GLUCOTEP - Aux concentrations chimiques et aux activités recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose-(18F) parait n'avoir aucune activité pharmacodynamique.
Le médicament GLUCOTEP appartient au groupe appelés Radiopharmaceutiques diagnostiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V09IX04
CYCLOPHARMA (FRANCE) - Glucotep solution injectable 150 MBq , 2009-06-02
CYCLOPHARMA (FRANCE) - Glucotep solution injectable 150 MBq à la date et à l'heure de calibration , 2002-01-10
Glucotep 150 MBq/mL
solution injectable 150 MBq à la date et à l'heure de calibration
CYCLOPHARMA (FRANCE)
Glucotep
solution injectable 150 MBq à la date et à l'heure de calibration
CYCLOPHARMA (FRANCE)
3kg=0,1 | 12kg=0,32 | 22kg=0,50 | 32kg=0,65 | 42kg=0,78 | 52-54kg=0,90 |
4kg=0,14 | 14kg=0,36 | 24kg=0,53 | 34kg=0,68 | 44kg=0,80 | 56-58kg=0,92 |
6kg=0,19 | 16kg=0,40 | 26kg=0,56 | 36kg=0,71 | 46kg=0,82 | 60-62kg=0,96 |
8kg=0,23 | 18kg=0,44 | 28kg=0,58 | 38kg=0,73 | 48kg=0,85 | 64-66kg=0,98 |
10kg=0,27 | 20kg=0,46 | 30kg=0,62 | 40kg=0,76 | 50kg=0,88 | 68kg=0,99 |
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Le fludésoxyglucose-(18F) est destiné à la tomographie par émission de positons (TEP).
Oncologie :
GLUCOTEP est indiqué en oncologie, parmi les examens d'imagerie, en permettant une approche fonctionnelle des pathologies, organes ou tissus dans lesquels une augmentation de la consommation de glucose est recherchée.
Diagnostic :
Caractérisation d'un nodule pulmonaire isolé, Détection d'un cancer primitif d'origine inconnue, révélé par exemple par une adénopathie cervicale, une métastase hépatique ou osseuse, Caractérisation d'une masse pancréatique.Stadification :
Tumeur des voies aérodigestives supérieures, y compris pour orienter les prélèvements biopsiques, Cancer primitif pulmonaire et détection des métastases pulmonaires, Cancer du sein loco régional, Cancer de l'sophage, Cancer du pancréas, Cancer colorectal, en particulier restadification des récidives démontrées, Lymphome malin, Mélanome malin lorsque l'indice de breslow > 1.5 mm ou qu'il existe des métastases ganglionnaires lors du bilan initial.Suivi de la réponse thérapeutique
Lymphome malin, Cancer des voies aérodigestives supérieures.Détection des récidives suspectées
Gliome malin de haut grade (III ou IV), Cancer des voies aérodigestives supérieures, Cancer non médullaire de la thyroïde chez un patient présentant une concentration sérique élevée de thyroglobuline et des résultats négatifs lors d'une scintigraphie du corps entier à l'iode-131, Cancer du sein, Cancer du pancréas, Cancer colorectal, Cancer de l'ovaire, Lymphome malin, Mélanome malin.Cardiologie :
Dans l'indication cardiologique, la cible diagnostique est le tissu myocardique viable consommant du glucose mais hypoperfusé, ce qui doit être démontré auparavant grâce aux techniques d'imagerie de la perfusion sanguine appropriées.
Evaluation de la viabilité myocardique chez des patients présentant une insuffisance ventriculaire gauche sévère et qui seraient candidats à une revascularisation, lorsque les modalités d'imagerie conventionnelle ne sont pas probantes.Neurologie :
Dans l'indication neurologique, la cible diagnostique est l'hypométabolisme du glucose en phase interictale.
Localisation des foyers épileptogènes lors de l'évaluation pré-chirurgicale d'une épilepsie partielle temporale.Aux concentrations chimiques et aux activités recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose-(18F) parait n'avoir aucune activité pharmacodynamique.
