TIMOLOL - Sur le plan généralLe timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques : bêta-bloquant non cardiosélectif, absence de pouvoir agoniste partiel [ou absence d'activité sympathomimétique intrinsèque (ASI)], effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
Le médicament TIMOLOL appartient au groupe appelés Antiglaucomateux et myotiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - S01ED01
NOVARTIS PHARMA (FRANCE) - Timolol collyre 0,50 g , 1996-09-06
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Timolol collyre 0,25 g , 1992-03-30
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE) - Timolol collyre 0,50 g , 1992-03-30
Timolol ALCON 0,50 %
collyre 500 mg
NOVARTIS PHARMA (FRANCE)
Timolol CHAUVIN 0,25 %
collyre 500 mg
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Timolol CHAUVIN 0,50 %
collyre 500 mg
LABORATOIRE CHAUVIN (FRANCE)
Timolol SANDOZ 0,10 %
collyre 500 mg
SANDOZ (FRANCE)
Timolol SANDOZ 0,25 %
collyre 500 mg
SANDOZ (FRANCE)
Timolol SANDOZ 0,50 %
collyre 500 mg
SANDOZ (FRANCE)
Timolol TEVA 0,25 %
collyre 500 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Timolol TEVA 0,50 %
collyre 500 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Hypertonie intra-oculaire.
Glaucome chronique à angle ouvert.
Sur le plan général
Le timolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
bêta-bloquant non cardiosélectif,
absence de pouvoir agoniste partiel [ou absence d'activité sympathomimétique intrinsèque (ASI)],
effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
Sur le plan oculaire
le maléate de timolol en collyre abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome,
son activité se manifeste environ 20 minutes après instillation, atteint son maximum en 1 à 2 heures et est encore présente au bout de 24 heures,
stabilité de l'effet hypotenseur dans le temps : l'effet peut rester constant pendant un an. Une diminution de la sensibilité au maléate de timolol reste cependant possible, notamment après un traitement plus prolongé,
il n'y a pratiquement pas de modification du diamètre pupillaire ou de l'accommodation.
Population pédiatrique
Il y a très peu de données disponibles sur l'utilisation de timolol (0,25 %, 0,5 % une goutte deux fois par jour) dans la population pédiatrique pour une période de traitement allant jusqu'à 12 semaines. Une petite étude clinique publiée, en double aveugle, randomisée menée sur 105 enfants (n=71 sous timolol) âgés de 12 jours à 5 ans a montré dans une certaine mesure la preuve que le timolol est efficace pour un traitement à court terme dans l'indication du glaucome primaire congénital et du glaucome primaire juvénile.
Dans une étude sur les concentrations plasmatiques du médicament chez six patients, l'exposition systémique au timolol fut déterminée après administration locale de timolol 0,50 % deux fois par jour.
Les concentrations plasmatiques moyennes après la prise du matin étaient de 0,46 ng/ml et de 0,35 ng/ml après la prise de l'après-midi.
Résumé du profil de tolérance
Lors des études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rencontrés étaient une hyperhémie oculaire et une irritation de l'il chez approximativement 5% et 2% des patients respectivement.
Description de certains effets indésirables
Comme d'autres médicaments ophtalmiques topiques, le timolol passe dans la circulation générale. Cela peut entraîner des réactions indésirables semblables à celles des médicaments bêta-bloquants pris par voie systémique. Les réactions indésirables mentionnées comprennent des réactions rencontrées dans la classe des bêta-bloquants ophtalmiques. Comme les autres médicaments topiques utilisés par voie ophtalmique, le timolol est absorbé de façon systémique. Cela peut provoquer des effets indésirables comme ceux observés avec les bêta-bloquants par voie systémique. L'incidence des effets indésirables systémiques après une administration par voie ophtalmique reste plus faible qu'après administration systémique. Les effets indésirables décrits tiennent compte des réactions observées avec les bêta-bloquants par voie ophtalmique.
Résumé tabulé des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques avec TIMOLOL ALCON 0,50 %, collyre et ont été classés de la façon suivante très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1000), très rares (< 1/10 000).
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l'ordre décroissant de gravité.
Des effets indésirables additionnels rapportés lors de la surveillance post-commercialisation sont également listés sous « fréquence indéterminée ». Les fréquences ne peuvent pas être estimées sur la base des données disponibles.
