patients qui ont un risque élevé de maladies cardiovasculaires ou métaboliques doivent faire l'objet d'une évaluation attentive avant d'instaurer le traitement et doivent faire l'objet d'un suivi adapté pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique.

L'administration de triptoréline aux doses thérapeutiques conduit à une suppression du système gonadotrope hypophysaire. Un retour à la normale est généralement obtenu après l'interruption du traitement. Des tests diagnostiques de la fonction gonadotrope hypophysaire conduits durant le traitement et après l'interruption de la thérapie avec un agoniste de la GnRH peuvent donc être erronés.

Puberté précoce

Le traitement des enfants avec une tumeur cérébrale évolutive doit faire l'objet d'une évaluation individuelle attentive du rapport bénéfices risques.

Les pseudo-pubertés précoces (hyperplasie ou tumeur des glandes surrénales ou des gonades) et les pubertés précoces indépendantes des gonadotrophines (testotoxicose, hyperplasie familiale des cellules de Leydig) devront être exclues.

Chez les filles, la stimulation ovarienne initiale suivie par la diminution des taux des œstrogènes induits par le traitement, peuvent conduire, au cours du premier mois, à des saignements vaginaux d'intensité légère ou modérée.

Le traitement consiste en une administration sur le long terme adaptée de manière individuelle. DECAPEPTYL LP 22,5 mg doit être administré aussi précisément que possible par période régulière de 6 mois. Un retard exceptionnel de quelques jours de la date d'injection (169 ± 3 jours) n'influence pas les résultats du traitement.

A l'arrêt du traitement, le développement pubertaire reprend.

Les données relatives à la fertilité des patientes traitées sont encore limitées mais les fonctions de reproduction et de fertilité ne semblent pas affectées par le traitement par GnRH. Chez la plupart des filles, des règles régulières commencent environ 1 an après la fin du traitement.

Le traitement par les agonistes de la GnRH peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) due à la suppression des effets attendus de l'œstrogène. Toutefois, après l'arrêt du traitement, le bilan ultérieur de la masse osseuse est préservé et le pic de croissance de la masse osseuse à la fin de la puberté ne semble pas être affecté par le traitement.

Une épiphysiolyse de la hanche peut se produire après l'arrêt du traitement par les agonistes de la GnRH. Il se pourrait que ce soit consécutif à l'affaiblissement du cartilage de conjugaison en raison des faibles concentrations en œstrogène pendant le traitement avec les agonistes de la GnRH.L'augmentation de la vitesse de croissance qui se produit après l'arrêt du traitement conduit ensuite à la diminution de la force nécessaire pour le déplacement des épiphyses.






Analogues du médicament DECAPEPTYL qui a la même composition

Analogues en Russie

  • р-р д/п/к введ.:

    0.1 мг/мл

  • порошок д/пригот. суспенз. д/в/м и п/к введ. пролонгир. действ.:

    3.75 мг

Диферелин
  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/п/к введ.:

    0.1 мг

  • лиофилизат д/пригот. суспенз. пролонгир. высвобождения д/в/м введ.:

    3.75 мг

  • лиофилизат д/пригот. суспенз. д/в/м и п/к введ.:

    11.25 мг

Трипторелин-лонг
  • лиофилизат д/пригот. суспенз. пролонгир. высвобождения д/в/м введ.:

    3.75 мг

Analogues en France

  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM):

    11,25 mg, 22,5 mg, 3 mg, 3,75 mg

  • poudre et solvant pour solution injectable (SC):

    100 microgrammes

  • poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM) à libération prolongée:

    11,25 mg

  • solution injectable:

    95,6 microgrammes

  • poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM) à libération prolongée:

    3.75 mg

  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM):

    11,25 mg

  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM):

    11,25 mg

  • poudre pour suspension injectable:

    3,75 mg