Distribution
Analogue du glucose, le fludésoxyglucose-(18F) s'accumule dans toutes les cellules qui utilisent le glucose comme source d'énergie principale. Une concentration élevée en fludésoxyglucose-(18F) s'observe dans les tumeurs dont la consommation du glucose est élevée.
Après injection intraveineuse, la cinétique du fludésoxyglucose-(18F) dans le compartiment vasculaire est biexponentielle avec une période de distribution inférieure à 1 minute et une période d'élimination d'environ 12 minutes.
Chez le sujet sain, le fludésoxyglucose-(18F) se distribue partout dans le corps et se concentre plus particulièrement au niveau du cerveau et du coeur et dans une moindre mesure, au niveau du poumon et du foie.
Fixation sur les différents organes
L'incorporation cellulaire de fludésoxyglucose-(18F) fait intervenir des systèmes transporteurs spécifiques des tissus qui sont en partie dépendants de l'insuline et qui, par conséquent, peuvent être influencés par l'alimentation, l'état nutritionnel et l'existence d'un diabète sucré. Chez les diabétiques, l'accumulation du fludésoxyglucose-(18F) dans les cellules est plus faible à cause d'une modification de la distribution tissulaire et du métabolisme du glucose.
Le fludésoxyglucose-(18F) est transporté au travers de la membrane cellulaire de la même façon que le glucose, mais ne subit que la première étape de la glycolyse pour donner du fludésoxyglucose-(18F)-6-phosphate qui reste piégé à l'intérieur de la cellule tumorale et n'est pas métabolisé davantage. Comme la déphosphorylation par les phosphatases intracellulaires est un mécanisme lent, le fludésoxyglucose-(18F)-6-phosphate est retenu dans le tissu pendant quelques heures (mécanisme de piégeage).
Le fludésoxyglucose-(18F) franchit la barrière hématoencéphalique. Approximativement 7% de la dose injectée s'accumulent dans le cerveau au cours des 80 à 100 minutes après injection. Les foyers épileptogènes montrent un métabolisme réduit en glucose dans les phases interictales.
Approximativement 3% de l'activité injectée est captée par le myocarde en 40 minutes. La distribution du fludésoxyglucose-(18F) dans le cur normal est sensiblement homogène, cependant, des différences régionales pouvant atteindre 15% sont observées au niveau du septum interventriculaire. Pendant et après une ischémie myocardique réversible, une accumulation accrue de glucose a lieu dans les cellules du myocarde.
Une fraction de l'activité injectée de respectivement 0,3% et entre 0,9 et 2,4% s'accumule au niveau du pancréas et des poumons.
Le fludésoxyglucose-(18F) se fixe également, plus faiblement, au niveau des muscles oculaires, du pharynx et de l'intestin. Une fixation musculaire peut être notée en cas d'effort récent ou en cas de tension musculaire au cours de l'examen.
Elimination
L'élimination du fludésoxyglucose-(18F) est principalement rénale, 20 % de l'activité étant excrétée dans l'urine dans les 2 heures suivant l'injection.
La fixation dans le parenchyme rénal est faible, mais étant donné l'élimination rénale du fludésoxyglucose-(18F) l'ensemble du système urinaire, et en particulier la vessie, présentent une activité marquée.
Aucun effet indésirable n'a été observé à ce jour.
Etant donné la faible quantité de substance active injectée, le danger réside surtout dans l'exposition aux radiations. L'exposition aux radiations ionisantes peut éventuellement induire des cancers ou développer des déficiences héréditaires. Pour la plupart des examens de médecine nucléaire, la dose de radiations (E : dose efficace) est inférieure à 20 mSv. La probabilité d'observer de tels effets est faible. Après administration de l'activité maximale recommandée de fludésoxyglucose-(18F), la dose efficace est d'environ 9.5 mSv.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Grossesse
Il n'y a pas d'expérience clinique sur l'utilisation du fludésoxyglucose-(18F) chez la femme enceinte.
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, il convient de s'informer sur une éventuelle grossesse. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire.
Dans le doute, il est important que l'exposition aux radiations soit réduite au minimum pour obtenir les informations cliniques souhaitées. D'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes peuvent être envisagées.
Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du ftus.
L'administration de GLUCOTEP à une activité de 500 MBq résulte en une dose absorbée de 10 mGy au niveau de l'utérus.
