NALSCUE - La naloxone est un antagoniste pur et spécifique des récepteurs opioïdes qui bloque les effets des morphinomimétiques par compétition pour les mêmes sites de liaison du récepteur.
Le médicament NALSCUE appartient au groupe appelés Antidotes. Chélateurs. Préparations radioprotectrices
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V03AB15
INDIVIOR UK (ROYAUME-UNI) - Nalscue solution nasale pour pulvérisation 0,9 mg , 2017-07-28
Nalscue 0,9 mg/0,1 ml
solution nasale pour pulvérisation 0,9 mg
INDIVIOR UK (ROYAUME-UNI)
NALSCUE 0,9 mg/0,1ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose est indiqué chez l'adulte et l'enfant d'un mois et plus dans le traitement d'urgence des surdosages aux opioïdes, caractérisés ou suspectés, se manifestant par une dépression respiratoire et dans l'attente d'une prise en charge par une structure médicalisée.
L'utilisation de NALSCUE 0,9 mg/0,1ml, solution pour pulvérisation nasale en récipient unidose ne se substitue pas aux soins d'urgence dispensés par une structure médicale.
La naloxone est un antagoniste pur et spécifique des récepteurs opioïdes qui bloque les effets des morphinomimétiques par compétition pour les mêmes sites de liaison du récepteur.
Lorsque la naloxone est administrée chez un sujet ayant reçu un morphinomimétique, elle inhibe ses effets tels que la dépression respiratoire, la sédation, l'analgésie et l'hypotension. En revanche, administrée chez un patient non exposé aux opioïdes, elle est dépourvue de propriétés pharmacologiques.
Elle est sans effet sur la dépression respiratoire d'origine non opioïde.
La durée d'action dépend de l'opioïde responsable du surdosage ainsi que de la dose, de la voie d'administration et de l'intervalle séparant 2 administrations de chlorhydrate de naloxone.
Dans une étude incluant 36 volontaires sains, après administration nasale d'une dose de 1,8 mg de chlorhydrate de naloxone, le Tmax médian de naloxone était atteint en 20 minutes (variant de 15 à 45 minutes), avec un Cmax moyen de 1,78 ng/mL (± 0,97). La demi-vie plasmatique moyenne de la naloxone chez les sujets sains était de 1,39 heure (± 0,33). Dans la même étude, après administration d'une dose de 0,4 mg de naloxone par voie intramusculaire, le Tmax médian était atteint en 10 minutes (variant de 5 minutes à une heure), avec une moyenne de Cmax de 1,05 ng/mL (± 0,35). La moyenne de la demi-vie plasmatique était de 1,34 heure (± 0,24). Les paramètres de pharmacocinétique sont présentés dans la table 2 ci-après.
Tableau 2. Paramètres pharmacocinétiques (moyenne ± S.D.) de la naloxone après administration de chlorhydrate de naloxone sous forme de spray nasal (NALSCUE) et sous forme intramusculaire | ||
Paramètres PK | Dose de chlorhydrate de naloxone | |
1,8 mg sous forme nasal | 0,4 mg sous forme IM | |
Naloxone | ||
Cmax (ng/ml) | 1,78 (± 0.97) | 1,05 (± 0.35) |
Tmax (min) médian, (min-max) | 20 (15-45) | 10 (5-60) |
AUCinf (ng.hr/ml) | 2,63 (± 1,27) | 1,67 (± 0,37) |
t1/2 (hr) | 1,39 (± 0,33) | 1,34 (± 0,24) |
Absorption
La biodisponibilité de la naloxone administrée avec le pulvérisateur NALSCUE par voie nasale est approximativement de 37 %.
Distribution
La naloxone est distribuée rapidement dans l'organisme et traverse facilement la barrière placentaire. La naloxone se lie relativement faiblement aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine.
Biotransformation
La naloxone subit une importante biotransformation hépatique, très peu de naloxone est excrétée sous forme inchangée. La naloxone est métabolisée dans le foie, principalement par glycurono-conjugaison, le naloxone-3-glucuronide étant le principal métabolite.
Élimination
La moyenne de la demi-vie plasmatique suivant l'administration intranasale de 1,8 mg de NASLCUE chez l'adulte sain est de 1,39 heure (± 0,33).
