Résumé des caractéristiques du médicament - DIVISEQ

Langue

- Français

DIVISEQ

DIVISEQ - Valérate d'estradiol: le principe actif, 17β-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain.

Le médicament DIVISEQ appartient au groupe appelés Agents anti-climatériques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03FB06

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ORION CORPORATION (FINLANDE) - Diviseq comprimé 2 mg+10 mg+1 mg+2 mg , 2001-12-14


Diviseq

comprimé 2 mg+10 mg+1 mg+2 mg

ORION CORPORATION (FINLANDE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 2 mg+10 mg+1 mg+2 mg

Dosage

Voie orale.
Selon le calendrier de la plaquette: un comprimé par jour, sans interruption entre les plaquettes.
DIVISEQ est une association continue séquentielle triphasique d'estrogène et de progestatif au cours de laquelle l'estrogène est administré tout au long du cycle. Le progestatif est associé de façon séquentielle pendant 12 jours à chaque cycle.
La séquence de prise des différents comprimés reproduit le cycle menstruel naturel
le cycle commence par une phase estrogénique (comprimés blancs de 2 mg de valérate d'estradiol pendant 9 jours),
se poursuit par une phase estroprogestative (comprimés bleus de 2 mg de valérate d'estradiol et de 10 mg d'acétate de médroxyprogestérone pendant 12 jours),
et se termine par une deuxième phase estrogénique (comprimés roses de 1 mg de valérate d'estradiol pendant 7 jours).
Des hémorragies de privation surviennent en général lors de cette phase ou lors des tous derniers jours de la phase estroprogestative (comprimés bleus).
Chez les femmes qui ne prennent pas de THS, ainsi qu'en relais d'un THS combiné continu, le traitement par DIVISEQ peut être débuté n'importe quel jour. En relais d'un THS séquentiel, le traitement doit être débuté le lendemain de la fin du précédent cycle (cycle de 28 jours).
Oubli d'un comprimé: en cas d'oubli d'un comprimé, celui-ci doit être pris dès que possible. Au-delà de 12 heures, il devra être jeté. L'oubli d'un comprimé peut favoriser la survenue de spottings et saignements.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible .

Indications

Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées.

L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.

Pharmacodynamique

Valérate d'estradiol: le principe actif, 17β-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il remplace l'arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause.

Acétate de médroxyprogestérone: les estrogènes stimulent la croissance de l'endomètre, et majorent le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre. L'association d'un progestatif chez les femmes non hystérectomisées entraîne une réduction importante du risque d'hyperplasie de l'endomètre induit par les estrogènes.

Information sur les études cliniques

Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique et saignements

Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement.

Des hémorragies de privation d'une durée moyenne de 5 à 6 jours surviennent chez 70 % des femmes.

Les hémorragies de privation apparaissent en général lors de la deuxième phase estrogénique (1 mg de valérate d'estradiol pendant 7 jours) ou lors des derniers jours de la phase estroprogestative (2 mg de valérate d'estradiol + 10 mg d'acétate de médroxyprogestérone pendant 12 jours).

Des saignements irréguliers et/ou des spottings surviennent chez 11 % des femmes pendant les 3 premiers mois de traitement et chez 10 % du 10ème au 12ème mois de traitement. Une aménorrhée (absence de saignement et de spotting) survient chez 5 % des femmes la première année de traitement.

Pharmacocinétique

Après administration orale, le valérate d'estradiol est presque complètement absorbé dans le tractus digestif, et hydrolysé en estradiol par des estérases au niveau hépatique principalement et au niveau de la paroi intestinale. La concentration maximale plasmatique d'estradiol (Cmax) est atteinte en 5 à 6 heures. La Cmax moyenne est d'environ 250 pmol/l, la concentration minimale (Cmin) est d'environ 142 pmol/l et la concentration moyenne (Cmoyenne) est d'environ 185 pmol/l. L'estradiol circulant est presque complètement lié aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine et à la SHBG (protéine de transport des hormones sexuelles: sex hormone-binding globulin).

