ENGERIX B - Groupes à risque : Des études d'efficacité ont montré que le taux de protection est compris entre 95 % et 100 % chez les nouveau-nés, les enfants et les adultes à risque.
Le médicament ENGERIX B appartient au groupe appelés Vaccins et anatoxines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J07BC01
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Engerix b suspension injectable (IM - SC) 10 microgrammes , 1994-10-12
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Engerix b suspension injectable (IM - SC) 10 microgrammes , 1994-10-12
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE) - Engerix b suspension injectable (IM - SC) 20 microgrammes , 1994-12-30
Engerix b 10 microgrammes/0,5 ml
suspension injectable (IM - SC) 20,000 microgrammes
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Engerix b 10 microgrammes/0,5 ml
suspension injectable (IM - SC) 20,000 microgrammes
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Engerix b 20 microgrammes/1 ml
suspension injectable (IM - SC) 20,000 microgrammes
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Engerix b 20 microgrammes/1 ml
suspension injectable (IM - SC) 20,000 microgrammes
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
ENGERIX B 20 mcg/1 ml est indiqué pour l'immunisation active contre l'infection provoquée par le virus de l'hépatite B (VHB) causée par tous les sous-types connus chez les sujets non immunisés de 16 ans et plus. Les populations devant être immunisées sont déterminées sur la base des recommandations officielles.
La survenue d'une hépatite D devrait être prévenue du fait de l'immunisation par ENGERIX B, l'hépatite D (provoquée par le virus delta) n'apparaissant pas en l'absence d'infection par le virus de l'hépatite B.
Groupes à risque :
Des études d'efficacité ont montré que le taux de protection est compris entre 95 % et 100 % chez les nouveau-nés, les enfants et les adultes à risque.
Une efficacité protectrice de 95 % (IgG sérique anti-HBs ≥10m UI/ml) a été montrée, chez des nouveau-nés sains de mères AgHBe positif en zone à risque élevé, un mois après la dernière dose de vaccin administrée selon les schémas 0, 1, 2, 12 mois ou 0, 1, 6 mois, sans administration concomitante d'immunoglobulines anti-hépatite B (IgHB) à la naissance. Toutefois, l'administration simultanée d'immunoglobulines anti-hépatite B et du vaccin à la naissance augmente l'efficacité protectrice à 98 %.
Des nouveau-nés de mères porteuses du virus de l'hépatite B (AgHBs positifs avec ou sans AgHBe) et n'ayant pas reçu d'IgHB à la naissance, ont reçu une dose de rappel du vaccin ENGERIX B, vingt ans après la primo-vaccination (schéma en 3 ou 4 doses).
Le taux de séroprotection avant et après la dose de rappel a été évalué :
Taux de séroprotection | N | n | % | IC 95 % | |
LI | LS | ||||
Avant rappel | 72 | 39 | 54,2 | 42,0 | 66,0 |
Après rappel | 75 | 74 | 98,7 | 92,8 | 100 |
N = nombre de sujets avec des résultats disponibles
n = nombre de sujets avec une concentration égale ou supérieure à 10 mUI/ml
% = pourcentage de sujets avec une concentration égale ou supérieure à 10 mUI/ml
IC 95 % = Intervalle de Confiance à 95 % ; LI = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure
Avant rappel = au moment de l'administration de la dose de rappel
Après rappel = un mois après la dose de rappel
La réponse anamnestique selon le statut sérologique avant la dose de rappel a été aussi évaluée :
Réponse anamnestique | |||||
IC 95 % | |||||
Statut avant la dose de rappel | N | n | % | LI | LS |
Sujets < 10 mUI/ml | 33 | 31 | 93,9 | 79,8 | 99,3 |
Sujets ≥ 10 mUI/ml | 39 | 39 | 100 | 91,0 | 100 |
Total | 72 | 70 | 97,2 | 90,3 | 99,7 |
Stratification basée sur le dernier temps disponible avant la dose de rappel :
- sujets < 10 mUI/ml = sujets avec une concentration d'anticorps inférieure à 10 mUI/ml avant la dose de rappel
- sujets ≥ 10 mUI/ml = sujets avec une concentration d'anticorps supérieure ou égale à 10 mUI/ml avant la dose de rappel
La réponse anamnestique est définie comme :
- des concentrations d'anticorps anti-HBs ≥ 10 mUI/ml chez les sujets séronégatifs avant la dose de rappel, ou
- une augmentation des concentrations en anticorps anti-HBs d'au moins 4 fois chez les sujets séropositifs avant la dose de rappel.
