Résumé des caractéristiques du médicament - NALOXONE

Langue

- Français

NALOXONE

NALOXONE - La naloxone, un dérivé semi-synthétique de la morphine (N-allyl-noroxymorphone), est un antagoniste spécifique aux opioïdes, qui agit en concurrence sur les récepteurs d'opioïdes.

Le médicament NALOXONE appartient au groupe appelés Inhibiteurs des opiacés

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V03AB15

Substance active: NALOXONE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Adapt Pharma Operations Limited (IRLANDE) - Naloxone solution nasale pour pulvérisation 1,8 mg , 2018-03-27

Adapt Pharma Operations Limited (IRLANDE) - Naloxone solution nasale pour pulvérisation 3,6 mg , 2018-03-27

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Naloxone solution injectable 0,04 mg , 2005-11-09

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Naloxone ADAPT PHARMA 1,8 mg

solution nasale pour pulvérisation 0,4 mg

Adapt Pharma Operations Limited (IRLANDE)

Naloxone ADAPT PHARMA 3,6 mg

solution nasale pour pulvérisation 0,4 mg

Adapt Pharma Operations Limited (IRLANDE)

Naloxone AGUETTANT 0,04 mg/2 ml

solution injectable 0,4 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Naloxone AGUETTANT 0,4 mg/ml

solution injectable 0,4 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Naloxone FAULDING 0,4 mg/1 ml

solution injectable 0,4 mg

HOSPIRA FRANCE (FRANCE)

Naloxone MYLAN 0,4 mg/1 ml

solution injectable 0,4 mg

MYLAN SAS (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution nasale pour pulvérisation : 1,8 mg, 3,6 mg
  • solution injectable : 0,04 mg, 0,4 mg

Dosage

Adultes et enfants de plus de 3 ans.
En anesthésie:
Le chlorhydrate de naloxone dosé à 0,4 mg/1 ml sera administré en I.V. à raison de 1 à 2 μg/kg. En pratique, ces doses peuvent être obtenues grâce à la méthode de dilution: 1 ml de chlorhydrate de naloxone (1 ampoule) additionné de 9 ml de soluté physiologique donne une solution dosée à 0,04 mg/ml. Cette dose lève la dépression respiratoire tout en conservant un niveau d'analgésie correct; des réinjections de doses identiques sont faites si nécessaire à quelques minutes d'intervalle jusqu'à l'obtention de l'effet recherché. Des réinjections ultérieures et l'usage de la perfusion peuvent prolonger encore l'action et éviter notamment les risques de dépression respiratoire et de remorphinisations secondaires.
En réanimation
Dans le diagnostic différentiel des comas toxiques:
On injecte à trois reprises à cinq minutes d'intervalle, une ampoule de chlorhydrate de naloxone dosé à 0,4 mg/1 ml par voie I.V. Des réinjections plus importantes peuvent être faites jusqu'à une dose totale de 10 mg de chlorhydrate de naloxone. Dans ce cas, s'il n'y a pas de modification clinique, il ne s'agit pas d'une intoxication morphinique.
Dans le traitement des intoxications aux morphinomimétiques:
Les doses sont extrêmement variables d'une intoxication à l'autre. Le chlorhydrate de naloxone est injecté par voie I.V. et des réinjections sont pratiquées si nécessaire jusqu'à normalisation des paramètres.
Une dose initiale de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone peut être administrée par voie I.V. L'administration se fera par doses progressives de 0,1 mg jusqu'à l'obtention d'une ventilation respiratoire suffisante. Si l'amélioration clinique est jugée insuffisante, on renouvellera la dose initiale à des intervalles de 2 à 3 minutes. Le produit peut être utilisé en perfusion: 2 mg de chlorhydrate de naloxone (5 ampoules) seront dilués dans 500 ml de soluté injectable. Le chlorhydrate de naloxone est compatible avec les solutés massifs habituellement utilisés: solutés de chlorure de sodium à 0,9 %, dextrose à 5 %.
Le débit de perfusion sera adapté à la réponse clinique souhaitée.
Si la voie I.V. n'est pas possible, le chlorhydrate de naloxone sera utilisé par voie I.M. ou S.C.
Confirmation de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré .
Injection intraveineuse de 0,2 mg de chlorhydrate de naloxone.
En l'absence de réaction après 2 à 3 minutes, une nouvelle injection de 0,6 mg de chlorhydrate de naloxone peut être faite.
Une surveillance médicale du sujet pendant la demi-heure qui suit est nécessaire pour détecter l'apparition d'un syndrome de sevrage (larmoiement, rhinorrhée, bâillements, crampes abdominales, nausées ou vomissements, pilo-érection, mydriase…).
S'il persiste un doute quant à l'état d'intoxication, il est possible de faire une nouvelle injection de 1,6 mg de chlorhydrate de naloxone.
En l'absence de signe de sevrage on peut débuter l'administration du traitement par le chlorhydrate de naltrexone.

