FLUCIS - Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose (18F) ne semble pas avoir d'activité pharmacodynamique.
Le médicament FLUCIS appartient au groupe appelés Radiopharmaceutiques diagnostiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V09IX04
CIS BIO INTERNATIONAL (FRANCE) - Flucis solution injectable 250 MBq aux date et heure de calibration , 2009-04-01
Flucis 250 MBq/mL
solution injectable 250 MBq aux date et heure de calibration
CIS BIO INTERNATIONAL (FRANCE)
3 kg | = | 0,10 | 12 kg | = | 0,32 | 22 kg | = | 0,50 | 32 kg | = | 0,62 | 42 kg | = | 0,78 | 52-54 kg | = | 0,90 |
4 kg | = | 0,14 | 14 kg | = | 0,36 | 24 kg | = | 0,53 | 34 kg | = | 0,64 | 44 kg | = | 0,80 | 56-58 kg | = | 0,92 |
6 kg | = | 0,19 | 16 kg | = | 0,40 | 26 kg | = | 0,56 | 36 kg | = | 0,66 | 46 kg | = | 0,82 | 60-62 kg | = | 0,96 |
8 kg | = | 0,23 | 18 kg | = | 0,44 | 28 kg | = | 0,58 | 38 kg | = | 0,68 | 48 kg | = | 0,85 | 64-66 kg | = | 0,98 |
10 kg | = | 0,27 | 20 kg | = | 0,46 | 30 kg | = | 0,60 | 40 kg | = | 0,70 | 50 kg | = | 0,88 | 68 kg | = | 0,99 |
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Le fludésoxyglucose (18F) est destiné à la tomographie par émission de positons (TEP).
Oncologie
En oncologie, FLUCIS 250 MBq/mL est indiqué comme examen d'imagerie diagnostic permettant une approche fonctionnelle des pathologies, organes ou tissus dans lesquels une augmentation de la consommation de glucose est recherchée.Diagnostic:
Caractérisation d'un nodule pulmonaire isolé
Recherche d'un cancer d'origine inconnue, révélé par exemple par une adénopathie cervicale ou par des métastases hépatiques ou osseuses
Caractérisation d'une masse pancréatique
Stadification:
Cancers des voies aérodigestives supérieures, y compris pour orienter les prélèvements biopsiques
Cancer primitif du poumon
Cancer du sein localement avancé
Cancer de l'sophage
Cancer du pancréas
Cancer colorectal, plus particulièrement pour la stadification des récidives
Lymphome malin
Mélanome, Breslow >1,5 mm ou présence de métastases ganglionnaires lors du diagnostic initial
Suivi de la réponse thérapeutique:
Lymphome malin
Cancers des voies aérodigestives supérieures
Détection en cas de suspicion de récidive:
Gliome de grade de malignité élevé (III ou IV)
Cancers des voies aérodigestives supérieures
Cancer de la thyroïde (non médullaire): patients présentant une élévation du taux de thyroglobuline sérique et dont la scintigraphie du corps entier à l'iode radioactif est normale
Cancer du sein
Cancer du pancréas
Cancer colorectal
Cancer de l'ovaire
Lymphome malin
Mélanome
Cardiologie
En cardiologie, évaluation de la viabilité du tissu myocardique concerné en mettant en évidence la consommation de glucose, lorsque la scintigraphie de perfusion myocardique révèle une zone hypoperfusée.
Evaluation de la viabilité myocardique chez les patients ayant une altération sévère de la fonction ventriculaire gauche et chez lesquels une revascularisation est envisagée, lorsque les modalités d'imagerie conventionnelles ne permettent pas d'obtenir les informations requises.
Neurologie
En neurologie, mise en évidence de l'hypométabolisme du glucose entre les crises épileptiques.
Localisation des foyers épileptogènes dans l'évaluation préopératoire de l'épilepsie temporale partielle.
Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose (18F) ne semble pas avoir d'activité pharmacodynamique.
Le fludésoxyglucose (18F) est un analogue du glucose qui s'accumule dans toutes les cellules utilisant du glucose comme principale source d'énergie. Le fludésoxyglucose (18F) se concentre dans les tumeurs qui présentent une consommation accrue du glucose.
Après injection intraveineuse, la cinétique du fludésoxyglucose (18F) dans le compartiment vasculaire est biexponentielle avec une période de distribution de 1 minute et une période d'élimination d'environ 12 minutes.
L'incorporation cellulaire de fludésoxyglucose (18F) fait intervenir des systèmes transporteurs spécifiques des tissus qui sont partiellement dépendants de l'insuline, et peut être influencée par l'alimentation, l'état nutritionnel et l'existence de diabète sucré. Chez les patients diabétiques, on constate une diminution de l'incorporation de fludésoxyglucose (18F) dans les cellules suite à des altérations de la distribution tissulaire et du métabolisme du glucose.
Le fludésoxyglucose (18F) est transporté à travers la membrane cellulaire, de manière analogue à celle du glucose, mais ne subit que la première étape de la glycolyse aboutissant à la formation de fludésoxyglucose (18F)-6-phosphate qui reste piégé dans la cellule et n'est plus métabolisé. En raison de la lente déphosphorylation ultérieure par les phosphatases intracellulaires, le fludésoxyglucose (18F)-6-phosphate persiste dans les tissus pendant plusieurs heures (mécanisme d'emprisonnement).
Chez le sujet sain, le fludésoxyglucose (18F) est largement distribué dans l'organisme et plus particulièrement au niveau du cerveau et du cur puis, dans une moindre mesure, au niveau du poumon et du foie.
L'élimination du fludésoxyglucose (18F) est essentiellement rénale avec 20 % de l'activité excrétée dans l'urine dans les 2 heures suivant l'injection.
La fixation dans le parenchyme rénal est faible, cependant du fait de l'élimination rénale du fludésoxyglucose (18F), tout le système urinaire, et surtout la vessie, présente une activité importante.
Le fludésoxyglucose (18F) traverse la barrière hémato-encéphalique. Environ 7 % de la dose injectée est accumulée dans le cerveau 80 à 100 minutes après l'injection. Les foyers épileptogènes présentent une réduction du métabolisme du glucose entre les crises.
Environ 3 % de l'activité injectée est incorporée par le myocarde dans les 40 minutes. La distribution du fludésoxyglucose (18F) dans le cur sain est généralement homogène. Cependant, des variations régionales pouvant atteindre 15 % sont décrites au niveau du septum interventriculaire. Pendant et après une ischémie myocardique réversible, on observe une augmentation de l'incorporation de glucose dans les cellules myocardiques.
0,3 % et 0,9 à 2,4 % de l'activité injectée s'accumulent respectivement au niveau du pancréas et des poumons.
Le fludésoxyglucose (18F) se fixe également, plus faiblement, au niveau des muscles oculaires, du pharynx et de l'intestin. Une fixation musculaire peut être notée en cas d'effort récent ou en cas de tension musculaire au cours de l'examen.
La quantité de produit administrée étant extrêmement faible, le principal risque est celui associé aux radiations. L'exposition aux radiations ionisantes peut éventuellement induire des cancers ou développer des déficiences héréditaires. Pour la plupart des examens de médecine nucléaire où la dose de radiations (dose efficace) est inférieure à 20 mSv, la probabilité de survenue de tels effets est faible. Après administration de l'activité maximale recommandée de fludésoxyglucose (18 F), la dose efficace est de l'ordre de 7,6 mSv.
Expérience après mise sur le marché (fréquence inconnue): éruption cutanée.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Grossesse
Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de ce produit pendant la grossesse.
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, toute éventualité de grossesse doit être écartée. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute, il est important que l'exposition aux radiations soit réduite au minimum pour obtenir les informations cliniques souhaitées. D'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes peuvent être envisagées si elles n'altèrent pas la qualité diagnostique.
Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du ftus. La dose absorbée par l'utérus résultant de l'administration d'une activité de 400 MBq de FLUCIS 250 MBq/mL est de 8,4 mGy. A cette dose, un effet létal ou une induction de malformations, un retard de croissance ou des troubles fonctionnels ne sont pas attendus; toutefois, le risque d'induction de cancer et de déficiences héréditaires peut se trouver accru.
FLUCIS 250 MBq/mL ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si cela s'avère indispensable ou si les avantages pour la mère sont largement supérieurs aux risques encourus par le ftus.
AllaitementLe fludésoxyglucose (18F) est excrété dans le lait maternel. Avant d'administrer du fludésoxyglucose (18F) à une femme en période d'allaitement, il faut envisager si on peut repousser raisonnablement l'examen jusqu'à la fin de l'allaitement. Lorsque l'administration en cours d'allaitement est indispensable, le lait peut être tiré avant l'injection et conservé pour être utilisé ultérieurement. L'allaitement doit être suspendu pendant au moins 12 heures et le lait produit pendant cette période doit être éliminé. De plus, pour des raisons de radioprotection, il est conseillé d'éviter tout contact étroit entre la mère et les jeunes enfants pendant les 12 heures suivant l'injection.
L'éventualité d'un surdosage au sens pharmacologique est très peu probable aux doses utilisées à des fins diagnostiques.
En cas de surdosage de fludésoxyglucose (18F), la dose délivrée au patient doit être réduite en augmentant autant que possible l'élimination du produit radiopharmaceutique par une diurèse forcée avec mictions fréquentes.
Toute médication entraînant une modification de la glycémie est susceptible d'entraîner une modification de la sensibilité de l'examen (ex: corticoïdes, valproate, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital et catécholamines).
L'administration de facteurs stimulant l'hématopoïèse (CSF), augmente pendant plusieurs jours la fixation du fludésoxyglucose (18F) au niveau de la moelle osseuse et de la rate. Il faut en tenir compte pour l'interprétation des images de TEP. Un écart d'au moins 5 jours entre le traitement par les CSF et la TEP peut réduire cette interférence.
L'administration de glucose et d'insuline affecte la captation du fludésoxyglucose (18F) par les cellules. En cas d'hyperglycémie ou en présence de faibles taux plasmatiques d'insuline, la captation de fludésoxyglucose (18F) dans les organes et les tumeurs se trouve réduite.
Indication de l'examen
Chez tous les patients, l'exposition aux radiations doit être justifiée par le bénéfice attendu. L'activité administrée doit correspondre à la plus faible dose de radiations possible compatible avec le résultat escompté.
Chez le patient insuffisant rénal, l'indication doit être évaluée avec une attention toute particulière car il existe un risque d'exposition accrue aux radiations.
Chez l'enfant, une attention particulière doit être portée à la dose efficace par MBq qui est plus élevée que chez l'adulte .
Préparation du patient
L'administration de FLUCIS 250 MBq/mL doit être réalisée chez des patients correctement hydratés et à jeun depuis au moins 4 heures pour obtenir une concentration maximale de l'activité, car l'incorporation de glucose dans les cellules est limitée («cinétique de saturation»). La quantité de liquide ne doit pas être limitée (mais les boissons contenant du glucose sont à éviter).
Pour obtenir des images de qualité optimale et pour réduire l'exposition aux radiations de la vessie, il convient d'inciter le patient à boire suffisamment et de lui demander de vider sa vessie avant et après la tomographie par émission de positons.
Oncologie et neurologie
Afin d'éviter une hyperfixation du traceur au niveau musculaire, il est recommandé d'éviter toute activité physique importante avant l'examen et de rester au repos strict, entre l'injection et l'examen et lors de l'acquisition des images (patient allongé confortablement, sans lire ni parler).
Le métabolisme cérébral du glucose dépend de l'activité cérébrale. Par conséquent, les examens neurologiques doivent être précédés d'une période de relaxation dans une pièce sombre et calme.
Une mesure de la glycémie doit être effectuée préalablement à l'administration, une hyperglycémie pouvant réduire la sensibilité de l'examen, en particulier lorsque la glycémie dépasse 8 mmol/L. Pour la même raison, la tomographie au fludésoxyglucose (18F) doit être évitée chez le sujet présentant un diabète non équilibré.
Cardiologie
La captation du glucose par le myocarde étant insulino-dépendante, il est recommandé d'administrer une dose de charge de 50 g de glucose environ 1 heure avant l'injection de FLUCIS 250 MBq/mL pour l'évaluation de la viabilité myocardique. Une autre option, en particulier chez les patients diabétiques, consiste à ajuster la glycémie par une perfusion combinée d'insuline et de glucose si nécessaire.
Interprétation des images de tomographie par émission de positons au fludésoxyglucose (18F)
Les pathologies infectieuses et/ou inflammatoires, de même que les processus de régénération consécutifs à une intervention chirurgicale, peuvent engendrer une fixation significative de fludésoxyglucose (18F) et entraîner des résultats faux positifs.
Des résultats faux positifs ou faux négatifs lors de la tomographie par émission de positons au fludésoxyglucose (18F) sont possibles au cours des deux à quatre premiers mois qui suivent une radiothérapie. Pendant cette période, l'indication clinique d'une tomographie par émission de positons au fludésoxyglucose (18F) doit être suffisamment justifiée.
Afin d'éviter des résultats faux négatifs, un délai d'au moins quatre à six semaines après le dernier traitement par chimiothérapie est recommandé. Pendant cette période, l'indication clinique d'une tomographie par émission de positons au fludésoxyglucose (18F) doit être suffisamment justifiée. Dans l'éventualité d'une cure de chimiothérapie avec des cycles de moins de quatre semaines, la tomographie par émission de positons au fludésoxyglucose (18F) doit avoir lieu juste avant le début d'un cycle.
Dans les cas de lymphome de bas grade, de cancer de l'sophage et de suspicion de récidive de cancer de l'ovaire, seule la valeur prédictive positive doit être prise en compte en raison de la sensibilité limitée de la tomographie par émission de positons au fludésoxyglucose (18F).
Le fludésoxyglucose (18F) est inefficace pour la détection des métastases cérébrales.
La sensibilité de l'examen réalisé par tomographie d'émission par détection en coïncidence (TEDC) est inférieure à celle de l'examen réalisé à l'aide d'une machine dédiée à la tomographie par émission de positons (TEP dédiée) notamment pour les lésions d'un diamètre inférieur à 1 cm.
Il est recommandé de procéder à l'interprétation des images obtenues par TEP au fludésoxyglucose (18F) en les comparant à des images obtenues par des modalités d'imagerie tomographique anatomique (par exemple tomodensitométrie (TDM), échographie, IRM). La fusion des images fonctionnelles obtenues par TEP au fludésoxyglucose (18F) avec des images morphologiques (par exemple obtenues par l'association TEP-TDM) peut permettre une amélioration de la sensibilité et la spécificité et est recommandée lors de l'imagerie de tumeurs du pancréas, de tumeurs des voies aérodigestives supérieures, de lymphomes, de mélanomes, de cancers du poumon et de récidives de cancer colorectal ou de cancer de l'ovaire.
L'utilisation d'un produit de contraste pour un examen hybride TEP-TDM, peut induire des artefacts sur les images obtenues par TEP.
Mises en garde d'ordre général
Il est recommandé d'éviter tout contact étroit entre le patient et les jeunes enfants pendant les 12 heures suivant l'injection.
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans des services agréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique.
FLUCIS 250 MBq/mL doit être stocké et manipulé derrière un écran adéquat afin de protéger le plus efficacement possible les patients et le personnel hospitalier. En particulier, il est recommandé de se protéger des effets des rayonnements bêta+ et des photons d'annihilation en utilisant une protection appropriée lors du prélèvement dans le flacon et lors de l'injection.
Mise en garde concernant les excipients
Ce médicament contient 3.54 mg de sodium par mL. Ceci peut correspondre à plus d'1 mmol (23 mg) pour une injection, en fonction du volume de solution injecté. Ceci doit être pris en considération pour les patients sous régime hyposodé.
Analogues en Russie
р-р д/в/в введ.:
320-7440 МБк, 40-2500 МБК/мл, 600-37500 МБк, 600-50000 МБк
Analogues en France
solution injectable:
1 GBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
185 MBq à la date et à l'heure de calibration, 260 MBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
250 MBq aux date et heure de calibration
solution injectable:
1,0 GBq à la date et à l'heure de calibration, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration, 185 MBq (à la date et à l'heure de calibration), 250 MBq à la date et heure de calibration
solution injectable:
150 MBq, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
185 MBq à la date et à l'heure de calibration