N = nombre de sujets avec des résultats disponibles avant et après vaccination
n = nombre de répondeurs à la vaccination
% = pourcentage de répondeurs
IC 95 % = Intervalle de Confiance à 95% ; LI = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure
Sujets sains jusqu'à 15 ans inclus :
Population | Schéma de vaccination | Taux de séroprotection |
Sujets sains jusqu'à 15 ans inclus | mois : 0, 1, 6 | 7ème mois : ³ 96 % |
mois: 0, 1, 2 12 | 1er mois : 15 % 3ème mois : 89 % 13ème mois : 95,8 % |
Les données du tableau ci-dessus sont issues d'études réalisées avec des vaccins contenant du thiomersal. Dans deux études cliniques additionnelles la formulation actuelle d'ENGERIX B, qui ne contient pas de thiomersal, induit des taux de séroprotection similaires à ceux obtenus avec les précédentes formulations d'ENGERIX B, contenant du thiomersal, chez des enfants et des adultes sains.
Sujets sains âgés de 11 à 15 ans inclus :
Les taux de séroprotection (c'est-à-dire le pourcentage de sujets ayant une concentration en anticorps anti-HBs ≥ 10 UI/l) obtenus dans une étude comparative avec les deux dosages et les 2 schémas de vaccination autorisés chez des sujets âgés de 11 à 15 ans inclus ont été évalués jusqu'à 66 mois après la première dose de la primo-vaccination et sont présentés dans le tableau ci-dessous (cohorte ATP pour l'efficacité) :
Schéma de vaccination | Mois après la première dose de vaccination | ||||||
2 | 6 | 7 | 30 | 42 | 54 | 66 | |
Taux de séroprotection | |||||||
ENGERIX B (Mois : 0, 1, 6) | 55,8 % | 87,6 % | 98,2 %* | 96,9 % | 92,5 % | 94,7 % | 91,4 % |
ENGERIX B 20 mcg/ 1 ml (Mois : 0, 6) | 11,3 % | 26,4 % | 96,7 %* | 87,1% | 83,7 % | 84,4 % | 79,5 % |
*Au 7ème mois, 97,3% et 88,8% des sujets âgés de 11 à 15 ans vaccinés par ENGERIX B (schéma : 0, 1, 6 mois) ou ENGERIX B 20 mcg/1 ml (schéma : 0, 6 mois) respectivement présentaient une concentration en anticorps anti-HBs supérieure ou égale à 100mUI/ml. Les Moyennes Géométriques des Concentrations en anticorps (MGC) étaient respectivement de 7 238 mUI/ml et 2 739 mUI/ml.
Dans les deux groupes de vaccination, tous les sujets (N=74) ont reçu une dose de rappel 72 à 78 mois après la primo-vaccination. Un mois après, tous les sujets ont présenté une réponse anamnestique avec des MGC augmentées de 108 et 95 fois, entre avant et après la dose de rappel, pour les schémas de primo-vaccination à 2 et 3 doses respectivement. Tous les sujets étaient séroprotégés. Ces données suggèrent qu'une mémoire immunitaire a été induite chez tous les sujets ayant répondu à la primo-vaccination même ceux qui ensuite n'étaient plus séroprotégés au 66ème mois.