Indications

Traitement des dépressions respiratoires secondaires aux morphinomimétiques en fin d'intervention chirurgicale à but thérapeutique ou diagnostique.

Diagnostic différentiel des comas toxiques.

Traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.

Confirmation de la non-dépendance aux opiacés chez le toxicomane sevré depuis suffisamment longtemps comme préalable éventuel à la mise en route d'un traitement par un antagoniste morphinique de longue durée d'action (voir naltrexone).

Pharmacodynamique

La naloxone, un dérivé semi-synthétique de la morphine (N-allyl-noroxymorphone), est un antagoniste spécifique aux opioïdes, qui agit en concurrence sur les récepteurs d'opioïdes. Elle a une très forte affinité avec les sites des récepteurs des opioïdes et peut donc remplacer à la fois les agonistes opioïdes et les antagonistes partiels, comme la pentazocine, par exemple, mais aussi la nalorphine. La naloxone ne neutralise pas la dépression centrale provoquée par des hypnotiques ou d'autres produits non-opioïdes et ne possède pas de propriétés « agonistes » ou similaires à celles de la morphine, caractéristiques des autres antagonistes opioïdes. En l'absence d'opioïdes ou de l'effet agonistique d'autres antagonistes opioïdes, elle ne montre aucune activité pharmacologique.

En cas de dépendance aux opioïdes, l'administration de naloxone renforce les symptômes de la dépendance physique. Le besoin de renouvellement de la dose varie selon la quantité, le type et le mode d'administration de l'opioïde à antagoniser.

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Mécanisme d'action

Antagoniste des morphiniques.

Antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques sans effet agoniste.

Lorsque la naloxone est injectée à des sujets ayant reçu des morphinomimétiques, la naloxone antagonise leurs effets (dépression respiratoire, myosis, analgésie). Son action dépend de la dose, de la puissance du morphinomimétique à antagoniser et de l'intervalle séparant les injections des deux produits. Par contre, lorsqu'elle est administrée seule, elle est dépourvue de propriétés pharmacologiques propres.

La naloxone est sans effet sur la dépression respiratoire d'origine non opiacée.

Pharmacocinétique

Absorption

Suite à l'administration intranasale de chlorhydrate de naloxone 4 mg, la concentration plasmatique maximale de 5,3 ng/mL a eu lieu environ 0,5 heure (plage 0,2, 1,00) après l'administration et avec un AUC0-∞ de 8,5 ng*hr/mL. L'administration intranasale de chlorhydrate de naloxone 2 mg a entraîné une concentration plasmatique maximale de 3,1 ng/mL à 0,3 heure (plage 0,3, 1,0) avec un AUC0-∞ de 4,7 ng*hr/mL. La biodisponibilité relative de la naloxone suite à l'administration intranasale comparée à la naloxone intramusculaire était d'environ 50 %.

Distribution

Suite à l'administration parentérale, la naloxone est rapidement distribuée dans les tissus cellulaires et les fluides corporels, notamment dans le cerveau, puisqu'il s'agit d'un produit hautement lipophile. Chez l'adulte, le volume de distribution à un rythme constant est signalé comme étant d'environ 2 L/kg. La liaison protéique est entre 32 et 45 %. La naloxone peut facilement traverser le placenta ; on ne sait cependant pas si la naloxone est distribuée au lait maternel.

Biotransformation

La naloxone se métabolise dans le foie, principalement par glycuroconjugaison, le métabolite principal étant la naloxone-3-glucoronide.

