FERRISAT - La solution injectable de Ferrisat contient un complexe stable d'hydroxyde ferrique et de dextran analogue à la forme physiologique du fer, la ferritine (complexe d'hydroxyde ferrique et de protéine phosphatée).
Le médicament FERRISAT appartient au groupe appelés Fer
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - B03AC Fer trivalent, préparations parentérales
Pharmacosmos A/S (DANEMARK) - Ferrisat solution injectable ou pour perfusion 50 mg , 2007-10-01
Ferrisat 50 mg/ml
solution injectable ou pour perfusion 50 mg
Pharmacosmos A/S (DANEMARK)
Taux d'hémoglobine Poids (kg) | 60 g/l » 3,7 mmol/l | 75 g/l » 4,7 mmol/l | 90 g/l » 5,6 mmol/l | 105 g/l » 6,5 mmol/l | 120 g/l » 7,4 mmol/l | 135 g/l » 8,4 mmol/l |
35 | 25 | 23 | 20 | 18 | 15 | 12,5 |
40 | 27 | 24 | 22 | 19 | 16 | 13 |
45 | 29 | 26 | 23 | 20 | 16,5 | 13 |
50 | 32 | 28 | 24 | 21 | 17 | 13,5 |
55 | 34 | 30 | 26 | 22 | 18 | 14 |
60 | 36 | 32 | 27 | 23 | 18,5 | 14,5 |
65 | 38 | 33 | 29 | 24 | 19,5 | 14,5 |
70 | 40 | 35 | 30 | 25 | 20 | 15 |
75 | 42 | 37 | 32 | 26 | 21 | 15,5 |
80 | 45 | 39 | 33 | 27 | 21,5 | 16 |
85 | 47 | 41 | 34 | 28 | 22 | 16 |
90 | 49 | 42 | 36 | 29 | 23 | 16,5 |
Réservé aux adultes.
Ferrisat est indiqué dans le traitement de la carence martiale dans les situations suivantes :
Intolérance démontrée aux préparations orales de fer ou en cas d'inefficacité démontrée du traitement martial oral
Nécessité clinique de reconstituer rapidement les réserves en fer.
Le diagnostic de la carence martiale doit être fondé sur des examens biologiques appropriés (par exemple: ferritinémie, fer plasmatique, saturation de la transferrine, pourcentage d'érythrocytes hypochromes)
La solution injectable de Ferrisat contient un complexe stable d'hydroxyde ferrique et de dextran analogue à la forme physiologique du fer, la ferritine (complexe d'hydroxyde ferrique et de protéine phosphatée). Le fer se trouve sous forme hydrosoluble, non ionisée. Il est très peu toxique et peut être administré à fortes doses.
La ferritinémie atteint son maximum environ 7 à 9 jours après l'administration intraveineuse d'une dose de Ferrisat, après quoi il retourne lentement à sa valeur initiale en 3 semaines environ.
Après un traitement par le complexe fer-dextran, l'examen de la moelle osseuse pour évaluer les réserves en fer n'est pas fiable, même après un intervalle prolongé, en raison de la persistance de résidus de fer-dextran dans les cellules réticulo-endothéliales.
Après perfusion intraveineuse, le complexe fer-dextran est rapidement absorbé par les cellules du système réticulo-endothélial (SRE), en particulier dans le foie et la rate, à partir desquels le fer est lentement libéré et lié aux protéines. Après l'administration, une augmentation de l'hématopoïèse est observée pendant les 6 à 8 semaines suivantes. La demi-vie plasmatique est de 5 heures pour le fer circulant et de 20 heures pour le fer total (lié et circulant).
Le fer circulant est éliminé du plasma par les cellules du système réticulo-endothélial qui scindent le complexe en ses deux composants, fer et dextran. Le fer est immédiatement lié aux fractions protéiques disponibles pour former de l'hémosidérine ou de la ferritine, les formes physiologiques du fer, ou, dans une moindre mesure, de la transferrine. Ce fer qui obéit à une régulation physiologique restaure l'hémoglobine et reconstitue les réserves en fer qui sont épuisées.
Le fer est difficilement éliminé de l'organisme et son accumulation peut être toxique. Du fait de sa taille (165.000 daltons), le complexe n'est pas éliminé par voie rénale. De faibles quantités de fer sont éliminées dans les urines et les selles.
Le dextran est soit métabolisé, soit excrété.
Des réactions indésirables ont été rapportées chez environ 5% des patients. Ces réactions sont pour la plupart doses dépendantes.
Les réactions anaphylactoïdes sont peu fréquentes et consistent en des urticaires, rashs, prurits, nausées et frissons. Lorsque des signes de réaction anaphylactoïde sont observés, l'administration doit être arrêtée immédiatement.
Les réactions anaphylactoïdes aiguës sévères sont très rares. Elles surviennent généralement lors des toutes premières minutes et se caractérisent habituellement par l'apparition brutale d'une difficulté respiratoire et/ou d'un collapsus cardio-vasculaire. Des cas d'évolutions fatales ont été rapportés.
Des réactions retardées ont été décrites et peuvent être sévères. Elles se caractérisent par des arthralgies, des myalgies et parfois une fièvre. Elles surviennent entre quelques heures et jusqu'à quatre jours après l'administration. Les symptômes durent généralement 2 à 4 jours et disparaissent spontanément ou sous l'effet d'analgésiques périphériques.
En cas de polyarthrite rhumatoïde, les douleurs articulaires peuvent s'accentuer. Des réactions locales, telles qu'une douleur et une inflammation au site d'injection ou au voisinage du site d'injection ainsi que des réactions phlébitiques locales ont été rapportées.