Classe de systèmes d'organes | Terme préféré MedDRA |
Affections du système immunitaire | Fréquence indéterminée : lupus érythémateux disséminé, réactions allergiques systémiques incluant : angio-dème, urticaire, rash localisé ou généralisé, prurit, hypersensibilité, réaction anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquence indéterminée : hypoglycémie |
Affections psychiatriques | Rare : dépression |
Fréquence indéterminée : insomnie, amnésie, cauchemars, perte de mémoire | |
Affections du système nerveux | Peu fréquent : céphalées Rare : ischémie cérébrale, vertiges, maux de tête |
Fréquence indéterminée : accident vasculaire cérébral, syncope, paresthésie, augmentation des signes et symptômes de myasthénie grave | |
Affections oculaires | Fréquents : vision floue, douleur oculaire, signes et symptômes d'irritation oculaire (ex : brûlure, tiraillement, démangeaison, larmoiement, rougeur), gêne oculaire, hyperhémie oculaire |
Peu fréquents : érosion cornéenne, kératite ponctuée, kératite, iritis, conjonctivite, blépharite, acuité visuelle réduite y compris des modifications de la réfraction (dues parfois à l'arrêt du traitement par myotique), photophobie, sécheresse oculaire, augmentation de la sécrétion des larmes, écoulement de l'il, prurit oculaire, formation de croûte sur les paupières, inflammation de la chambre antérieure, dème de la paupière, hyperhémie conjonctivale | |
Rares : uvéite, diplopie, asthénopie, eczéma des paupières, érythème de la paupière, prurit de la paupière, dème conjonctival, pigmentation de la cornée | |
Fréquence indéterminée : décollement de la choroïde après chirurgie filtrante du glaucome , ptosis de la paupière, diminution de la sensibilité de la cornée | |
Affections cardiaques | Peu fréquent : bradycardie Rare : infarctus du myocarde |
Fréquence indéterminée : arrêt cardiaque, ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant (complet, de degré moindre ou aggravation), arythmie, palpitations, douleur thoracique, insuffisance cardiaque congestive (aggravation), dème, insuffisance cardiaque | |
Affections vasculaires | Peu fréquents : hypotension Rares : élévation de la tension artérielle, dème périphérique, refroidissement des extrémités |
Fréquence indéterminée : syndrome de Raynaud, aggravation d'une claudication intermittente existante | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquents : asthme, bronchite, dyspnée Rares : maladie pulmonaire obstructive chronique, bronchospasme (principalement chez les patients ayant une maladie bronchospastique pré-existante), toux, respiration sifflante, congestion nasale |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent : dysgueusie Rares : dyspepsie, douleurs abdominales, sécheresse de la bouche |
Fréquence indéterminée : vomissement, diarrhée, nausée | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rares : gonflement du visage, érythème |
Fréquence indéterminée : urticaire, affections variées de la peau incluant des éruptions de type psoriasis, rash psoriasiforme ou exacerbation d'un psoriasis, rash cutané, alopécie | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquence indéterminée : arthropathie, myalgie |
Affections des organes de reproduction et du sein | Fréquence indéterminée : trouble sexuel (comme l'impuissance), diminution de la libido |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Peu fréquent : fatigue Rares : asthénie, douleurs thoraciques |
Sur le plan biologique
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
Il convient de garder à l'esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires:
pathologies respiratoires réactionnelles incluant asthme bronchique ou antécédents d'asthme bronchique, maladie pulmonaire obstructive chronique sévère, ou bronchopneumopathies chroniques obstructives,
insuffisance cardiaque manifeste ou non contrôlée par un traitement,
choc cardiogénique,
blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
angor de Prinzmetal,
maladie du sinus,
bloc sino-auriculaire,
bradycardie sinusale (< 45-50 contractions par minute),
maladie de Raynaud et troubles circulatoires périphériques,
phéochromocytome non traité,
hypotension artérielle,
association à la floctafénine ,
Ce médicament ne doit généralement pas être associé à l'amiodarone .
Le passage systémique des bêta-bloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie orale mais néanmoins réel.
GrossesseLes études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
AllaitementLes bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrit pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
Aucune donnée spécifique pour ce produit n'est disponible.
Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l'esprit et la conduite à tenir calquée sur celle habituellement adoptée pour les bêta-bloquants.
En cas de surdosage avec TIMOLOL ALCON 0,50 %, collyre, le traitement devra être symptomatique et de soutien.
En cas d'ingestion accidentelle, les symptômes d'un surdosage en bêta-bloquants peuvent inclure bradycardie, hypotension, insuffisance cardiaque aiguë et bronchospasme.
En cas de surdosage, les mesures suivantes devront être envisagées :
1. Administration de charbon actif si le produit a été ingéré. Les études ont montré que le maléate de timolol ne pouvait pas être éliminé par hémodialyse.
2. Bradycardie symptomatique : Administrer du sulfate d'atropine par voie intraveineuse à raison de 0,25 mg à 2 mg, afin d'obtenir un blocage vagal. Si la bradycardie persiste, administrer avec précaution du chlorhydrate d'isoprénaline par voie intraveineuse. Dans les cas réfractaires, il peut être indiqué d'avoir recours à un pacemaker.
3. Hypotension : Prescrire un agent sympathomimétique comme la dopamine, la dobutamine ou la noradrénaline. Dans les cas réfractaires, le glucagon peut être efficace.
4. Bronchospasme : Administrer du chlorhydrate d'isoprénaline. Un traitement concomitant à base d'aminophylline peut être envisagé.
5. Insuffisance cardiaque aiguë : Instituer immédiatement le traitement conventionnel à base de digitaliques, de diurétiques et d'oxygène. Dans les cas réfractaires, une administration par voie intraveineuse d'aminophylline est recommandée. Elle peut être suivie, si nécessaire, par une prise de glucagon qui s'est révélée efficace.
