DILATRANE - La théophylline est une base xanthique, elle exerce une action bronchodilatatrice par relaxation des muscles lisses bronchiques.
Le médicament DILATRANE appartient au groupe appelés Xanthines - Inhibiteurs de la phosphodiestérase
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R03DA04
SERP (MONACO) - Dilatrane sirop 1,00 g , 1997-12-16
SERP (MONACO) - Dilatrane gélule à libération prolongée 100,00 mg , 1997-07-07
SERP (MONACO) - Dilatrane gélule à libération prolongée 200,00 mg , 1997-07-07
Dilatrane 1 %
sirop 50 mg
SERP (MONACO)
Dilatrane 100 mg
gélule à libération prolongée 50 mg
SERP (MONACO)
Dilatrane 200 mg
gélule à libération prolongée 50 mg
SERP (MONACO)
Dilatrane 300 mg
gélule à libération prolongée 50 mg
SERP (MONACO)
Dilatrane 350 mg
suppositoire pour l'administration rectale 50 mg
SERP (MONACO)
Dilatrane 50 mg
gélule à libération prolongée 50 mg
SERP (MONACO)
asthme à dyspnée paroxystique
asthme à dyspnée continue
formes spastiques des bronchopneumopathies obstructives chroniques
La théophylline est une base xanthique, elle exerce une action bronchodilatatrice par relaxation des muscles lisses bronchiques.
Par ailleurs, elle exerce d'autres actions:
relaxation des muscles lisses des voies urinaires et biliaires et du sphincter inférieur de l'sophage,
stimulation centrale, analeptique respiratoire, psychostimulant, agent convulsivant à hautes doses,
vasodilatation coronarienne, stimulation cardiaque avec augmentation des besoins en oxygène du cur (coronarodilatateur dit "malin"),
action diurétique.
L'absorption de cette théophylline à libération immédiate est rapide et complète après administration per os.
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 50 à 60%.
Le volume de distribution est de 0,45 à 0,50 l/kg.
La théophylline franchit la barrière foeto-placentaire.
La théophylline passe dans le lait, où elle est retrouvée à des taux d'environ 75% des taux plasmatiques.
Le métabolisme de la théophylline est essentiellement hépatique (90% de la dose absorbée) l'élimination est ensuite rénale, 10% à 13% sont excrétés sous forme inchangée.
La demi-vie plasmatique de la théophylline fait l'objet de variations importantes selon l'individu. Elle varie en fonction de l'âge. Pour cette forme à libération immédiate, elle est de 7 à 9 heures chez l'adulte et de 3 à 5 heures chez l'enfant.
Elle est considérablement augmentée chez le prématuré et le nouveau-né.
Elle est augmentée en cas d'insuffisance hépato-cellulaire sévère, de défaillance cardiaque aiguë, d'insuffisance respiratoire, d'obésité, d'infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou d'obstruction bronchique sévère, de fièvre, lors d'un régime alimentaire riche en hydrates de carbone et de la prise d'alcool.
Elle est diminuée chez le fumeur, et en cas de régime riche en protides.
L'absorption de la théophylline est très bonne après administration per os,
le T max se situe entre 3 et 7 heures,
la liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 50 à 60%,
le volume de distribution est de 0.45 à 0.50 l/kg,
le métabolisme de la théophylline est essentiellement hépatique (90% de la dose absorbée) l'élimination est ensuite rénale, 10% à 13% sont excrétés sous forme inchangée,
la demi-vie plasmatique de la théophylline fait l'objet de variations importantes selon l'individu. elle varie en fonction de l'âge, elle est plus faible chez l'enfant que chez l'adulte. elle est, par contre, considérablement augmentée chez le prématuré et le nouveau-né.
Elle est augmentée en cas d'insuffisance hépato-cellulaire sévère, de défaillance cardiaque aiguë, d'insuffisance respiratoire, d'obésité, d'infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou d'obstruction bronchique sévère, de fièvre, lors d'un régime alimentaire riche en hydrates de carbone et de la prise d'alcool.
Elle est diminuée chez le fumeur, et en cas de régime riche en protides.
La théophylline franchit la barrière foeto-placentaire.
La théophylline passe dans le lait, où elle est retrouvée à des taux d'environ 75% des taux plasmatiques.
L'absorption de la théophylline par voie rectale est plus lente et plus erratique que par voie orale. Elle est en moyenne de 80 % par rapport à la voie orale.
La théophylline franchit la barrière fto-placentaire.
La théophylline passe dans le lait, où elle est retrouvée à des taux d'environ 75 % des taux plasmatiques.
Le métabolisme de la théophylline est essentiellement hépatique (90 % de la dose absorbée) l'élimination est ensuite rénale, 10 % à 13 % sont excrétés sous forme inchangée.
La demi-vie plasmatique de la théophylline fait l'objet de variations importantes selon l'individu. Elle varie en fonction de l'âge. Elle est augmentée en cas d'insuffisance hépato-cellulaire sévère, de défaillance cardiaque aiguë, d'insuffisance respiratoire, d'obésité, d'infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou d'obstruction bronchique sévère, de fièvre, lors d'un régime alimentaire riche en hydrates de carbone et de la prise d'alcool. Elle est diminuée chez le fumeur, et en cas de régime riche en protides.