Dose de rappel chez des sujets sains dans une zone de faible prévalence (Allemagne) :
Les taux de séroprotection avant et après la dose de rappel ont été évalués chez des sujets âgés de 12 à 13 ans, vaccinés avant l'âge de deux ans avec 3 doses d'ENGERIX B :
Taux de séroprotection | N | n | % | IC 95 % | |
LI | LS | ||||
Avant rappel | 279 | 181 | 64,9 | 59,0 | 70,5 |
Après rappel | 276 | 271 | 98,2 | 95,8 | 99,4 |
N = nombre de sujets avec des résultats disponibles
n = nombre de sujets avec une concentration égale ou supérieure à 10 mUI/ml
% = pourcentage de sujets avec une concentration égale ou supérieure à 10 mUI/ml
IC 95 % = Intervalle de Confiance à 95 % ; LI = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure
Avant rappel = avant l'administration de la dose de rappel
Après rappel = un mois après la dose de rappel
La réponse anamnestique a aussi été évaluée selon le statut sérologique avant la dose de rappel chez des sujets âgés de 12 à 13 ans vaccinés avant l'âge de deux ans avec 3 doses d'ENGERIX B :
Réponse anamnestique | |||||
IC 95 % | |||||
Statut avant la dose de rappel | N | n | % | LI | LS |
Sujets < 10 mUI/ml | 96 | 92 | 95,8 | 89,7 | 98,9 |
Sujets ≥ 10 mUI/ml | 175 | 175 | 100 | 97,9 | 100 |
Total | 271 | 267 | 98,5 | 96,3 | 99,6 |
Stratification basée sur le dernier temps disponible avant la dose de rappel :
- sujets < 10 mUI/ml = sujets avec une concentration d'anticorps inférieure à 10 mUI/ml avant la dose de rappel
- sujets ≥ 10 mUI/ml = sujets avec une concentration d'anticorps supérieure ou égale à 10 mUI/ml avant la dose de rappel
La réponse anamnestique est définie comme :
- des concentrations d'anticorps anti-HBs égale ou supérieure à 10 mUI/ml chez les sujets séronégatifs avant la dose de rappel, ou
- une augmentation des concentrations en anticorps anti-HBs d'au moins 4 fois chez les sujets séropositifs avant la dose de rappel.
N = nombre de sujets avec des résultats disponibles avant et après la vaccination
n = nombre de répondeurs
% = pourcentage de répondeurs
IC 95 % = Intervalle de Confiance à 95 % ; LI = Limite Inférieure, LS = Limite Supérieure
Réduction de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez les enfants :
Un lien clair a été démontré entre l'infection par le virus de l'hépatite B et la survenue de carcinome hépatocellulaire. La prévention de l'hépatite B par vaccination entraîne une réduction de l'incidence de carcinome hépatocellulaire, comme cela a été observé à Taiwan, chez des enfants âgés de 6 à 14 ans.
Des études d'efficacité ont montré que le taux de protection est compris entre 95 % et 100 % chez les nouveau-nés, les nourrissons, les enfants et les adultes à risque.
Sujets sains âgés de 16 ans et plus :
Population | Schéma de vaccination | Taux de séroprotection |
Sujets sains de 16 ans et plus | 0, 1, 6 mois | 7ème mois : ≥ 96 % |
0, 1, 2 -12 mois | 1ermois : 15 % | |
3ème mois : 89 % | ||
13ème mois : 95,8 % | ||
Sujets sains de 18 ans et plus | 0, 7, 21 jours 12 mois | 28ème jour : 65,2 % |
2ème mois : 76 % | ||
13èmemois : 98,6 % |
Les données du tableau ci-dessus sont issues d'études réalisées avec des vaccins contenant du thiomersal. Dans deux études cliniques additionnelles la formulation actuelle d'ENGERIX B, qui ne contient pas de thiomersal, induit des taux de séroprotection similaires à ceux obtenus avec les précédentes formulations d'ENGERIX B, contenant du thiomersal, chez des enfants et des adultes sains.
