VACCIN RABIQUE - Pré-expositionUn taux sérique d'anticorps ≥ 0,5 UI/ml considéré comme protecteur par l'OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21).
Le médicament VACCIN RABIQUE appartient au groupe appelés Vaccins et anatoxines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J07BG01
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Vaccin rabique poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI , 1977-03-07
SANOFI PASTEUR EUROPE (FRANCE) - Vaccin rabique poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI , 1988-04-13
SANOFI PASTEUR MSD (FRANCE) - Vaccin rabique poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI , 1988-04-13
Vaccin rabique INACTIVE MERIEUX
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
Vaccin rabique PASTEUR
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI
SANOFI PASTEUR EUROPE (FRANCE)
Vaccin rabique PASTEUR
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI
SANOFI PASTEUR MSD (FRANCE)
RISQUE | NATURE DU RISQUE | POPULATION CONCERNEE | TRAITEMENT DE PRE-EXPOSITION |
CONTINU | Présence continue de virus en forte concentration. Contamination par : aérosols, contact avec les muqueuses, morsures ou griffures. Les sources d'exposition peuvent être méconnues. | Personnel de laboratoire de recherche et de production travaillant sur le virus rabique. | Primovaccination. Sérologie tous les 6 mois. Rappels lorsque le taux d'anticorps est inférieur au seuil protecteur*. |
FREQUENT | Exposition habituellement épisodique. Contamination par : aérosols, contact avec les muqueuses, morsures ou griffures. Les sources d'exposition peuvent être méconnues. | Personnel de laboratoire de diagnostic. Vétérinaires, spéléologues, animaliers et travailleurs forestiers dans les zones d'épizootie. | Primovaccination. Rappel à 1 an. Sérologie tous les 2 ans. Rappels ultérieurs lorsque le taux d'anticorps est inférieur au seuil protecteur*. |
PEU FREQUENT | Exposition souvent épisodique. Contamination par : contact avec les muqueuses, morsures ou griffures. | Vétérinaires, animaliers et travailleurs forestiers dans les zones de faible endémie. Voyageurs séjournant dans des zones épizootiques. Etudiants vétérinaires. | Primovaccination. Rappel à 1 an. Rappels ultérieurs tous les 5 ans. |
GRAVITE | NATURE DU CONTACT | NATURE DE L'EXPOSITION | TRAITEMENT RECOMMANDE |
I | Contact ou alimentation de l'animal Léchage sur peau intacte | Nulle | Aucun si une anamnèse peut être obtenue |
II | Peau découverte mordillée Griffures bénignes ou excoriations, sans saignement | Moyenne | Administrer le vaccin immédiatement |
III | Morsure(s) ou griffure(s) ayant traversé la peau Léchage sur peau érodée Contamination des muqueuses par la salive (léchage) Exposition aux chauves-souris | Grave | Administrer immédiatement des immunoglobulines et le vaccin rabiques |
Circonstances | Mesures à prendre concernant | Remarques | |
L'animal | Le patient | ||
Animal indisponible Circonstances suspectes ou non | Le conduire au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera toujours mené jusqu'à son terme | |
Animal mort Circonstances suspectes ou non | Faire acheminer l'encéphale à un laboratoire agréé pour analyse | Le conduire au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera interrompu si les analyses sont négatives ou poursuivi dans le cas contraire |
Animal vivant Circonstances non suspectes | Le mettre sous surveillance vétérinaire(a) | Différer le traitement antirabique | Le traitement(b) sera poursuivi selon la surveillance vétérinaire de l'animal |
Animal vivant Circonstances suspectes | Le mettre sous surveillance vétérinaire(a) | Le conduire au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera interrompu si la surveillance vétérinaire infirme les doutes initiaux, ou poursuivi dans le cas contraire |
VACCIN RABIQUE INACTIVE MERIEUX est indiqué dans la prévention de la rage chez les enfants et les adultes. Il peut être utilisé avant et après exposition au virus de la rage, en primovaccination ou en rappel.
Prévention de la rage avant exposition (vaccination de pré-exposition)
La vaccination de pré-exposition doit être proposée aux sujets ayant un risque élevé de contamination par le virus de la rage.
Toute personne à risque continu, tel que le personnel de laboratoire de diagnostic, de recherche et de production qui travaille sur le virus rabique, doit être vaccinée. L'immunité doit être entretenue par des rappels et suivie par des contrôles sérologiques .
