RIBAVOX - La ribavirine est un analogue nucléosidique de synthèse, qui a montré in vitro une activité à l'égard de certains virus à ADN et à ARN.
Le médicament RIBAVOX appartient au groupe appelés Antiviraux pour le traitement des infections au VHC
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J05AB04
BIOPROJET (FRANCE) - Ribavox comprimé pelliculé 200 mg , 2014-07-09
BIOPROJET (FRANCE) - Ribavox comprimé pelliculé 400 mg , 2014-07-09
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RIBAVOX est indiqué dans le traitement de l'hépatite chronique C et doit être utilisé uniquement en association avec l'interféron alfa-2a. RIBAVOX ne doit pas être utilisé en monothérapie.
L'association de RIBAVOX à l'interféron alfa-2a est indiquée chez des adultes ayant un ARN-VHC sérique positif, y compris chez les patients avec cirrhose compensée . RIBAVOX, en association à l'interféron alpha-2a, est indiqué chez les patients naïfs et les patients ayant préalablement répondu à l'interféron alpha puis ensuite rechuté après l'arrêt du traitement.
Se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de l'interféron alfa-2a pour connaître les informations relatives à ce produit.
La ribavirine est un analogue nucléosidique de synthèse, qui a montré in vitro une activité à l'égard de certains virus à ADN et à ARN. Le mécanisme par lequel la ribavirine associée à l'interféron alfa-2a exerce ses effets contre le VHC est inconnu.
Chez les patients répondeurs atteints d'hépatite C, traités par peginterféron alfa-2a 180 mcg, les taux d'ARN du VHC baissent selon une courbe biphasique. La première phase de déclin se produit dans les 24 à 36 heures qui suivent la première dose de peginterféron alfa-2a et elle est suivie d'une seconde phase de déclin qui se prolonge sur les 4 à 16 semaines suivantes chez les patients qui obtiennent une réponse prolongée. La ribavirine n'a pas eu d'effet significatif sur la cinétique virale initiale au cours des premières 4 à 6 semaines chez les patients traités par l'association de ribavirine et d'interféron alfa-2a pegylé ou d'interféron alfa.
Des formulations orales de la ribavirine en monothérapie ont fait l'objet de plusieurs essais cliniques dans le traitement de l'hépatite chronique C. Les résultats de ces études ont montré que la ribavirine en monothérapie ne permettait pas d'éliminer le virus de l'hépatite C (ARN du VHC) ni d'améliorer l'histologie hépatique après 6 à 12 mois de traitement et 6 mois de suivi.
Résultats des essais cliniques
Résultats des Etudes chez les patients naïfs
L'étude NV 15801 (1121 patients traités) a comparé l'efficacité de 48 semaines de traitement par peginterféron alfa-2a (180 mcg une fois par semaine) et ribavirine (1000/1200 mg par jour) à l'efficacité de peginterféron alfa-2a utilisé en monothérapie ou de l'association interféron alfa-2b et ribavirine. L'association peginterféron alfa-2a et ribavirine était significativement plus efficace que l'association interféron alfa-2b et ribavirine ou que peginterféron alfa-2a en monothérapie.
Les schémas thérapeutiques, la durée du traitement et les réponses virologiques des patients atteints d'une mono-infection par le VHC sont présentés dans les tableaux 4 et 5.
La réponse virologique est définie par la non-détection d'ARN du VHC avec le test COBAS AMPLICOR VHC, version 2.0 (limite de détection 100 copies/ml, soit l'équivalent de 50 Unités Internationales/ml) et la réponse prolongée est représentée par la non-détection d'ARN du VHC approximativement 6 mois après la fin du traitement.
Tableau 4. Réponses virologiques dans l'ensemble de la population (incluant les patients non-cirrhotiques et cirrhotiques) | ||
Etude NV15801 | ||
ribavirine 1000/1200 mg & Peginterféron alfa-2a 180 mcg (N = 453) 48 semaines | ribavirine 1000/1200 mg & Interféron alfa-2b 3 MUI (N = 444) 48 semaines | |
Réponse à la fin du traitement | 69 % | 52 % |
Réponse prolongée tous génotypes | 54 % * | 45 % * |
* L'intervalle de confiance à 95 % est de 3 à 16 % p = 0,003 (Test de Cochran-Mantel-Haenszel)
Les réponses virologiques des patients mono-infectés par le VHC traités par la ribavirine en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a, en fonction du génotype et de la charge virale initiale sont présentées dans le tableau 5.