Sujets sains âgés de 11 à 15 ans inclus :
Le taux de séroprotection avec les deux différents dosages et 2 schémas de vaccination autorisés chez les sujets âgés de 11 à 15 ans inclus ont été évalués jusqu'à 66mois après la première dose de la primo-vaccination et sont présentés dans le tableau ci-dessous (cohorte ATP pour l'efficacité) :
Schéma de vaccination | Mois après la première dose de vaccination | ||||||
2 | 6 | 7 | 30 | 42 | 54 | 66 | |
Taux de séroprotection | |||||||
ENGERIX B 10 mcg/0,5 ml (Mois : 0, 1, 6) | 55,8 % | 87,6 % | 98,2 %* | 96,9 % | 92,5 % | 94,7 % | 91,4 % |
ENGERIX B 20 mcg/ 1 ml (Mois : 0, 6) | 11,3 % | 26,4 % | 96,7 %* | 87,1 % | 83,7 % | 84,4 % | 79,5 % |
* Au 7ème mois, 97,3% et 88,8% des sujets âgés de 11 à 15 ans vaccinés par ENGERIX B 10 mcg/0,5 ml (schéma 0, 1, 6 mois) ou ENGERIX B (schéma 0, 6 mois) respectivement présentaient une concentration en anticorps anti-HBs supérieure ou égale à 100 mUI/ml. Les Moyennes Géométriques des Concentrations en anticorps (MGC) étaient respectivement de 7 238 mUI/ml et 2 739 mUI/ml.
Dans les deux groupes de vaccination, tous les sujets (N=74) ont reçu une dose de rappel 72 à 78 mois après la primo-vaccination. Un mois après, tous les sujets ont présenté une réponse anamnestique, avec des MGC augmentées de 108 et 95 fois entre avant et après la dose de rappel, pour les schémas de primo-vaccination à 2 et 3 doses respectivement. Tous les sujets étaient séroprotégés. Ces données suggèrent qu'une mémoire immunitaire a été induite chez tous les sujets ayant répondu à la primo-vaccination même ceux qui ensuite n'étaient plus séroprotégés au 66ème mois.
Patients insuffisants rénaux incluant patients hémodialysés :
Les taux de séroprotection ont été évalués, 3 et 7 mois après la première dose du schéma de primo-vaccination, chez des sujets âgés de 16 ans et plus, insuffisants rénaux dont des patients hémodialysés. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Age (ans) | Schéma de vaccination | Taux de séroprotection |
16 ans et plus | 0, 1, 2, 6 mois (2 x 20 µg) | 3ème mois : 55,4 % 7ème mois : 87,1 % |
Patients avec un diabète de type II :
Les taux de séroprotection ont été évalués un mois après la dernière dose du schéma de primo-vaccination chez des sujets âgés de 20 ans et plus, avec un diabète de type II et sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Age (ans) | Schéma de vaccination | Taux de séroprotection au 7ème mois |
20-39 | 0, 1, 6 mois (20 µg) | 88,5 % |
40-49 | 81,2 % | |
50-59 | 83,2 % | |
³ 60 | 58,2 % |
Réduction de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez les enfants :
Un lien clair a été démontré entre l'infection par le virus de l'hépatite B et la survenue de carcinome hépatocellulaire. La prévention de l'hépatite B par vaccination entraîne une réduction de l'incidence de carcinome hépatocellulaire, comme cela a été observé à Taiwan, chez des enfants âgés de 6 à 14 ans.
Résumé du profil de sécurité
Le profil de sécurité présenté ci-dessous est basé sur des données provenant de 5 329 sujets suivis au cours de 23 études cliniques.
La formulation actuelle d'ENGERIX B 10 mcg/0,5 ml ne contient pas de thiomersal (un composé organomercuriel).
