Résumé des caractéristiques du médicament - TICLOPIDINE

Langue

- Français

TICLOPIDINE

TICLOPIDINE - La ticlopidine est un antiagrégant plaquettaire qui provoque, proportionnellement à la dose, une inhibition de l'agrégation plaquettaire et de la libération de certains facteurs plaquettaires, ainsi qu'une prolongation du temps de saignement.

Le médicament TICLOPIDINE appartient au groupe appelés Antiagrégants plaquettaires

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - B01AC05

Substance active: CHLORHYDRATE DE TICLOPIDINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Ticlopidine comprimé pelliculé 250 mg , 2001-07-03

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Ticlopidine comprimé pelliculé 250 mg , 2000-08-22

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Ticlopidine comprimé pelliculé 250 mg , 2000-02-09

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Ticlopidine ARROW 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Ticlopidine EG 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Ticlopidine EG 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Ticlopidine HEXAL 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

LABORATOIRES G GAM (FRANCE)

Ticlopidine IVAX 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Ticlopidine MYLAN 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Ticlopidine QUALIMED 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)

Ticlopidine RATIOPHARM 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)

Ticlopidine SANDOZ 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

SANDOZ (FRANCE)

Ticlopidine TEVA 250 mg

comprimé pelliculé 250 mg

TEVA SANTE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 250 mg

Dosage

ADULTE.
Voie orale.
Dans l'ensemble des indications la posologie est de deux comprimés par jour, à prendre pendant les repas.
Dans le cas d'une endoprothèse coronaire, le traitement sera institué juste avant ou le jour de la pose de l'endoprothèse et sera poursuivi pendant 4 à 6 semaines, à la posologie de 2 comprimés par jour (500 mg), en association avec l'aspirine (100 à 325 mg/j).
La prescription sera relayée par l'aspirine seule (75 à 100 mg- dose maximale 300/325 mg).
Population pédiatrique :
L'utilisation chez les enfants et les adolescents n'est pas recommandée en raison du manque d'expérience dans les essais cliniques.

Indications

Prévention des complications thrombotiques artérielles (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, mort de cause vasculaire) après un premier accident ischémique cérébral lié à l'athérosclérose. Une étude clinique a mis en évidence une efficacité quelque peu supérieure de la ticlopidine par rapport à l'aspirine (cf.5.1 Propriétés pharmacodynamiques) dans la prévention secondaire de ces complications thrombotiques, efficacité qu'il convient de mettre en balance avec les effets indésirables de la ticlopidine (cf.4.8 Effets indésirables). Prévention des accidents ischémiques majeurs, en particulier coronariens, chez les patients souffrant d'une artérite chronique oblitérante des membres inférieurs au stade de claudication intermittente authentifiée. Prévention des thromboses itératives des abords artério-veineux en hémodialyse chronique. Prévention de la thrombose subaiguë sur endoprothèse coronaire (stent).

Pharmacodynamique

La ticlopidine est un antiagrégant plaquettaire qui provoque, proportionnellement à la dose, une inhibition de l'agrégation plaquettaire et de la libération de certains facteurs plaquettaires, ainsi qu'une prolongation du temps de saignement.

Cette activité ne se manifeste pas in vitro mais seulement in vivo ; cependant aucun métabolite actif circulant n'a été mis en évidence.

La ticlopidine s'oppose à l'agrégation plaquettaire en inhibant la liaison ADP-dépendante du fibrinogène à une membrane plaquettaire. Elle n'agit pas par inhibition de la cyclo-oxygénase comme le fait l'aspirine. L'AMP cyclique plaquettaire ne semble pas jouer de rôle dans son mécanisme d'action.

Le temps de saignement mesuré par la méthode d'Ivy avec un brassard, à une pression de 40 mm de Hg, est prolongé de plus de deux fois par rapport aux valeurs initiales.

La prolongation du temps de saignement sans brassard est moins prononcée.

Après l'arrêt du traitement, le temps de saignement et les autres tests de la fonction plaquettaire retournent à la normale en une semaine chez la plupart des patients.

L'effet antiagrégant plaquettaire s'observe dans les deux jours qui suivent l'administration biquotidienne de ticlopidine.

L'effet antiagrégant plaquettaire maximum est obtenu 5 à 8 jours après une prise biquotidienne de 250 mg de ticlopidine.

A dose thérapeutique, la ticlopidine inhibe de 50 à 70% l'agrégation plaquettaire à l'ADP (2,5 mmol/l).

