Résumé des caractéristiques du médicament - RANIPLEX

Langue

- Français

RANIPLEX

RANIPLEX - La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.

Le médicament RANIPLEX appartient au groupe appelés Antihistaminiques Н2 - 2 génération

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A02BA02

Substance active: RANITIDINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MYLAN MEDICAL (FRANCE) - Raniplex comprimé effervescent 150 mg , 1989-10-30

Laboratoires FOURNIER (FRANCE) - Raniplex comprimé pelliculé 150,00 mg , 1983-04-22

MYLAN MEDICAL (FRANCE) - Raniplex comprimé effervescent 300 mg , 1991-12-24

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Raniplex 150 mg

comprimé effervescent 50 mg

MYLAN MEDICAL (FRANCE)

Raniplex 150 mg

comprimé pelliculé 50 mg

Laboratoires FOURNIER (FRANCE)

Raniplex 300 mg

comprimé effervescent 50 mg

MYLAN MEDICAL (FRANCE)

Raniplex 300 mg

comprimé pelliculé 50 mg

Laboratoires FOURNIER (FRANCE)

Raniplex 75 mg

comprimé effervescent 50 mg

Laboratoires FOURNIER (FRANCE)

Raniplex 75 mg

comprimé pelliculé 50 mg

Laboratoires FOURNIER (FRANCE)

Raniplex INJECTABLE 50 mg/2 ml

solution injectable 50 mg

Laboratoires FOURNIER (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé effervescent : 150 mg, 300 mg, 75,00 mg
  • comprimé pelliculé : 150,00 mg, 300,00 mg, 75,00 mg
  • solution injectable : 50 mg

Dosage

En injection IM: 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
En injection IV lente (au moins 2 minutes), après dilution d'une ampoule à 50 mg dans 20 ml de solution injectable: 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
En perfusion IV: 0,125 à 0,250 mg/kg/heure.
Si nécessaire, le relais sera pris par les comprimés dès que possible.
Les doses peuvent être augmentées dans les états hypersécrétoires (syndrome de Zollinger-Ellison).
La posologie doit être diminuée du tiers ou de la moitié chez l'insuffisant rénal et en cas d'insuffisance hépato-cellulaire sévère.

Indications

Adultes

En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale (après preuve endoscopique de la lésion et de l'infection).

Ulcère gastrique ou duodénal évolutif.

Œsophagite par reflux gastro-œsophagien.

Syndrome de Zollinger-Ellison.

Enfants (3 à 18 ans)

Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux,

Traitement du reflux gastro-œsophagien, y compris les œsophagites par reflux et le soulagement des symptômes liés au reflux gastro-œsophagien.

Pharmacodynamique

La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.

La ranitidine inhibe la sécrétion d'acide gastrique provoquée non seulement par l'histamine, mais également par la pentagastrine, l'insuline, la caféine ou par les aliments.

La ranitidine n'altère pas la production de mucus, n'affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l'œsophage.

Activité antiacide supportée par le couple effervescent « Citrate/bicarbonate :

la capacité antiacide maximale théorique pour un comprimé effervescent de 150 mg est de : 70 mmol d'ions H+,

le pouvoir neutralisant est d'environ 95 à 96 % de l'activité antiacide totale,

le pouvoir tampon est d'environ 4 à 5 %.

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

Absorption

Suite à l'administration orale de 150 mg de ranitidine, les concentrations maximales plasmatiques (300 à 550 ng/ml) sont atteintes en 1 à 3 heures. La biodisponibilité absolue de la ranitidine est de 50-60% et les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement jusqu'à la dose de 300 mg.

Distribution

La ranitidine est faiblement liée aux protéines circulantes (15%) et le volume de distribution est de 96 à 142L.

Biotransformation

La ranitidine est faiblement métabolisée. La fraction de la dose retrouvée dans les urines sous forme de métabolites est identique après administration orale ou I.V. et représente 11-12% de la dose administrée.

Élimination

La diminution des concentrations plasmatiques de la ranitidine est bi-exponentielle, avec une demi-vie d'élimination terminale comprise entre 2 et 3 heures. L'élimination se fait essentiellement par voie rénale. Après administration orale, l'élimination urinaire moyenne de la ranitidine est de 70% de la dose absorbée, dont 35% sous forme inchangée. Après administration IV, l'élimination moyenne de la ranitidine est de 93% de la dose absorbée, dont 70% sous forme inchangée.

La clairance rénale est approximativement de 500 ml/min, celle-ci dépasse la filtration glomérulaire et indique une nette sécrétion tubulaire rénale.