25 à 40% de la naloxone est éliminée par voie urinaire dans les 6 heures, 50% en 24 heures et 60 à 70% en 72 heures.
Résumé du profil de sécurité
Dans les deux études cliniques, la dysgueusie est l'effet indésirable le plus couramment signalé chez les sujets qui ont reçu une administration intranasale de naloxone.
Liste des effets indésirables
Le tableau 1 résume les effets indésirables rapportés à partir de deux études cliniques impliquant l'administration intranasale et les effets indésirables issues des rapports post-commercialisation sur la naloxone, solution pour injection.
La fréquence des effets indésirables rapportés listés ci-dessous est définie selon la convention suivante : Très fréquent (³1 / 10), fréquent (³1 / 100 à <1/10), peu fréquent (³1/1,000 to <1/100), rare (³1/10,000 to <1/1,000), et très rare (<1/10,000).
Tableau 1: Effets indésirables liés au traitement et rapportés lors des essais cliniques de naloxone intranasale
Classes de système d'organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare |
Affections du système nerveux | Dysgueusie | Céphalées Paresthésie Parosmie | Crises convulsives* | ||
Affections cardiaques | Tachycardie* | Arythmie cardiaques* | |||
Affections vasculaires | Hypertension* Hypotension* | ||||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Congestion nasale Hypersécrétion du sinus paranasal | Hyperventilation* | dème pulmonaire* | ||
Affections gastro-intestinales | Nausée* Vomissement* | ||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Syndrome de sevrage aux opiacés* |
*Effets indésirables des rapports de post-commercialisation de la naloxone, solution injectable
En raison de la levée rapide de l'effet analgésique de l'opioïde
Description de la sélection des effets indésirables
Les effets indésirables cardiovasculaires, tels que l'hypotension, l'hypertension, la tachycardie et les troubles du rythme cardiaque (y compris la tachycardie ventriculaire et la fibrillation), ont été signalés le plus souvent chez les patients ayant des antécédents de troubles cardiovasculaires ou lors d'une utilisation concomitante avec des médicaments ayant des effets indésirables cardiovasculaires similaires .
La levée brutale des effets morphiniques chez les sujets ayant consommé un opioïde peut précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage important caractérisé par les signes et symptômes suivants : courbatures, fièvre, transpiration, écoulement nasal, éternuements, pilo-érection, bâillements, fatigue, frissons ou tremblements, agitation ou irritabilité, diarrhées, nausées ou vomissements, crampes abdominales, augmentation de la tension artérielle, tachycardie .
Hypersensibilité au chlorhydrate de naloxone ou à l'un des excipients du médicament .
En raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme (âgé de moins d'un mois).
Grossesse
L'administration de NALSCUE chez une femme enceinte présentant un surdosage aux opioïdes est possible. Après administration, une surveillance appropriée de la mère et du ftus en structure médicalisée est nécessaire.
Lors des études de toxicité menées au cours de la reproduction animale, le chlorhydrate de naloxone a été administré pendant l'organogenèse à des souris et des rats à des doses, respectivement, de 4 fois et 8 fois plus élevées, que la dose de 10 mg/jour chez l'homme. Ces études n'ont révélé aucun effet toxique pour l'embryon ou tératogène.
Dans l'espèce humaine, la naloxone passe le placenta.
Chez une femme enceinte dépendante aux opioïdes, l'administration de naloxone peut précipiter un syndrome de sevrage chez le ftus ou le nouveau-né. Par conséquent, en cas d'administration pendant la grossesse, le ftus ou le nouveau-né devra être étroitement surveillé en structure médicalisée.
Allaitement
Il n'est pas établi si le chlorhydrate de naloxone est excrété dans le lait maternel ou s'il a une influence sur le nouveau-né allaité. Il est donc recommandé d'éviter l'allaitement pendant une période de temps appropriée après l'administration de NALSCUE.
Fertilité
Aucune donnée clinique sur la fertilité n'est disponible, toutefois, les données disponibles chez le rat ne montrent pas d'effet sur la fertilité .
Un surdosage de naloxone entraîne la levée brutale de la dépression due aux opioïdes et précipite l'apparition d'un syndrome de sevrage important .