Des doses inférieures s'accompagnent d'une baisse correspondante de l'effet antiagrégant.

Dans un essai nord-américain (TASS), en double insu randomisé versus aspirine (1300mg/j) , plus de 3000 patients ayant présenté un accident ischémique cérébral, transitoire ou constitué mineur, ont été inclus et suivis sur une période moyenne de 3 ans.

Une réduction significative :

du nombre d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques non fatals et/ou de décès toutes causes confondues (critère principal combiné), du nombre d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques fatals ou non fatals (critère secondaire combiné), a été observée sous ticlopidine pendant la durée de l'étude.

Le bénéfice a été maximal pendant la première année de traitement.

5.2       Propriétés pharmacocinétiques

Après administration orale d'une dose unique standard de ticlopidine, l'absorption a lieu rapidement, le pic plasmatique étant atteint environ 2 heures après la prise.

L'absorption est pratiquement complète. La biodisponibilité de la ticlopidine est optimale lors de la prise après un repas.

Les concentrations plasmatiques à l'équilibre sont obtenues au bout de 7 à 10 jours de traitement à raison de 250 mg deux fois par jour. La demi-vie d'élimination terminale moyenne à l'équilibre est d'environ 30 à 50 heures. Toutefois, l'inhibition de l'agrégation plaquettaire n'est pas en corrélation avec les concentrations plasmatiques du médicament.

La ticlopidine subit une importante métabolisation hépatique. Après administration orale de produit radioactif, 50 à 60% de la radioactivité est retrouvée dans l'urine et de 23 à 30% dans les selles.

Sujet âgé

Les principales études cliniques ont été menées sur une population de patients âgés en moyenne de 64 ans. La pharmacocinétique de la ticlopidine est modifiée chez le sujet âgé, mais l'activité pharmacologique et thérapeutique à la dose de 500 mg/jour est indépendante de l'âge.

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Mécanisme d'action

Pharmacocinétique

Absorption

Après administration orale d'une dose unique standard de ticlopidine, l'absorption a lieu rapidement, le pic plasmatique étant atteint environ 2 heures après la prise.

L'absorption est pratiquement complète. La biodisponibilité de la ticlopidine est optimale lors de la prise après un repas.

Distribution

Les concentrations plasmatiques à l'équilibre sont obtenues au bout de 7 à 10 jours de traitement à raison de 250 mg deux fois par jour. La demi-vie d'élimination terminale moyenne à l'équilibre est d'environ 30 à 50 heures. Toutefois, l'inhibition de l'agrégation plaquettaire n'est pas en corrélation avec les concentrations plasmatiques du médicament.

Biotransformation

La ticlopidine subit une importante métabolisation hépatique.

La ticlopidine inhibe fortement le cytochrome P450 (CYP2B6). Elle inhibe moins le CYP2C19 et le CYP2D6.

Élimination

Après administration orale de produit radioactif, 50 à 60 % de la radioactivité est retrouvée dans l'urine et de 23 à 30 % dans les selles.

Sujet âgé

Les principales études cliniques ont été menées sur une population de patients âgés en moyenne de 64 ans. La pharmacocinétique de la ticlopidine est modifiée chez le sujet âgé, mais l'activité pharmacologique et thérapeutique à la dose de 500 mg/jour est indépendante de l'âge.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament TICLOPIDINE en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

A) Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables survenus soit pendant les études cliniques, soit spontanément rapportés sont présentés dans le tableau ci-dessous. Leur fréquence est définie en utilisant la convention suivante :

Fréquent (>1/100 à <1/10) ; peu fréquent (>1/1000 à <1/100) ; rare (>1/10 000 à <1/1000) ; très rare (>1/10 000). Pour chaque classe de système d'organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Système classe organe

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Affections hématologiques et du système lymphatique

Neutropénie, y compris neutropénie sévère , agranulocytose.

Thrombopénie isolée ou exceptionnellement associée à une anémie hémolytique.

Agranulocytose pouvant se compliquer en septicémie ou en choc septique potentiellement fatal.

Pancytopénie, aplasie médullaire, purpura thrombotique thrombopénique (associant thrombopénie, anémie hémolytique, troubles neurologiques, atteinte rénale et fièvre), leucémie , thrombocytose.

Affections du système immunitaire

Réactions immunologiques avec différentes manifestations telles que réactions allergiques, éosinophilie, anaphylaxie, œdème de Quincke, arthralgie, vascularite, syndrome lupique, pneumopathie allergique, néphropathie d'hypersensibilité pouvant évoluer en insuffisance rénale.

