Résumé des caractéristiques du médicament - EFDEGE

Langue

- Français

EFDEGE

EFDEGE - Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose (18F) ne semble pas avoir d'activité pharmacodynamique.

Le médicament EFDEGE appartient au groupe appelés Médicaments pour diagnostic

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V09IX04

Substance active: FLUDÉSOXYGLUCOSE [18F]
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

IASON (AUTRICHE) - Efdege solution injectable 1 GBq à la date et à l'heure de calibration , 2003-12-15


Efdege 1,0 GBq/mL

solution injectable 1 GBq à la date et à l'heure de calibration

IASON (AUTRICHE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 1 GBq à la date et à l'heure de calibration

Indications

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Le fludésoxyglucose (18F) est destiné à la tomographie par émission de positons (TEP) chez l'adulte et la population pediatrique.

Oncologie

EFDEGE est indiqué pour les examens de diagnostic en oncologie permettant une approche fonctionnelle des pathologies, organes ou tissus dans lesquels une augmentation de la consommation de glucose est recherchée.

Diagnostic :

Caractérisation d'un nodule pulmonaire isolé.

Détection d'un cancer primitif d'origine inconnue, révélé par exemple par une adénopathie cervicale, une métastase hépatique ou osseuse.

Caractérisation d'une masse pancréatique.

Stadification :

Tumeurs des voies aérodigestives supérieures, y compris pour orienter les prélèvements biopsiques.

Cancer primitif pulmonaire.

Cancer du sein localement avancé.

Cancer de l'œsophage.

Cancer du pancréas.

Cancer colorectal, en particulier restadification des récidives démontrées.

Lymphome malin.

Mélanome malin lorsque l'indice de Breslow est supérieur à 1,5 mm ou qu'il existe des métastases ganglionnaires lors du bilan initial.

Suivi de la réponse thérapeutique

Lymphome malin.

Cancers des voies aérodigestives supérieures.

Détection des récidives suspectées

Gliome malin de haut grade (III ou IV).

Cancers des voies aérodigestives supérieures.

Cancer non médullaire de la thyroïde chez un patient présentant une concentration sérique élevée de thyroglobuline et des résultats négatifs lors d'une scintigraphie du corps entier à l'iode-131.

Cancer primitif pulmonaire.

Cancer du sein.

Carcinome du pancréas.

Cancer colorectal.

Cancer de l'ovaire.

Lymphome malin.

Mélanome malin.

Cardiologie

Dans l'indication cardiologique, la cible diagnostique est le tissu myocardique viable consommant du glucose mais hypoperfusé, ce qui doit être démontré auparavant grâce aux techniques d'imagerie de la perfusion sanguine appropriées.

Evaluation de la viabilité myocardique chez des patients présentant une insuffisance ventriculaire gauche sévère et qui seraient candidats à une revascularisation, lorsque les modalités d'imagerie conventionnelles ne sont pas probantes.

Neurologie

Dans l'indication neurologique, la cible diagnostique est l'hypométabolisme du glucose en phase interictale.

Localisation des foyers épileptogènes lors de l'évaluation pré-chirurgicale d'une épilepsie temporale partielle.

Maladies infectieuses ou inflammatoires

Dans les maladies infectieuses ou inflammatoires, la cible diagnostique est le tissu ou la structure comportant un nombre anormalement élevé de leucocytes activés. Pour les maladies infectieuses ou inflammatoires, les indications suivantes sont suffisamment documentées :

Localisation de foyers anormaux pour guider le diagnostic étiologique en cas de fièvre d'origine inconnue

Diagnostic d'infection en cas de :

Infection chronique suspectée de l'os et/ou des structures adjacentes: ostéomyélite, spondylite, discite ou ostéite, y compris en présence d'implants métalliques.

Patient diabétique dont le pied présente une possible neuroarthropathie de Charcot, une ostéomyélite et/ou une infection des tissus mous.

Prothèse de hanche douloureuse.

Prothèse vasculaire.

Fièvre chez les patients atteints du SIDA.

Détection de l'extension de l'inflammation en cas de :

Sarcoïdose.

Maladie inflammatoire de l'intestin.

Vascularite impliquant les gros vaisseaux.

Suivi de la réponse thérapeutique :

Echinococcose alvéolaire non résécable, pour la recherche de localisations actives du parasite au cours du traitement médical ou après l'interruption du traitement.

Pharmacodynamique

Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose (18F) ne semble pas avoir d'activité pharmacodynamique.

Pharmacocinétique

Distribution

Analogue du glucose, le fludésoxyglucose (18F) s'accumule dans les cellules qui utilisent le glucose comme source d'énergie principale. Une concentration élevée en fludésoxyglucose (18F) s'observe dans les tumeurs dont la consommation en glucose est élevée.

Après injection intraveineuse, la cinétique du fludésoxyglucose (18F) dans le compartiment vasculaire est biexponentielle avec une période de distribution de 1 minute et une période d'élimination d'environ 12 minutes.

Chez le sujet sain, le fludésoxyglucose (18F) se distribue partout dans le corps et se concentre plus particulièrement dans le cerveau, le myocarde, et dans une moindre mesure au niveau des poumons et du foie.

