Résumé des caractéristiques du médicament - DOTAGITA

Langue

- Français

DOTAGITA

DOTAGITA - L'acide gadotérique possède des propriétés paramagnétiques qui permettent le rehaussement du contraste en IRM.

Le médicament DOTAGITA appartient au groupe appelés Produits de contraste pour Imagerie par résonance magnétique (IRM)

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V08CA02

Substance active: ACIDE GADOTÉRIQUE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

AGFA HEALTHCARE IMAGING AGENTS (ALLEMAGNE) - Dotagita solution injectable 279,32 mg , 2015-02-10


Dotagita 0,5 mmol/mL

solution injectable 279,32 mg

AGFA HEALTHCARE IMAGING AGENTS (ALLEMAGNE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 279,32 mg

Dosage

Posologie
La dose la plus faible permettant un rehaussement de contraste suffisant à des fins diagnostiques doit être utilisée.
IRM encéphalique et médullaire
Lors d'examens neurologiques, la dose recommandée est de 0,1 mmol par kg de poids corporel, correspondant à 0,2 mL par kg de poids corporel.
Dans certains cas, après l'administration de 0,1 mmol par kg de poids corporel à des patients présentant des tumeurs cérébrales, une dose supplémentaire de 0,2 mmol par kg de poids corporel correspondant à 0.4 mL par kg de poids corporel, peut améliorer la caractérisation de la tumeur et faciliter la prise d'une décision thérapeutique.
IRM d'autres organes et angiographie
La dose recommandée pour une injection intraveineuse est de 0,1 mmol/kg (soit 0,2 mL/kg) pour fournir un contraste adéquat pour le diagnostic.
Angiographie : dans des circonstances exceptionnelles (par ex. impossibilité d'obtenir des images satisfaisantes d'un territoire vasculaire important), l'administration d'une seconde injection consécutive de 0,1 mmol par kg de poids corporel, équivalant à 0,2 mL par kg de poids corporel peut être justifiée. En revanche, si l'utilisation de 2 doses consécutives de DOTAGITA est anticipée avant de commencer l'angiographie, l'utilisation de 0,05 mmol par kg de poids corporel, équivalant à 0,1 mL par kg de poids corporel pour chaque dose peut être bénéfique, selon l'équipement d'imagerie disponible.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
La dose pour adultes s'applique aux patients ayant des troubles rénaux légers à modérés (DFG ≥ 30 mL/min/1,73 m2).
DOTAGITA ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min/1,73 m2) et en période péri-opératoire de transplantation hépatique qu'après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si les informations diagnostiques sont indispensables et ne peuvent être obtenues au moyen d'une IRM sans rehaussement du contraste . S'il est nécessaire d'administrer DOTAGITA, la dose ne doit pas excéder 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d'une dose au cours de l'examen IRM. En raison du manque de données sur les administrations répétées, les injections de DOTAGITA ne doivent pas être réitérées sauf si l'intervalle entre les injections est d'au moins 7 jours.
Sujets âgés (à partir de 65 ans)
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire. Utiliser avec prudence chez les sujets âgés .
Insuffisants hépatiques
La posologie recommandée chez l'adulte s'applique à ces patients. Utiliser avec prudence, en particulier dans une période péri-opératoire de transplantation hépatique (voir ci-dessus « Insuffisants rénaux »).
Population pédiatrique (0 à 18 ans)
IRM du cerveau de la moelle épinière / autres pathologies du corps entier.
La dose de 0,1 mmol par kg de poids corporel s'applique à toutes les indications sauf à l'angiographie. Ne pas administrer plus d'une dose au cours de l'examen IRM.
En raison de l'immaturité de la fonction rénale chez le nouveau-né jusqu'à l'âge de 4 semaines et le nourrisson jusqu'à l'âge d'un an, DOTAGITA ne doit être utilisé chez ces patients qu'après une évaluation attentive et à une dose n'excédant pas 0,1 mmol/kg de poids corporel. Ne pas administrer plus d'une dose au cours de l'examen IRM. En raison du manque de données sur les administrations répétées, les injections de DOTAGITA ne doivent pas être réitérées sauf si l'intervalle entre les injections est d'au moins 7 jours.
Angiographie : DOTAGITA n'est pas recommandé pour l'angiographie chez les enfants de moins de 18 ans en raison de données insuffisantes sur l'efficacité et la sécurité dans cette indication.
Mode d'administration
Le produit doit être administré en injection intraveineuse stricte.
Vitesse d'injection : 3 à 5 mL/min (une vitesse de perfusion pouvant aller jusqu'à 120 mL/min, soit 2 mL/sec, peut être utilisée pour les procédures angiographiques).
Imagerie optimale : dans les 45 minutes suivant l'injection.
Séquence d'imagerie optimale : pondérée en T1.
L'administration intravasculaire du produit de contraste doit, si possible, être faite avec le patient en position allongée.
Après l'administration du produit, le patient doit rester en observation pendant au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables surviennent dans ce délai.
Préparer une seringue avec une aiguille. Soulever le disque plastique. Perforer le caoutchouc du bouchon avec l'aiguille après avoir nettoyé le bouchon avec un tampon imbibé d'alcool. Prélever la quantité de produit nécessaire à l'examen et l'injecter par voie intraveineuse.
Usage unique. Toute solution non utilisée doit être jetée.
La solution injectable doit être inspectée visuellement avant utilisation et seules les solutions limpides, pratiquement sans particule visible doivent être utilisées.
Population pédiatrique (0 à 18 ans)
En fonction de la quantité d'acide gadotérique à être administrée à l'enfant, il est préférable d'utiliser des flacons d'acide gadotérique avec une seringue à usage unique d'un volume adapté à cette quantité pour avoir une meilleure précision du volume injecté.
Chez les nouveau-nés et les enfants en bas âge la dose exigée devrait être administrée de façon manuelle.