Les métabolites sont essentiellement excrétés dans les urines sous forme glucuro- et sulfo-conjuguée. Les métabolites estrogéniques suivent également un cycle entérohépatique. Seule une fraction minime du valérate d'estradiol administré oralement est excrétée dans les selles.

Après administration orale, l'acétate de médroxyprogestérone est rapidement absorbé dans le tractus digestif et diffuse dans les tissus extravasculaires. La concentration maximale plasmatique est atteinte 1 à 2 heures après l'administration d'un comprimé de DIVISEQ. D'importantes variations interindividuelles des concentrations sériques d'acétate de médroxyprogestérone ont été observées. La Cmax moyenne du MPA est d'environ 1 540 pg/ml, la concentration minimale (Cmin) d'environ 290 pg/ml et la concentration plasmatique moyenne d'environ 428 pg/ml.

L'acétate de médroxyprogestérone est lié à plus de 90 % aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine. L'élimination de l'acétate de médroxyprogestérone est lente et biphasique. Des études anciennes montrent une demi-vie d'élimination de 24 heures approximativement, alors que des études plus récentes l'estiment à 48 heures. L'acétate de médroxyprogestérone est principalement métabolisé dans le foie, par hydroxylation et conjugaison; les métabolites sont excrétés dans l'urine et la bile.

Contre-indications

Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein;

Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple: cancer de l'endomètre);

Hémorragie génitale non diagnostiquée;

Hyperplasie endométriale non traitée;

Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux idiopathique ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire);

Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple: angor, infarctus du myocarde);

Affection hépatique aiguë ou antécédents d'affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques;

Hypersensibilité connue à l'un des principes actifs ou à l'un des excipients;

Porphyrie.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

DIVISEQ n'a pas d'indication au cours de la grossesse.

La découverte d'une grossesse au cours du traitement par DIVISEQ, comprimé impose l'arrêt immédiat du traitement.

Les données sur un nombre limité de grossesses exposées révèlent des effets indésirables de l'acétate de médroxyprogestérone sur la différenciation sexuelle du fœtus.

Des études conduites chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction . Les risque potentiels chez la femme ne sont pas connus.

A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou fœtotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des associations d'estrogènes et de progestatifs.

Allaitement

Ce médicament n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.

Surdosage

Un surdosage en estrogènes peut provoquer des nausées, des céphalées et des saignements vaginaux. Aucun effet indésirable grave n'a été observé à la suite de la prise de fortes doses de contraceptifs oraux estroprogestatifs par de jeunes enfants.

Il n'existe aucun antidote spécifique et le traitement doit être symptomatique.

Les fortes doses d'acétate de médroxyprogestérone utilisées dans le traitement de certains cancers n'ont jamais entraîné d'effet indésirable grave.

Interactions avec d'autres médicaments

Le métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).

Le ritonavir et le nelfi navir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.

Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et des progestatifs.

L'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.

Mises en garde et précautions

Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

Examen clinique et surveillance

Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions particulières d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.

Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe «cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.

Conditions nécessitant une surveillance

Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par DIVISEQ, comprimé, en particulier:

léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose;

antécédent ou présence de facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous);

facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple: 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein;

hypertension artérielle;

troubles hépatiques (par exemple: adénome hépatique);

diabète avec ou sans atteinte vasculaire;

lithiase biliaire;

migraines ou céphalées sévères;

lupus érythémateux disséminé;

antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous);

épilepsie;

asthme;

otospongiose.

Arrêt immédiat du traitement

Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants:

ictère ou altération de la fonction hépatique;

augmentation significative de la pression artérielle;

céphalée de type migraine inhabituelle;

grossesse.

Hyperplasie endométriale

Le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls . Chez les femmes non hystérectomisées, l'association d'un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle diminue fortement ce risque.

Des métrorragies et des «spottings» peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.

Cancer du sein

Une étude randomisée versus placebo, la « Women's Health Initiative Study (WHI) » et des études épidémiologiques, incluant la «Million Women Study (MWS) », ont montré une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées pendant plusieurs années par des estrogènes seuls, des associations estro-progestatives, ou la tibolone .