Les effets indésirables ci-après ont été rapportés après l'utilisation de la formulation du vaccin avec ou sans thiomersal.
Dans une étude clinique conduite avec la formulation actuelle (formulation sans thiomersal), l'incidence de douleur, rougeur, gonflement, somnolence, irritabilité, perte d'appétit et fièvre était comparable à celle observée au cours des essais cliniques réalisés avec les précédentes formulations de vaccin contenant du thiomersal.
Liste des effets indésirables
Les fréquences par dose sont définies comme suit :
Très fréquent : (>1/10)
Fréquent : (>1/100 et <1/10)
Peu fréquent : (>1/1 000 et <1/100)
Rare : (>1/10 000 et < 1/1 000)
Très rare : (<1/10 000)
Système classe organe | Fréquence | Effets indésirables | ||
Essais cliniques | ||||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Rare | Lymphadénopathie | ||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquent | Perte d'appétit | ||
Affections psychiatriques | Très fréquent | Irritabilité | ||
Affections du système nerveux | Très fréquent | Céphalées | ||
Fréquent | Somnolence | |||
Peu fréquent | Sensations vertigineuses | |||
Rare | Paresthésies | |||
Affections gastrointestinales | Fréquent | Symptômes gastro-intestinaux (tels que : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales) | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rare | Urticaire, prurit, rash | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Peu fréquent | Myalgie | ||
Rare | Arthralgie | |||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Très fréquent | Douleur et rougeur au site d'injection, fatigue | ||
Fréquent | Fièvre (³37,5°C), malaise, gonflement au site d'injection, réaction au site d'injection (comme une induration) | |||
Peu fréquent | Syndrome pseudo-grippal | |||
Surveillance post-commercialisation | ||||
Infections et infestations | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Méningite | ||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Thrombocytopénie | ||
Affections du système immunitaire | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Anaphylaxie, réactions allergiques incluant des réactions anaphylactoïdes et pseudo maladie sérique | ||
Affections du système nerveux | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Encéphalite, encéphalopathie, convulsions, paralysie, névrite (y compris syndrome de Guillain-Barré, névrite optique et sclérose en plaques), neuropathie, hypoesthésie | ||
Affections vasculaires | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Vascularite, hypotension | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Erythème polymorphe, dème de Quincke, lichen plan | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | Arthrite, faiblesse musculaire | ||
ENGERIX B ne doit pas être administré chez des sujets présentant des antécédents d'hypersensibilité à l'un des composants du vaccin ou des sujets ayant présenté des signes d'hypersensibilité lors d'une administration précédente d'ENGERIX B.
Comme pour les autres vaccins, l'administration d'ENGERIX B doit être différée chez les sujets souffrant de maladies fébriles sévères aiguës. La présence d'une infection mineure n'est cependant pas une contre-indication à la vaccination.
Grossesse
L'effet de l'AgHBs sur le développement ftal n'a pas été évalué.
Cependant, comme pour tous les vaccins viraux inactivés, on ne doit pas s'attendre à observer des effets chez le ftus. ENGERIX B ne doit être utilisé chez la femme enceinte que s'il est jugé clairement nécessaire, les avantages escomptés devant l'emporter par rapport aux risques éventuels pour le ftus.
AllaitementL'effet sur les enfants allaités de l'administration d'ENGERIX B à leur mère n'a pas été étudié dans des études cliniques puisque l'information concernant l'excrétion dans le lait maternel n'est pas disponible : aucune contre-indication n'a été déterminée.
Des cas de surdosage ont été rapportés pendant la surveillance post-commercialisation. Les événements indésirables rapportés après surdosage ont été similaires à ceux rapportés après administration d'une dose habituelle de vaccin.
L'administration simultanée d'ENGERIX B et d'une dose standard d'immunoglobulines anti-hépatite B ne conduit pas à une concentration en anticorps anti-HBs moins élevée à condition qu'ils soient administrés en des sites d'injection séparés.
ENGERIX B peut être utilisé en même temps que le vaccin BCG, les vaccins contre Haemophilus influenzae type b, l'hépatite A, la poliomyélite, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche.
ENGERIX B peut être utilisé en même temps que le vaccin contre le Papillomavirus Humain (HPV).
L'administration concomitante d'ENGERIX B et de Cervarix (vaccin contre le HPV) n'a montré aucune interférence cliniquement significative sur la réponse en anticorps vis-à-vis des antigènes HPV. La moyenne géométrique des concentrations en anticorps anti-HBs a été plus faible lors de l'administration simultanée, mais la signification clinique de cette observation n'est pas connue étant donné que les taux de séroprotection sont restés inchangés. Le pourcentage de sujets ayant atteint une concentration en anticorps anti-HBs ≥ 10mUI/ml a été de 97,9% lors de la vaccination concomitante et de 100% lors de la vaccination par ENGERIX B seul.
Ces différents vaccins injectables doivent toujours être administrés dans des sites d'injection différents.
ENGERIX B peut être utilisé pour compléter un schéma de primovaccination commencé avec un vaccin contre l'hépatite B dérivé du sang ou produit par génie génétique, ou si une dose de rappel doit être administrée, il peut être administré à des sujets ayant été primovaccinés avec un vaccin contre l'hépatite B dérivé du plasma, ou produit par génie génétique.
Une syncope (évanouissement) peut survenir après toute vaccination, voire même avant, en particulier chez les adolescents, comme réaction psychogène à l'injection avec une aiguille. Ceci peut s'accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres durant la phase de récupération. Il est important que des mesures soient mises en place afin d'éviter des blessures en cas d'évanouissement.
Etant donné la longue période d'incubation de l'hépatite B, il est éventuellement possible que l'infection, non reconnue, soit présente au moment de la vaccination. Dans de tels cas, il se peut que la vaccination soit sans effet sur le développement de l'hépatite B.
Le vaccin ne protège pas contre l'infection provoquée par d'autres pathogènes connus du foie tels que les virus de l'hépatite A, C et E.
Comme pour tous les vaccins, une réponse immunitaire protectrice peut ne pas être obtenue chez tous les sujets vaccinés.
Il a été observé que certains facteurs réduisent la réponse immunitaire aux vaccins contre l'hépatite B. Ces facteurs incluent l'âge avancé, le sexe masculin, l'obésité, le tabagisme, la voie d'administration et certaines maladies chroniques sous-jacentes. Un test sérologique devra être envisagé chez ces sujets à risque de ne pas être séroprotégés après un schéma complet de vaccination par ENGERIX B. Des doses supplémentaires peuvent être envisagées chez les sujets ne répondant pas ou répondant moins bien après un schéma de primovaccination.
Les patients présentant une hépatopathie chronique ou une infection à VIH ou les porteurs du virus de l'hépatite C ne doivent pas être écartés d'une vaccination contre l'hépatite B. Le vaccin peut être recommandé dans la mesure où l'infection par le virus de l'hépatite B peut être sévère chez ces patients : la vaccination contre l'hépatite B doit donc être considérée au cas par cas par le médecin.
Chez les patients infectés par le VIH et aussi chez les patients insuffisants rénaux incluant les patients hémodialysés et les patients ayant un déficit immunitaire, une concentration suffisante en anticorps anti-HBs peut ne pas être obtenue après le schéma de primovaccination ; chez ces patients des administrations répétées du vaccin sont donc recommandées.
ENGERIX B ne doit pas être administré dans le muscle fessier ou par voie intradermique, ces modes d'administration pouvant entraîner une réponse immunitaire plus faible.
ENGERIX B ne doit jamais être administré par voie intravasculaire.
Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de toujours disposer d'un traitement médical approprié en cas d'une éventuelle réaction anaphylactique suivant l'administration du vaccin.
Le risque potentiel d'apnée avec nécessité d'une surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
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