Tableau 5. Réponse virologique prolongée en fonction du génotype et de la charge virale initiale après un traitement par ribavirine en association avec le peginterféron alfa-2a | ||
Etude NV15801 | ||
ribavirine 1000/1200 mg & PEG-IFN alfa-2a 180 mcg 48 semaines | ribavirine 1000/1200 mg & Interferon alfa-2b 3 MUI 48 semaines | |
Génotype 1 | 45 % (134/298) | 36 % (103/285) |
Charge virale faible | 53 % (61/115) | 44 % (41/94) |
Charge virale élevée | 40 % (73/182) | 33 % (62/189) |
Génotype 2/3 | 71 % (100/140) | 61 % (88/145) |
Charge virale faible | 76 % (28/37) | 65 % (34/52) |
Charge virale élevée | 70 % (72/103) | 58 % (54/93) |
Génotype 4 | 77 % (10/13) | 45 % (5/11) |
Charge virale faible : ≤ 800 000 UI/ml
Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml
Ribavirine en association avec l'interféron alfa-2a
L'efficacité thérapeutique de l'interféron alfa-2a seul et en association avec la ribavirine a été comparée dans des essais cliniques chez des patients n'ayant jamais été traités et des patients rechuteurs qui présentaient une hépatite chronique C prouvée sur le plan virologique, biochimique et histologique. Six mois après la fin du traitement, la réponse virologique et biochimique prolongée ainsi que l'amélioration histologique ont été évaluées.
Le taux de réponses virologiques et biochimiques prolongées a été multiplié par 10 (de 4 % à 43 % ; p<0,01) chez les patients rechuteurs (M 23136; N = 99). L'efficacité de l'association thérapeutique a également été confirmée par le taux de réponses en fonction du génotype ou de la charge virale initiale du VHC. Dans les groupes association et interféron seul, les taux de réponses prolongées étaient respectivement de 28 % versus 0 % chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 et de 58 % versus 8 % chez les patients infectés par le VHC de génotype non-1. De plus, l'amélioration histologique était en faveur de l'association thérapeutique.
Une étude publiée sur un petit effectif de patients, n'ayant jamais été traités (N = 40), a donné des résultats significatifs avec l'interféron alfa-2a (3 MUI 3 fois par semaine) et la ribavirine (monothérapie 6 % vs association 48 %, p<0,04).
Après administration orale d'une dose unique de RIBAVOX, l'absorption de la ribavirine est rapide (Tmax médian = 1 - 2 heures). La demi-vie moyenne d'élimination de RIBAVOX après administration d'une dose unique de ribavirine varie entre 140 et 160 heures. Les données bibliographiques sur la ribavirine montrent que l'absorption est importante, avec environ 10 % de la dose marquée retrouvés dans les fèces. Cependant, la biodisponibilité absolue est d'environ 45%-65%, ce qui semble dû à un effet de premier passage hépatique. Il existe une relation approximativement linéaire entre la dose et l'ASCtf après l'administration de doses uniques de 200 à 1200 mg de ribavirine. Après l'administration d'une dose unique de 600 mg de RIBAVOX, la clairance apparente moyenne de ribavirine varie entre 22 et 29 litres/heure. Suite à l'administration de RIBAVOX, le volume de distribution est environ de 4500 litres. La ribavirine ne se lie pas aux protéines plasmatiques.
Il a été montré que la ribavirine présente une variabilité pharmacocinétique intra- et inter-individuelle élevée après l'administration de doses orales uniques de RIBAVOX (variabilité intra-individuelle ≤ 25 % pour l'ASC comme pour la Cmax), ce qui pourrait être dû à un important effet de premier passage et à un transfert à l'intérieur et à l'extérieur du compartiment sanguin.
Le transport de la ribavirine dans les compartiments extra-plasmatiques a été plus largement étudié dans les hématies ; il s'effectue essentiellement par l'intermédiaire d'un transporteur de nucléosides de type es. Ce type de transporteur est présent dans presque tous les types de cellules et expliquerait l'important volume de distribution de la ribavirine. Le rapport des concentrations de ribavirine entre le sang total et le plasma est d'environ 60/1 ; l'excès de ribavirine dans le sang total se trouve sous forme de nucléotides de la ribavirine, séquestrés dans les hématies.