Essentiellement :
nausées, vomissements, douleurs épigastriques,
céphalées, excitation, insomnie,
tachycardie.
Ces effets indésirables peuvent être les premiers signes d'un surdosage. L'apparition de convulsions est le signe d'une intoxication confirmée, mais peut en être le premier signe notamment chez l'enfant.
Chez les enfants présentant un reflux gastro-oesophagien l'administration de théophylline peut majorer le reflux.
Rarement possibilité d'ulcérations digestives avec hémorragie et syndrome occlusif.
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
enfant de moins de 30 mois,
porphyrie aigüe intermittente,
association à la troléandomycine et à l'énoxacine.
Ce médicament est déconseillé en association avec l'érythromycine et la viloxazine.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier de la théophylline. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
Par ailleurs, en fin de grossesse, la théophylline est métabolisée en caféine par déméthylation, ce qui peut être à l'origine de tachycardie et d'hyperexcitabilité chez le nouveau-né.
En conséquence, l'utilisation de la théophylline ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Dans le cas d'un traitement en fin de grossesse, une surveillance néonatale de quelques jours s'impose.
AllaitementLa théophylline passe dans le lait maternel, ce qui peut être à l'origine d'une hyperexcitabilité chez le nouveau-né. En conséquence, l'allaitement est déconseillé.
Chez l'enfant
Agitation, logorrhée, confusion mentale, vomissements répétés, hyperthermie, tachycardie, fibrillation ventriculaire, convulsions, hypotension, troubles respiratoires, hyperventilation puis dépression respiratoire.
Chez l'adulte
Les signes de surdosage sont variables d'un sujet à l'autre ; sont observés essentiellement :
nausées, vomissements, douleurs épigastriques,
tachycardie,
céphalées, insomnie, excitation, désorientation, délire,
convulsions, hyperthermie et arrêt cardiaque.
Conduite à tenir
Lavage gastrique, réanimation en milieu spécialisé, charbon activé par voie orale.
La théophylline est dialysable.
Associations contre-indiquées
+ Enoxacine :
Risque de surdosage en théophylline (diminution importante du catabolisme de la théophylline)
Associations déconseillées
+ Erythromycine :
Risque de surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l'enfant.
Il est possible d'utiliser les autres macrolides, actuellement considérés comme sans interaction. Cependant dans la maladie des légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence et peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel de la théophyllinémie.
+ Viloxazine :
Augmentation de la théophyllinémie avec risque de surdosage (diminution du métabolisme de la théophylline).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel des concentrations plasmatiques de théophylline.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Cimétidine (posologie ≥ 800 mg/j), fluconazole, ciprofloxacine, norfloxacine, péfloxacine, fluvoxamine, méxilétine, ticlopidine, ritonavir, tacrine, pentoxifylline :
Augmentation de la théophyllinémie avec risque de surdosage.
+ Thiabendazole :
Augmentation de la théophylline avec risque de surdosage, par diminution du métabolisme hépatique de la théophylline.
+ Allopurinol :
Augmentation de la théophyllinémie en cas de posologies élevées d'allopurinol (600 mg/j).
+ Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine (inducteurs enzymatiques) :
Diminution de la théophyllinémie et de l'activité de la théophylline.
Conduite à tenir :
Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie ; s'il y a lieu adaptation de la posologie de la théophylline pendant le traitement associé et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Clarithromycine, josamycine, roxithromycine :
Risque d'augmentation des taux plasmatiques de la théophylline, particulièrement chez l'enfant.
Mises en gardes spéciales
En raison de la teneur en principe actif, cette préparation n'est pas adaptée au jeune enfant, extrêmement sensible à l'action des xanthines.
En raison des grandes variations inter-individuelles de métabolisme de la théophylline, il est nécessaire d'adapter les doses en fonctions des réactions indésirables et/ou des taux sanguins .
Un surdosage peut résulter de doses inappropriées, de prises répétées à intervalles trop courts, ou d'une potentialisation par des médicaments associés .
Précautions d'emploi
Utiliser avec précaution en cas :
d'insuffisance cardiaque (au besoin réduire les doses),
d'insuffisance hépatique,
d'obésité (adapter la posologie par rapport au poids idéal),
d'insuffisance coronaire,
d'hyperthyroïdie,
d'antécédents comitiaux,
d'ulcère gastro-duodénal : chez l'animal, des données expérimentales ont montré que la théophylline a un effet stimulant sur la sécrétion gastrique ; son administration doit être prudente chez les sujets ayant un ulcère gastro-duodénal en évolution.
Analogues en Russie
таб. пролонгир. действ.:
100 мг, 200 мг, 300 мг
капс. ретард:
200 мг, 350 мг
таб. пролонгир. действ.:
100 мг, 200 мг, 300 мг
Analogues en France
sirop:
1,00 g
gélule à libération prolongée:
100,00 mg, 200,00 mg, 300 mg, 50 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
0,35 g
gélule à libération prolongée:
100 mg, 200 mg, 300 mg, 400 mg, 50 mg
sirop:
1,00 g
gélule à libération prolongée:
200,00 mg
comprimé:
0,250 g
gélule:
200 mg