A ces doses, on ne s'attend pas à des effets létaux, à l'induction de malformations, à des retards de croissance ou de perturbations fonctionnelles. Par contre le risque d'induction de cancer ou de déficiences héréditaires pourrait être accru.
GLUCOTEP ne devrait donc pas être administré pendant la grossesse sauf si la TEP est absolument nécessaire ou lorsque le bénéfice pour la mère dépasse le risque pour le ftus.
Allaitement
Le fludésoxyglucose-(18F) est excrété dans le lait maternel. Avant d'administrer du fludésoxyglucose-(18F) à une mère qui allaite, il faut envisager s'il est raisonnable de reporter l'examen jusqu' à la fin de l'allaitement.
Lorsque l'administration en cours d'allaitement est indispensable, l'allaitement doit être suspendu pendant au moins 12 heures après administration et le lait produit pendant cette période doit être éliminé. Si c'est jugé utile, le lait peut être tiré avant l'injection de GLUCOTEP et conservé pour être utilisé ultérieurement. De plus, pour des raisons de radioprotection, il est conseillé d'éviter tout contact étroit entre la patiente et les jeunes enfants pendant les 12 heures suivant l'injection.
Etant donné les doses administrées pour des fins diagnostiques, un surdosage au sens pharmacologique n'est pas vraisemblable.
En cas de surdosage de fludésoxyglucose-(18F), la dose délivrée au patient doit être réduite en augmentant autant que possible l'élimination du produit radiopharmaceutique par une diurèse forcée avec mictions fréquentes.
Toute médication entraînant une modification de la glycémie est susceptible d'entraîner une modification de la sensibilité de l'examen (ex : corticostéroïdes, valproate, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital et catécholamines).
L'administration de facteurs stimulants d'hématopoïèse (CSF) augmente pendant plusieurs jours la fixation du fludésoxyglucose-(18F) au niveau de la moelle osseuse et de la rate. Il faut en tenir compte pour l'interprétation des images de TEP. Un écart d'au moins 5 jours entre le traitement par le CSF et l'examen TEP peut réduire cette interférence.
L'administration de glucose et d'insuline influence l'accumulation de fludésoxyglucose-(18F) dans les cellules. Une glycémie élevée ainsi qu'une insulinémie basse entraîne une diminution de l'accumulation de fludésoxyglucose-(18F) dans les organes et les tumeurs.
Il n'a pas été conduit d'études formelles sur les interactions entre le fludésoxyglucose-(18F) et un quelconque produit de contraste utilisé pour la tomodensitométrie.
Indication de l'examen TEP :
Chez tous les patients, l'exposition aux radiations doit être justifiée par le bénéfice diagnostique attendu, obtenu grâce à la dose de rayonnements la plus faible possible.
L'indication doit être particulièrement stricte pour les patients présentant une diminution de la fonction rénale, ce qui risque d'augmenter l'exposition aux radiations.
Préparation du patient :
L'administration de GLUCOTEP doit être réalisée chez le patient bien hydraté mais à jeun depuis au moins 4 heures pour obtenir une fixation maximale de l'analogue radioactif du glucose car le transport intra cellulaire du glucose est limité par un « mécanisme saturable ». L'apport hydrique ne doit pas être limité (pas de boissons sucrées).
Afin d'obtenir des images de bonnes qualités et de réduire la dose absorbée par la vessie, il faut recommander au patient de boire abondamment et de vider sa vessie avant l'acquisition des images et fréquemment après l'examen.
Oncologie et neurologie :
Afin d'éviter une hyperfixation du traceur au niveau musculaire, il est recommandé d'éviter toute activité physique importante avant l'examen et de rester au repos strict, entre l'injection et l'examen et lors de l'acquisition des images (patient allongé confortablement, sans lire ni parler).
Le métabolisme du glucose dans le cerveau dépend de l'activité cérébrale. Par conséquent une période de relaxation dans une pièce sombre en l'absence de bruit devrait précéder les examens neurologiques.
