Résumé des caractéristiques du médicament - IMOGAM RAGE

Langue

- Français

IMOGAM RAGE

IMOGAM RAGE - Les immunoglobulines humaines rabiques contiennent essentiellement des immunoglobulines G (IgG) avec une quantité d'anticorps dirigés contre le virus de la rage particulièrement élevé.

Le médicament IMOGAM RAGE appartient au groupe appelés Sérums, immunoglobulines et antitoxines

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J06BB05

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Imogam rage solution injectable supérieur ou égal à 150 UI , 1998-12-01


Imogam rage 150 UI/ml

solution injectable supérieur ou égal à 150 UI

SANOFI PASTEUR (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : supérieur ou égal à 150 UI

Dosage

Posologie
La prophylaxie post-exposition consiste en un schéma d'une dose d'immunoglobuline rabique et d'une vaccination rabique complète. L'immunoglobuline rabique ainsi que la première dose de vaccin rabique doivent être administrées au plus tôt après l'exposition.
L'immunoglobuline humaine rabique doit être administrée même si l'instauration du traitement est retardée, quelle qu'en soit la raison, et quel que soit l'intervalle entre l'exposition et le traitement, jusqu'au huitième jour après la première dose de vaccin.
La prophylaxie anti-rabique doit se faire uniquement en association avec la vaccination : la dose d'immunoglobuline recommandée est de 20 UI/kg de poids corporel, ce dosage étant identique pour les enfants et les adultes.En raison du risque d'interférence avec la production d'anticorps liée à la vaccination, il convient de ne pas augmenter la dose et ne de pas administrer de doses répétées d'immunoglobuline (même si l'instauration de la prophylaxie simultanée est retardée).
Population pédiatrique
IMOGAM RAGE peut être administré à l'enfant et à l'adulte en utilisant la même posologie.
Chez les enfants, en particulier en cas de blessures multiples, la dose d'IMOGAM RAGE peut être diluée 2 à 3 fois dans une solution saline à 9 mg/ml (0,9%) si le volume d'immunoglobuline humaine rabique nécessaire est insuffisant pour permettre une bonne infiltration autour de la (des) plaie(s).
Mode d'administration
Il est préférable d'injecter l'immunoglobuline au site de la blessure. L'immunoglobuline doit être infiltrée soigneusement et en profondeur dans et autour de la blessure. Tout surplus doit être injecté par voie intramusculaire à un site anatomique distant de celui utilisé pour injecter le vaccin rabique.
Si un volume important est nécessaire, (> 2 ml pour les enfants ou > 5 ml pour les adultes), il est recommandé de le diviser et de l'administrer à des sites anatomiques différents. L'immunoglobuline et le vaccin doivent être administrés en deux sites anatomiques différents du corps.
Un traitement local de toutes les morsures et griffures est très important et doit être entrepris immédiatement.
Les recommandations de premiers soins incluent un lavage immédiat à grande eau de la blessure pendant un temps minimum de 15 minutes avec du savon, du détergent, de la povidone iodée ou avec toute autre substance ayant une action prouvée de destruction du virus de la rage. Si le savon ou un agent antiviral n'est pas disponible, la blessure doit alors être lavée à grande eau.
Si la voie intramusculaire est contre-indiquée (en cas de troubles de la coagulation par exemple), l'injection peut se faire par administration sous-cutanée. Il convient néanmoins de noter qu'aucune donnée clinique d'efficacité en faveur d'une administration par voie sous-cutanée n'est disponible.

Indications

Prophylaxie post-exposition de l'infection par le virus de la rage consécutive à une griffure ou une morsure infligée par un animal soupçonné d'être enragé, ou toute autre blessure, par exemple une contamination de la muqueuse par la salive de cet animal.

L'immunoglobuline humaine rabique doit toujours être utilisée en association avec un vaccin rabique, selon les recommandations nationales et/ou de l'OMS, à l'unique exception des patients déjà immunisés par un vaccin rabique et pouvant présenter des documents attestant la vaccination par un vaccin produit par culture cellulaire (c'est-à-dire une vaccination pré-exposition complète dans l'année précédente, une injection de rappel consécutive dans les cinq années précédentes ou une prophylaxie post-exposition complète). Ces personnes peuvent recevoir le vaccin seul.

L'administration doit impérativement être effectuée sous contrôle médical dans un centre anti-rabique spécialisé.

Pharmacodynamique

Les immunoglobulines humaines rabiques contiennent essentiellement des immunoglobulines G (IgG) avec une quantité d'anticorps dirigés contre le virus de la rage particulièrement élevé.

