DIHYDROERGOTAMINE - La dihydroergotamine est essentiellement caractérisée par les propriétés suivantes: au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques, une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse; il a été montré que l'effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d'une substance « prostaglandine-like ».
Le médicament DIHYDROERGOTAMINE appartient au groupe appelés Antimigraineux
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02CA01
AMDIPHARM (IRLANDE) - Dihydroergotamine solution injectable 0,1 g , 1986-10-22
AMDIPHARM (IRLANDE) - Dihydroergotamine solution buvable 0,2 g , 1986-06-20
AMDIPHARM (IRLANDE) - Dihydroergotamine comprimé 3 mg , 1986-06-20
Dihydroergotamine AMDIPHARM 1 mg/ml
solution injectable 200 mg
AMDIPHARM (IRLANDE)
Dihydroergotamine AMDIPHARM 2 mg/ml
solution buvable 200 mg
AMDIPHARM (IRLANDE)
Dihydroergotamine AMDIPHARM 3 mg
comprimé 200 mg
AMDIPHARM (IRLANDE)
Dihydroergotamine ZAMBON
solution buvable en gouttes 200 mg
ZAMBON FRANCE (FRANCE)
Traitement de fond de la migraine.
Amélioration des symptômes en rapport avec l'insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du primo-decubitus).
Proposé dans le traitement de l'hypotension orthostatique.
La dihydroergotamine est essentiellement caractérisée par les propriétés suivantes:
au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques,
une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse; il a été montré que l'effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d'une substance « prostaglandine-like ».
A doses élevées enfin, la dihydroergotamine se comporte comme un bloqueur des récepteurs alpha-adrénergiques et sérotoninergiques.
L'absorption du produit est rapide (temps de demi-vie associé à la phase d'invasion 0,32 ± 0,09 h. Le taux d'absorption du produit, déduit des pourcentages d'excrétion urinaire après administration I.V. et per os, est de 30 ± 5 %.
Le produit présente une forte affinité tissulaire.
L'élimination est biphasique, le temps de demi-vie associé à la première phase alpha est rapide (2,0 ± 0,1 h), celui associé à la phase bêta est plus long (21 ± 0,3 h). L'élimination s'effectue essentiellement par voies biliaire et fécale.
Après administration par voie I.M., l'absorption est rapide. Le maximum de la concentration plasmatique est atteint 30 mn après l'injection.
Troubles digestifs : nausées et vomissements non reliés à la migraine, diarrhées, douleurs abdominales.
Augmentation de la pression artérielle.
Sensation vertigineuse.
Réaction d'hypersensibilité : rash cutané, dème du visage, urticaire, dyspnée.
Paresthésies au niveau des extrémités, crampes musculaires.
Dans de rares cas, des spasmes vasculaires, des ischémies périphériques, peuvent apparaître, en particulier au niveau des extrémités inférieures. Quelques cas de gangrènes ont été rapportés.
Ischémie, voire dans de rares cas, infarctus du myocarde.
Après utilisation prolongée de dihydroergotamine par voie orale, des cas isolés de fibrose (notamment pleurales et rétropéritonéales) ont été rapportés après plusieurs années de traitement.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être prescrit dans les cas suivants:
Hypersensibilité connue aux alcaloïdes de l'ergot de seigle ou à l'un des composants.
Affections prédisposant à des réactions angiospastiques: insuffisance coronarienne (en particulier angor instable ou spastique), états infectieux sévères, choc, maladie vasculaire oblitérante, maladies vasculaires périphériques telles que syndrome de Raynaud, antécédents d'accident ischémique transitoire ou de souffrance cérébrale ou d'hypertension artérielle mal contrôlée.
Artérite temporale.
Migraine hémiplégique ou basilaire.
Insuffisance hépatique sévère.
En association avec les triptans, les antibiotiques de la famille des macrolides (sauf la spiramycine), les antiprotéases (ex. amprénavir, atazanavir, fosamprenavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir), les inhibiteurs de la reverse transcriptase (delavirdine, éfavirenz), le voriconazole, le triclabendazole, le quinupristine-dalfopristine en association, le stiripentol, le diltiazem, la phénylpropanolamine .