Indications

DOTAGITA ne doit être utilisé que lorsque le diagnostic est nécessaire et que ce diagnostic ne peut pas être obtenu par imagerie par résonance magnétique (IRM) sans rehaussement de contraste.

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Rehaussement du contraste en imagerie par résonance magnétique pour améliorer la visualisation et la délimitation des :

lésions du cerveau, de la colonne vertébrale et des tissus voisins,

autres pathologies du corps entier dont lésions du foie, du rein, du pancréas, du bassin, des poumons, du cœur, du sein et de l'appareil locomoteur,

lésions ou sténoses des artères non coronaires (angio-IRM).

Population pédiatrique (0 à 18 ans)

imagerie par résonance magnétique (IRM) pour les lésions cérébrales et de la moelle épinière,

imagerie par résonance magnétique (IRM) pour les autres pathologies du corps entier.

Pharmacodynamique

L'acide gadotérique possède des propriétés paramagnétiques qui permettent le rehaussement du contraste en IRM. L'acide gadotérique étant un complexe de gadolinium ionique composé d'oxyde de gadolinium et de 1,4,7,10 tétra-azacyclododécane- N,N',N'',N''' acide tétra-acétique (Dota), sous forme de sel de méglumine.

L'effet paramagnétique (relaxivité) se détermine d'après l'effet sur le temps de relaxation spin-réseau (T1) d'environ 3,4 mmol-1.L.sec-1 et sur le temps de relaxation spin-spin (T2) d'environ 4,27 mmol-1.L.sec-1.

Il n'a pas d'activité pharmacodynamique spécifique et se révèle d'une grande inertie biologique.

Pharmacocinétique

Injecté par voie intraveineuse, l'acide gadotérique se distribue rapidement dans les liquides extracellulaires de l'organisme. Le volume de répartition est d'environ 18 L, ce qui est environ égal au volume de liquide extracellulaire. Il n'est pas lié à l'albumine plasmatique.