La ribavirine est métabolisée par deux voies : 1) une voie de phosphorylation réversible, 2) une voie de dégradation impliquant une déribosylation et une hydrolyse des liaisons amide pour donner un métabolite carboxyacide triazolé. La ribavirine et ses deux métabolites, le carboxamide triazolé et le carboxyacide triazolé, sont excrétés par voie rénale.
Lors d'une administration réitérée, la ribavirine s'accumule massivement dans le plasma, l'ASC12h étant six fois plus élevée qu'après une administration unique, selon les données de la littérature. Après une administration orale de 600 mg 2 fois par jour, l'état d'équilibre a été atteint en 4 semaines environ, avec des concentrations plasmatiques proches de 2200 ng/ml. A l'arrêt du traitement, la demi-vie était d'environ 300 h, ce qui reflète sans doute la lenteur de l'élimination à partir des compartiments extra-plasmatiques.
Effet de la nourriture
La biodisponibilité d'une dose orale unique de 600 mg de RIBAVOX a été augmentée par la prise d'un repas riche en graisses. Les paramètres d'exposition à la ribavirine que sont l'ASC0-192h et la Cmax ont augmenté de 42 % et 66 %, respectivement, lorsque RIBAVOX était prise avec un petit déjeuner riche en graisses au lieu d'être prise à jeun. La signification clinique des résultats de cette étude à dose unique est inconnue. L'exposition à la ribavirine après administration réitérée avec de la nourriture était comparable entre les patients recevant RIBAVOX avec le peginterféron alfa-2a ou la ribavirine avec l'interféron alfa-2b. Pour obtenir les concentrations plasmatiques optimales de la ribavirine, il est recommandé de prendre la ribavirine pendant un repas.
Fonction rénale
La clairance de la ribavirine est diminuée chez les patients dont la clairance de la créatinine est ≤ 50 ml/min, y compris chez les patients en insuffisance rénale au stade terminal (IRST) en hémodialyse chronique. La clairance est réduite d'environ 30 % par rapport à la valeur observée chez les patients ayant une fonction rénale normale. Sur la base d'une étude portant sur un faible effectif de patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine ≤ 50 ml/min) et recevant des doses journalières réduites de ribavirine, respectivement de 600 mg et 400 mg, il a été observé une exposition plasmatique à la ribavirine (ASC) plus élevée comparé à celle observée chez les patients avec une fonction rénale normale (clairance de la créatinine > 80 ml/min) recevant la dose standard de ribavirine. Les patients en IRST en hémodialyse chronique et ayant reçu une dose journalière de ribavirine de 200 mg ont présenté une exposition à la ribavirine moyenne (ASC) d'environ 80 % de la valeur observée chez les patients avec une fonction rénale normale recevant la dose journalière standard de ribavirine de 1000/1200 mg. La ribavirine plasmatique est éliminée par hémodialyse avec un taux d'extraction d'environ 50 %. Cependant, en raison du volume de distribution important de la ribavirine, des quantités significatives de ribavirine ne sont pas efficacement éliminées de l'organisme par hémodialyse. Une augmentation de la fréquence des évènements indésirables a été observée chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et sévère recevant les doses évaluées dans cette étude. Bien qu'il soit nécessaire de diminuer la dose de ribavirine chez les patients présentant une insuffisance rénale significative, les données sur la tolérance et l'efficacité de la ribavirine chez de tels patients sont insuffisantes pour pouvoir recommander des adaptations posologiques spécifiques .
Fonction hépatique
La pharmacocinétique de la ribavirine à dose unique, chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère (classification de Child-Pugh A, B ou C), est similaire à celle observée chez les sujets sains.
Personnes âgées de plus de 65 ans
Aucune étude pharmacocinétique spécifique n'a été conduite chez les personnes âgées. Toutefois, dans une étude publiée de pharmacocinétique de population, l'âge n'est pas apparu comme un facteur important pour la cinétique de la ribavirine ; le facteur déterminant est la fonction rénale.
Patients de moins de 18 ans
La pharmacocinétique de la ribavirine n'a pas été complètement évaluée chez les patients de moins de 18 ans. RIBAVOX en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a n'est indiqué pour le traitement de l'hépatite chronique C que chez les patients de 18 ans et plus.