Les catégories suivantes doivent être vaccinées compte tenu de la fréquence de l'exposition au risque :
Les vétérinaires et leurs assistants, les animaliers.
Les personnes en contact avec des espèces susceptibles d'avoir la rage, telles que les gardes-chasse, les chasseurs, les travailleurs forestiers et les spéléologues, les taxidermistes, le personnel des abattoirs.
Les adultes et les enfants résidants ou séjournant dans les zones d'enzootie.
Dans les zones de faible endémie, les vétérinaires et leurs assistants (y compris les étudiants), les animaliers, les gardes-chasse doivent recevoir une primovaccination.
Prévention de la rage après exposition (vaccination de post-exposition)
La vaccination doit être immédiatement commencée au moindre risque de contamination rabique. Elle doit impérativement être effectuée dans un centre antirabique sous surveillance médicale.
Le traitement de post-exposition comprend le traitement local non spécifique de la blessure, la vaccination et l'immunisation passive par les immunoglobulines rabiques. Ce traitement sera adapté à la nature du contact ou de la blessure, à l'état de l'animal et au statut vaccinal du patient . Dans tous les cas, le traitement local de la blessure doit être réalisé.
Pré-exposition
Un taux sérique d'anticorps ≥ 0,5 UI/ml considéré comme protecteur par l'OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21). Cette immunité doit être entretenue par des rappels.
Post-exposition
Le traitement de post-exposition a été étudié chez des adultes exposés au virus de la rage. Les sujets ont reçu 5 doses du vaccin par voie intra-musculaire à J0, J3, J7, J14 et J28 ainsi que des immunoglobulines rabiques. Chez tous les sujets, le taux sérique d'anticorps a dépassé le seuil de 0,5 UI/ml, considéré comme protecteur par l'OMS, dès la troisième injection à J14.
Chez les sujets déjà immunisés, l'administration de 2 doses à 3 jours d'intervalle (J0 et J3) suite à l'exposition permet d'atteindre le taux sérique d'anticorps > 0,5 UI/ml considéré comme protecteur par l'OMS. L'administration d'immunoglobulines rabiques n'est pas nécessaire dans ce cas.
L'administration d'immunoglobuline rabique humaine (IgRH) ou d'immunoglobuline rabique équine (IgRE), en même temps que l'injection des 2 premières doses de vaccin antirabique au cours de l'administration selon le schéma Zagreb peut provoquer une légère baisse du titre moyen d'anticorps neutralisants.
Pré-exposition
Un taux sérique d'anticorps 0,5 UI/mL considéré comme protecteur par l'OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21). Cette immunité doit être entretenue par des rappels.
Post-exposition
Le traitement de post-exposition a été étudié chez des adultes exposés au virus de la rage. Les sujets ont reçu 5 doses du vaccin par voie intra-musculaire à J0, J3, J7, J14 et J28 ainsi que des immunoglobulines rabiques. Chez tous les sujets, le taux sérique d'anticorps a dépassé le seuil de 0,5 UI/mL, considéré comme protecteur par l'OMS, dès la troisième injection à J14.
Chez les sujets déjà immunisés, l'administration de 2 doses à 3 jours d'intervalle (J0 et J3) suite à l'exposition permet d'atteindre le taux sérique d'anticorps > 0,5 UI/mL considéré comme protecteur par l'OMS. L'administration d'immunoglobulines rabiques n'est pas nécessaire dans ce cas.
L'administration d'immunoglobuline rabique humaine (IgRH) ou d'immunoglobuline rabique équine (IgRE), en même temps que l'injection des 2 premières doses de vaccin rabique au cours de l'administration selon le schéma Zagreb peut provoquer une légère baisse du titre moyen d'anticorps neutralisants.
Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée.
Les effets indésirables ont été rapportés au cours d'études cliniques et après leur mise sur le marché.
Les effets indésirables sont classés en termes de fréquence :
très fréquent ≥ 1/10
fréquent ≥ 1/100 et < 1/10
peu fréquent ≥ 1/1 000 et < 1/100
rare ≥ 1/10 000 et < 1/1 000
très rare < 1/10 000 incluant les cas isolés.
Expérience acquise au cours des essais cliniques
Lors d'études cliniques, les évènements les plus courants survenant après administration du vaccin sont les douleurs au point d'injection et les céphalées.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent : adénopathies.
Affections du système immunitaire
Fréquent : réaction allergique avec atteinte cutanée telle que urticaire et éruption ou atteinte respiratoire telle que dyspnée, bronchospasme et sifflement.