L'acide gadotérique est rapidement éliminé (89 % au bout de 6 h, 95 % au bout de 24 h) sous forme inchangée, par voie rénale via la filtration glomérulaire. L'excrétion par les selles est négligeable. Aucun métabolite n'a été détecté, donc l'insuffisance hépatique n'a pas d'impact sur l'élimination de l'acide gadotérique.

La demi-vie d'élimination est d'environ 1,6 heure chez les patients dont la fonction rénale est normale. Chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination est de 5 heures pour une clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 mL/min et environ 14 heures pour une clairance de la créatinine comprise entre 10 et 30 mL/min.

Les études expérimentales chez l'animal ont démontré que l'acide gadotérique pouvait être éliminé par dialyse.

Chez les patients à fonction rénale normale, la demi-vie plasmatique est d'environ 90 minutes. L'élimination se fait par filtration glomérulaire sous forme inchangée.

La clairance plasmatique est ralentie en cas d'insuffisance rénale.

L'acide gadotérique est faiblement excrété dans le lait et passe lentement la barrière placenta

Effets indésirables

Les effets indésirables liés à l'utilisation de l'acide gadotérique sont généralement d'intensité légère à modérée, et de nature transitoire. Une sensation de chaleur, de froid et/ou douloureuse au point d'injection sont les réactions les plus fréquemment constatées.

Au cours des essais cliniques, des céphalées et des paresthésies ont été très fréquemment observées (> 1/10), des nausées, des vomissements et des réactions cutanées telles qu'un rash érythémateux et un prurit ont été souvent observés (> 1/100 à < 1/10).

Depuis la commercialisation de l'acide gadotérique, les effets indésirables les plus fréquemment rencontrés sont les nausées, les vomissements, le prurit, et les réactions d'hypersensibilité.

Lors des réactions d'hypersensibilité, les effets les plus fréquemment observés sont les effets cutanés, qui peuvent être localisés, étendus ou généralisés.

Ces réactions sont le plus souvent de survenue immédiate (durant l'injection ou dans l'heure qui suit le début de l'injection) ou parfois retardée (une heure à quelques jours après l'injection), et se présentent alors sous forme de réactions cutanées.

Les réactions immédiates regroupent un ou plusieurs effets, d'apparition concomitante ou successive incluant le plus souvent des manifestations cutanées, respiratoires et/ou cardiovasculaires, qui peuvent chacun être annonciateurs d'un état de choc débutant et aller très rarement jusqu'au décès.

Des cas isolés de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés avec l'acide gadotérique, le plus souvent chez des patients ayant également reçu d'autres produits de contraste contenant du gadolinium .

Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Classes de Systèmes d'Organes et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les fréquences présentées sont issues des données d'une étude observationnelle portant sur 82 103 patients.

Classes de Systèmes d'Organes

Fréquence : effet indésirable

Affections du système immunitaire

Peu fréquent : hypersensibilité, réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde

Affections psychiatriques

Très rare : agitation, anxiété

Affections du système nerveux

Très fréquent : paresthésies, céphalées

Rare : dysgueusie

Très rare : coma, convulsion, syncope, présyncope, sensation vertigineuse, parosmie, tremblement

Affections oculaires

Très rare : conjonctivite, hyperémie oculaire, vision trouble, augmentation de la sécrétion lacrymale, œdème des paupières

Affections cardiaques

Très rare : arrêt cardiaque, bradycardie, tachycardie, arythmie, palpitations

Affections vasculaires

Très rare : hypotension, hypertension, vasodilatation, pâleur

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare : arrêt respiratoire, œdème pulmonaire, bronchospasme, laryngospasme, œdème pharyngé, dyspnée, congestion nasale, éternuement, toux, gorge sèche

Affections gastro-intestinales

Fréquent : nausées, vomissements

Très rare : diarrhée, douleur abdominale, hypersécrétion salivaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquents : prurit, érythème, éruption

Rare : urticaire, hyperhidrose,

Très rare : eczéma, œdème de Quincke (angiœdème)