Élimination

Après une dose orale ou intraveineuse, entre 25 et 40 % de la naloxone sont évacués comme métabolites dans l'urine sous 6 heures, environ 50 % en 24 heures et 60 à 70 % sous 72 heures. Suite à l'administration de naloxone nasale, (respectivement dose unique de 4 mg et 2 mg de pulvérisateur nasal de chlorhydrate de naloxone), la demi-vie plasmique moyenne de la naloxone chez l'adulte sain est d'environ 2,2 et 1,9 heures, respectivement. Dans l'étude néonatale sur l'injection de chlorhydrate de naloxone, la demi-vie plasmique moyenne (± SD) observée était de 3,1 heures.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament NALOXONE en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

La terminologie de fréquence suivante est utilisée :

Très communs : ≥ 1/10 ;

Communs : ≥ 1/100 à < 1/10 ;

Peu communs : ≥ 1/1 000 à < 1/100 ;

Rares : ≥ 1/10 000 à < 1/1000 ;

Très rares : < 1/10 000 ;

Inconnus (n'ont pas pu être établis à partir des données disponibles)

Effets secondaires associés à la naloxone nasale dans les essais clients et suite à la mise sur le marché

Lors d'une étude pharmacocinétique de 30 adultes volontaires sains, exposés à une pulvérisation de naloxone nasale dans une narine ou à deux pulvérisations de naloxone nasale, une dans chaque narine, les effets secondaires signalés ont été : l'érythème, et l'œdème de la muqueuse nasale, des douleurs nasales et des maux de tête.

Voici les effets indésirables signalés en association avec l'utilisation de naloxone injectable.

Système organique

Effet secondaire

Fréquence

Troubles du système immunitaire

Réactions allergiques (urticaire, rhinite, dyspnée, œdème de Quincke)

Très rares

Choc anaphylactique

Très rares

Troubles du système nerveux

Vertiges

Maux de tête

Tremblements

Sueurs

Crises d'épilepsie

Tensions

Les crises d'épilepsie ont été rares suite à l'administration de naloxone ; cependant, aucune relation de causalité avec le médicament n'a été établie. Un dosage plus important que celui conseillé en utilisation postopératoire peut provoquer de la tension.

Communs

Communs

Peu communs

Peu communs

Rares

Rares

Troubles cardiaques

Tachycardie

Arythmie

Bradycardie

Fibrillation

Arrêt cardiaque

Communs

Peu communs

Peu communs

Très rares

Très rares

Troubles vasculaires

Hypotension

Hypertension

L'hypotension, l'hypertension et l'arythmie cardiaque (y compris la tachycardie ventriculaire et la fibrilation) sont également survenues lors d'utilisation postopératoire de naloxone. Des effets secondaires cardiovasculaires ont eu lieu plus fréquemment chez les patients postopératoires avec une pathologie cardiovasculaire préexistante ou chez les personnes qui suivent un traitement qui peut provoquer les mêmes effets secondaires cardiovasculaires.

Communs

Communs

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Œdème pulmonaire

L'œdème pulmonaire a également été observé lors de l'utilisation postopératoire de naloxone.

Très rares

Écoulements nasaux, éternuements, bâillements

Inconnus

Troubles gastro-intestinaux

Nausées

Vomissements

Diarrhées

Bouche sèche

Les nausées et les vomissements ont été signalés chez des patients postopératoires ayant reçu des doses plus importantes que celles recommandées. Aucun lien de causalité n'a cependant été établi et les symptômes peuvent être le signe d'une antagonisation trop rapide de l'effet des opioïdes.

Très communs

Communs

Peu communs

Peu communs

Troubles des tissus cutanés et sous-cutanés

Érythème multiformes

Un cas d'érythème multiforme s'est résorbé rapidement après l'arrêt de la naloxone.

Très rares

Troubles généraux et réactions au point d'injection

Douleurs postopératoires

Hyperventilation

Irritation de la paroi vasculaire (après administration intraveineuse)

Irritation locale et inflammation (après administration intramusculaire)

Un dosage plus important que celui conseillé en utilisation postopératoire peut provoquer le retour de la douleur. Une inversion rapide des effets des opioïdes peut provoquer de l'hyperventilation.

Communs

Peu communs

Peu communs

Peu communs

Infections et infestations

Fièvre

Inconnus

Investigations

Augmentation de la pression artérielle en cas d'inversion abrupte de la détresse d'opioïdes

Inconnus

Blessures, empoisonnements et complications d'une intervention

Agitation lors de l'administration de doses excessives chez des patients en postopératoire

Inconnus

Procédures chirurgicales et médicales

Inversion de l'analgésie lors de l'administration de doses excessives chez des patients en postopératoire

Inconnus

Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Faiblesse

Tremblements

Inconnus

Inconnus

Contre-indications

Hypersensibilité à la naloxone.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'existe aucune donnée pertinente sur l'utilisation de naloxone chez la femme enceinte. Les études sur les animaux ont prouvé la toxicité reproductive uniquement à des doses toxiques pour la mère . Le risque potentiel chez l'humain est inconnu.

NALOXONE ADAPT PHARMA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si l'état clinique de la patiente requiert un traitement à la naloxone.

Chez les femmes enceintes traitées avec Naloxone Adapt Pharma, les signes d'éventuelle détresse doivent être surveillés chez le fœtus.

Chez les femmes enceintes dépendantes aux opioïdes, l'administration de naloxone peut entraîner des symptômes de sevrage chez les nouveau-nés (voir section 4.4).

Allaitement

On ne dispose pas d'éléments indiquant si la naloxone passe dans le lait maternel humain et il n'a pas été établi que des nouveau-nés allaités étaient affectés par la naloxone. Cependant, la naloxone n'ayant pratiquement pas de biodisponibilité orale, son risque d'affecter un enfant allaité est négligeable. Une certaine vigilance doit être exercée lors de l'administration de naloxone à une femme allaitante, mais il n'y a pas de raison d'arrêter l'allaitement. Les bébés allaités de mères ayant été traitées avec NALOXONE ADAPT PHARMA doivent être surveillés, pour contrôler leur sédation ou leur irritabilité.

Fertilité

Il n'existe aucune donnée clinique sur les effets de la naloxone sur la fertilité ; cependant, les données acquises lors des études sur les rats n'indiquent aucun effet.

Surdosage

Compte tenu de l'indication et de la large marge thérapeutique, il n'y a pas de risque de surdosage. Les unidoses de naloxone intraveineuse 10 mg ont été tolérées sans effet secondaire ou changement dans les valeurs laboratoires. Un dosage plus important que celui conseillé en utilisation postopératoire peut provoquer le retour de la douleur ainsi que de la tension.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Associations déconseillées

+ Consommation d'alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Barbituriques

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Benzodiazépines et apparentés

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

Mises en garde et précautions

Utilisation par des personnes de la communauté

NALOXONE ADAPT PHARMA est prévu comme traitement d'urgence et le patient doit chercher de l'aide médicale immédiatement et avant l'administration de NALOXONE ADAPT PHARMA. NALOXONE ADAPT PHARMA ne constitue pas un substitut aux services d'urgences médicales. Des mesures supplémentaires doivent être prises sans tarder et correctement pour assurer la perméabilité des voies respiratoires, l'assistance respiratoire et/ou la réanimation cardiaque et pulmonaire. Suite à l'administration, restez avec le patient et continuez de surveiller son état jusqu'à l'arrivée des services d'urgences.

Le patient, ou toute autre personne qui pourrait se trouver en position d'administrer NALOXONE ADAPT PHARMA, doivent recevoir une formation sur sa bonne utilisation, ainsi que sur l'importance d'appeler une aide médicale. NALOXONE ADAPT PHARMA est conçue pour être administré dans le cadre d'une intervention de réanimation en cas de suspicion de surdose, suite à la prise, suspectée ou non, d'opioïdes, le plus souvent dans un contexte non-médical. Par conséquent, le prescripteur doit prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que le patient et/ou les personnes qui pourraient se trouver en position d'administrer NALOXONE ADAPT PHARMA comprennent bien les instructions et l'utilisation de NALOXONE ADAPT PHARMA.

Le prescripteur doit décrire les symptômes qui permettent de réaliser un diagnostic présumé d'une détresse du système nerveux central/respiratoire, les indications et utilisations d'utilisation au patient ou à la personne qui peut se trouver en position d'administrer ce produit à un patient en cas de surdose avérée ou suspectée d'opioïdes. Cela doit être réalisé conformément aux directives de formation de NALOXONE ADAPT PHARMA.