En cas de blocages du cur, le chlorhydrate d'isoprénaline ou un pacemaker devra être utilisé.
1°) Collyres
Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l'adrénaline (risque de mydriase).
2°) Autres médicaments
Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d'interactions médicamenteuses existe.
Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les bêta-bloquants administrés par voie générale.
Associations contre-indiquées+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe
Associations déconseillées+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
+ Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association doit se faire sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque
Risque de majoration des effets indésirables des bêta-bloquants, avec notamment risque de bradycardie excessive.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Anticholinestérasiques: donézépil, galantamine, rivastigmine, néostigmine, pyridostigmine, tacrine, ambémonium
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique régulière.
+ Une potentialisation des effets systémiques bêta-bloquant du collyre et une augmentation des concentrations plasmatiques du bêta-bloquant ont été rapportées lors de l'association du timolol en collyre et de la quinidine, probablement en raison de l'inhibition du métabolisme du bêta-bloquant par la quinidine (décrit pour le timolol).
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Clonidine et autres antihypertenseurs centraux (alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal de l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
1. Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie.
2. La plupart des bêta-bloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Médicaments donnant des torsades de pointe:
Antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques: phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) et autres médicaments tels que: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, vincamine IV, mizolastine, halofantrine, sparfloxacine, pentamidine, moxifloxacine...
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
Associations à prendre en compte+ AINS (voie générale) y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Alpha-bloquant à visée urologique: alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine
Majoration de l'effet antihypertenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Antagonistes du calcium: (dihydropyridines)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet isotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquant). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Oculaires
L'association de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée .
Dans le cas où le timolol est administré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l'angle, un myotique doit être associé.
En effet chez ces patients, l'objectif immédiat du traitement est la réouverture de l'angle, ce qui nécessite l'emploi d'un myotique afin d'obtenir une constriction pupillaire, le maléate de timolol n'ayant pas ou peu d'effet sur la pupille.
Des décollements de la choroïde, contemporains d'hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome, lors de l'administration d'antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l'humeur aqueuse (timolol, acétazolamide).
Porteurs de lentilles de contact
Il existe un risque d'intolérance aux lentilles de contact par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d'une manière générale aux bêta-bloquants.
Lentilles de contact souples:
Le conservateur du Timolol Chauvin, le chlorure de benzalkonium, peut se déposer sur les lentilles de contact souples; par conséquent, le Timolol Chauvin ne doit pas être utilisé lors du port de lentilles de contact. Les lentilles doivent être enlevées avant l'application des gouttes et ne pas être remises avant un délai minimum de 15 minutes après l'utilisation du Timolol Chauvin.
Lentilles de contact dures:
Il n'y a pas d'études disponibles chez les patients glaucomateux, porteurs de lentilles de contact dures (à base de PMMA ou d'autres biomatériaux). Toutefois, par expérience, le timolol est généralement bien toléré chez les patients portant des lentilles de contact dures à base de polyméthylméthacrylate (PMMA).
Une diminution de la sensibilité au timolol pourrait apparaître après un traitement prolongé. Il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l'absence d'échappement thérapeutique.
Générales
Il convient de garder à l'esprit les mises en garde et précautions d'emploi des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
L'insuffisance cardiaque doit être suffisamment contrôlée avant le début du traitement par le timolol.
Les signes d'insuffisance cardiaque doivent être surveillés et le pouls contrôlé chez les patients ayant des antécédents cardiaques sévères.
Des réactions respiratoires et cardiaques, y compris dues à un bronchospasme chez les patients asthmatiques ainsi que, rarement, des décès liés à une insuffisance cardiaque, ont été rapportés.
L'effet sur la pression intra-oculaire ou les effets connus des bêta-bloquants par voie générale peuvent être exagérés lorsque le timolol est administré à des patients recevant déjà un bêta-bloquant par voie générale. La réponse de ces patients au traitement doit être strictement contrôlée.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Arrêt du traitement
Ne jamais interrompre brutalement un traitement bêta-bloquant par voie générale, en particulier chez les angineux: l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines.
Bradycardie
Si la fréquence cardiaque s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné l'effet dromotrope négatif des bêta-bloquants, les bêta-bloquants ne doivent être administrés qu'avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Sujets âgés, insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Chez ces sujets à risque et quand un collyre bêta-bloquant est administré avec un bêta-bloquant par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
Sujets diabétiques
Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquant, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives per-opératoires. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:
chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta- bloquants;
en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
La majoration du risque anaphylactique liée à la prise de bêta-bloquants, devra être prise en considération.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont capables d'en masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires.
Analogues en Russie
капли глазные:
2.5 мг/мл, 5 мг/мл
капли глазные:
2.5 мг/мл, 5 мг/мл
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
0.25%, 0.5%
капли глазные:
2.5 мг/мл, 5 мг/мл
Analogues en France
collyre:
1,000 mg, 15 mg, 2,000 mg, 7,5 mg
collyre:
0,250 g, 0,5 g, 1 mg, 2 mg
gel ophtalmique:
1 mg
gel ophtalmique:
1 mg
collyre:
0,25 g, 0,5 g
collyre:
0,625 mg