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Il n'existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la dihydroergotamine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Cependant, il existe un risque théorique, à forte dose, d'action contracturante sur l'utérus.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la dihydroergotamine pendant la grossesse.
AllaitementEn l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, le risque n'est pas connu; en conséquence, l'allaitement est déconseillé pendant la prise de dihydroergotamine.
Symptômes (ergotisme)
Douleurs abdominales, nausées, vomissements, céphalées, tachycardie ou bradycardie associées à une hypotension, troubles respiratoires, vertiges, symptômes liés au spasme vasculaire (paresthésies, douleurs des extrémités, ischémies périphériques, gangrène), coma.
Traitement
En cas d'intoxication aiguë une évacuation digestive par le lavage gastrique et un traitement symptomatique doivent être envisagés en milieu hospitalier, sous surveillance cardiovasculaire étroite.
L'administration de charbon actif peut diminuer le passage digestif de la dihydroergotamine.
En cas de confirmation d'ergotisme vasculaire, un traitement d'urgence doit être administré en milieu hospitalier ; il consiste généralement en une perfusion d'héparine associée à un vasodilatateur et éventuellement à des corticoïdes.
Associations contre-indiquées
+ Triptans (almotriptan, fovatriptan, naratriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan, élétriptan)
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
Respecter un délai de 24 heures entre l'arrêt du triptan et la prise de l'alcaloïde.
+ Macrolides (tous sauf spiramycine)
Par extrapolation à partir de l'érythromycine et de la josamycine: ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
+ Antiprotéases (ex. amprénavir, atazanavir, fosamprenavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir)
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatiques de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Inhibiteurs de la reverse transcriptase (delavirdine, éfavirenz)
Ergotisme avec la possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Voriconazole
Ergotisme avec la possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Triclabendazole
Ergotisme avec la possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Quinupristine-dalfopristine (associés)
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Stiripentol
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloides de l'ergot de seigle).
+ Diltiazem
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Phénylpropanolamine
Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
Associations déconseillées+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide, lisuride)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Sympathicomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléphrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synephrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Sympathomimétiques indirects (sauf phénylpropanolamine) (éphédrine, phényléphrine, pseudoéphédrine)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Bêta-bloquants (propanolol, oxprénolol)
Ergotisme: Quelques cas de spasme artériel avec ischémie des extrémités ont été observés (addition d'effets vasculaires). Surveillance clinique renforcée en particulier pendant les premières semaines de l'association.
Ce médicament est indiqué uniquement pour le traitement de la crise migraineuse. Il ne doit en aucun cas être administré en traitement de fond, continu et prolongé.
L'usage journalier chronique de ce médicament ou son emploi au-delà des doses recommandées peut entraîner un vasospasme.
L'utilisation excessive d'un traitement antimigraineux peut entraîner l'apparition de céphalées chroniques quotidiennes nécessitant une interruption transitoire du traitement.
Les patients traités doivent être informés de doses maximales à ne pas dépasser et des premiers symptômes d'un surdosage :
paresthésies (engourdissements, fourmillements), au niveau des doigts et des orteils,
nausées et vomissements sans rapport avec la migraine,
symptômes d'ischémie myocardique et douleurs thoraciques.
Dès l'apparition de symptômes de surdosage, le traitement doit être interrompu et le patient doit aussitôt consulter son médecin.
Les patients ayant des antécédents de fibrose (ex. : pleurale ou rétropéritonéale) d'origine iatrogène doivent être étroitement surveillés.
A utiliser avec précaution en cas d'insuffisance rénale sévère non compensée par hémodialyse. La posologie doit être diminuée.
Une surveillance particulière est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée et plus spécialement en cas d'hépatite cholestatique.
L'injection intra-artérielle de dihydroergotamine doit être strictement évitée ; en cas d'injection accidentelle, administrer un alpha-bloquant.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
solution nasale pour pulvérisation:
4 mg
solution injectable:
0,1 g
solution buvable:
0,2 g
comprimé:
3 mg
solution buvable en gouttes:
200 mg
solution injectable:
0,1 g
gélule:
5 mg
solution buvable en gouttes:
0,2 g
comprimé à libération prolongée:
4,30 mg
gélule:
5 mg
solution buvable en gouttes:
0,200 g
lyophilisat oral:
5 mg
capsule:
3 mg