Le mécanisme d'action pharmacologique de l'immunoglobuline humaine rabique repose essentiellement sur la neutralisation du virus de la rage au contact de son site d'entrée.

L'immunité active engendrée par la vaccination post-exposition ne se déclarant que 14 jours environ après J0 (lorsque le patient a reçu le schéma vaccinal complet des 5 doses), l'administration des immunoglobulines humaines rabiques couvre cette fenêtre thérapeutique.

Pharmacocinétique

Des concentrations circulantes mesurables d'anticorps sont obtenues 20 minutes après injection par voie IM.

Les immunoglobulines humaines rabiques pour administration intramusculaire sont biodisponibles dans la circulation du patient vacciné dans un délai de 2 à 3 jours.

La demi-vie des immunoglobulines humaines rabiques est d'environ 3 à 4 semaines. Cette demi-vie peut varier d'un patient à un autre.

Les IgG et les complexes d'IgG sont dégradés dans les cellules du système réticuloendothélial.

Effets indésirables

Données post-marketing :

Troubles généraux et anomalies au site d'administration.

Effets indésirables très rares :

Les réactions de type allergiques immédiates ou retardées surviennent après utilisation de protéines hétérologues (non humaines).

les réactions immédiates observées sont des réactions anaphylactoïdes avec hypotension, dyspnée (problème respiratoire), éruption ou urticaire. Dans de très rares cas, des réactions plus graves tel qu'un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique peuvent se produire.

les réactions retardées comparables à la maladie sérique (maladie due à une réaction allergique) ou l'œdème angioneurotique décrits après administration de protéines hétérologues (non humaines) peuvent apparaître environ six jours après le début du traitement. Elles consistent en une réaction inflammatoire due à une activation du complément et à la formation de complexes immuns (réaction d'hypersensibilité de type III), parfois accompagnées de signes cliniques tels que fièvre, prurit, érythème (éruption) ou urticaire, adénopathie et arthralgies.

Contre-indications

Compte tenu du risque mortel lié à la rage, il n'existe pas de contre-indication à l'administration d'immunoglobuline rabique.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

La sécurité de ce médicament lors de son utilisation chez la femme enceinte n'a pas fait l'objet d'essais cliniques contrôlés.

L'expérience clinique avec les immunoglobulines n'a montré aucun effet délétère sur le déroulement de la grossesse, ni sur le fœtus ou sur le nouveau-né.

Surdosage

Les conséquences d'un surdosage ne sont pas connues.

Interactions avec d'autres médicaments

Vaccins à virus vivants atténués

L'administration d'immunoglobuline peut interférer avec la mise en place de la réponse immunitaire dirigée contre les vaccins à virus vivants atténués tels que les virus de la rubéole, des oreillons et de la varicelle, et ce pendant une période pouvant aller jusqu'à trois mois. Après administration de ce produit, il convient d'attendre au moins trois mois avant d'administrer un vaccin à virus vivant atténué. Dans le cas du virus de la rougeole, cette interaction peut persister jusqu'à 4 mois.

Si le patient a reçu des vaccins vivants atténués au cours des deux semaines précédentes (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle), un contrôle des taux d'anticorps protecteurs post-vaccinaux peut s'avérer utile afin de déterminer si une dose vaccinale supplémentaire est nécessaire.

Interférence avec les tests sérologiques

Après injection d'immunoglobuline, l'augmentation transitoire des différents anticorps transférés passivement dans le sang du patient peut être responsable à tort de résultats positifs des analyses sérologiques.

La transmission passive d'anticorps dirigés contre les antigènes érythrocytaires, (par ex. A, B et D), peut interférer avec certains tests sérologiques de recherche d'anticorps contre les globules rouges, comme par exemple le test à l'antiglobuline (test de Coomb's).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend IMOGAM RAGE



Analogues du médicament IMOGAM RAGE qui a la même composition

Analogues en Russie

  • р-р д/инъекц.:

    150 МЕ/мл, 150 ме/мл

  • р-р д/в/м и п/к введ.:

    150 МЕ/мл

  • р-р д/в/м и п/к введ.:

    150 МЕ/мл

Analogues en France

  • solution injectable:

    200-400 UI

  • solution injectable:

    supérieur ou égal à 150 UI

  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM):

    supérieur ou égal à 2,5 UI

  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM):

    supérieur ou égal à 2,5 UI

  • poudre et solvant pour solution injectable (IM):

    supérieur ou égal à 2,5 UI

  • poudre et solvant pour suspension injectable (IM):

    supérieur ou égal à 2,5 UI