VERORAB - Pré-expositionUn taux sérique d'anticorps ≥ 0,5 UI/mL considéré comme protecteur par l'OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21).
Le médicament VERORAB appartient au groupe appelés Vaccins et anatoxines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J07BG Vaccins antirabiques
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Verorab poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI , 1985-05-28
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Verorab poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI , 1985-05-28
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Verorab poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI , 1985-05-28
Verorab
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
Verorab
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
Verorab
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) supérieur ou égal à 2,5 UI
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
Primovaccination | 3 injections | J0, J7 et J28* | |
1er rappel | 1 an plus tard | ||
Rappels ultérieurs | Tous les cinq ans |
Vaccination de moins de 5 ans (par un vaccin rabique de culture cellulaire) | 2 injections: J0 et J3 | |
Vaccination de plus de 5 ans ou vaccination incomplète | Protocole Essen: 5 injections: à J0, J3, J7, J14 et J28, avec administration d'IGR si nécessaire Protocole Zagreb: 2 doses à J0, 1 dose à J7 et J21, avec administration d'IGR si nécessaire |
VERORAB est indiqué dans la prévention de la rage chez l'enfant et l'adulte. Il peut être utilisé avant et après exposition, en primovaccination ou en rappel.
Prévention de la rage avant exposition (vaccination en pré-exposition)
La vaccination avant exposition doit être proposée chez les sujets ayant un risque élevé de contamination par le virus de la rage.
Toute personne à risque permanent, tel que le personnel de laboratoire de diagnostic, de recherche ou de production qui travaille sur le virus rabique, doit être vaccinée. Un contrôle sérologique est recommandé tous les 6 mois .
La vaccination avant exposition doit également être envisagée chez les sujets à risque d'exposition fréquent au virus de la rage:
Les vétérinaires et leurs assistants, les animaliers.
Les personnes en contact par leurs activités professionnelles ou de loisir, avec des espèces telles que le chien, le chat, la moufette, le raton laveur, la chauve-souris ou autres espèces susceptibles d'avoir la rage. A titre d'exemple, les gardes-chasse, les chasseurs, les travailleurs forestiers et les spéléologues, les taxidermistes.
Les adultes et les enfants résidants ou séjournant dans les zones d'enzootie.
Un contrôle sérologique peut être effectué tous les 2 à 3 ans pour les sujets soumis à une exposition discontinue.
Dans les zones de faible enzootie rabique, les vétérinaires et assistants (y compris les étudiants), les animaliers et le personnel des réserves naturelles (les gardes-chasse) sont considérés comme soumis à un risque occasionnel d'exposition et doivent recevoir une primovaccination rabique.
Des contrôles sérologiques des anticorps rabiques doivent être réalisés à intervalles réguliers en fonction du risque présenté par chaque sujet.
Les injections de rappel systématique seront administrées en fonction du risque du sujet.Prévention de la rage après exposition (vaccination en post-exposition):
Au moindre risque de contamination rabique, la vaccination post-exposition doit être réalisée aussitôt que possible.
Dans certains pays, la vaccination doit être effectuée dans un centre antirabique spécialisé.
Le traitement après exposition comprend le traitement local non spécifique de la blessure, une immunisation passive par les immunoglobulines rabiques (IGR) et la vaccination en fonction de la nature de la blessure et de l'état de l'animal (voir tableaux 1 et 2).
Tableau 1: Conduite à tenir en fonction de l'état de l'animal
Circonstances | Mesures à prendre concernant | Remarques | |
l'animal | le patient | ||
Animal indisponibleCirconstances suspectes ou non | Le conduire au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera toujours mené jusqu'à son terme | |
Animal mortCirconstances suspectes ou non | Faire acheminer l'encéphale à un laboratoire agréé pour analyse | Le conduire au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera interrompu si les analyses sont négatives ou poursuivi dans le cas contraire. |
Animal vivantCirconstances non suspectes | Le mettre sous surveillance vétérinaire(a) | Différer le traitement antirabique | Le traitement(b) sera poursuivi selon la surveillance vétérinaire de l'animal |
Circonstances suspectes | Le mettre sous surveillance vétérinaire(a) | Le conduire au centre antirabique pour traitement | Le traitement(b) sera interrompu si la surveillance vétérinaire infirme les doutes initiaux, ou poursuivi dans le cas contraire |
(a)En France, la surveillance vétérinaire comporte 3 certificats établis à J0, J7, et J14 déclarant l'absence de signe de rage. Selon les recommandations de l'OMS, la durée d'observation minimale de la surveillance vétérinaire pour les chiens et les chats est de 10 jours.
(b)Le traitement est recommandé en fonction de la gravité de la blessure: voir ci dessous.
Tableau 2: Guide OMS du traitement après exposition en fonction de la gravité de la blessure
Gravité | Nature du contact avec un animal sauvage(a) ou domestique présumé enragé, ou dont la rage a été confirmée ou encore un animal qui ne peut pas être placé en observation | Traitement recommandé |
I | Contact ou alimentation de l'animal. Léchage sur peau intacte. | Aucun, si une anamnèse fiable peut être obtenue. |
II | Peau découverte mordillée. Griffures bénignes ou excoriations sans saignement. Léchage de peau érodée. | Administrer le vaccin immédiatement(b) |
III | Morsure(s) ou griffure(s) ayant traversé la peau. Contamination des muqueuses par la salive (léchage). | Administrer immédiatement des immunoglobulines et le vaccin antirabique(b). |
(a)Un contact avec des rongeurs, des lapins, ou des lièvres n'exige pour ainsi dire jamais de traitement antirabique spécifique.
(b)Arrêter le traitement si l'animal est en bonne santé après 10 jours d'observation (pour les chats et les chiens) ou si après l'euthanasie, la recherche de la rage par les techniques de laboratoire appropriées est négative.
Pré-exposition
Un taux sérique d'anticorps ≥ 0,5 UI/mL considéré comme protecteur par l'OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21). Cette immunité doit être entretenue par des rappels.
Post-exposition
Le traitement de post-exposition a été étudié chez des adultes exposés au virus de la rage. Les sujets ont reçu 5 doses du vaccin par voie intra-musculaire à J0, J3, J7, J14 et J28 ainsi que des immunoglobulines rabiques. Chez tous les sujets, le taux sérique d'anticorps a dépassé le seuil de 0,5 UI/mL, considéré comme protecteur par l'OMS, dès la troisième injection à J14.
Chez les sujets déjà immunisés, l'administration de 2 doses à 3 jours d'intervalle (J0 et J3) suite à l'exposition permet d'atteindre le taux sérique d'anticorps > 0,5 UI/mL considéré comme protecteur par l'OMS. L'administration d'immunoglobulines rabiques n'est pas nécessaire dans ce cas.
L'administration d'immunoglobuline rabique humaine (IgRH) ou d'immunoglobuline rabique équine (IgRE), en même temps que l'injection des 2 premières doses de vaccin rabique au cours de l'administration selon le schéma Zagreb peut provoquer une légère baisse du titre moyen d'anticorps neutralisants.
Pré-exposition
Un taux sérique d'anticorps 0,5 UI/mL considéré comme protecteur par l'OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21). Cette immunité doit être entretenue par des rappels.
Post-exposition
Le traitement de post-exposition a été étudié chez des adultes exposés au virus de la rage. Les sujets ont reçu 5 doses du vaccin par voie intra-musculaire à J0, J3, J7, J14 et J28 ainsi que des immunoglobulines rabiques. Chez tous les sujets, le taux sérique d'anticorps a dépassé le seuil de 0,5 UI/mL, considéré comme protecteur par l'OMS, dès la troisième injection à J14.
Chez les sujets déjà immunisés, l'administration de 2 doses à 3 jours d'intervalle (J0 et J3) suite à l'exposition permet d'atteindre le taux sérique d'anticorps > 0,5 UI/mL considéré comme protecteur par l'OMS. L'administration d'immunoglobulines rabiques n'est pas nécessaire dans ce cas.
L'administration d'immunoglobuline rabique humaine (IgRH) ou d'immunoglobuline rabique équine (IgRE), en même temps que l'injection des 2 premières doses de vaccin rabique au cours de l'administration selon le schéma Zagreb peut provoquer une légère baisse du titre moyen d'anticorps neutralisants.
Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée.
Les effets indésirables ont été rapportés au cours d'études cliniques et après leur mise sur le marché.
Les effets indésirables sont classés en termes de fréquence :
très fréquent 1/10
fréquent 1/100 et < 1/10
peu fréquent 1/1 000 et < 1/100
rare 1/10 000 et < 1/1 000
très rare <1/10 000 incluant les cas isolés.
Expérience acquise au cours des essais cliniques
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent : adénopathies/lymphadénopathies.
Affections du système immunitaire
Fréquent : réactions allergiques cutanées de type rash, prurit, dème.
Peu fréquent : urticaire, angio-dème, dyspnée.
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalées, vertiges, somnolence.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : douleurs abdominales, nausées.