Activité dans les organes

L'accumulation cellulaire de fludésoxyglucose (18F) se fait par des mécanismes de transport actifs qui sont en partie dépendants de l'insuline et qui, par conséquent, peuvent être influencés par l'alimentation, les conditions nutritionnelles et l'existence d'un diabète sucré. Chez les diabétiques, l'accumulation du fludésoxyglucose (18F) dans les cellules est plus faible à cause d'une modification de la distribution tissulaire et du métabolisme du glucose. Le fludésoxyglucose (18F) est transporté au travers de la membrane cellulaire de la même façon que le glucose, mais ne subit que la première étape de la glycolyse pour donner du fludésoxyglucose-(18F)-6-phosphate qui reste piégé à l'intérieur de la cellule tumorale et n'est pas métabolisé davantage. Comme la déphosphorylation par les phosphatases intracellulaires est un mécanisme lent, le fludésoxyglucose (18F) est retenu dans le tissu pendant quelques heures (mécanisme de piégeage).

Le fludésoxyglucose (18F) franchit la barrière hématoencéphalique. Approximativement 7 % de l'activité injectée s'accumulent dans le cerveau au cours des 80 à 100 minutes après injection. Les foyers épileptogènes montrent un métabolisme réduit du glucose dans les phases interictales.

Approximativement 3 % de l'activité injectée est captée par le myocarde en 40 minutes. La distribution du fludésoxyglucose (18F) dans le cœur normal est sensiblement homogène, cependant, des différences régionales pouvant atteindre 15 % sont observées au niveau du septum interventriculaire. En cas d'ischémie myocardique réversible, une accumulation accrue de glucose a lieu dans les cellules du myocarde.

Une fraction de l'activité injectée de respectivement 0,3 % et entre 0,9 et 2,4 % s'accumule au niveau du pancréas et des poumons.

Le fludésoxyglucose (18F) se fixe également, plus faiblement, au niveau des muscles oculaires, du pharynx et de l'intestin. Une fixation musculaire peut être notée en cas d'effort récent ou en cas de tension musculaire au cours de l'examen.

Elimination

L'élimination du fludésoxyglucose (18F) est principalement rénale, 20 % de l'activité étant excrétée dans les urines dans les 2 heures qui suivent l'injection.

La fixation dans le parenchyme rénal est faible, mais étant donné l'élimination rénale du fludésoxyglucose (18F), l'ensemble du système urinaire, et en particulier la vessie, présentent une activité marquée.

Effets indésirables

Etant donné la faible quantité de produit administrée, le principal risque est l'exposition aux radiations ionisantes. L'exposition aux radiations ionisantes peut éventuellement induire des cancers ou développer des déficiences héréditaires. La dose de radiation (la dose efficace) étant d'environ 7,6 mSv pour l'activité maximale recommandée de 400 MBq, la survenue de ces effets indésirables est très peu probable.

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (listés en 6.1).

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge de procréer

Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, toute éventualité de grossesse doit être écartée. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute (retard de règles ou règles très irrégulières), d'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes (s'il en existe) doivent être envisagées.

Grossesse

Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du fœtus.

EFDEGE ne devrait donc pas être administré pendant la grossesse sauf si la TEP est absolument nécessaire ou lorsque le bénéfice pour la mère dépasse le risque pour le fœtus.

Allaitement

Avant d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme qui allaite, il faut envisager de retarder l'administration du radionucléide jusqu'à ce que la mère ait sevré le nourrisson, et choisir le produit qui convient le mieux, en sachant bien qu'il passe dans le lait maternel. Si l'administration est considérée comme nécessaire, l'allaitement doit être suspendu pendant 12 heures et le lait produit pendant cette période doit être éliminé.

Il est conseillé d'éviter tout contact étroit entre la mère et les jeunes enfants pendant cette période.

Surdosage

Etant donné les quantités de fludésoxyglucose (18F) administrées à des fins diagnostiques, un surdosage au sens pharmacologique est peu vraisemblable.

En cas de surdosage de fludésoxyglucose (18F), la dose de rayonnements délivrée au patient doit être réduite en augmentant autant que possible l'élimination du produit radiopharmaceutique par une diurèse forcée avec mictions fréquentes. Il peut s'avérer utile d'estimer la dose efficace reçue par le patient.

Interactions avec d'autres médicaments

Tout traitement entraînant une modification de la glycémie est susceptible d'entraîner une modification de la sensibilité de l'examen (ex: corticostéroïdes, valproate, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital et catécholamines).

L'administration de facteurs stimulant l'hématopoïèse (CSF), augmente pendant plusieurs jours la fixation du fludésoxyglucose (18F) au niveau de la moelle osseuse et de la rate. Il faut en tenir compte pour l'interprétation des images de TEP. Un écart d'au moins 5 jours entre le traitement par les CSF et la TEP peut réduire cette interférence.

L'administration de glucose et d'insuline influence l'accumulation du fludésoxyglucose (18F) dans les cellules. Une glycémie élevée ainsi qu'une insulinémie basse entraîne une diminution de l'accumulation de fludésoxyglucose (18F) dans les organes et les tumeurs.

Il n'a pas été conduit d'études formelles sur les interactions entre le fludésoxyglucose (18F) et les produits de contraste pour la tomodensitométrie (TDM).






Analogues du médicament EFDEGE qui a la même composition

Analogues en Russie

  • р-р д/в/в введ.:

    320-7440 МБк, 40-2500 МБК/мл, 600-37500 МБк, 600-50000 МБк

Analogues en France

  • solution injectable:

    1 GBq à la date et à l'heure de calibration

  • solution injectable:

    185 MBq à la date et à l'heure de calibration, 260 MBq à la date et à l'heure de calibration

  • solution injectable:

    250 MBq aux date et heure de calibration

  • solution injectable:

    1,0 GBq à la date et à l'heure de calibration, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration, 185 MBq (à la date et à l'heure de calibration), 250 MBq à la date et heure de calibration

  • solution injectable:

    150 MBq, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration

  • solution injectable:

    185 MBq à la date et à l'heure de calibration