Réactions allergiques croisées entre thiénopyridines (telles que clopidogrel, prasugrel) .

Affections du système nerveux

Céphalée, sensation vertigineuse.

Troubles sensoriels (neuropathie périphérique).

Acouphènes.

Affections vasculaires

Contusions, ecchymoses, épistaxis, hématurie, hémorragie conjonctivale, saignements péri et post-opératoires, hémorragies potentiellement sévères et parfois fatales.

Hémorragie intracrânienne.

Affections gastro-intestinales

Diarrhée, nausées.

Ulcère gastroduodénal.

Diarrhée sévère avec colite (incluant les colites lymphocytaires).

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques, des phosphatases alcalines et des transaminases .

Augmentation de la bilirubine.

Hépatite (cytolytique et/ou cholestatique).

Cas d'hépatites d'évolution fatale, hépatite fulminante.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash cutané, particulièrement de type maculo-papulaire ou urticarien, souvent associés à un prurit, pouvant être généralisé.

Dermatite exfoliative.

Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fièvre.

Investigations

Augmentation de la cholestérolémie et de la triglycéridémie.

B) Description de certains effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Dans le cadre de deux importantes études cliniques contrôlées multicentriques (CATS et TASS) portant sur 2048 patients atteints d'accidents ischémiques transitoires ou d'accidents vasculaires cérébraux traités par ticlopidine, une incidence de 2,4% de neutropénies, dont 0,8% de neutropénies sévères (<450 neutrophiles/mm3), a été rapportée. L'évolution a été fatale dans environ 0,02 % des cas. Dans la grande majorité des cas, les atteintes hématologiques ont été observées pendant les trois premiers mois de traitement et n'ont pas toujours eu de traduction clinique (nécessité d'une surveillance hématologique systématique .

Ces données sont en accord avec les cas notifiés en pharmacovigilance. La moëlle osseuse a montré en général dans ces cas une baisse des précurseurs myéloïdes.

Manifestations hémorragiques

En cours de traitement, des manifestations hémorragiques de gravités diverses peuvent survenir.

Elles peuvent persister jusqu'à 10 jours après l'arrêt du traitement et occasionner des hémorragies per ou postopératoires.

Affections gastro-intestinales (notamment diarrhée, nausées)

En général, ces manifestations sont précoces et disparaissent en 1 à 2 semaines. Si l'effet est sévère et persiste, il convient d'arrêter le traitement.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

En général, les éruptions cutanées apparaissent au cours des premières semaines de traitement. Si le traitement est interrompu, les symptômes disparaissent en quelques jours. Ces éruptions peuvent être généralisées.

Affections hépatobiliaires

Des cas d'augmentations isolées ou associées des phosphatases alcalines, des transaminases et de la bilirubine ont été rapportés au cours des 4 premiers mois de traitement.

De rares cas d'hépatites cytolytiques et/ou cholestatiques ont été rapportés au cours des premiers mois de traitement. Leur évolution a en général été favorable après l'arrêt du traitement.

Des cas d'insuffisance hépatocellulaire aiguë avec encéphalopathie et/ou baisse du taux de prothrombine (TP) pouvant être fatals (hépatite fulminante) ont été rapportés.

Investigations

Lipides sanguins :

Les taux sériques de HDL-C, LDL-C, VLDL-C et de triglycérides peuvent augmenter de 8 à 10% après un à quatre mois de traitement, sans progression ultérieure malgré la poursuite du traitement. Les rapports des sous-fractions lipoprotéiques (en particulier le rapport de HDL à LDL) restent inchangés. Les données des études cliniques ont montré que l'effet ne dépendait pas de l'âge, du sexe, de la consommation d'alcool ou du diabète et n'avait pas de conséquence sur le risque cardio-vasculaire.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les situations suivantes :

Diathèses hémorragiques ;

Lésions organiques susceptibles de saigner : ulcère gastro-duodénal en période d'activité ou accident vasculaire cérébral hémorragique en phase aiguë ;

Hémopathies comportant un allongement du temps de saignement ;

Antécédents de troubles hématologiques (leucopénie, thrombopénie ou agranulocytose).

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la ticlopidine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la ticlopidine pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.

Allaitement

Des études chez le rat ont montré que la ticlopidine passait dans le lait maternel.

La tolérance de la ticlopidine en cas d'allaitement n'a pas été établie, en conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite, sauf en cas de nécessité absolue.

Surdosage

D'après les études chez l'animal, le surdosage peut provoquer une intolérance gastro-intestinale sévère.