Durée d'action

La durée d'action de la plupart des opioïdes peut dépasser celle du pulvérisateur nasal NALOXONE ADAPT PHARMA, entraînant un retour de la détresse respiratoire et/ou du système nerveux central, après une première amélioration des symptômes. Par conséquent, il est nécessaire de garder le patient sous surveillance constante après l'administration du pulvérisateur nasal NALOXONE ADAPT PHARMA, jusqu'à l'arrive des services d'urgences. Si le patient ne répond pas de façon adéquate ou qu'il répond puis rechute en détresse respiratoire, des doses supplémentaires peuvent être administrées toutes les 2-3 minutes.

Efficacité limitée avec les agonistes partiels ou les agonistes/antagonistes mixtes

La détresse respiratoire provoquée par les agonistes-antagonistes mixtes, comme la buprénorphine et la pentazocine, peut nécessiter des doses plus importantes de naloxone, sans quoi l'inversion des symptômes ne serait pas complète. En cas de réponse incomplète, les respirations doivent être mécaniquement assistées, selon les indications cliniques.

Symptômes de sevrage des opioïdes

L'utilisation du pulvérisateur nasal NALOXONE ADAPT PHARMA chez les patients dépendants aux opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage aigu, caractérisé par les signes et symptômes suivants : douleurs musculaires, diarrhées, tachycardie, fièvre, écoulements nasaux, éternuements, piloérection, sueurs, bâillements, nausées ou vomissements, nervosité, agitation ou irritabilité, grelottements ou tremblements, des crampes abdominales, de la faiblesse générales et une augmentation de la tension artérielle.

L'inversion abrupte et postopératoire de la détresse opioïde après l'administration de naloxone peut entraîner des nausées, des vomissements, des sueurs, des frémissements, de la tachycardie, de l'hypotension, de l'hypertension, des crises d'épilepsie, de la tachycardie ventriculaire et des fibrillations, de l'œdème pulmonaire et un arrêt cardiaque. Des cas de mort, de coma et d'encéphalopathie ont été signalés comme séquelles de ces évènements. Ils ont eu lieu chez des patients dont la plupart souffrait de troubles cardiovasculaires préexistants ou qui prenaient d'autres médicaments avec des effets secondaires cardiovasculaires similaires. Bien qu'aucun lien de cause à effet direct n'ait été établi, après l'utilisation de naloxone, les patients atteints de pathologies cardiaques préexistantes ou les patients qui ont reçu des médicaments avec de potentiels effets secondaires cardiovasculaires doivent être surveillés, en termes d'hypotension, de tachycardie ventriculaire ou de fibrillation et d'œdème pulmonaire, dans un contexte médical adapté. Il a été évoqué que la pathogénèse de l'œdème pulmonaire associée à l'utilisation de naloxone serait similaire à un œdème pulmonaire neurogène, c'est-à-dire, une réponse massive des catécholamines médiée par le système nerveux central, qui entraîne un important afflux sanguin dans le lit vasculaire pulmonaire, générant une augmentation des pressions hydrostatiques.

Chez le nouveau-né, le sevrage d'opioïdes peut constituer un danger de mort, s'il n'est pas diagnostiqué et correctement traité ; il peut présenter les signes et symptômes suivants : convulsions, pleurs excessifs, hyperréactivité des réflexes. Surveillez l'apparition des signes et symptômes du sevrage d'opioïdes chez le patient.

Chez les patients âgés souffrants de pathologies cardiovasculaires préexistantes ou chez les patients ayant reçu des médicaments potentiellement cardiotoxiques, NALOXONE ADAPT PHARMA doit être utilisé avec prudence, car des effets secondaires cardiovasculaires graves, comme la tachycardie ventriculaire et la fibrillation ont eu lieu chez des patients postopératoires, suite à l'administration de naloxone.

Chlorure de benzalkonium

Ce médicament contient du chlorure de benzalkonium, qui peut provoquer des irritations ou des gonflements à l'intérieur du nez, notamment en cas d'utilisation prolongée.






Analogues du médicament NALOXONE qui a la même composition

Analogues en Russie

Налоксон
  • р-р д/инъекц.:

    0.4 мг/мл, 400 мкг/мл

Analogues en France

  • solution injectable ou pour perfusion:

    0,4 mg

  • solution injectable:

    0,04 mg, 0,4 mg

  • solution nasale pour pulvérisation:

    1,8 mg, 3,6 mg

  • solution nasale pour pulvérisation:

    0,9 mg

  • solution injectable:

    0,400 mg

  • solution injectable:

    0,91 mg

  • solution nasale pour pulvérisation:

    1,26 mg