Populations spéciales de patients

Enfants de 3 ans et plus

Les données parcellaires de pharmacocinétique ont montré, après correction de la masse corporelle, qu'il n'y avait pas de différence significative relative à la demi-vie (comprise entre 1,7 h et 2,2 h pour les enfants de 3 ans et plus) ou à la clairance plasmatique (comprise entre 9 et 22 ml/min/kg pour les enfants de 3 ans et plus) entre la population pédiatrique et les adultes volontaires sains recevant de la ranitidine par voie orale.

Patients de 50 ans et plus

Chez les patients de 50 ans et plus, la demi-vie est prolongée (3-4h) et la clairance diminuée, en raison du déclin de la fonction rénale lié à l'âge. Cependant, l'exposition systémique et l'accumulation des produits de la ranitidine est supérieure de 50%. Cette différence dépasse l'effet lié au déclin de la fonction rénale, ce qui signifie une élévation probable de la biodisponibilité de la ranitidine chez les patients âgés, selon un mécanisme inconnu.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament RANIPLEX en fonction de la voie d'administration

L'absorption de la ranitidine après injection intramusculaire est rapide: obtention du pic plasmatique en 15 minutes. La demi-vie d'élimination est d'environ 2,5 heures.

L'élimination de la ranitidine se fait essentiellement par voie rénale. Après injection intraveineuse, 75% de la dose administrée sont retrouvés dans les urines des 24 heures (50% non métabolisés). La ranitidine traverse le placenta. La ranitidine passe dans le lait. Le rapport des concentrations lait/plasma est de 1,92 à la 2ème heure, de 2,78 à la 4ème heure et de 6,70 à la 8ème heure.

Chez le sujet âgé, la demi-vie d'élimination plasmatique est augmentée: cela est lié à la diminution de la filtration glomérulaire.

L'absorption digestive après administration par voie orale est bonne, la biodisponibilité est de 55 %. La demi-vie d'élimination est d'environ 2,5 heures.

L'élimination de la ranitidine se fait essentiellement par voie rénale (50 % sous forme inchangée).

La ranitidine traverse le placenta. La ranitidine passe dans le lait. Le rapport des concentrations lait/plasma est de:

2ème heure: 1,92; 4ème heure: 2,78; 8ème heure: 6,70.

Chez le sujet âgé, la demi-vie d'élimination plasmatique est augmentée: cela est lié à la diminution de la filtration glomérulaire.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante : très fréquents (>1/10) ; fréquents (>1/100, <1/10) ; peu fréquents (>1/1000, <1/100) ; rares (>1/10000, < 1/1000) et très rares (<1/10000).

Les fréquences des effets indésirables ont été estimées à partir des notifications spontanées après commercialisation.

Affection hématologique et du système lymphatique

Très rares : modifications de la numération formule sanguine (leucopénies et thrombocytopénies) généralement réversibles ; agranulocytose ou pancytopénie, avec parfois hypoplasie ou aplasie médullaire.

Affections du système immunitaire

Rares: réactions d'hypersensibilité (urticaire, œdème angioneurotique (œdème de Quincke), fièvre, bronchospasme, hypotension et douleur thoracique).

Très rare : choc anaphylactique.

Fréquence inconnue : dyspnée.

Ces effets ont été rapports après administration d'une dose unique de ranitidine.

Affections psychiatriques

Très rares : confusion mentale réversible, dépression et hallucinations rapportées principalement chez les sujets très malades, les sujets âgés et les sujets présentant une néphropathie.

Affections du système nerveux

Très rares: céphalées (parfois sévères), sensation vertigineuses et mouvements involontaires réversibles.

Affections oculaires

Très rares : vision floue réversible, suggérant dans certains cas une modification de l'accommodation.

Affections cardiaques

Très rares : comme avec d'autres antagonistes des récepteurs H2, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire et tachycardie.

Affections vasculaire

Très rare : vascularite.

Affections gastro-intestinales

Peu fréquents : douleurs abdominales, constipation, nausées (la plupart de ces symptômes s'améliorent en poursuivant le traitement).

Très rares : pancréatite aiguë, diarrhée.

Affections hépatobiliaires

Rares : changement transitoires et réversibles des tests de la fonction hépatique.

Très rare : hépatite (cytolytique, cholestatique ou mixte) avec ou sans ictère habituellementréversible.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rares : éruption cutanée.

Très rares : érythème polymorphe, alopécie.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très rares : symptômes musculo-squelettiques tels que myalgie, arthralgie.

Affections des reins et des voies urinaires

Très rare : néphrite aiguë interstitielle.

Rares : élévation de la créatinine plasmatiques (habituellement légère ; normalisée en poursuivant le traitement).