Peu fréquent : diarrhées.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très fréquent : myalgie.
Fréquent : arthralgie, frissons.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent : douleur au point d'injection, fièvre, malaise.
Fréquent : érythème au point d'injection, prurit au point d'injection, hématome au point d'injection, induration au point d'injection, asthénie, syndrome pseudo-grippal.
Peu fréquent : dème au point d'injection.
Expérience acquise après commercialisation
En complément à la liste ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été rapportés. Il n'est pas possible de calculer leurs incidences exactes parce qu'ils ont été rapportés de manière spontanée. Toutefois, rapportée au nombre de doses vendues, la survenue de ces effets indésirables est très rare (<1/10 000).
Affections du système immunitaire
Réactions anaphylactiques, réactions de type maladie sérique.
Affections du système nerveux
Encéphalopathies, convulsions.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Perte d'audition soudaine.*
* Pouvant persister.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) .
Affections gastro-intestinales
Vomissements.
4.3.1 Pré-exposition
Contre-indications habituelles à toutes vaccinations: en cas de fièvre ou de maladie aiguë la vaccination doit être différée.
Hypersensibilité connue à la substance active, à l'un des excipients, à la polymyxine B, à la streptomycine, ou à la néomycine.
Dans tous les cas, le rapport bénéfice/risque doit être évalué.
4.3.2 Post-exposition
En raison de l'évolution toujours fatale de l'infection rabique, il n'existe aucune contre-indication à la vaccination post-exposition.
Grossesse
Une étude de toxicité chez l'animal sur la reproduction et le développement, conduite avec un autre vaccin rabique inactivé produit sur cellules VERO, n'a pas mis en évidence d'effet délétère sur la fertilité des femelles ni sur le développement pré et post natal.
En clinique, l'utilisation des vaccins contre la rage (ʺsouche WISTAR Rabies PM/WI38 1503-3M" inactivée) au cours d'un nombre limité de grossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique à ce jour. En raison de la gravité de la maladie, la vaccination doit être réalisée pendant la grossesse, conformément au schéma habituel de vaccination, en cas de risque élevé de contamination.
Allaitement
L'utilisation de ce vaccin est possible au cours de l'allaitement.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Les corticoïdes et les traitements immunosuppresseurs peuvent interférer avec la production d'anticorps et faire échec à la vaccination .
Les immunoglobulines et le vaccin rabiques ne doivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés au même site .
Si possible, le vaccin doit être administré contro-latéralement aux sites d'administration des immunoglobulines.
Mises en garde
Comme tous les vaccins, VERORAB peut ne pas protéger 100% des personnes vaccinées.
A utiliser avec prudence chez les personnes présentant une allergie connue à la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine (présentes à l'état de traces dans le vaccin) ou à un antibiotique de la même classe.
Précautions d'emploi
Les recommandations relatives au schéma d'injection doivent être scrupuleusement suivies.
Des contrôles sérologiques (dosage d'anticorps neutralisants par le test RFFIT - Rapid Fluorescent Focus Inhibition Test) doivent être réalisés régulièrement (voir tableau 1).
Lorsque le vaccin est administré à des sujets présentant une immunodéficience connue, due à une maladie suppressive ou à un traitement immunosuppresseur concomitant (dont corticoïdes), un contrôle sérologique doit être réalisé 2 à 4 semaines après la vaccination .
Ne pas injecter par voie intravasculaire : s'assurer que l'aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.
Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dans le cas d'une réaction anaphylactique rare survenant après l'administration du vaccin, en particulier en cas de post-exposition chez les sujets ayant une hypersensibilité connue à la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine ou à un antibiotique de la même classe.
Comme tout vaccin injectable, VERORAB doit être administré avec précaution en cas de thrombocytopénie ou de troubles de la coagulation car l'injection intramusculaire peut entrainer un saignement chez ces sujets.
Le risque potentiel d'apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
Des réactions liées à l'anxiété, notamment des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress peuvent survenir après toute vaccination, voire même avant, comme réaction psychogène à l'injection avec une aiguille. Ceci peut s'accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision et des paresthésies. Il est important que des mesures soient mises en place afin d'éviter toute blessure en cas d'évanouissement.
Analogues en Russie
р-р д/инъекц.:
150 МЕ/мл, 150 ме/мл
р-р д/в/м и п/к введ.:
150 МЕ/мл
р-р д/в/м и п/к введ.:
150 МЕ/мл
Analogues en France
solution injectable:
200-400 UI
solution injectable:
supérieur ou égal à 150 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour solution injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
supérieur ou égal à 2,5 UI