NEORABIS - est un vaccin utilisé pour la prévention de la rage chez les sujets à risque d'infection et pour le traitement des sujets après une contamination rabique potentielle.
Le médicament NEORABIS appartient au groupe appelés Vaccins et anatoxines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J07BG Vaccins antirabiques
AVENTIS PASTEUR (FRANCE) - Neorabis poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI , 2002-07-03
Neorabis
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI
AVENTIS PASTEUR (FRANCE)
Primovaccination | 3injections | J0, J7 et J28* |
1errappel | 1an plus tard | |
Rappels ultérieurs | Tous les cinq ans |
Vaccination de moins de 5ans (par un vaccin rabique de culture cellulaire) | 2injections: J0 et J3 |
Vaccination de plus de 5ans ou vaccination incomplète | 5injections: à J0, J3, J7, J14 et J28, avec administration d'IGR si nécessaire |
NEORABIS est indiqué dans la prévention de la rage chez l'enfant et l'adulte. Il peut être utilisé avant et après exposition, en primovaccination ou en rappel.
Prévention de la rage avant exposition (vaccination en pré-exposition)
La vaccination avant exposition doit être proposée chez les sujets ayant un risque élevé de contamination par le virus de la rage. Toute personne à risque permanent, tel que le personnel de laboratoire de diagnostic, de recherche ou de production qui travaille sur le virus rabique, doit être vaccinée. Un contrôle sérologique est recommandé tous les 6mois .
La vaccination avant exposition doit également être envisagée chez les sujets à risque d'exposition fréquente au virus de la rage:
Les vétérinaires et leurs assistants, les animaliers. Les personnes en contact par leurs activités professionnelles ou de loisir, avec des espèces telles que le chien, le chat, la moufette, le raton laveur, la chauve-souris ou autres espèces susceptibles d'avoir la rage. A titre d'exemple, les gardes-chasse, les chasseurs, les travailleurs forestiers et les spéléologues, les taxidermistes. Les adultes et les enfants résidant ou séjournant dans les zones d'enzootie.Un contrôle sérologique peut être effectué tous les 2 à 3ans pour les sujets soumis à une exposition discontinue.
Dans les zones de faible enzootie rabique, les vétérinaires et assistants (y compris les étudiants), les animaliers et le personnel des réserves naturelles (les garde-chasse) sont considérés comme soumis à un risque occasionnel d'exposition et doivent recevoir une primovaccination rabique.
Des contrôles sérologiques des anticorps rabiques doivent être réalisés à intervalles réguliers en fonction du risque présenté par chaque sujet.
Les injections de rappel systématique seront administrées en fonction du risque du sujet. La fréquence d'administration des injections de rappel est décrite dans la section4.2.
Prévention de la rage après exposition (vaccination en post-exposition)
Au moindre risque de contamination rabique, la vaccination post-exposition doit être réalisée aussitôt que possible.
Dans certains pays, la vaccination doit être effectuée dans un centre antirabique spécialisé.
Le traitement après exposition comprend le traitement local non spécifique de la blessure, une immunisation passive par les immunoglobulines rabiques (IGR) et la vaccination en fonction de la nature de la blessure et de l'état de l'animal (voir tableaux1 et 2).
Tableau1: Conduite à tenir en fonction de l'état de l'animal
Circonstances | Mesures à prendre concernant | Remarques | |
l'animal | le patient | ||
Animal indisponible Circonstances suspectes ou non | Conduit au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera toujours mené jusqu'à son terme | |
Animal mort Circonstances suspectes ou non | Faire acheminer l'encéphale à un laboratoire agréé pour analyse | Conduit au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b)sera interrompu si les analyses sont négatives ou poursuivi dans le cas contraire. |
Animal vivant Circonstances non suspectes | Mise sous surveillance vétérinaire(a) | Décision de différer le traitement antirabique | Le traitement(b)sera poursuivi selon la surveillance vétérinaire de l'animal |
Circonstances suspectes | Mise sous surveillance vétérinaire(a) | Conduit au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera interrompu si la surveillance vétérinaire infirme les doutes initiaux, ou poursuivi dans le cas contraire. |
(a) En France, la surveillance vétérinaire comporte 3certificats établis à J0, J7 et J14 déclarant l'absence de signe de rage. Selon les recommandations de l'OMS, la durée d'observation minimale de la surveillance vétérinaire pour les chiens et les chats est de 10jours.
(b) Le traitement est recommandé en fonction de la gravité de la blessure: voir tableau2.
Tableau2:Guide OMS du traitement après exposition en fonction de la gravité de la blessure
Gravité | Nature du contact avec un animal sauvage(a)ou domestique présumé enragé, ou dont la rage a été confirmée ou encore un animal qui ne peut pas être placé en observation | Traitement recommandé |
1. I | Contact ou alimentation de l'animal. Léchage sur peau intacte. | Aucun, si une anamnèse fiable peut être obtenue. |
2. II | Peau découverte mordillée. Griffures bénignes ou excoriations sans saignement. Léchage sur peau érodée | Administrer le vaccin immédiatement(b) |
3. III | Morsure(s) ou griffure(s) ayant traversé la peau. Contamination des muqueuses par la salive (léchage). | Administrer immédiatement des immunoglobulines et le vaccin antirabique(b) |
(a) Un contact avec des rongeurs, des lapins ou des lièvres n'exige pour ainsi dire jamais de traitement antirabique spécifique.
(b) Arrêter le traitement si l'animal est en bonne santé après 10jours d'observation (pour les chats et les chiens) ou si après l'euthanasie la recherche de la rage par les techniques de laboratoire appropriées est négative.
NEORABIS est un vaccin utilisé pour la prévention de la rage chez les sujets à risque d'infection et pour le traitement des sujets après une contamination rabique potentielle. L'injection du vaccin rabique entraîne une réponse immunitaire spécifique. La neutralisation du virus de la rage par les anticorps antirabiques joue un rôle majeur dans la protection.
En raison de l'évolution fatale de la maladie, une étude contrôlée de l'efficacité n'est pas réalisable. Toutefois, un titre d'anticorps antirabique ³0,5UI/ml (mesuré par RFFIT) est considéré par l'OMS comme un corrélat de protection. Lors du développement clinique, 57sujets mordus par un animal confirmé comme étant contaminé par la rage, ont reçu 5injections du vaccin avec IGR. Tous ces sujets étaient en vie un an plus tard.
Au cours du développement clinique de NEORABIS, 2500sujets ont reçu le schéma vaccinal pré-exposition de 3injections (J0, J7 et J28) et ou le schéma vaccinal post-exposition de 5injections (J0, J3, J7, J14 et J28). Tous ces sujets ont bénéficié d'un taux considéré comme protecteur à J28 pour la vaccination pré-exposition, et à J14 pour la vaccination post-exposition.
La persistance d'anticorps à un an a été mesurée chez un total de 1074sujets ayant reçu une primovaccination à 3injections. Le taux de séroprotection mesuré alors varie entre 88 et 97,5% selon les études.
Les effets indésirables recueillis au cours des différentes études cliniques réalisées en pré – et post-exposition sont listées ci-dessous :
Réactions locales
Une douleur d’intensité légère à modérée a été très fréquemment rapportée au point d’injection.
Par ailleurs, d’autres réactions d’intensité légère à modérée fréquemment rapportées ont été: hématome, prurit, érythème et induration.
En général, à partir de la première injection, le nombre de réactions rapportées a diminué.
Pour le schéma de pré-exposition avec 3 injections de primovaccination étudié dans des études cliniques en Europe (environ 800 sujets), les réactions sollicitées qualifiées de sévères étaient : douleur (1.0 à 1.9%), érythème (0.4%), induration (0.1 à 0.5%) et hématome (0.1%).
Réactions systémiques
Les réactions fréquemment rapportées ont été: de la fièvre légère à modérée, des frissons, des nausées, des myalgies, des céphalées et des vertiges
Peu fréquemment ont été observés: des malaises, des vomissements, des douleurs abdominales et des lymphadenopathies.
4.3.1.Pré-exposition
Contre-indications habituelles à toute vaccination: en cas de fièvre ou de maladie aiguë la vaccination doit être différée.
Hypersensibilité connue à la substance active, à l'un des excipients, à la polymyxineB, la streptomycine, et la néomycine.
Dans tous les cas, le rapport bénéfice/risque doit être évalué.
4.3.2.Post-exposition
En raison de l'évolution toujours fatale de l'infection rabique, il n'existe aucune contre-indication à la vaccination post-exposition.
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal
En clinique, l'utilisation d'un vaccin inactivé de même souche virale, cultivé sur cellule Véro, au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet toxique ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition au cours de la grossesse.
En raison de la gravité de la maladie, la conduite de la vaccination ne doit être modifiée par la grossesse.
Allaitement
L'utilisation de ce vaccin est possible au cours de l'allaitement.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Les recommandations relatives au schéma d'injection doivent être scrupuleusement suivies. En particulier, en post-exposition, il est impératif d'administrer le traitement en fonction de l'état de l'animal, des circonstances de contact ainsi que de la nature de la plaie
Comme pour tous les vaccins injectables, il est recommandé de disposer d'un traitement médical approprié pour la prise en charge d'une éventuelle réaction anaphylactique immédiate après injection du vaccin, en particulier en cas de post-exposition chez les sujets ayant une hypersensibilité connue à la polymyxineB, la streptomycine, ou la néomycine.
Ne pas injecter par voie intravasculaire. S'assurer que l'aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin avant l'injection du vaccin.
NEORABIS ne doit pas être administré par voie sous-cutanée. NEORABIS ne doit pas être injecté dans la région fessière, car des titres plus faibles d'anticorps neutralisants ont été observés par cette voie.
Des contrôles sérologiques réguliers sont nécessaires. Ces contrôles sérologiques sont réalisés en vérifiant la neutralisation complète d'un virus test, par la méthode RFFIT (Rapid Fluorescent Focus Inhibition Test). Ce test doit être effectué tous les 6mois chez les personnes exposées à un risque permanent, et tous les 2 à 3ans après chaque rappel chez les sujets soumis à une exposition discontinue. Si le taux d'anticorps est en dessous du titre considéré comme protecteur, 0,5UI/ml (RFFIT), une injection de rappel doit être administrée.
Lorsque le vaccin est administré à des sujets présentant une immunodéficience connue, due à une maladie immunosuppressive ou à un traitement immunosuppresseur concomitant (dont corticoïdes), un contrôle sérologique de leurs taux d'anticorps doit être réalisé 2 à 4semaines après la vaccination. Si le taux d'anticorps est en dessous du titre considéré comme protecteur, 0,5UI/ml (RFFIT), une injection supplémentaire doit être administrée.
Analogues en Russie
р-р д/инъекц.:
150 МЕ/мл, 150 ме/мл
р-р д/в/м и п/к введ.:
150 МЕ/мл
р-р д/в/м и п/к введ.:
150 МЕ/мл
Analogues en France
solution injectable:
200-400 UI
solution injectable:
supérieur ou égal à 150 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour solution injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI