Résumé des caractéristiques du médicament - OXYBUTYNINE

Langue

- Français

OXYBUTYNINE

OXYBUTYNINE - L' possède non seulement une action antispasmodique directe sur le muscle lisse du détrusor de la vessie, mais aussi une action anticholinergique par le blocage des effets muscariniques de l'acétylcholine sur le muscle lisse.

Le médicament OXYBUTYNINE appartient au groupe appelés Synthétiques antagonistes des récepteurs muscariniques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G04BD04

Substance active: OXYBUTYNINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Oxybutynine comprimé 5 mg , 2012-11-16

BIOGARAN (FRANCE) - Oxybutynine comprimé 5 mg , 2002-05-28

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Oxybutynine comprimé 5 mg , 1999-01-06

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Oxybutynine ACCORD 5 mg

comprimé 5 mg

ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)

Oxybutynine BIOGARAN 5 mg

comprimé 5 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Oxybutynine EG 5 mg

comprimé 5 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Oxybutynine GENEVRIER 5 mg

comprimé 5 mg

GENEVRIER (FRANCE)

Oxybutynine JANSSEN-CILAG L.P. 15 mg

comprimé à libération prolongée 5 mg

JANSSEN CILAG (FRANCE)

Oxybutynine JANSSEN-CILAG L.P. 5 mg

comprimé à libération prolongée 5 mg

JANSSEN CILAG (FRANCE)

Oxybutynine JANSSEN-CILAG L.P.10 mg

comprimé à libération prolongée 5 mg

JANSSEN CILAG (FRANCE)

Oxybutynine MYLAN 5 mg

comprimé 5 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Oxybutynine RPG 5 mg

comprimé 5 mg

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)

Oxybutynine SANDOZ 5 mg

comprimé 5 mg

SANDOZ (FRANCE)

Oxybutynine TEVA 5 mg

comprimé 5 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Oxybutynine ZYDUS 5 mg

comprimé 5 mg

ZYDUS FRANCE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 5 mg
  • comprimé à libération prolongée : 10 mg, 15 mg, 5 mg

Dosage

Posologie
Adulte :
La dose initiale est de 2,5 mg trois fois par jour; elle sera augmentée, si nécessaire, jusqu'à la dose minimale efficace permettant d'obtenir une réponse clinique satisfaisante.
La dose usuelle est de 5 mg deux ou trois fois par jour et la dose maximale de 5 mg quatre fois par jour.
Sujet âgé :
Chez le sujet âgé, la demi-vie d'élimination peut être augmentée ; par conséquent, la dose initiale est de 2,5 mg deux fois par jour ; elle pourra être augmentée, si nécessaire, jusqu'à la dose minimale efficace permettant d'obtenir une réponse clinique satisfaisante.
Une dose usuelle de 10 mg en deux prises est généralement suffisante, notamment chez les patients de faible corpulence.
Enfant de plus de 5 ans :
La posologie initiale de 2,5 mg deux fois par jour sera augmentée individuellement jusqu'à la dose minimale efficace permettant d'obtenir une réponse clinique satisfaisante.
La posologie recommandée est de 0,3 à 0,4 mg/kg de poids corporel et par jour ; la dose maximale est précisée dans le tableau ci-dessous :
Age
Posologie
5 à 9 ans
2,5 mg, trois fois par jour
9 à 12 ans
5 mg, deux fois par jour
12 ans et plus
5 mg, trois fois par jour
Enfant de moins de 5 ans :
L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée.
Mode d'administration
Voie orale.

Indications

Traitement de l'incontinence urinaire, de l'impériosité urinaire et de la pollakiurie en cas d'instabilité de la vessie.

Cela peut être dû à une instabilité idiopathique du détrusor (incontinence motrice) ou une atteinte vésicale neurogène (hyperactivité du détrusor) dans des affections telles que la sclérose en plaques et le spina-bifida.

Population pédiatrique

Le chlorhydrate d'oxybutynine est indiqué chez les enfants de plus de 5 ans en cas :

d'incontinence urinaire, d'impériosité et de pollakiurie, en cas d'instabilité de la vessie liée secondaire à une vessie hyperactive idiopathique ou une atteinte vésicale neurogène (hyperactivité du détrusor).

d'énurésie nocturne associée à une hyperactivité du détrusor, en association à un traitement non médicamenteux, en cas d'échec des autres traitements.

Pharmacodynamique

L'oxybutynine possède non seulement une action antispasmodique directe sur le muscle lisse du détrusor de la vessie, mais aussi une action anticholinergique par le blocage des effets muscariniques de l'acétylcholine sur le muscle lisse.

Ces propriétés entraînent le relâchement du muscle détrusor de la vessie. Chez les patients souffrant d'instabilité vésicale, l'oxybutynine augmente la capacité de la vessie et diminue l'incidence des contractions spontanées du muscle détrusor.

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Mécanisme d'action

Par ses propriétés pharmacodynamiques, l'oxybutynine provoque un relâchement du détrusor vésical. En conséquence, chez les patients ayant une vessie instable, le volume vésical est augmenté et la fréquence des contractions spontanées du détrusor vésical est diminuée.

Pharmacocinétique

L’absorption de OXYBUTYNINE JANSSEN-CILAG L.P. est plus lente comparativement à la forme à libération immédiate. Les concentrations maximales en oxybutynine sont obtenues 4 à 6 heures en moyenne après administration orale. Ensuite des concentrations constantes se maintiennent pendant 24 heures.

Comparativement à la forme à libération immédiate, la biodisponibilité relative de l’oxybutynine avec la forme à libération prolongée est d’environ 150 à 180 %.

L’état d’équilibre est atteint environ 3 jours après l’instauration du traitement.

Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'oxybutynine n'apparaissent pas modifiées après administration répétée.

La biodisponibilité de OXYBUTYNINE JANSSEN-CILAG L.P. n’est pas modifiée par la prise concomitante de nourriture. Les paramètres pharmacocinétiques de l’oxybutynine et du déséthyloxybutynine (métabolite principal) sont proportionnels à la dose après administration de 10 à 20 mg de OXYBUTYNINE JANSSEN-CILAG L.P.

L’oxybutynine est liée à 83-85 % à l’albumine plasmatique.

L’oxybutynine est fortement métabolisée au niveau hépatique, essentiellement par le système enzymatique du cytochrome P450, en particulier le CYP3A4, surtout présent dans le foie et la paroi intestinale. Moins de 0,1 % de la dose administrée est éliminée sous forme inchangée dans les urines.

Le principal métabolite est la déséthyloxybutynine, pharmacologiquement active.

La demi-vie apparente d’élimination de l'oxybutynine est d’environ 13 heures. Les caractéristiques pharmacocinétiques de OXYBUTYNINE JANSSEN-CILAG L.P. sont similaires chez tous les patients étudiés, quel que soit le sexe ou l’âge.

Les caractéristiques pharmacocinétiques de OXYBUTYNINE JANSSEN-CILAG L.P. n’ont pas été étudiées chez l’enfant ni chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament OXYBUTYNINE en fonction de la voie d'administration

Absorption

L'oxybutynine est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal à la suite de l'administration orale, les concentrations plasmatiques atteignant un maximum en moins d'une heure. L'effet de premier passage est élevé et moins de 10 % de la dose administrée atteint la circulation sous forme inchangée.

Distribution

L'oxybutynine est largement distribué dans les tissus corporels après absorption systémique. Le volume de distribution a été estimé à 1931 après administration intraveineuse de 5 mg de chlorhydrate d'oxybutynine.

Biotransformation

L'oxybutynine est métabolisé considérablement par le foie, principalement par le système enzymatique du cytochrome P450, et en particulier par le CYP3A4, que l'on trouve essentiellement dans le foie et la paroi intestinale. Les métabolites incluent l'acide phénylcyclohexylglycolique, qui est pharmacologiquement inactif, et la N-déséthyloxybutynine, qui est pharmacologiquement active

Elimination

L'oxybutynine est métabolisé considérablement dans le foie (voir ci-dessus), moins de 0,1 % de la dose administrée étant éliminée sous forme inchangée dans les urines. De même, moins de 0,1 % de la dose administrée est éliminée sous la forme du métabolite N-déséthyloxybutynine.

Sujets âgés

La biodisponibilité est plus élevée chez les patients âgés ; l'aire sous la courbe est de deux à quatre fois plus élevée après administration répétée et la demi-vie est de trois à cinq fois plus longue .

Absorption

Après administration orale, l'oxybutynine est rapidement absorbée par le tube digestif (Tmax 0,5 à 1,4 heure).

Distribution

Les études ont mis en évidence un Cmax de 8 – 12 ng/ml après administration d'une dose de 5 à 10 mg chez des sujets sains jeunes. D'importantes variations interindividuelles des taux plasmatiques ont été observées.

Biotransformation

L'oxybutynine subissant un important effet de premier passage, il en résulte une biodisponibilité systémique absolue de 6,2 %.

Le principal métabolite produit est la déséthyloxybutynine, pharmacologiquement active.

Plusieurs autres métabolites sont produits, dont l'acide phénylcyclohexyglycolique, mais ils sont inactifs.

Élimination

Moins de 0,02 % de la dose administrée est éliminée dans les urines.

L'oxybutynine est liée à 83 - 85 % à l'albumine plasmatique.

L'oxybutynine est éliminée de façon biexponentielle. La demi-vie d'élimination est de 2 heures.

L'administration répétée conduit à une faible accumulation du produit.

Effets indésirables

Dans des essais cliniques incluant plus de 3000 patients exposés au chlorhydrate d'oxybutynine, les effets indésirables provenaient principalement des effets anticholinergiques du chlorhydrate d'oxybutynine. Un assèchement buccal était l'effet indésirable le plus communément observé.

La fréquence des effets indésirables est basée sur les données d'innocuité des études cliniques avec le chlorhydrate d'oxybutynine 2,5 mg et 5 mg, et l'expérience acquise après la commercialisation du médicament.

Les réponses ont été classées par systèmes d'organes et par fréquences lorsque c'est possible, comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et <1/100), rare (≥ 1/10 000 et

<1/1000), très rare (<1/10 000), indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).

Les effets indésirables suivants (marqués d'un astérisque *), qui n'ont pas été observés dans les essais cliniques mais rapportés après la commercialisation du médicament, ont été classés dans la fréquence « rare/indeterminé ».

Systèmes d'organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Indéterminé

Infections et infestations

Infections des voies urinaires

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Affections psychiatriques

Confusion

Hallucinations, désorientation, difficultés de concentration.

Excitation / agitation, anxiété*, hallucinations, cauchemars*, paranoïa, troubles cognitifs chez les patients âgés, symptômes de dépression, dépendance (chez les patients ayant des antécédents de de toxicomanie)

Affections du système nerveux

Maux de tête, étourdissements, somnolence /fatigue,

Assoupissement

Convulsions *, dysfonctionnement cognitif *

Affections oculaires

Diminution de la production de larmes / yeux secs

Hypersensibilité à la lumière

Vision trouble, mydriase, glaucome à angle fermé *, tension oculaire élevée

Affections cardiaques

Tachycardie, arythmies cardiaques

Affections vasculaires

Rougeur du visage (peut être plus marquée chez les enfants)

Affections gastro- intestinales

Assèchement buccal, constipation, nausées

Dyspepsie diarrhée, vomissements

Gêne / douleurs abdominales, douleurs, anorexie, diminution de l'appétit, dysphagie

Reflux gastro- œsophagien, pseudo-obstruction chez les patients à risque (personnes âgées ou patients souffrant de constipation et traités avec d'autres médicaments qui diminuent la motilité intestinale)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Diminution de la sudation / assèchement de la peau

Phototoxicité

Réactions allergiques comme les éruptions cutanées, l'urticaire et l'angiœdème, hypohydrose

Affections rénales et urinaires

Rétention urinaire

Système reproductif et affections mammaires

Dysfonctionnement érectile

Lésions, intoxications, et complications liées aux procédures

Crise cardiaque

Contre-indications

Patients présentant une obstruction à l'écoulement urinaire depuis la vessie pouvant accélérer la rétention urinaire.

Patients présentant un trouble gastro-intestinal obstructif, une atonie intestinale ou un iléus paralytique.

Patients présentant un mégacôlon toxique, une colite ulcéreuse sévère, une myasthénie, un glaucome par fermeture de l'angle ou chambre antérieure peu profonde, une tachyarythmie et une sclérose cérébrale.

Patients présentant des problèmes de fréquence urinaire ou de nycturie en raison d'une insuffisance cardiaque ou rénale.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'oxybutynine chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité mineure sur la reproduction . Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur les effets sur la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal, la parturition ou le développement postnatal . Le risque potentiel pour l'être humain n'est pas connu. L'oxybutynine ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas d'absolue nécessité.

Allaitement

Lorsque l'oxybutynine est utilisée pendant l'allaitement, une petite quantité est excrétée dans le lait maternel. Il n'est donc pas recommandé d'allaiter en cas de traitement par oxybutynine.

Fertilité

Il n'existe aucune donnée concernant les effets sur la fécondité chez l'homme. Des études sur les animaux ont montré une diminution de la fécondité chez les femelles .

Surdosage

Les symptômes du surdosage à l'oxybutynine vont d'une intensification des effets indésirables habituels des problèmes du SNC (de l'agitation et l'excitation au comportement psychotique), à des modifications de la circulation (bouffée congestive, diminution de la pression artérielle, insuffisance circulatoire, etc.), une insuffisance respiratoire, la paralysie et le coma.

Mesures à prendre :

1) Lavage gastrique immédiat.

2) Physostigmine par injection intraveineuse lente.

Adultes : 0,5 à 2,0 mg de physostigmine, lentement par IV, répété après 5 minutes si nécessaire, jusqu'à une dose totale maximale de 5 mg.

Enfants : 30 mcg/kg de physostigmine, lentement par IV, répété après 5 minutes si nécessaire, jusqu'à une dose totale maximale de 2 mg.

La fièvre doit être traitée de manière symptomatique avec des compresses à l'eau tiède ou de la glace.

Dans les cas d'agitation ou d'excitation prononcés, on pourra administrer 10 mg de diazépam par injection intraveineuse, la tachycardie pourra être traitée par injection intraveineuse de propranolol, et la rétention urinaire prise en charge par la cathétérisation.

En cas de progression de l'effet curarimimétique jusqu'à la paralysie des muscles respiratoires, une ventilation mécanique sera nécessaire.

Interactions avec d'autres médicaments

La prudence est de règle lors de l'administration concomitante d'autres anticholinergiques avec l'oxybutynine, en raison d'une possible potentialisation des effets anticholinergiques.

L'activité anticholinergique de l'oxybutynine est augmentée par l'utilisation concomitante d'autres anticholinergiques ou médicaments ayant une activité anticholinergique, tels que l'amantadine et autres médicaments anticholinergiques antiparkinsoniens (p. ex. bipéridène, lévodopa), les antihistaminiques, les antipsychotiques (p. ex. phénothiazines, butyrophénones, clozapine), la quinidine, les digitaliques, les antidépresseurs tricycliques, l'atropine et les composés apparentés comme les antispasmodiques atropiniques, et le dipyridamole.

L'utilisation concomitante de ces médicaments peut aussi conduire à un état de confusion chez les personnes âgées.

L'oxybutynine peut antagoniser les thérapies procinétiques tels que les effets gastro-intestinaux du métoclopramide et de la dompéridone.

Les dérivés nitrés par voie sublinguale peuvent ne pas se dissoudre sous la langue en raison de la sécheresse buccale, ce qui entraîne un effet thérapeutique réduit.

En diminuant la motilité gastro-intestinale, l'oxybutynine peut modifier l'absorption d'autres médicaments.

L'oxybutynine est métabolisée par le cytochrome P450 isoenzyme CYP 3A4. L'administration concomitante avec un inhibiteur du CYP 3A4 peut inhiber le métabolisme de l'oxybutynine et augmenter l'exposition à l'oxybutynine.

L'utilisation concomitante avec des inhibiteurs de cholinestérases peut résulter en une efficacité réduite de l'inhibiteur de cholinestérase.