Pharmacocinétique de population
Une analyse pharmacocinétique de population a été réalisée en utilisant des concentrations plasmatiques provenant de cinq études cliniques. Alors que le poids et la race constituaient des covariables statistiquement significatifs dans le modèle de clairance, seul le facteur poids a été cliniquement significatif. La clairance a augmenté en fonction du poids, une variation entre 17,7 et 24,8 L/h étant attendue pour une gamme de poids allant de 44 à 155 kg. La clairance de la créatinine (supérieure à 34 ml/min) n'a pas modifié la clairance de la ribavirine.
Passage dans le liquide séminal
Le passage de la ribavirine dans le liquide séminal a été étudié. Les concentrations de ribavirine dans le liquide séminal sont environ deux fois supérieures à celles observées dans le sérum. Cependant, l'exposition systémique à la ribavirine d'une partenaire après un rapport sexuel avec un patient traité, a été estimée et demeure très limitée par rapport aux concentrations plasmatiques thérapeutiques de la ribavirine.
Se reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour plus d'informations sur les effets indésirables de ces médicaments.
Les évènements indésirables rapportés chez les patients recevant RIBAVOX en association avec l'interféron alfa-2a sont identiques à ceux rapportés avec RIBAVOX en association avec le peginterféron alfa-2a.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Hépatite chronique C
Les évènements indésirables les plus fréquemment rapportés avec RIBAVOX en association avec le peginterféron alfa-2a 180 mcg ont été essentiellement d'intensité légère à modérée. La plupart d'entre eux n'ont pas nécessité d'interrompre le traitement.
Hépatite chronique C chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement
Globalement, le profil de tolérance de RIBAVOX en association au peginterféron alfa-2a chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement était similaire à celui des patients naïfs. Dans une étude clinique chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement par interféron alpha-2b pégylé/ribavirine, traités soit pendant 48 semaines, soit pendant 72 semaines, la fréquence d'arrêt du traitement par peginterféron alfa-2a et du traitement par RIBAVOX pour cause d'effets indésirables ou d'anomalies biologiques était de 6% et 7%, respectivement dans les bras 48 semaines et de 12% et 13%, respectivement dans les bras 72 semaines. De façon similaire pour les patients avec une cirrhose ou évoluant vers une cirrhose, la fréquence d'arrêt du traitement par peginterféron alfa-2a et du traitement par la ribavirine était plus élevée dans les bras traités pendant 72 semaines (13% et 15%) que dans les bras traités pendant 48 semaines (6% et 6%). Les patients qui ont arrêté un précédent traitement par interféron alpha-2b pégylé/ribavirine à cause d'une toxicité hématologique ont été exclus du recrutement dans cette étude.
Dans une autre étude clinique, des patients non-répondeurs avec une fibrose sévère ou une cirrhose (Score d'Ishak de 3 à 6) et une numération plaquettaire initiale basse de 50 000/mm3 ont été traités pendant 48 semaines. Les anomalies hématologiques observées pendant les 20 premières semaines de l'étude ont inclus: une anémie (26% des patients avaient un taux d'hémoglobine < 10 g/dl), une neutropénie (30% avaient un nombre absolu de neutrophiles < 750/mm3) et une thrombopénie (13% avaient une numération plaquettaire < 50 000/mm3) .
Co-infection par les Virus de l'Hépatite chronique C et de l'Immunodéficience Humaine
Chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC, le profil des évènements indésirables cliniques rapportés avec le peginterféron alfa-2a, administré seul ou en association avec la ribavirine, a été similaire à celui enregistré chez des patients mono-infectés par le VHC. Chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC traités par RIBAVOX en association avec le peginterféron alfa-2a, d'autres effets indésirables ont été rapportés chez ≥ 1% à ≤ 2% des patients: hyperlactatémie/acidose lactique, grippe, pneumonie, troubles émotionnels, apathie, acouphènes, douleurs pharyngolaryngées, chéilite, lipodystrophie acquise et chromaturie. Le traitement par peginterféron alfa-2a a été associé à des diminutions du nombre absolu de CD4 dans les 4 premières semaines de traitement, sans entraîner de diminution du pourcentage de CD4. Cette diminution du nombre de CD4 a été réversible à la suite d'une diminution posologique ou de l'arrêt du traitement. Aucun impact négatif sur le contrôle de la virémie VIH n'a été observé pendant le traitement par peginterféron alfa-2a ou durant le suivi. Les données concernant la tolérance chez des patients co-infectés dont le nombre de CD4 est <200/µl sont limitées (voir le RCP du peginterféron alfa-2a).