Fréquence indéterminée : fibrose systémique néphrogénique

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très rare : contractures musculaires, faiblesse musculaire, dorsalgie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquents : sensation de chaleur, sensation de froid, douleur au site de l'injection

Très rare : malaise, douleur thoracique, gêne thoracique, fièvre, frissons, œdème de la face, asthénie, gêne au niveau du site d'injection, réaction au site de l'injection, œdème au point d'injection, extravasation au point d'injection, inflammation au point d'injection en cas d'extravasation, nécrose au point d'injection en cas d'extravasation, phlébite superficielle

Investigations

Très rare : diminution de la saturation en oxygène

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d'autres produits de contraste intraveineux pour l'IRM. Ils sont donc susceptibles de survenir également au cours d'un traitement avec DOTAGITA :

Classes de Systèmes d'Organes

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Hémolyse

Affections psychiatriques

Confusion

Affections oculaires

Cécité transitoire, douleur oculaire

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes, douleur auriculaire

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Asthme

Affections gastro-intestinales

Bouche sèche

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Dermite bulleuse

Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence urinaire, nécrose tubulaire rénale, insuffisance rénale aiguë

Investigations

Allongement de l'espace PR de l'électrocardiogramme, fer sérique augmenté, bilirubinémie augmentée, ferritinémie augmentée, tests de la fonction hépatique anormaux

Effets indésirables chez l'enfant

Les effets indésirables liés à l'acide gadotérique sont peu fréquents chez l'enfant. La nature attendue de ces effets est identique à celle des effets rapportés chez l'adulte.

Contre-indications

Hypersensibilité à l'acide gadotérique, à la méglumine ou à tout médicament contenant du gadolinium.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de donnée sur l'utilisation de l'acide gadotérique chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction . L'acide gadotérique ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la patiente ne nécessite l'administration de ce produit.

Allaitement

Les produits de contraste contenant du gadolinium sont excrétés dans le lait maternel en très petites quantités . Aux doses cliniques, aucun effet n'est prévu chez le nourrisson allaité en raison de la petite quantité excrétée dans le lait et de la faible absorption intestinale. Le médecin et la mère allaitante doivent décider s'il faut poursuivre l'allaitement ou le suspendre pendant les 24 heures suivant l'administration de l'acide gadotérique.

Surdosage

L'acide gadotérique peut être éliminé de l'organisme par hémodialyse. Toutefois, il n'est pas démontré que l'hémodialyse soit appropriée dans la prévention de la fibrose néphrogénique systémique (FNS).

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune interaction avec d'autres médicaments n'a été observée. Aucune étude formelle d'interactions n'a été menée.

Associations à prendre en compte

Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine : ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l'injection de complexe de gadolinium et disposer des moyens de réanimation.

Mises en garde et précautions

A administrer uniquement par voie intraveineuse.

DOTAGITA ne doit pas être administré par voie sub-arachnoidienne (ou épidurale).

Les mesures de précaution habituelles pour un examen IRM doivent être respectées, comme l'exclusion des patients porteurs de stimulateur cardiaque, clip vasculaire ferromagnétique, pompe à perfusion, neuro-stimulateur, implant cochléaire ou chez lesquels on suspecte la présence d'un corps étranger métallique dans le corps, en particulier dans l'œil.

Hypersensibilité

Comme avec les autres produits de contraste contenant du gadolinium, des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir . Ces réactions d'hypersensibilité peuvent être de nature allergique (réactions dites anaphylactiques lorsqu'elles sont graves) ou non allergique. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Les réactions anaphylactiques sont immédiates et peuvent entraîner le décès. Elles sont indépendantes de la dose, peuvent survenir dès la première administration du produit, et sont souvent imprévisibles.

Il existe un risque d'hypersensibilité quelle que soit la dose injectée.

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste IRM à base de gadolinium ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de ré-administration du même produit, ou éventuellement d'un autre, et sont donc considérés comme sujets à risque élevé.

L'injection d'acide gadotérique peut aggraver les symptômes d'un asthme existant. Chez les patients présentant un asthme non contrôlé par le traitement, la décision d'administrer l'acide gadotérique doit être prise après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque.

Comme observé avec les produits de contraste iodés, les réactions d'hypersensibilité peuvent être plus difficiles à traiter chez les patients sous bêta-bloquant, particulièrement s'ils sont asthmatiques. Ces patients peuvent être réfractaires au traitement standard des réactions d'hypersensibilité par des bêta-stimulants.

Avant l'injection du produit de contraste, le patient doit répondre à un interrogatoire précis sur ses antécédents allergiques (par ex : allergie aux fruits de mer, rhume des foins, urticaire), d'allergie aux produits de contraste et bronchique asthmatique car l'incidence déclarée de réactions indésirables aux produits de contraste est plus élevée chez les patients atteints de ces maladies et une prémédication avec les antihistaminiques et/ou corticoïdes peut être envisagée.

Cet examen doit être pratiqué sous surveillance médicale. Si une réaction d'hypersensibilité survient, il faut arrêter immédiatement l'administration du produit de contraste et, si nécessaire, instaurer un traitement spécifique. Une voie d'abord veineuse doit donc être maintenue tout au long de l'examen. Pour permettre de prendre des mesures d'urgence immédiates, les médicaments appropriés (par ex. : épinéphrine et antihistaminiques), une sonde d'intubation trachéale et un respirateur doivent être prêts et à portée de main.

Insuffisance rénale

Avant l'administration de DOTAGITA, des examens de laboratoire, afin de rechercher une altération de la fonction rénale, sont recommandés chez tous les patients.

Des cas de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère aiguë ou chronique (clairance de la créatinine < 30 mL/min/1,73 m2). Les patients devant bénéficier d'une transplantation hépatique sont particulièrement à risque, car l'incidence de l'insuffisance rénale aiguë est élevée dans ce groupe. Etant donné qu'il est possible que des cas de FNS surviennent avec DOTAGITA, ce produit ne doit être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère ou durant la période pré ou post-opératoire d'une transplantation hépatique qu'après une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque et que si le diagnostic ne peut être obtenu par d'autres moyens que l'IRM avec injection de gadolinium.

La réalisation d'une hémodialyse peu de temps après l'administration de DOTAGITA pourrait faciliter l'élimination de ce produit de l'organisme. Il n'est pas établi que l'instauration d'une hémodialyse puisse prévenir ou traiter la FNS chez les patients qui ne sont pas déjà hémodialysés.

Sujets âgés

L'élimination rénale de l'acide gadotérique pouvant être altérée chez les sujets âgés, il est particulièrement important de rechercher un dysfonctionnement rénal chez les sujets âgés de 65 ans et plus.

Nouveau-nés et nourrissons

En raison de l'immaturité de la fonction rénale des nouveau-nés jusqu'à l'âge de 4 semaines et des nourrissons jusqu'à l'âge d'un an, DOTAGITA ne doit être administré à ces patients qu'après un examen approfondi de la situation.

La dose nécessaire doit être administrée manuellement.

Selon la quantité d'acide gadotérique à administrer à l'enfant, il est préférable d'utiliser des flacons d'acide gadotérique et une seringue à usage unique d'un volume adapté à cette quantité afin d'obtenir une meilleure précision du volume injecté.

Maladie cardiovasculaire

Chez les patients souffrant de graves maladies cardiovasculaires, DOTAGITA ne doit être administré qu'après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque car seules des données limitées sont disponibles.

Troubles du Système Nerveux Central

Comme pour tout produit de contraste à base de gadolinium, des précautions particulières sont nécessaires chez les patients dont le seuil de déclenchement des crises est bas. Une surveillance attentive de ces patients doit alors être mise en place. Tout le matériel et les médicaments nécessaires pour faire face à d'éventuelles convulsions doivent être préparés au préalable pour qu'ils soient prêts à l'utilisation.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend DOTAGITA