DIO - Veinotonique et vasculoprotecteur entraînant une vasoconstriction, une augmentation de la résistance des vaisseaux et une diminution de leur perméabilité.
Le médicament DIO appartient au groupe appelés Veinotoniques et Veinoprotecteurs
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C05CA03
SCIENCEX (FRANCE) - Dio comprimé 300 mg , 1991-03-25
SCIENCEX (FRANCE) - Dio comprimé dispersible 600 mg , 2001-02-05
Dio 300 mg
comprimé 600 mg
SCIENCEX (FRANCE)
Dio 600 mg
comprimé dispersible 600 mg
SCIENCEX (FRANCE)
Amélioration des symptômes en rapport avec l'insuffisance veino-lymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du primo-décubitus).
Traitement d'appoint des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire.
Utilisé dans le traitement des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire.
Veinotonique et vasculoprotecteur entraînant une vasoconstriction, une augmentation de la résistance des vaisseaux et une diminution de leur perméabilité.
Différentes études, tant chez l'animal que chez l'homme, ont été conduites pour démontrer ces propriétés :
Chez l'animal
Propriétés veinotoniques
Augmentation de la pression veineuse chez le chien anesthésié, observée par voie I.V.
Propriétés vasculoprotectrices
Action sur la perméabilité capillaire, action anti-oedémateuse et anti-inflammatoire chez le rat.
Action sur la déformabilité des hématies mesurée par le temps de filtration érythrocytaire.
Augmentation de la résistance capillaire chez le rat et le cobaye carencés en facteur vitaminique P.
Diminution du temps de saignement chez le cobaye carencé en facteur vitaminique P.
Diminution de la perméabilité capillaire, induite par le chloroforme, par l'histamine ou par la hyaluronidase.
Chez l'homme
Propriétés veinotoniques démontrées en pharmacologie clinique
Augmentation de l'action vasoconstrictrice de l'adrénaline, de la noradrénaline et de la sérotonine sur les veines superficielles de la main ou sur une saphène isolée.
Augmentation du tonus veineux, mise en évidence par la mesure de la capacitance veineuse à l'aide de la pléthysmographie par jauge de contrainte ; diminution du volume de la stase veineuse.
L'effet veinoconstricteur est en relation avec la dose administrée.
Abaissement de la pression veineuse moyenne aussi bien au niveau du système superficiel que profond, mis en évidence par un essai en double insu contre placebo sous contrôle Doppler.
Augmentation de la pression sanguine systolique et diastolique dans l'hypotension orthostatique post-opératoire.
Activité dans les suites de saphènectomie.
Propriétés vasculoprotectrices
Augmentation de la résistance capillaire, effet relié à la dose administrée.
L'étude pharmacocinétique de la diosmine marquée au carbone 14 montre chez l'animal :
Une absorption rapide dès la 2ème heure suivant l'administration, la concentration maximale étant atteinte à la 5ème heure.
Une distribution de faible intensité à l'exception des reins, du foie, des poumons et tout particulièrement des veines cave et saphènes où les taux de radioactivité retrouvés sont toujours supérieurs à ceux des autres tissus examinés. Cette fixation préférentielle de la diosmine et/ou de ses métabolites au niveau vasculaire s'accroît jusqu'à la 9ème heure et persiste durant les 96 heures suivantes.
Une élimination essentiellement urinaire (79 %) mais également fécale (11 %) et biliaire (2,4 %), avec mise en évidence d'un cycle entéro-hépatique. Ces résultats indiquent ainsi que la diosmine est bien résorbée après son administration par voie orale.
Quelques cas de troubles digestifs banals (1 %) ont été décrits n'obligeant jamais à l'arrêt du traitement.
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance .
Ce médicament est généralement déconseillé pendant l'allaitement .
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur 2 espèces.
En clinique, aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la diosmine est insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
Sans objet
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.
Crise hémorroïdaire: l'administration de ce produit ne dispense pas du traitement spécifique des autres maladies anales.
Le traitement doit être de courte durée.
Si les symptômes ne cèdent pas rapidement, un examen proctologique doit être pratiqué et le traitement doit être revu.
Analogues en Russie
таб.:
600 мг
таб., покр. плен. обол.:
500 мг
таб., покр. плен. обол.:
600 мг
таб., покр. плен. обол.:
600 мг
таб.:
600 мг
Analogues en France
comprimé:
300 mg
comprimé dispersible:
600 mg
comprimé pelliculé:
300 mg, 600 mg
comprimé:
300 mg, 600 mg
poudre pour solution buvable:
300 mg
poudre pour suspension buvable:
600 mg
comprimé pelliculé:
300,00 mg, 600,00 mg
poudre pour suspension buvable:
600 mg
comprimé:
300 mg
poudre pour solution buvable:
300 mg
comprimé pelliculé:
600 mg
comprimé pelliculé:
600 mg