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rares : impuissance réversible, gynécomastie et galactorrhée.

Population pédiatrique

Les données de sécurité d'emploi de la ranitidine ont été évaluées chez des enfants âgés de 0 à 16 ans, ayant des troubles liés à l'acidité. La ranitidine a un profil d'effets indésirables proche de celui des adultes. Il existe peu de données de sécurité à long terme disponibles, notamment sur la croissance et le développement.

Contre-indications

En raison de la présence d'aspartam, ce médicament est contre-indiqué en cas de phénylcétonurie

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, l'utilisation de la ranitidine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.

En conséquence, l'utilisation de la ranitidine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

Allaitement

Le passage dans le lait maternel des antagonistes des récepteurs H2 est documenté, avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé mais les doses ingérées par l'enfant restent faibles (environ 1 % de la dose maternelle). Néanmoins, seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l'enfant en cas de traitement maternel, a fortiori s'il est prolongé ou à doses élevées, n'est pas connue.

En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter ce médicament au cours de l'allaitement.

Surdosage

Des doses orales de 6 grammes par jour ont déjà été administrées sans effet néfaste dans le syndrome de Zollinger-Ellison. En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recommandé. Si nécessaire, la ranitidine absorbée peut être éliminée par hémodialyse.

Interactions avec d'autres médicaments

Association déconseillées

+ Posaconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon

Diminution de l'absorption digestive de l'antihistaminique H2.

Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance de l'antihistaminique H2 (plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Atazanavir

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir.

+ Itraconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

+ Kétoconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

+ Cyanocobalamine

Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l'acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l'absorption digestive de la vitamine B12.

+ Inhibiteur des tyrosines kinases

Risque de diminution de la biodisponibilité de l'inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.

+ Ulipristal

Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par diminution de son absorption

Mises en garde et précautions

La possibilité de malignité de la lésion devra être exclue avant toute instauration de traitement chez les patients présentant un ulcère gastrique; le traitement par la ranitidine pouvant masquer les symptômes d'un carcinome gastrique.

La ranitidine est éliminée par voie rénale, aussi les taux plasmatiques du médicament augmentent chez les patients présentant une insuffisance rénale. En cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être ajustée .

De rares rapports cliniques suggèrent que la ranitidine peut précipiter des crises de porphyrie aiguë. Il convient donc de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë.

Chez les patients tels que les sujets âgés, les sujets atteints d'une maladie pulmonaire chronique, de diabète ou immunodéprimés, il pourrait y avoir un risque accru de développer une pneumonie communautaire acquise.

Une large étude épidémiologique a montré une augmentation du risque de développer une pneumonie communautaire acquise chez les sujets prenant de la ranitidine seule en comparaison avec ceux qui avaient arrêté le traitement, avec un risque relatif ajusté de 1,82 (95% IC 1,26-2,64).

Une surveillance régulière des patients prenant de façon concomitante des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et de la ranitidine est recommandée, plus particulièrement chez les sujets âgés et chez les patients présentant des antécédents d'ulcère gastro-duodénal.

Liées aux excipients

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 476 mg de sodium par comprimé. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

Ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).






Analogues du médicament RANIPLEX qui a la même composition

Analogues en Russie

Ацилок
  • таб., покр. обол.:

    150 мг, 300 мг

  • р-р д/в/в и в/м введ.:

    25 мг/мл

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 300 мг

  • таб. д/пригот. шипуч. напитка:

    150 мг

  • р-р д/в/в и в/м введ.:

    25 мг/мл

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 75 мг

Ранитидин
  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 300 мг

  • таб., покр. обол.:

    0.15 г, 150 мг, 300 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    75,00 mg

  • solution buvable:

    1,5 g

  • comprimé effervescent:

    75,00 mg

  • granulés effervescents pour solution buvable:

    150 mg, 300 mg

  • comprimé effervescent:

    75 mg

  • comprimé pelliculé:

    150 mg, 300 mg, 75,00 mg

  • solution injectable:

    50 mg

  • comprimé effervescent:

    150 mg, 300 mg, 75,00 mg

  • comprimé pelliculé:

    150,00 mg, 300,00 mg, 75,00 mg

  • solution injectable:

    50 mg

  • comprimé effervescent:

    150 mg, 300 mg, 75,00 mg

  • comprimé pelliculé:

    150 mg, 150,0 mg, 150,00 mg, 300 mg, 300,0 mg, 300,00 mg

  • solution injectable:

    50,00 mg

  • comprimé enrobé:

    150 mg, 300 mg

  • comprimé effervescent:

    150 mg, 150,00 mg, 300 mg, 300,00 mg, 75 mg

  • comprimé effervescent:

    75 mg