Une mesure de la glycémie doit être effectuée préalablement à l'administration, une hyperglycémie, surtout quand elle est supérieure à 8mmol/L, pouvant réduire la sensibilité de l'examen TEP avec GLUCOTEP. Pour la même raison, l'administration de ce produit doit être évitée chez le sujet présentant un diabète non équilibré.
Cardiologie :
L'accumulation du glucose dans le myocarde dépend de l'insulinémie. Pour l'examen cardiaque, il est donc recommandé de faire prendre au patient par voie orale environ 50g de glucose environ 1 heure avant l'administration de GLUCOTEP. Chez les patients diabétiques, la glycémie peut, si nécessaire, être régularisée par une perfusion associant insuline et glucose (clamp euglycémique hyperinsulinique).
Interprétation des examens TEP au fludésoxyglucose-(18F)
Les pathologies infectieuses ou inflammatoires ainsi que les processus régénératifs après une intervention chirurgicale peuvent provoquer une accumulation significative du fludésoxyglucose-(18F) et entraîner la survenue de résultats faux positifs.
Dans les deux à quatre mois après radiothérapie, des résultats faux positifs ou faux négatifs ne peuvent pas être exclus.
L'indication clinique d'un examen TEP au fludésoxyglucose-(18F) réalisé avant ce délai doit être soigneusement documentée.
Un délai d'au moins 4 à 6 semaines après la dernière administration de chimiothérapie est optimal, en particulier afin d'éviter des résultats faux négatifs.
L'indication clinique d'un examen TEP au fludésoxyglucose-(18F) réalisé avant ce délai doit être soigneusement documentée.
Lorsque l'intervalle entre les cycles de chimiothérapie est inférieur à 4 semaines, l'examen TEP doit être effectué juste avant le début d'un nouveau cycle.
Pour les lymphomes de bas grade et les suspicions de récidives de cancers ovariens, seule la valeur prédictive positive doit être prise en compte en raison de la limitation de la sensibilité.
Le fludésoxyglucose-(¹8F) n'est pas performant pour détecter les métastases cérébrales.
La sensibilité de l'examen réalisé à l'aide d'une gamma-caméra en mode tomographie d'émission par détection en coïncidence (TEDC) est inférieure à celle de l'examen réalisé à l'aide d'une machine dédiée à la tomographie par émission de positons (TEP dédiée) notamment pour les lésions d'un diamètre inférieur à 1cm.
Il est conseillé d'interpréter les images de TEP au fludésoxyglucose-(18F) en relation avec celles des modalités d'imagerie anatomique tomographique (par exemple la TDM ou scanner,l'échographie,l'IRM). La fusion des images fonctionnelles de TEP au fludésoxyglucose-(18F) avec des images morphologiques, comme dans la TEP-TDM, peut permettre une amélioration de sensibilité et de spécificité et est recommandée dans les tumeurs du pancréas, des voies aérodigestives supérieures, les lymphomes, les mélanomes, les cancers pulmonaires ainsi que les récidives des cancers colorectaux.
L'utilisation d'un produit de contraste radiologique lors d'un examen TEP-TDM peut induire des artefacts sur les images de TEP.
Mises en garde générales
Il est recommandé d'éviter tout contact étroit entre le patient et les jeunes enfants pendant les 12 heures suivant l'injection.
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans des services agréés.
Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique.
GLUCOTEP doit être conservé et manipulé dans des enceintes blindées adéquates, afin de protéger au mieux les patients et le personnel hospitalier. Il est recommandé, en particulier, de se protéger de l'effet de l'irradiation par les b+ et les photons d'annihilation en utilisant un système de protection adapté à la mise en seringue et lors de l'injection au patient.
Analogues en Russie
р-р д/в/в введ.:
320-7440 МБк, 40-2500 МБК/мл, 600-37500 МБк, 600-50000 МБк
Analogues en France
solution injectable:
1 GBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
185 MBq à la date et à l'heure de calibration, 260 MBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
250 MBq aux date et heure de calibration
solution injectable:
1,0 GBq à la date et à l'heure de calibration, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration, 185 MBq (à la date et à l'heure de calibration), 250 MBq à la date et heure de calibration
solution injectable:
150 MBq, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
185 MBq à la date et à l'heure de calibration