+ Analgésiques morphiniques de palier II et III
Diminution de l'effet antalgique
NALSCUE est un traitement d'urgence et il convient de s'assurer que le patient comprenne l'importance d'une prise en charge médicale après l'utilisation de ce médicament. Les patients à risque de faire un surdosage aux opioïdes et les personnes susceptibles d'administrer NALSCUE doivent recevoir des instructions claires quant aux circonstances et modalités d'administration de ce médicament.
Durée d'action
La durée d'action de certains opioïdes (dihydrocodéine, oxycodone, fentanyl et méthadone, par exemple) peut être plus longue que celle de la naloxone conduisant à un risque de résurgence de la dépression respiratoire même après une première amélioration des symptômes. C'est pourquoi il est très important d'appeler immédiatement les structures d'urgence avant même d'avoir administré la première dose de NALSCUE, de garder le patient sous surveillance continue et d'administrer une nouvelle dose de NALSCUE si nécessaire.
Efficacité limitée en cas de surdosage d'agoniste partiel, tel que la buprénorphine
L'efficacité de la naloxone peut être limitée en cas de dépression respiratoire due à un agoniste partiel des récepteurs opioïdes tel que la buprénorphine. Par conséquent, une prise en charge médicale est nécessaire après administration de NALSCUE.
Précipitation du syndrome de sevrage aux opioïdes
Chez les sujets ayant consommé des opioïdes, la levée brutale et complète de l'action des opioïdes par la naloxone peut précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage important caractérisé par les signes et symptômes suivants : courbatures, diarrhées, tachycardie, fièvre, écoulement nasal, éternuements, pilo-érection, transpiration, bâillements, nausées ou vomissements, nervosité, agitation ou irritabilité, frissons ou tremblements, crampes abdominales, fatigue et augmentation de la tension artérielle. Ce risque ne doit en aucun cas remettre en question l'administration de NALSCUE ou nécessiter une adaptation posologique.
Effets cardiovasculaires
En post-opératoire, les événements suivants ont été rapportés lors de la levée brutale de l'action des opioïdes par la naloxone : des nausées, des vomissements, des sueurs, des tremblements, une tachycardie, une hypotension, une hypertension, des convulsions, une tachycardie et une fibrillation ventriculaires, un dème pulmonaire et un arrêt cardiaque. Un décès, un coma, et une encéphalopathie ont été rapportées comme séquelles de ces événements. Ces événements ont principalement été rapportés chez des patients ayant des antécédents cardiovasculaires ou recevant des médicaments ayant des effets indésirables cardiovasculaires potentiels. En conséquence, ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance médicale appropriée.
Population pédiatrique
L'absorption de la naloxone après administration intranasale chez l'enfant peut être irrégulière ou retardée. Une surveillance médicale appropriée est nécessaire après administration de la naloxone chez l'enfant.
L'administration de naloxone chez les enfants peut entrainer la levée complète et brutale des effets opioïdes, précipitant un syndrome de sevrage sévère. L'enfant à qui est administré la naloxone, doit être médicalement surveillé pendant au moins 24 heures.
Un syndrome de sevrage aux opioïdes chez un nouveau-né (avant un mois), peut être mortel, s'il n'est pas diagnostiqué et pris en charge rapidement, contrairement à ce qui est observé chez l'adulte. Il peut présenter les symptômes suivants : convulsions, pleurs excessifs et reflexes hyperactifs.
Par conséquent, si un surdosage aux opioïdes est suspecté chez un nouveau-né d'une mère consommant des opioïdes, afin d'éviter l'apparition brutale d'un syndrome de sevrage, l'utilisation d'une forme injectable de naloxone permettant une définition de la dose en fonction du poids et une titration en fonction de la réponse doit être privilégiée en structure médicalisée.
Ce médicament contient 0,5 mg/0,1 ml d'alcool benzylique. Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu'à 3 ans.
Analogues en Russie
р-р д/инъекц.:
0.4 мг/мл, 400 мкг/мл
Analogues en France
solution injectable ou pour perfusion:
0,4 mg
solution injectable:
0,04 mg, 0,4 mg
solution nasale pour pulvérisation:
1,8 mg, 3,6 mg
solution nasale pour pulvérisation:
0,9 mg
solution injectable:
0,400 mg
solution injectable:
0,91 mg
solution nasale pour pulvérisation:
1,26 mg