Le Tableau 3 présente les effets indésirables rapportés chez des patients ayant reçu RIBAVOX et le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a.
Tableau 3: Effets indésirables rapportés avec RIBAVOX en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a chez des patients infectés par le VHC | |||||
Système/organe | Très Fréquent ≥1/10 | Fréquent ≥1/100, <1/10 | Peu fréquent ≥1/1000, <1/100 | Rare ≥1/10 000, <1/1000 | Très rare <1/10 000 |
Infections et infestations | infection respiratoire haute, bronchite, candidose orale, herpès | infection respiratoire basse, infection urinaire, infection cutanée | endocardite, otite externe | ||
Tumeurs bénignes et malignes | tumeur hépatique maligne | ||||
Affections hématologiques et du système lymphatique | anémie | thrombocytopénie, lymphadénopathie | pancytopénie | anémie aplasique | |
Affections du système immunitaire | sarcoïdose, thyroïdite | anaphylaxie, lupus érythémateux aigu disséminé, polyarthrite rhumatoïde | purpura thrombocytopénique idiopathique, purpura thrombotique thrombocytopénique | ||
Affections endocriniennes | hypothyroïdie, hyperthyroïdie | diabète | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | anorexie | déshydratation | |||
Affections psychiatriques | dépression, insomnie | altération de l'humeur, troubles de l'affect, anxiété, agressivité, nervosité, diminution de la libido | idées suicidaires, hallucinations, irritabilité | suicide, trouble psychotique | |
Affections du système nerveux | céphalées, vertiges, difficultés de concentration | troubles de la mémoire, syncope, faiblesse, migraine, hypoesthésie, hyperesthésie, paresthésie, tremblements, dysgueusie, cauchemars, somnolence | neuropathie périphérique | coma, convulsions, paralysie faciale | |
Affections oculaires | vision floue, douleur oculaire, inflammation oculaire, xérophtalmie | hémorragie rétinienne | neuropathie optique, dème vision papillaire, trouble vasculaire rétinien, rétinopathie, ulcère de la cornée | perte de la vision | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | vertiges, otalgie | perte d'audition | |||
Affections cardiaques | tachycardie, palpitations, dème périphérique | infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque congestive, angor, tachycardie supraventriculaire, arythmie, fibrillation auriculaire, péricardite | |||
Affections vasculaires | bouffées vasomotrices | hypertension | hémorragie cérébrale | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | dyspnée, toux | dyspnée d'effort, épistaxis, rhinopharyngite, congestion des sinus, congestion nasale, rhinite, angine | respiration sifflante | pneumopathie interstitielle avec issue fatale, embolie pulmonaire | |
Affections gastro-intestinales | diarrhée, nausée, douleurs abdominales | vomissements, dyspepsie, dysphagie, ulcération buccale, gingivorragie, glossite, stomatite, flatulences, constipation, sécheresse de la bouche | hémorragie digestive, chéilite, gingivite | ulcère gastro-duodénal, pancréatite | |
Affections hépato-biliaires | dysfonction hépatique | insuffisance hépatique, cholangite, stéatose hépatique | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | alopécie, dermatite, prurit, sécheresse cutanée | rash, hypersudation psoriasis, urticaire, eczéma, trouble cutané, réaction de photosensibilité, sueurs nocturnes | nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, angioedème, érythème polymorphe | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | myalgies, arthralgies | lombalgie, arthrite, faiblesse musculaire, douleurs osseuses, cervicalgie, douleur musculosquelettique, crampes musculaires | myosite | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | impuissance | ||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | fièvre, frissons, douleur, asthénie, fatigue, réaction au point d'injection, irritabilité | douleur thoracique, syndrome pseudo-grippal, malaise, léthargie, bouffées de chaleur, soif | |||
Investigations | perte de poids | ||||
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | surdosage |
Effets indésirables rapportés après la commercialisation
Affections oculaires
Décollement séreux de la rétine: fréquence inconnue.
