KENTERA - L'oxybutynine est un antispasmodique de type anticholinergique.
TEVA (PAYS-BAS) - Kentera dispositif transdermique 36 mg , 2004-06-15
Kentera 3,9 mg/24 heures
dispositif transdermique 36 mg
TEVA (PAYS-BAS)
Adultes et enfants de plus de 5 ans :
Incontinence urinaire, impériosité urinaire et pollakiurie en cas d'instabilité vésicale pouvant résulter d'une hyperactivité vésicale idiopathique ou d'atteintes vésicales neurogènes (hyperactivité du détrusor).
Chez les enfants de plus de 5 ans :
Enurésie nocturne associée à une hyperactivité du détrusor, en association avec une thérapie non- médicamenteuse, en cas d'échec d'un autre traitement.
L'oxybutynine est un antispasmodique de type anticholinergique.
Elle diminue la contractilité du détrusor et ainsi diminue l'amplitude et la fréquence des contractions vésicales ainsi que la pression intravésicale.
Absorption
Après administration orale, l'oxybutynine est rapidement absorbée par le tube digestif (Tmax 0,5 à 1,4 heure).
Distribution
Les études ont mis en évidence un Cmax de 8-12 ng/ml après administration d'une dose de 5 à 10 mg chez des sujets sains jeunes. D'importantes variations interindividuelles des taux plasmatiques ont été observées.
Biotransformation
L'oxybutynine subissant un important effet de premier passage, il en résulte une biodisponibilité systémique absolue de 6,2 %.
Le principal métabolite produit est la déséthyloxybutynine, pharmacologiquement active. Plusieurs autres métabolites sont produits, dont l'acidephénylcyclohexyglycolique, mais ils sont inactifs.
Élimination
Moins de 0,02 % de la dose administrée est éliminée dans les urines. L'oxybutynine est liée à 83-85 % à l'albumine plasmatique.
L'oxybutynine est éliminée de façon biexponentielle. La demi-vie d'élimination est de 2 heures. L'administration répétée conduit à une faible accumulation du produit.
Classification des effets indésirables selon leur fréquence :
Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (de ≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (de ≥1/1000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1000) ; très rare (<1/10 000) ; indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Indéterminé : infection des voies urinaires.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées, constipation, sécheresse buccale.
Fréquent : diarrhée, vomissements.
Peu fréquent : gêne abdominale, anorexie, diminution de l'appétit, dysphagie.
Indéterminé : reflux gastro-oesophagien, obstruction/pseudo-obstruction chez les patients à risque (sujets âgés ou patients souffrant de constipation et traités avec des médicaments qui diminuent la motilité intestinale).
Affections psychiatriques
Fréquent : confusion.
Indéterminé : agitation, anxiété, hallucinations, cauchemars, paranoïa, délire, dépression, dépendance à l'oxybutynine (chez les patients ayant un antécédent d'addiction à des substances), troubles cognitifs chez la personne âgée.
Affections du système nerveux
Très fréquent : céphalées, étourdissements, somnolence.
Indéterminé : convulsions.
Affections cardiaques :
Indéterminée : tachycardie, arythmies cardiaques
Affections vasculaires
Fréquent : flush.
Lésions, intoxications, et complications liées aux procédures
Indéterminé : hyperthermie
Affections oculaires
Fréquent : sécheresse oculaire.
Indéterminé : vision floue, mydriase, hypertension intra-oculaire, glaucome par fermeture de l'angle.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent : rétention urinaire.
Indéterminé : troubles de la miction.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent : peau sèche.
Fréquent : rougeur du visage (plus prononcée chez l'enfant que chez l'adulte).
Indéterminé : rash cutané, urticaire et angio-dème, hypohydrose.
Affections du système immunitaire
Indéterminé : réaction d'hypersensibilité.
risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques.
occlusion intestinale.
mégacôlon toxique.
atonie intestinale, iléus paralytique.
colite ulcéreuse sévère.
myasthénie.
glaucome par fermeture de l'angle ou chambre peu profonde.
Grossesse
L'innocuité de l'oxybutynine au cours de la grossesse n'a pas encore été établie.
Les études chez l'animal sont insuffisantes pour conclure sur des effets embryotoxiques, foetotoxiques pendant la grossesse, pendant l'accouchement et sur le développement postnatal .
Le risque potentiel n'est pas connu pour l'espèce humaine.
Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de réelle nécessité.
Allaitement
Chez l'animal, l'oxybutynine a été retrouvée dans le lait maternel.
Par conséquent, ce médicament ne doit pas être administré chez la femme pendant l'allaitement.
En cas de surdosage, peuvent apparaître :
des signes d'intoxication atropinique : mydriase, agitation voire troubles psychotiques, forte diminution des sécrétions, tachycardie, flush cutané ;
des modifications circulatoires (flush, chute de la pression artérielle, insuffisance circulatoire, etc..), une insuffisance respiratoire, une paralysie et un coma.
En cas de surdosage, le traitement est essentiellement symptomatique :
1) lavage d'estomac immédiat ;
2) en cas de syndrome atropinique majeur mettant en jeu le pronostic vital, la néostigmine peut éventuellement être utilisée en injection intraveineuse lente :
Adultes : 0.5 à 2.0 mg en injection I.V. lente, répétée si nécessaire, sans dépasser la dose maximale de 5 mg.
Enfants : 30 µg/kg en injection I.V. lente, répétée si nécessaire sans dépasser la dose maximale de 2 mg.
Traiter la fièvre de façon symptomatique.
En cas d'agitation importante ou d'excitation, injecter 10 mg de diazépam par voie intraveineuse. En cas de tachycardie, injecter du propranolol par voie intraveineuse.
La rétention urinaire sera contrôlée par cathétérisme.
En cas de paralysie des muscles respiratoires, une ventilation artificielle est requise.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments atropiniques
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche
Les autres anticholinergiques devraient être utilisés avec prudence en association avec l'oxybutynine, en raison du risque de potentialisation des effets anticholinergiques.
L'activité anticholinergique de l'oxybutynine est majorée en cas d'utilisation concomitante d'autres anticholinergiques ou de médicament possédant une activité anticholinergique, comme l'amantadine ou autres antiparkinsoniens anticholinergiques (bipéridène, lévodopa), les antihistaminiques, les antipsychotique (phénothiazines, butyrophénones, clozapine), la quinidine, la digitaline, les antidépresseurs tricycliques, l'atropine et les composés apparentés comme les antispasmodiques atropiniques et le dipyridamole.
En réduisant la motilité gastrique, l'oxybutynine peut affecter l'absorption d'autres médicaments.
L'oxybutynine est métabolisé par le cytochrome P 450 isoenzyme CYP 3A4. L'administration concomitante d'un inhibiteur du CYP 3A4 peut inhiber le métabolisme de l'oxybutynine et augmenter l'exposition à l'oxybutynine.
L'oxybutynine, comme médicament anticholinergique, peut antagoniser l'action de médicament prokinétique.
L'utilisation concomitante d'un inhibiteur de la cholinestérase peut réduire l'efficacité de celui-ci.
Les patients devraient être informés que l'alcool peut accroitre la somnolence causée par les anticholinergiques comme l'oxybutynine .
Analogues en Russie
таб.:
5 мг
таб.:
5 мг
Analogues en France
comprimé:
3 mg, 5,00 mg
comprimé:
4,54 mg
dispositif transdermique:
36 mg
comprimé à libération prolongée:
10 mg, 15 mg, 5 mg
comprimé:
5 mg
comprimé à libération prolongée:
10 mg, 15 mg, 5 mg
comprimé:
5 mg