SCOBUREN - exerce une action spasmolytique sur la musculature lisse des voies gastro-intestinales.
Le médicament SCOBUREN appartient au groupe appelés Synthétiques antagonistes des récepteurs muscariniques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A03BB01
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE) - Scoburen solution injectable 20 mg , 1999-06-22
Scoburen 20 mg/ml
solution injectable 20 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës en gynécologie.
Traitement en soins palliatifs de l'occlusion intestinale.
SCOBUREN exerce une action spasmolytique sur la musculature lisse des voies gastro-intestinales.
Non renseignée.
Sécheresse buccale.
Epaississement des sécrétions bronchiques.
Diminution de la sécrétion lacrymale.
Troubles de l'accommodation.
Tachycardie, palpitations.
Constipation.
Rétention urinaire.
Excitabilité.
Irritabilité.
Confusion mentale chez les personnes âgées.
Risque de glaucome par fermeture de l'angle,
Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
Ce médicament est généralement déconseillé :
au cours du dernier trimestre de la grossesse,
en cas d'allaitement.
Grossesse
A doses très élevées, une étude réalisée chez le lapin a montré un effet légèrement embryotoxique.
En clinique, aucun effet malformatif n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial...)
En conséquence, il semble raisonnable d'essayer de limiter les doses et les durées de prescription pendant la grossesse.
En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.
Allaitement
Ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite en raison de la diminution de la sécrétion lactée et du passage des dérivés atropiniques dans le lait (risque d'effets atropiniques chez le nourrisson aux doses thérapeutiques).
Signes cliniques
Ce sont ceux des atropiniques avec sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l'accommodation, tarissement des sécrétions et surtout : tachycardie, agitation, confusion et hallucination allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.
Traitement
Symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.
Associations à prendre en compte
+ Atropine et autres substances atropiniques
Antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide (antiarythmique de la classe Ia), neuroleptiques phénothiaziniques.
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche, etc.
Utiliser avec prudence en cas de :
hypertrophie prostatique,
insuffisance rénale et/ou hépatique,
insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie,
bronchite chronique en raison de l'accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques,
iléus paralytique, atonie intestinale chez le sujet âgé, mégacolon toxique.
Analogues en Russie
таб., покр. обол.:
10 мг
суппозитории ректальн.:
10 мг
р-р д/инъекц.:
20 мг/мл
Analogues en France