Affections du système nerveux
Très fréquent : céphalées.
Fréquent : vertiges.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées.
Fréquent : douleurs abdominales, vomissements, diarrhées.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquent : myalgie.
Fréquent : arthralgie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent : douleur, érythème, induration et hématome au point d'injection, malaise.
Fréquent : prurit au point d'injection, fièvre, frissons.
Expérience acquise après commercialisation
En complément à la liste ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été rapportés. Il n'est pas possible de calculer leurs incidences exactes parce qu'ils ont été rapportés de manière spontanée. Toutefois, rapportée au nombre de doses vendues, la survenue de ces effets indésirables est très rare (<1/10 000).
Affections du système immunitaire
Réaction allergique cutanée prurigineuse, dème, réaction anaphylactique, réaction de type maladie sérique.
Affections du système nerveux
Paresthésies, neuropathie, convulsions, encéphalite.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) .
Vaccination de pré-exposition
Hypersensibilité connue à la substance active, à l'un des excipients, à la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine ou à un antibiotique de la même classe, à une précédente administration ou à un vaccin contenant les mêmes composants.
La vaccination doit être différée en cas de maladies fébriles ou aigües.
Vaccination de post-exposition
En raison de l'évolution fatale de l'infection rabique déclarée, la vaccination de post-exposition ne connaît aucune contre-indication.
Grossesse
Une étude de toxicité chez l'animal sur la reproduction et le développement, conduite avec le vaccin rabique inactivé VACCIN RABIQUE PASTEUR, n'a pas mis en évidence d'effet délétère sur la fertilité des femelles ni sur le développement pré et post natal.
En clinique, l'utilisation des vaccins contre la rage ("souche WISTAR Rabies PM/WI 38-1503-3M" inactivée) au cours d'un nombre limité de grossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. En raison de la gravité de la maladie, la vaccination doit être réalisée pendant la grossesse, conformément au schéma habituel de vaccination, en cas de risque élevé de contamination.
AllaitementL'utilisation de ce vaccin est possible au cours de l'allaitement.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Les corticoïdes et les traitements immunosuppresseurs peuvent interférer avec la production d'anticorps et faire échec à la vaccination .
Les immunoglobulines et le vaccin rabiques ne doivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés au même site .
Si possible, le vaccin doit être administré contro-latéralement aux sites d'administration des immunoglobulines.
Mises en garde
Comme tous les vaccins, VACCIN RABIQUE PASTEUR peut ne pas protéger 100% des personnes vaccinées.
A utiliser avec prudence chez les personnes présentant une allergie connue à la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine (présentes à l'état de traces dans le vaccin) ou à un antibiotique de la même classe.
Précautions d'emploi
Les recommandations relatives au schéma d'injection doivent être scrupuleusement suivies.
Des contrôles sérologiques (dosage d'anticorps neutralisants par le test RFFIT - Rapid Fluorescent Focus Inhibition Test) doivent être réalisés régulièrement (voir tableau 1).
Lorsque le vaccin est administré à des sujets présentant une immunodéficience connue, due à une maladie suppressive ou à un traitement immunosuppresseur concomitant (dont corticoïdes), un contrôle sérologique doit être réalisé 2 à 4 semaines après la vaccination .
Ne pas injecter par voie intravasculaire : s'assurer que l'aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.
Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dans le cas d'une réaction anaphylactique rare survenant après l'administration du vaccin, en particulier en cas de post-exposition chez les sujets ayant une hypersensibilité connue à la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine ou à un antibiotique de la même classe.
Comme tout vaccin injectable, VACCIN RABIQUE PASTEUR doit être administré avec précaution en cas de thrombocytopénie ou de troubles de la coagulation car l'injection intramusculaire peut entrainer un saignement chez ces sujets.
Le risque potentiel d'apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
Des réactions liées à l'anxiété, notamment des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress peuvent survenir après toute vaccination, voire même avant, comme réaction psychogène à l'injection avec une aiguille. Ceci peut s'accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision et des paresthésies. Il est important que des mesures soient mises en place afin d'éviter toute blessure en cas d'évanouissement.
Analogues en Russie
р-р д/инъекц.:
150 МЕ/мл, 150 ме/мл
р-р д/в/м и п/к введ.:
150 МЕ/мл
р-р д/в/м и п/к введ.:
150 МЕ/мл
Analogues en France
solution injectable:
200-400 UI
solution injectable:
supérieur ou égal à 150 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour solution injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI