DIERGOSPRAY - La dihydroergotamine présente une affinité moyenne à élevée pour divers sous-types de récepteurs sérotoninergiques.
Le médicament DIERGOSPRAY appartient au groupe appelés Antimigraineux
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02CA01
AMDIPHARM (IRLANDE) - Diergospray solution nasale pour pulvérisation 4 mg , 1998-06-02
Diergospray 4 mg/ml
solution nasale pour pulvérisation 4 mg
AMDIPHARM (IRLANDE)
Traitement des crises de migraine avec ou sans aura.
La dihydroergotamine présente une affinité moyenne à élevée pour divers sous-types de récepteurs sérotoninergiques. Elle possède une activité agoniste particulièrement puissante au niveau des récepteurs 5-HT1D, qui est supposée sous-tendre son efficacité antimigraineuse.
Cette activité agoniste entraîne une diminution de la fonction des neurones en rapport avec la 5-HT et, de ce fait, il y a un effet sur des éléments de la vascularisation crânienne et/ou elle prévient l'inflammation neurogène et la stimulation des récepteurs nociceptifs qui en résulte.
L'administration de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale a un début d'action rapide. Lors des crises de migraines d'intensité légère à sévère, DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale atténue les maux de tête et les symptômes associés tels que la phonophobie et la photophobie.
Après administration nasale, la dihydroergotamine est rapidement absorbée (Tmax d'environ 45 min). Sa biodisponibilité absolue est d'environ 43 ± 24 %.
70 à 80 % des concentrations plasmatiques représentent la substance inchangée, indiquant un métabolisme de la dihydroergotamine plus faible par voie nasale que par voie orale.
La liaison de la dihydroergotamine aux protéines plasmatiques est de 93 % ; son volume apparent de distribution est d'environ 800 litres à l'état d'équilibre. La clairance corporelle totale est d'environ 1,5 litres/min. reflétant principalement la clairance hépatique. L'élimination plasmatique est biphasique avec une demi-vie terminale d'environ 10 heures. L'excrétion se fait essentiellement par les fèces via la bile. Après administration nasale, l'excrétion urinaire de la substance mère et des métabolites est d'environ 2 %.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont : rhinite, nausées et vomissements, dysgueusies, réactions dose-dépendantes au site d'application (par exemple obstruction nasale, rhinorrhée), diarrhée, pharyngite, sensations vertigineuses et flush.
La classification selon la fréquence utilise la convention suivante : très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100 - £1/10), peu fréquents (> 1/1000 - £ 1/100), rares (£ 1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée avec les données disponibles).
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés en ordre décroissant de sévérité.
Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de l'ergot de seigle ou à tout autre composant de la formulation .
Conditions prédisposant à des réactions angiospastiques : insuffisance coronaire (en particulier angor instable ou spastique), états infectieux sévères (septicémie), choc, maladie vasculaire oblitérante, maladies vasculaires périphériques telles que syndrome de Raynaud, antécédents d'accident ischémique transitoire ou de souffrance cérébrale ou d'hypertension artérielle mal contrôlée.
Artérite temporale.
Traitement de la migraine familiale hémiplégique.
Traitement de la migraine basilaire.
Grossesse et allaitement .
Patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Patients traités simultanément par inhibiteurs puissants du CYP 3 A comme les antibiotiques de type macrolides, les inhibiteurs de la protéase du VIH, les antifongiques azolés et autres médicaments .
L'utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est contre-indiquée pendant la grossesse.
L'expérience clinique avec la dihydroergotamine par voie parentérale suggère qu'en raison de son activité utéro-tonique et des effets vasoconstricteurs sur le placenta et le cordon ombilical, la dihydroergotamine puisse être néfaste pour le ftus.
Il est probable que la dihydroergotamine soit excrétée dans le lait maternel. L'utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est donc contre-indiquée chez la femme allaitante.
Aucun cas de surdosage avec DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n'a été rapporté. On peut cependant s'attendre à ce que les symptômes soient semblables à ceux observés après une ingestion d'une dose orale excessive : nausées, vomissements, maux de tête, tachycardie, vertiges, signes et symptômes périphériques de vasospasme (par exemple engourdissement, fourmillements et douleurs dans les extrémités), symptômes d'ischémie myocardique, douleur thoracique et coma. Il est à noter que la survenue de symptômes angiospastiques peut être retardée de 24 heures par rapport à l'administration.
Après arrêt de son utilisation, le traitement du surdosage est symptomatique et requiert une surveillance étroite du système cardio-vasculaire.
En cas de réactions angiospastiques intenses, il est recommandé de procéder à l'administration intraveineuse d'un vasodilatateur périphérique (comme le nitroprussiate, la phentolamine, ou la dihydralazine), à l'application locale de chaleur sur les endroits atteints ainsi qu'un traitement préventif des lésions tissulaires. En cas de spasme coronarien, il faut débuter un traitement adapté tel que l'administration de nitroglycérine.
L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A (CYP3A) et de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est contre-indiquée. Les inhibiteurs puissants du CYP 3A incluent : antibiotiques de type macrolide (ex. érythromycine, troléandomycine, clarithromycine, telithromycine), les inhibiteurs de la protéase du HIV (ex. ritonavir, indinavir, nelfinavir), l'éfavirenz, les antifongiques azolés (ex. kétokonazole, itraconazole, voriconazole), le quinupristine-dalfopristine, le delavirdine ou le néfazodone.
Compte tenu des propriétés vasoconstrictrices de la dihydroergotamine, l'utilisation de nicotine (par exemple : tabagisme important, traitement de substitution avec la nicotine) doit se faire avec précaution.
Un intervalle d'au moins 6 heures doit être respecté entre la prise de sumatriptan ou d'un autre agoniste des récepteurs de la 5-hydroxytryptamine et de la prise de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale. Bien que l'association aux β-bloquants (par exemple le propranolol) soit généralement bien tolérée, la prudence est requise chez les patients atteints de troubles de la circulation périphérique.
DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n'est pas destinée au traitement prophylactique de la migraine.
L'usage journalier chronique de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale ou son emploi au-delà des doses recommandées doit être évité car il peut entraîner un vasospasme.
L'abus chronique de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale peut causer des céphalées de rebond. Si cette situation est suspectée, le traitement doit être suspendu.
Dans de rares cas, des spasmes vasculaires peuvent être observés, particulièrement dans les membres inférieurs.Il convient d'informer le patient des doses maximales de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale à ne pas dépasser et de lui signaler quels sont les premiers symptômes d'un surdosage : paresthésie (par ex. engourdissement, fourmillements) au niveau des doigts et des orteils, nausées et vomissements sans rapport avec la migraine, symptômes d'ischémie myocardique et douleurs précordiales. Dès l'apparition de symptômes de surdosage, le traitement doit être interrompu et le patient doit aussitôt consulter son médecin.
Les patients ayant des antécédents de fibrose liée à des médicaments, telle qu'une fibrose rétropéritonéale et pleurale, doivent être suivis avec attention.
Une surveillance particulière est recommandée chez les patients souffrant de rhinite, de congestion nasale et de rhinite allergique ainsi que chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée et plus spécialement en cas d'hépatite cholestatique.
Note : la solution contenue dans le flacon en verre teinté est réservée à la voie nasale et ne doit pas être injectée.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
solution nasale pour pulvérisation:
4 mg
solution injectable:
0,1 g
solution buvable:
0,2 g
comprimé:
3 mg
solution buvable en gouttes:
200 mg
solution injectable:
0,1 g
gélule:
5 mg
solution buvable en gouttes:
0,2 g
comprimé à libération prolongée:
4,30 mg
gélule:
5 mg
solution buvable en gouttes:
0,200 g
lyophilisat oral:
5 mg
capsule:
3 mg