Une surveillance soigneuse des paramètres vitaux et de l’hémostase (temps de saignement) est nécessaire.

En cas de surdosage, il est recommandé de procéder à un lavage gastrique et d'appliquer des mesures générales de soutien.

Interactions avec d'autres médicaments

Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires: l'aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l'eptifibatide et l'abciximab, l'iloprost, la protéine C.

L'utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l'héparine ou analogues (hirudines, fondaparinux), aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance régulière, clinique et biologique.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Théophylline (base et sels) et aminophylline.

Augmentation de la théophyllinémie avec risque de surdosage (diminution de la clairance plasmatique de la théophylline).

Surveillance clinique et éventuellement de la théophyllinémie. S'il y a lieu, adaptation de la posologie de théophylline pendant le traitement par ticlopidine et après son arrêt.

+ Phénytoïne, phosphénytoïne

Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne).

Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne.

+ Ciclosporine

Diminution des concentrations plasmatiques de ciclosporine.

Augmentation de la posologie de la ciclosporine sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie en cas d'arrêt de la ticlopidine.

Mises en garde et précautions

Mises en garde

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

La ticlopidine peut induire des effets indésirables, d'ordre hématologique ou hémorragique (cf. 4.8 Effets indésirables). Les atteintes hématologiques sont essentiellement des atteintes de la lignée blanche. Dans la grande majorité des cas, ces accidents surviennent au cours du 1er trimestre de traitement. Certains cas sont graves (neutropénies sévères, agranulocytoses) et parfois d'évolution mortelle.

Les évolutions sévères des effets hématologiques ou hémorragiques s'inscrivent le plus souvent dans des conditions particulières :

mesures de surveillance non respectées, retard de diagnostic et de mesures thérapeutiques appropriées à l'effet indésirable ; association à des anticoagulants ou à des antiagrégants plaquettaires dont l'aspirine et les AINS.

Cependant, dans le cas d'une endoprothèse coronaire (stent), on associe la ticlopidine à l'aspirine (100 à 325 mg par jour) pour une durée d'environ 1mois suivant la mise en place.

Il convient donc de respecter strictement les indications de l'autorisation de mise sur le marché, les précautions d'emploi et les contre-indications.

Précautions d'emploi

Surveillance hématologique :

il est nécessaire de procéder à des numérations - formules sanguines (plaquettes comprises) au début du traitement puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois de traitement. En cas d'arrêt de traitement durant les trois premiers mois, un contrôle des polynucléaires neutrophiles et des plaquettes doit être effectué dans les 15 jours qui suivent l'arrêt ; dans le cas d'une neutropénie (<1500 neutrophiles/mm3) ou d'une thrombopénie <100000 plaquettes/mm3), il est nécessaire d'arrêter le traitement et de suivre la NFS jusqu'au retour à la normale ; la ticlopidine doit être utilisée avec prudence en cas de risque hémorragique (cf. 4.5 Interactions médicamenteuses).

Tout patient prenant ce médicament doit être prévenu que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'ulcérations buccales et/ou de saignements inhabituels ou prolongés, d'ecchymoses, d'hématémèse ou de méléna impose d'avertir immédiatement son médecin.

Le diagnostic de purpura thrombopénique thrombotique (PTT) doit être évoqué devant les signes d'appel suivants : thrombopénie, anémie hémolytique, symptômes neurologiques, atteinte rénale et fièvre. Son apparition peut être très rapide. La plupart des cas sont survenus lors des 8 premières semaines de traitement.

L'évolution pouvant être fatale, il est recommandé de prendre contact avec une équipe spécialisée devant toute suspicion de PTT.

Surveillance de l'hémostase :

lors d'une intervention chirurgicale, dans le cas où un effet antiagrégant plaquettaire n'est pas recherché, il convient d'arrêter le traitement 10 jours au moins avant l'opération. En situation d'urgence chirurgicale, 3 moyens peuvent être utilisés seuls ou en association pour tenter de limiter le risque hémorragique et l'allongement du temps de saignement : l'administration renouvelable de 0,5 à 1 mg/kg de méthylprednisolone en IV, une perfusion de desmopressine à la posologie de 0,2 à 0,4 µg/kg ou l'apport de plaquettes fraîches sous forme de concentrés unitaires plaquettaires. A utiliser avec prudence chez l'insuffisant hépatique. Suspendre le traitement en cas de survenue d'une hépatite ou d'un ictère. Suspendre le traitement en cas de survenue d'une diarrhée sévère.






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