VENOFER - Le fer-saccharose, la substance active de VENOFER, est composé d'un noyau d'hydroxyde de fer(III) polynucléaire entouré d'un grand nombre de molécules de saccharose liées de façon non covalente.
Le médicament VENOFER appartient au groupe appelés Fer
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - B03AC Fer trivalent, préparations parentérales
VIFOR FRANCE (FRANCE) - Venofer solution injectable (IV) 20 mg , 1998-12-10
Venofer 20 mg/ml
solution injectable (IV) 20 mg
VIFOR FRANCE (FRANCE)
Déficit en fer total [mg] = PC [kg] x (Hb cible Hb actuelle) [g/dl] x 2,4* + réserves de fer [mg] | ||||
PC < 35 kg : | Hb cible = 13 g/dl et réserves de fer = 15 mg/kg de PC | |||
PC ≥ 35 kg : | Hb cible = 14 g/dl et réserves de fer = 500 mg | |||
* Factor 2,4 = 0,0034 (teneur en fer de l'Hb = 0,34 %) x 0,07 (volume sanguin = 7 % de PC) x 1 000 (facteur de conversion de [g] en [mg]) x 10
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Quantité de fer à remplacer [mg] | = nombre d'unités de sang perdu x 200 mg ou |
Quantité de VENOFER nécessaire [ml] | = nombre d'unités de sang perdu x 10 ml |
Exemple : pour un PC = 60 kg et un déficit en Hb de 1 g/dl : | Þ @ 150 mg de fer à remplacer |
Þ 7,5 ml de Venofer nécessaires |
Déficit en fer total [mg] = PC [kg] x (Hb cible Hb actuelle) [g/dl] x 2,4* + réserves de fer [mg] | ||||
PC < 35 kg : | Hb cible = 13 g/dl et réserves de fer = 15 mg/kg de PC | |||
PC ≥ 35 kg : | Hb cible = 14 g/dl et réserves de fer = 500 mg | |||
* Facteur 2,4 = 0,0034 (contenu en fer de l'Hb = 0,34 %) x 0,07 (volume sanguin = 7 % de PC) x 1 000 (facteur de conversion de [g] en [mg]) x 10
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VENOFER est indiqué dans le traitement de l'anémie par carence martiale dans les cas suivants :
En traitement de l'anémie chez l'insuffisant rénal chronique hémodialysé, en prédialyse ou en dialyse péritonéale, lorsqu'un traitement par fer oral s'est révélé insuffisant ou mal toléré ;
En situation pré-opératoire : chez les patients inclus dans un programme de don de sang autologue en association avec l'érythropoïétine, à condition qu'ils aient une anémie modérée (Hb entre 9 et 11 g/100 ml), et que leur ferritinémie initiale soit inférieure à 150 µg/l;
En traitement des anémies aiguës en post-opératoire immédiat chez les patients ne pouvant pas recevoir d'alimentation orale.
En traitement des anémies hyposidérémiques par carence martiale (Hb < 10,5 g/100 ml) liées aux maladies inflammatoires chroniques sévères de l'intestin lorsque le traitement par voie orale n'est pas adapté.
VENOFER ne doit être administré que si l'indication est confirmée par des examens appropriés.
Le fer-saccharose, la substance active de VENOFER, est composé d'un noyau d'hydroxyde de fer(III) polynucléaire entouré d'un grand nombre de molécules de saccharose liées de façon non covalente. Le poids moléculaire (PM) moyen du complexe est d'environ 43 kDa. Le noyau de fer polynucléaire possède une structure similaire à celle du noyau de la ferritine, la protéine de stockage du fer physiologique. Le complexe est conçu pour délivrer, de façon contrôlée, le fer utilisable pour les protéines de transport et de stockage du fer dans l'organisme (transferrine et ferritine respectivement).
Après une administration intraveineuse, le noyau de fer polynucléaire du complexe est capté essentiellement par le système réticulo-endothélial dans le foie, la rate et la moelle osseuse. Dans une seconde étape, le fer est utilisé pour la synthèse de l'hémoglobine, de la myoglobine et d'autres enzymes contenant du fer, ou stocké principalement dans le foie sous forme de ferritine.
Distribution
La ferrocinétique du complexe d'hydroxyde ferrique-saccharose marqué au 52Fe et au 59Fe a été évaluée chez 6 patients présentant une insuffisance rénale chronique et une anémie. Au cours des 6 à 8 premières heures, le 52Fe a été capté par le foie, la rate et la moelle osseuse. La captation de la radioactivité par la rate riche en macrophages est considérée comme représentative de la captation du fer par le système réticulo-endothélial.
Après injection intraveineuse d'une dose unique de 100 mg de fer sous forme de complexe d'hydroxyde ferrique-saccharose chez des volontaires sains, les concentrations sériques maximales de fer totale sont atteintes 10 minutes après l'injection, avec une concentration moyenne de 538 µmol/l. Le volume de distribution dans le compartiment central correspond bien au volume plasmatique (environ 3 litres).
Biotransformation
Après l'injection, le saccharose se dissocie fortement et le noyau de fer polynucléaire est capté principalement par le système réticulo-endothélial du foie, de la rate et de la moelle osseuse. Quatre semaines après l'administration, l'utilisation du fer érythrocytaire est de 59 % à 97 %.
Elimination
Le poids moléculaire (PM) moyen du complexe d'hydroxyde ferrique-saccharose est d'environ 43 kDa, soit un poids suffisamment important pour empêcher l'élimination par voie rénale. L'élimination rénale du fer, qui se produit pendant les 4 premières heures suivant l'injection d'une dose de 100 mg de fer sous forme de VENOFER, représente moins de 5 % de la dose. Après 24 heures, la concentration sérique totale de fer est diminuée à la valeur avant l'administration et l'élimination rénale du saccharose représente environ 75 % de la dose administrée.
L'effet indésirable plus fréquemment rapporté dans les études cliniques menées avec VENOFER a été une dysgueusie, survenue avec une fréquence de 4,5 %. Les effets indésirables graves les plus importants associés à VENOFER sont des réactions d'hypersensibilité, qui sont survenues avec une fréquence de 0,25 % dans les études cliniques.
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables rapportés après l'administration de VENOFER chez 4 064 patients dans les études cliniques ainsi que ceux notifiés dans le cadre de la pharmacovigilance post-commercialisation. Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur incidence en utilisant la classification suivante : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 < 1/1000) ; très rare (<°1/10 000).
Classe de système d'organes | Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) | Peu fréquent (≥ 1000, < 1/100) | Rare (≥ 10 000, < 1/1000) | Fréquence indéterminée1) |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité | Angio-dème, réactions anaphylactoïdes3) | ||
Affections du système nerveux | Dysgueusie | Céphalées, vertiges, sensation de brûlure, paresthésies, hypoesthésie | Syncope, somnolence | Diminution du niveau de conscience, confusion, perte de conscience, anxiété, tremblements |
Affections cardiaques | Palpitations | Bradycardie, tachycardie | ||
Affections vasculaires | Hypotension, hypertension | Bouffées vasomotrices, phlébite | Collapsus circulatoire, thrombophlébite | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | Bronchospasme | ||
Affections du rein et des voies urinaires | Chromaturie | |||
Affections gastrointestinales | Nausées | Vomissements, douleur abdominale, diarrhée, constipation | ||
Affections de la peau et du tissu souscutané | Prurit, rash | Urticaire, érythème | ||
Affections musculosquelettiques et systémiques | Spasmes musculaires, myalgies, arthralgies, douleurs dans les membres, dorsalgies | |||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Réactions au point d'injection/de perfusion2) | Frissons, asthénie, fatigue, dème périphérique, douleur | Douleur thoracique, hyperhidrose, pyrexie | Sueurs froides, malaise, pâleur, syndrome grippal qui peut apparaître quelques heures à plusieurs jours après l'injection |
Investigations | Augmentation de l'alanine aminotransférase, augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation de la gammaglutamyltrans-férase, augmentation de la ferritine sérique | Augmentation du taux sanguin de lactate déshydrogénase hypophosphatémie4) |
1) Notifications spontanées dans le cadre de la pharmacovigilance.
2) Les effets secondaires les plus fréquents sont les suivants : douleur au point d'injection/de perfusion, dème, brûlure, irritation, coloration, hématome, prurit.
3) Des réactions anaphylactoïdes peuvent se manifester par des tremblements/symptômes sévères similaires à une crise épileptique
4) Diminution modérée des taux de phosphate
L'utilisation de VENOFER est contre-indiquée dans les situations suivantes :
;hypersensibilité grave connue à toute autre préparation parentérale ;
anémie non ferriprive ;
surcharge martiale ou troubles de l'utilisation du fer (par exemple hémochromatose, hémosidérose) ;.
cirrhose hépatique décompensée et hépatite.
Grossesse
Il n'existe pas d'étude rigoureuse et contrôlée de VENOFER chez la femme enceinte.
Une évaluation prudente du rapport bénéfice/risque devra donc être effectuée avant toute utilisation de VENOFER pendant la grossesse ; VENOFER ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d'une nécessité absolue .
Dans bien des cas, l'anémie par carence martiale durant le premier trimestre de grossesse peut être traitée par une préparation de fer orale. Lorsque le bénéfice d'un traitement par VENOFER est estimé supérieur au risque potentiel pour la mère et le ftus, il est recommandé de limiter ce traitement aux deuxième et troisième trimestres.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction .
Allaitement
Chez des rates allaitantes traitées par un complexe d'hydroxyde ferrique-saccharose, il a été observé une faible excrétion du fer dans le lait et un transfert du fer chez les petits. Il est peu probable que le complexe hydroxyde ferrique-saccharose non métabolisé passe dans le lait maternel.