Pour tous les THS, l'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation et augmente avec la durée de traitement. Le risque diminue dès l'arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans).

Dans l'étude MWS, l'association d'un progestatif aux estrogènes conjugués équins (CEE) ou à l'estradiol (E2) augmentait le risque relatif de cancer du sein, quels que soient la séquence d'administration (continue ou séquentielle) et le type de progestatif. Il n'a pas été mis en évidence d'influence de la voie d'administration sur le risque de cancer du sein.

Dans l'étude WHI, les cancers du sein observés sous estrogènes conjugués équins et acétate de médroxyprogestérone (CEE + MPA) associés en continu étaient légèrement plus volumineux et s'accompagnaient plus fréquemment de métastases locales des ganglions lymphatiques que ceux observés sous placebo.

Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.

Accidents thrombo-emboliques veineux

Le THS est associé à un risque relatif accru d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Une étude randomisée contrôlée et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque deux à trois fois plus élevé chez les utilisatrices de THS par rapport aux non utilisatrices. Chez les non utilisatrices, le nombre de cas d'accidents thrombo-emboliques veineux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 8 pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes en bonne santé utilisant un THS pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 2 et 6 (meilleure estimation = 4) pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 5 et 15 (meilleure estimation = 9) pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.

Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont: antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED). En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.

Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d'accidents thrombo-emboliques ou d'avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d'éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée jusqu'à ce qu'une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu'un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.

Le risque d'accident thrombo-embolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d'immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d'intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées. En cas d'immobilisation prolongée ou en cas d'intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.

La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin.

Maladie coronarienne

Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de bénéfice cardiovasculaire lors d'un traitement continu combiné associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone (MPA). Deux grandes études cliniques: WHI et HERS (Heart and Estrogen/progestin Replacement Study) montrent une possible augmentation du risque de morbidité cardiovasculaire pendant la première année d'utilisation, et aucun bénéfice global. Peu de données issues d'études randomisées contrôlées sont disponibles sur les effets sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires des autres THS. De ce fait, il n'est pas certain que ces résultats s'appliquent également à ces spécialités.

Accidents vasculaires cérébraux

Une importante étude clinique randomisée (étude WHI) a montré une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique (critère secondaire) chez des femmes en bonne santé recevant un traitement combiné continu associant des estrogènes conjugués équins et de l'acétate de médroxyprogestérone. Chez les non utilisatrices, le nombre de cas d'accidents vasculaires cérébraux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 11 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes recevant une association d'estrogènes conjugués équins et d'acétate de médroxyprogestérone pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1) pour 1 000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 1 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 1 000 femmes âgées de 60 à 69 ans. L'effet sur le risque d'accident vasculaire cérébral des autres spécialités indiquées dans le THS est inconnu.

Cancer des ovaires

Certaines études épidémiologiques ont montré qu'une utilisation prolongée (au moins 5 à 10 ans) d'un estrogène seul chez des femmes hystérectomisées était associée à un risque augmenté de cancer ovarien.

L'effet d'une utilisation prolongée d'un THS estroprogestatif n'est pas connu.

Autres précautions d'emploi:

Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.

Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées en raison de l'augmentation possible des taux circulants des principes actifs de DIVISEQ.

Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.

Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex -hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).

Il n'a pas été mis en évidence d'amélioration des fonctions cognitives sous THS. Les résultats de l'étude WHI suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu de CEE et MPA après 65 ans. Les effets chez des femmes plus jeunes ou d'autres THS ne sont pas connus.

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.






Analogues du médicament DIVISEQ qui a la même composition

Analogues en Russie

Дивина
  • таб.:

    10 мг+2 мг и 2 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    2 mg+2 mg+5 mg

  • comprimé:

    2 mg+2 mg+10 mg

  • comprimé:

    2 mg+10 mg+1 mg+2 mg

  • comprimé:

    1 mg+2,5 mg, 1 mg+5 mg, 2 mg+5 mg