Les patients doivent être informés que l'alcool peut augmenter la somnolence causée par les agents anticholinergiques tels que l'oxybutynine .

Mises en garde et précautions

Le traitement par l'oxybutynine devra être évalué au bout de 4 à 6 semaines puisqu'une fonction vésicale normale peut être rétablie chez certains patients.

Le chlorhydrate d'oxybutynine ne doit pas être utilisé dans le traitement de l'incontinence urinaire due à l'effort.

Le chlorhydrate d''oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez les sujets âgés, les patients atteints de la maladie de Parkinson et les enfants qui ont un risque plus élevé de survenue d'effets indésirables, ainsi que chez les patients présentant une neuropathie végétative, un trouble sévère de la motilité gastro-intestinale, une affection hépatique ou rénale, une tachyarythmie, une insuffisance vasculaire cérébrale.

Les anticholinergiques doivent être utilisés avec prudence chez les personnes âgées en raison du risque de troubles cognitifs.

Les traitements anticholinergiques doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une hernie hiatale/ un reflux gastro-œsophagien et/ou qui prennent simultanément des traitements (tels que les biphosphonates) qui peuvent provoquer ou exacerber une œsophagite.

Affections gastro-intestinales: les médicaments anticholinergiques peuvent diminuer la motilité gastro-intestinale et doivent être utilisés avec prudence chez les patients ayant des troubles gastro-intestinaux obstructifs, une atonie intestinale et une colite ulcéreuse.

Population pédiatrique

En raison de données d'efficacité et de tolérance insuffisantes, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 5 ans.

L'expérience est limitée sur l'utilisation de ce médicament chez les enfants souffrant d'énurésie nocturne monosymptomatique (non liée à une hyperactivité du détrusor).

Chez les enfants de plus de 5 ans, le chlorhydrate d'oxybutynine, doit être utilisé avec prudence car ils peuvent être plus sensibles aux effets de l'oxybutynine, notamment aux effets neurologiques et psychiatriques.

Après administration de chlorhydrate d'oxybutynine, les symptômes d'une hyperthyroïdie, d'une maladie coronarienne, d'une insuffisance cardiaque congestive, d'une hypertrophie de la prostate, une arythmie cardiaque, une tachycardie, une hypertension et des troubles cognitifs peuvent être aggravés.

L'administration prolongée d'oxybutynine peut entraîner une gêne par diminution du débit salivaire et ainsi favoriser l'apparition de caries, d'une parodontolyse, de candidoses buccales.

En cas d'infection des voies urinaires, un traitement antibactérien approprié devra être mis en place.

Dans des conditions de température environnementale élevée, un traitement par oxybutynine peut conduire à une diminution de la sudation et entraîner une réponse insuffisante ou inadaptée des mécanismes de thermorégulation, se traduisant par la survenue d'un coup de chaleur. Ce risque est majoré :

pour les âges extrêmes (nourrisson, enfant, personne âgée)

en cas de pathologie chronique (en particulier cardiovasculaire, rénale ou neuro-psychiatrique).

Des effets anticholinergiques affectant le système nerveux central (tels que hallucinations, agitation, confusion, somnolence) ont été rapportés. Une surveillance est recommandée particulièrement pendant les premiers mois suivant le début du traitement ou après augmentation de la dose. Si ces effets anticholinergiques apparaissent, un arrêt du traitement ou une diminution de la dose doit être envisagé.

Comme l'oxybutynine peut provoquer un glaucome par fermeture de l'angle, les patients doivent contacter immédiatement un médecin s'ils constatent une perte soudaine de l'acuité visuelle ou une douleur oculaire.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend OXYBUTYNINE



Analogues du médicament OXYBUTYNINE qui a la même composition

Analogues en Russie

Analogues en France

  • comprimé:

    3 mg, 5,00 mg

  • comprimé:

    4,54 mg

  • dispositif transdermique:

    36 mg

  • comprimé à libération prolongée:

    10 mg, 15 mg, 5 mg

  • comprimé:

    5 mg

  • comprimé à libération prolongée:

    10 mg, 15 mg, 5 mg

  • comprimé:

    5 mg