Chez des mères allaitantes présentant une carence martiale, la teneur en fer du lait maternel n'était pas augmentée après administration de fer sous forme de complexe d'hydroxyde ferrique-saccharose.
Cependant, il ne peut être exclu que les nouveau-nés/nourrissons puissent être exposés au fer contenu dans VENOFER par l'intermédiaire du lait maternel.
Une décision doit être prise d'interrompre l'allaitement ou le traitement en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Aucun effet du complexe hydroxyde ferrique-saccharose n'a été observé sur la fertilité, les performances d'accouplement et le développement embryonnaire précoce chez le rat.
Un surdosage peut causer une surcharge martiale pouvant se manifester par une hémosidérose. Si le médecin traitant le juge nécessaire, un surdosage doit être traité en administrant un chélateur du fer ou conformément à la pratique médicale habituelle.
Association déconseillée
Fer(sels) voie injectable
Lipothymie, voire choc, attribué à la libération rapide du fer de sa forme complexe et à la saturation de la sidérophiline.
Les préparations à base de fer administrées par voie parentérale peuvent provoquer des réactions d'hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes graves et potentiellement fatales. Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées chez des patients qui avaient reçu plusieurs administrations de fer par voie parentérale, y compris de complexe d'hydroxyde ferrique-saccharose, auparavant sans effet indésirable.
Ce risque de réactions d'hypersensibilité est plus élevé chez les patients présentant des allergies connues, y compris des allergies médicamenteuses, des antécédents d'asthme, d'eczéma ou de tout autre type d'allergie (terrain atopique) sévères.
Le risque de réactions d'hypersensibilité aux complexes de fers administrés par voie parentérale est également accru chez les patients atteints de troubles immunitaires ou inflammatoires (p. ex. lupus érythémateux systémique, polyarthrite rhumatoïde).
La prise concomitante de VENOFER avec d'autres sels de fer par voie injectable est déconseillée .
VENOFER ne doit être administré que lorsque du personnel formé pour évaluer et prendre en charge les réactions anaphylactiques est immédiatement disponible, dans un environnement disposant des moyens nécessaires pour assurer une réanimation.
Le patient doit être surveillé afin de détecter l'apparition de tout effet indésirable pendant au moins 30 minutes après chaque administration de VENOFER. Si des manifestations d'hypersensibilité ou d'intolérance sont observées durant l'administration, le traitement doit être immédiatement arrêté. La prise en charge d'une réaction anaphylactique/anaphylactoïde implique d'avoir à disposition les moyens nécessaires à une réanimation cardio-respiratoire incluant l'adrénaline injectable (1 :1 000). Un traitement par antihistaminique et/ou glucocorticoïde peut également s'avérer nécessaire.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, le fer parentéral ne doit être administré qu'après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque. L'administration de fer par voie parentérale doit être évitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique lorsque la surcharge en fer constitue un facteur précipitant, en particulier Porphyrie Cutanée Tardive. Une surveillance étroite du bilan martial est recommandée afin d'éviter une surcharge en fer.
Les préparations à base de fer administrées par voie parentérale doivent être utilisées avec précaution en cas d'infection aiguë ou chronique, en raison du risque potentiel d'aggravation des infections, surtout chez l'enfant. Il est recommandé d'arrêter le traitement par VENOFER chez les patients présentant une bactériémie. Le rapport bénéfice/risque doit être évalué chez les patients présentant une infection chronique.
Des réactions d'extravasation de VENOFER au site d'injection peuvent survenir et se manifester par une inflammation, une douleur, une rougeur, une induration, la formation d'abcès stérile, une nécrose tissulaire et un dème pouvant apparaître dès le début de l'injection, ainsi que par une coloration ou pigmentation brune de la peau pouvant persister à long terme.
Des modalités particulières d'administration et de surveillance permettent de réduire ces risques .
Si une extravasation survient, la perfusion doit être arrêtée immédiatement. Il n'existe pas de prise en charge symptomatique spécifique totalement efficace, néanmoins l'application de compresses alcoolisées peut être recommandée. Si des signes ou des symptômes tels que des troubles de la pigmentation cutanée sont signalés après l'extravasation, un avis médical spécialisé doit être demandé et un suivi des lésions pigmentaires devra être réalisé.
Chez les sujets préalablement traités par le fer par voie orale, ce traitement doit être interrompu 24 h avant la première injection de VENOFER.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
gélule:
33 mg
solution injectable:
28 mg correspondant à 0,5 mmol
solution pour perfusion:
50 mg
solution à diluer pour perfusion:
89,600 mg
solution injectable:
100 mg
gélule:
0,5 mg
solution à diluer pour perfusion:
100 mg
solution injectable ou pour perfusion:
50 mg