Système /organe | Peu fréquent | Rare | Très Rare |
(>1/1.000, <1/100) | (>1/10.000, <1/1.000) | <1/10.000 | |
Affections du système lymphatique et sanguin | Hémolyse | ||
Affections cardio-vasculaires | Arythmie, tachycardie | Bradycardie ftal, palpitations | |
Trouble de l'oreille interne | Surdité transitoire | ||
Affections gastro-intestinales | Nausées, vomissements, douleur abdominale | Diarrhée | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Sensation de chaleur | Fatigue | |
Affection du système immunitaire | Réactions anaphylactoïdes incluant des dyspnées, des urticaires, rashs, prurits, nausées et frissons | Réactions anaphylactoïdes aiguës ou sévères (détresse respiratoire, collapsus cardio-vasculaire | |
Affections musculo-squelettiques et des tissues conjonctifs | Crampes | Myalgie | |
Affections du système nerveux | Vision floue, engourdissement | Perte de conscience, convulsion, vertige, agitation, tremblement | Maux de tête, Paresthésie |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | Douleur thoracique | |
Désordre psychiatrique | Variation de l'humeur | ||
Affection de la peau et du tissu sous-cutané | Bouffées de chaleur, prurit, rash | angio-dème (dème de Quincke) Transpiration abondante | |
Affections vasculaires | Hypotension | Hypertension |
Hypersensibilité grave connue à tout autre fer administré par voie parentérale.
Anémie non ferriprive (par exemple anémie hémolytique).
Surcharge martiale ou troubles de l'utilisation du fer (par exemple hémochromatose, hémosidérose).
Cirrhose hépatique décompensée et hépatite.
Infection aiguë ou chronique, l'administration parentérale de fer risquant d'aggraver les infections bactériennes ou virales.
Insuffisance rénale aiguë.
Il n'existe pas d'étude rigoureuse et contrôlée de Ferrisat chez la femme enceinte.
Une évaluation prudente du rapport bénéfice/risque devra donc être effectuée avant toute utilisation de Ferrisat pendant la grossesse; celui-ci ne devra être utilisé pendant la grossesse qu'en cas de nécessité absolue .
Dans bien des cas, l'anémie par carence martiale durant le premier trimestre de grossesse peut être traitée par une préparation de fer orale. Lorsque le bénéfice d'un traitement par Ferrisat est estimé supérieur au risque potentiel pour la mère et le ftus, il est recommandé de limiter ce traitement aux deuxième et troisième trimestres.
Aucune information n'est disponible sur l'excrétion de Ferrisat dans le lait maternel. Il est préférable de ne pas utiliser Ferrisat durant l'allaitement.
Le complexe d'hydroxyde ferrique et de dextran contenu dans Ferrisat injectable est très peu toxique. La préparation est bien tolérée et le risque de surdosage accidentel est minime.
Un surdosage peut provoquer une surcharge aiguë en fer qui peut se manifester par une hémosidérose. Des chélateurs du fer peuvent être utilisés à visée symptomatique.
En cas d'administration chronique répétée de fer à forte dose, l'excès de fer s'accumule dans le foie et induit un processus inflammatoire qui peut conduire à une fibrose.
Il ne faut pas associer Ferrisat à des préparations orales de fer car cela réduit l'absorption du fer oral. Le traitement martial oral ne doit pas être entrepris moins de 5 jours après la dernière injection de Ferrisat.
Les préparations à base de fer par voie parentérale peuvent provoquer des réactions d'hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes graves et potentiellement fatales. Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées chez des patients qui avaient reçu plusieurs administrations de fer par voie parentérale auparavant, sans effet indésirable.
Ce risque est plus élevé chez les patients présentant des allergies connues, y compris des allergies médicamenteuses, des antécédents d'asthme, d'eczéma ou de tout autre type d'allergie (terrain atopique) sévères. Le risque de réactions d'hypersensibilité aux complexes de fers administrés par voie parentérale est également accru chez les patients atteints de troubles immunitaires ou inflammatoires (p. ex. lupus érythémateux systémique, polyarthrite rhumatoïde).
Ferrisat doit être administré uniquement lorsque du personnel formé pour évaluer et prendre en charge les réactions anaphylactiques est immédiatement disponible, dans un environnement disposant des moyens nécessaires pour assurer une réanimation. Le patient doit être surveillé afin de détecter l'apparition de tout effet indésirable pendant au moins 30 minutes après chaque administration de Ferrisat. Si des manifestations d'hypersensibilité ou d'intolérance sont observées durant l'administration, le traitement doit être immédiatement arrêté.
La prise en charge d'une réaction anaphylactique/anaphylactoïde implique d'avoir à disposition les moyens nécessaires à une réanimation cardio-respiratoire incluant l'adrénaline injectable (1 :1 000). Un traitement par antihistaminique et/ou glucocorticoïde peut également s'avérer nécessaire.
Une hypotension est possible si l'injection intraveineuse est effectuée trop rapidement.
Une coloration brune du sérum isolé à partir de sang prélevé a été rapportée pour des doses fortes de fer-dextran (5 ml ou plus), 4 heures après l'administration
Ce médicament peut induire de fausses hyperbilirubinémies et hypocalcémies.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
gélule:
33 mg
solution injectable:
28 mg correspondant à 0,5 mmol
solution pour perfusion:
50 mg
solution à diluer pour perfusion:
89,600 mg
solution injectable:
100 mg
gélule:
0,5 mg
solution à diluer pour perfusion:
100 mg
solution injectable ou pour perfusion:
50 mg