Des décollements séreux de la rétine ont été rapportés avec la ribavirine en association avec des interférons, incluant le peginterféron alfa-2a.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Erythroblastopénie: fréquence inconnue.
Des cas d'érythroblastopénie ont été rapportés avec la ribavirine en association avec des interférons, incluant le peginterféron alfa-2a.
Affections du système immunitaire
Rejet de greffe de foie et de rein: fréquence inconnue.
Des rejets de greffe de foie et de rein ont été rapportés avec le peginterféron alfa-2a, seul ou en association avec la ribavine.
Syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada: fréquence inconnue.
Des cas de syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada ont été rapportés avec la ribavirine en association avec des interférons, incluant le peginterféron alfa-2a.
Affections psychiatriques
Idées d'homicide: fréquence inconnue.
Manie, troubles bipolaires: fréquence inconnue.
Des cas de manie et de troubles bipolaires ont été rapportés avec la ribavirine en association avec des interférons, incluant le peginterféron alfa-2a.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rhabdomyolyse: fréquence inconnue.
Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés avec la ribavirine en association avec des interférons, incluant le peginterféron alfa-2a.
Constantes biologiques
Dans les essais cliniques de la ribavirine en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a, la majorité des cas d'anomalies des constantes biologiques a été corrigée par une modification de la posologie . Sous traitement par la ribavirine en association avec le peginterféron alfa-2a, jusqu'à 2 % des patients ont présenté une élévation des ALAT qui a conduit à une modification de la dose ou à l'arrêt du traitement.
L'hémolyse est la toxicité dose-limitante du traitement par la ribavirine. Une baisse de l'hémoglobinémie à un taux <10 g/dl a été observée à un pourcentage pouvant aller jusqu'à 15 % des patients traités pendant 48 semaines par 1000/1200 milligrammes de ribavirine en association avec le peginterféron alfa-2a et jusqu'à 19 % des patients traités par l'association de RIBAVOX avec l'interféron alfa-2a. Lorsque 800 milligrammes de ribavirine a été associée avec le peginterféron alfa-2a pendant 24 semaines, une baisse de l'hémoglobinémie à un taux < 10 g/dl a été observée chez 3 % des patients. Dans la plupart des cas, l'hémoglobinémie a baissé dès le début de la période de traitement et s'est ensuite stabilisée, parallèlement à une augmentation compensatoire des réticulocytes.
La plupart des cas d'anémie, de leucopénie et de thrombopénie étaient peu sévères (grade 1 selon l'OMS). Des anomalies biologiques de grade 2 selon l'OMS ont été rapportées pour l'hémoglobine (4 % des patients), les leucocytes (24 % des patients) et les thrombocytes (2 % des patients). Une neutropénie modérée (nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) : 749 - 500 x 106 /l) ou sévère (NAPN : < 500 x 106/l) a été observée respectivement chez 24 % (216/887) et 5 % (41/887) des patients recevant pendant 48 semaines 1000/1200 milligrammes de ribavirine en association avec le peginterféron alfa-2a.
Des augmentations de l'acide urique et de la bilirubine non conjuguée associées à une hémolyse ont été observées chez certains patients traités par la ribavirine en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a. Les valeurs sont revenues à la normale dans les 4 semaines suivant la fin du traitement. Dans de rares cas (2/755), cette observation a été associée à une manifestation clinique (crise de goutte).
Constantes biologiques chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC
Bien que les troubles hématologiques (neutropénie, thrombocytopénie et anémie) aient été plus fréquents chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC, la majorité d'entre eux a pu être contrôlée par une modification posologique et/ou l'administration de facteurs de croissance. Ces troubles n'ont que rarement imposé un arrêt prématuré du traitement. Parmi les patients recevant peginterféron alfa-2a seul et en association avec la ribavirine, on a observé une diminution du NAPN en-dessous de 500/mm3 chez respectivement 13 % et 11 %, une diminution des plaquettes en-dessous de 50 000/mm3 chez respectivement 10 % et 8 % et une anémie (hémoglobine < 10g/dl) chez respectivement 7 % et 14 % des patients.
Se reporter au RCP du peginterféron alfa-2a ou de l'interféron alfa-2a pour connaître les contre-indications de l'un ou l'autre de ces produits.
hypersensibilité à la ribavirine ou à l'un des excipients,
femmes enceintes . RIBAVOX ne doit pas être administré tant qu'un résultat négatif à un test de grossesse n'a pas été obtenu juste avant le début du traitement,
allaitement ,
pathologie cardiaque sévère préexistante, dont les maladies cardiaques instables ou non contrôlées, dans les six derniers mois,
insuffisance hépatique sévère ou cirrhose du foie décompensée,
hémoglobinopathies (p. ex. thassémie, drépanocytose),
l'instauration du traitement par peginterféron alfa-2a est contre-indiquée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC, atteints de cirrhose avec un score de Child-Pugh ≥ 6, sauf si cela est uniquement dû à une élévation de la bilirubine indirecte causée par des médicaments tels que l'atazanavir et l'indinavir.
Grossesse
Données précliniques
Un risque tératogène et/ou embryotoxique significatif de la ribavirine a été démontré chez toutes les espèces animales ayant fait l'objet d'études appropriées, à des doses très inférieures à la dose recommandée chez l'homme. Des malformations du crâne, du palais, des yeux, de la mâchoire, des membres, du squelette et du tractus gastro-intestinal ont été observées. L'incidence et la sévérité des effets tératogènes ont augmenté avec la dose de ribavirine. La survie des ftus et de la descendance était réduite.
Patientes
RIBAVOX est contre-indiqué chez les femmes enceintes . Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes. Le traitement par RIBAVOX ne doit être débuté qu'après l'obtention d'un résultat négatif à un test de grossesse effectué juste avant l'initiation du traitement. Aucune méthode contraceptive n'étant totalement fiable, il est impératif que les femmes en âge de procréer utilisent une méthode de contraception efficace pendant le traitement et dans les 4 mois qui suivent la fin du traitement; pendant cette période, un test de grossesse doit être réalisé tous les mois. Si une grossesse survient pendant le traitement ou dans les 4 mois qui suivent son arrêt, la patiente doit être avertie du risque tératogène significatif de la ribavirine pour le ftus.
Patients de sexe masculin et leurs partenaires féminines
Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les partenaires féminines des patients prenant RIBAVOX. La ribavirine s'accumule dans les cellules et son élimination est très lente. Lors des études chez l'animal, la ribavirine a entraîné des modifications du sperme à des doses infracliniques. On ignore si la ribavirine présente dans le sperme exercera ses effets tératogènes connus sur l'ovule fécondé. Les patients de sexe masculin ou leurs partenaires féminines en âge de procréer doivent être informés de l'obligation d'utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par RIBAVOX et dans les 7 mois qui suivent son arrêt. Un test de grossesse doit être réalisé avant le début du traitement. Les hommes dont les partenaires sont enceintes doivent être informés de l'obligation d'utiliser un préservatif afin de réduire au cours des rapports sexuels l'exposition de leur partenaire à la ribavirine.
Allaitement
L'excrétion de la ribavirine dans le lait maternel n'est pas connue. En raison du risque d'effets indésirables chez le nourrisson allaité, l'allaitement doit être interrompu avant le début du traitement.
Aucun cas de surdosage de ribavirine n'a été rapporté dans les essais cliniques.
Des cas d'hypocalcémie et d'hypomagnésémie ont été observés chez des personnes ayant reçu des doses 4 fois supérieures aux doses maximales recommandées.
En raison du volume de distribution important de la ribavirine, des quantités significatives de ribavirine ne sont pas efficacement éliminées par hémodialyse.
La ribavirine n'est pas efficacement éliminée par hémodialyse.
Des études d'interaction ont été conduites avec la ribavirine, en association avec le peginterféron alfa-2a, l'interféron alfa-2b et les antiacides. Les concentrations de la ribavirine sont similaires, qu'elle soit administrée seule ou avec l'interféron alfa-2b ou avec le peginterféron alfa-2a.
Toute interaction potentielle peut persister jusqu'à 2 mois (5 demi-vies de la ribavirine) après l'arrêt du traitement par RIBAVOX, en raison de la longue demi-vie du produit.
Les résultats des études in vitro utilisant des préparations de microsomes hépatiques humains et de rat ont montré que le métabolisme de la ribavirine ne fait pas intervenir les enzymes du cytochrome P450. La ribavirine n'inhibe pas les enzymes du cytochrome P450. Les études de toxicité n'ont pas mis en évidence un effet inducteur enzymatique de la ribavirine. Par conséquent, le risque d'interactions liées aux enzymes du cytochrome P450 est minime.
+ Antiacides
La biodisponibilité de 600 milligrammes de ribavirine a été diminuée lors d'une coadministration d'un antiacide contenant du magnésium, de l'aluminium et de la méthicone; l'aire sous la courbe (ASCtf) a diminué de 14 %. Il est possible que la diminution de la biodisponibilité dans cette étude soit due à un retard de distribution de la ribavirine ou à une modification du pH. Cette interaction n'est pas considérée comme cliniquement significative.
+ Analogues nucléosidiques
Il a été démontré que la ribavirine inhibe in vitro la phosphorylation de la zidovudine et de la stavudine. La signification clinique de ces observations est inconnue. Toutefois, ces résultats in vitro laissent penser que l'administration concomitante de RIBAVOX avec la zidovudine ou la stavudine pourrait conduire à une augmentation de la virémie VIH plasmatique. Par conséquent, il est conseillé de surveiller étroitement les taux plasmatiques d'ARN du VIH chez les patients traités par RIBAVOX en association avec l'un ou l'autre de ces deux produits. Si les taux d'ARN du VIH augmentent, l'utilisation concomitante de RIBAVOX et des inhibiteurs de la transcriptase inverse doit être reconsidérée.
+ Didanosine (ddI)
La co-administration de la ribavirine et de didanosine n'est pas recommandée. Elle entraîne in vitro une augmentation de l'exposition à la didanosine ou à son métabolite actif (didéoxyadénosine 5'-triphosphate). Des cas d'insuffisance hépatique fatale, ainsi que de neuropathie périphérique, de pancréatite et d'hyperlactatémie symptomatique ou d'acidose lactique ont été rapportés lors de l'utilisation conjointe avec la ribavirine.
+ Azathioprine
La ribavirine, en ayant un effet inhibiteur sur l'inosine monophosphate déshydrogénase, peut interférer avec le métabolisme de l'azathioprine ce qui peut conduire à une accumulation de 6-méthylthioinosine monophosphate (6-MTIMP). Ceci a été associé à une myélotoxicité chez les patients traités par l'azathioprine. L'utilisation de RIBAVOX et de peginterféron alfa-2a en association avec l'azathioprine doit être évitée. Dans les cas où le bénéfice de l'association de RIBAVOX avec l'azathioprine justifie le risque potentiel, il est recommandé de surveiller étroitement les paramètres hématologiques durant l'association à l'azathioprine afin d'identifier les signes de myélotoxicité lesquels imposeront l'arrêt de ces médicaments .
Patients co-infectés par le VIH et le VHC
Aucune manifestation apparente d'interaction médicamenteuse n'a été observée dans une sous-étude pharmacocinétique réalisée chez 47 patients co-infectés par le VIH et le VHC ayant reçu 12 semaines de traitement. Cette étude était destinée à évaluer les effets de la ribavirine sur la phosphorylation intracellulaire de certains inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (lamivudine et zidovudine ou lamivudine et stavudine). Toutefois, en raison d'une importante variabilité, les intervalles de confiance sont très larges. L'exposition plasmatique à la ribavirine n'a pas semblé être affectée par l'administration concomitante d'inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse.
Une aggravation de l'anémie liée à la ribavirine a été rapportée lorsque la zidovudine fait partie du traitement de l'infection par le VIH, bien que le mécanisme exact reste à élucider. L'utilisation concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque accru d'anémie . Il doit être envisagé de remplacer la zidovudine dans un traitement par association d'antirétroviraux pré-existant. Ceci est particulièrement important chez les patients ayant un antécédent d'anémie induite par la zidovudine.
Analogues en Russie
капсулы:
200 мг
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
100 мг/мл
крем д/наружн. прим.:
7.5%
капсулы:
200 мг
капсулы:
100 мг, 200 мг
таб.:
200 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
200 mg, 400 mg
gélule:
200 mg
solution buvable:
40 mg
gélule:
200 mg
comprimé pelliculé:
200 mg, 400 mg, 600 mg
gélule:
200 mg
comprimé pelliculé:
200 mg, 400 mg, 600 mg