FLUORODEOXYGLUCOSE, 123F - Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose-(18F) ne semble pas avoir d'activité pharmacodynamique.
Le médicament FLUORODEOXYGLUCOSE, 123F appartient au groupe appelés Radiopharmaceutiques diagnostiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V09IX04
REGIONAL CLINICAL ONCOLOGICAL CENTER of Khabarovsk Krai (Fédération de Russie) - Fluorodeoxyglucose, 123f solution injectable (IV) 600-37500 МБк , ЛП-003352 - 03.12.2015
ООО "Медицина и ядерные технологии" (Fédération de Russie) - Fluorodeoxyglucose, 18f solution injectable (IV) 40-2500 МБК/мл , ЛП-004574 - 11.12.2017
MIBS (Fédération de Russie) - Fluorodeoxyglucose, 123f solution injectable (IV) 600-50000 МБк , ЛСР-008507/10 - 20.08.2010
Fluorodeoxyglucose, 123f
solution injectable (IV) 600-50000 МБк
REGIONAL CLINICAL ONCOLOGICAL CENTER of Khabarovsk Krai (Fédération de Russie)
Fluorodeoxyglucose, 18f
solution injectable (IV) 600-50000 МБк
ООО "Медицина и ядерные технологии" (Fédération de Russie)
Fluorodeoxyglucose, 123f
solution injectable (IV) 600-50000 МБк
MIBS (Fédération de Russie)
Fluorodeoxyglucose, 18f
solution injectable (IV) 600-50000 МБк
Институт мозга человека РАН (Fédération de Russie)
Fluorodeoxyglucose, 18f
solution injectable (IV) 600-50000 МБк
ООО "ПЭТ-Технолоджи" (Fédération de Russie)
Fluorodeoxyglucose, 18f
solution injectable (IV) 600-50000 МБк
ФГУ "РНЦ РХТ Росмедтехнологий" (Fédération de Russie)
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Le fludésoxyglucose-(18F) est destiné à une utilisation en tomographie par émission de positons (TEP) chez les adultes et la population pédiatrique.
Oncologie
Pour les examens de diagnostic oncologique permettant une approche fonctionnelle des pathologies, dans lesquelles une augmentation de la consommation de glucose dans des organes ou tissus spécifiques est recherchée.Diagnostic
Caractérisation d'un nodule pulmonaire isolé
Détection d'un cancer d'origine inconnue, révélé par exemple par une adénopathie cervicale, des métastases hépatiques ou osseuses
Caractérisation d'une masse pancréatique
Stadification
Cancers de la tête et du cou, y compris pour orienter les prélèvements biopsiques
Cancer primitif du poumon
Cancer du sein localement avancé
Cancer de l'sophage
Carcinome du pancréas
Cancer colorectal, en particulier restadification des récidives
Lymphome malin
Mélanome malin lorsque l'indice de Breslow est supérieur à 1,5 mm ou qu'il existe des métastases ganglionnaires lors du diagnostic initial
Suivi de la réponse thérapeutique
Lymphome malin
Cancers de la tête et du cou
Détection des récidives suspectées
Gliome malin de haut grade (III ou IV)
Cancers de la tête et du cou
Cancer de la thyroïde (non médullaire): patients présentant une concentration sérique élevée de thyroglobuline et des résultats négatifs lors d'une scintigraphie du corps entier à l'iode
Cancer primitif du poumon
Cancer du sein
Carcinome du pancréas
Cancer colorectal
Cancer de l'ovaire
Lymphome malin
Mélanome malin
Cardiologie
Dans l'indication cardiologique, la cible diagnostique est le tissu myocardique viable consommant du glucose mais hypoperfusé, ce qui doit être démontré auparavant grâce aux techniques d'imagerie de la perfusion sanguine appropriées.
Évaluation de la viabilité myocardique chez des patients présentant une insuffisance ventriculaire gauche sévère et qui sont candidats à une revascularisation, lorsque les modalités d'imagerie conventionnelles ne sont pas probantes.
Neurologie
Dans l'indication neurologique, la cible diagnostique est l'hypométabolisme du glucose en phase interictale.
Localisation des foyers épileptogènes lors de l'évaluation préchirurgicale d'une épilepsie partielle temporale.
Maladies infectieuses ou inflammatoires
Dans les maladies infectieuses ou inflammatoires, la cible diagnostique est le tissu ou les structures comportant un nombre anormal de leucocytes activés.
Dans les maladies infectieuses ou inflammatoires, les indications suivantes sont suffisamment documentées:
Localisation de foyers anormaux pour guider le diagnostic étiologique en cas de fièvre d'origine inconnue
Diagnostic d'infection en cas de
Infection chronique suspectée de l'os et/ou des structures adjacentes: ostéomyélite, spondylite, discite ou ostéite, y compris en présence d'implants métalliques
Patient diabétique dont le pied présente une possible neuroarthropathie de Charcot, une ostéomyélite et/ou une infection des tissus mous
Prothèse de hanche douloureuse
Prothèse vasculaire
Fièvre chez un patient atteint du SIDA
Détection de l'extension de l'inflammation en cas de
Sarcoïdose
Maladie inflammatoire de l'intestin
Vascularite impliquant les gros vaisseaux
Suivi du traitement
Échinococcose alvéolaire non résécable, pour la recherche de localisations actives du parasite au cours du traitement médical et après l'interruption du traitement.
Aux concentrations chimiques recommandées pour les examens de diagnostic, le fludésoxyglucose-(18F) ne semble pas avoir d'activité pharmacodynamique.
Distribution
Le fludésoxyglucose-(18F) est un analogue du glucose qui s'accumule dans les cellules qui utilisent le glucose comme source d'énergie principale.
Une concentration élevée en fludésoxyglucose-(18F) s'observe dans les tumeurs dont la consommation en glucose est élevée.
Après injection intraveineuse, la cinétique du fludésoxyglucose-(18F) dans le compartiment vasculaire est biexponentielle avec une période de distribution de 1 minute et une période d'élimination d'environ 12 minutes.
Chez les sujets sains, le fludésoxyglucose-(18F) se distribue partout dans le corps et se concentre plus particulièrement dans le cerveau, le myocarde, et dans une moindre mesure au niveau des poumons et du foie.
Capture dans les organes
L'accumulation cellulaire de fludésoxyglucose-(18F) se fait par des mécanismes de transport actifs qui sont en partie dépendants de l'insuline et qui, par conséquent, peuvent être influencés par l'alimentation, les conditions nutritionnelles et l'existence d'un diabète sucré. Chez les diabétiques, l'accumulation du fludésoxyglucose-(18F) dans les cellules est plus faible à cause d'une modification de la distribution tissulaire et du métabolisme du glucose.
Le fludésoxyglucose-(18F) est transporté au travers de la membrane cellulaire de la même façon que le glucose, mais ne subit que la première étape de la glycolyse pour donner du fludésoxyglucose-(18F)-6-phosphate qui reste piégé à l'intérieur de la cellule tumorale et n'est pas métabolisé davantage. Comme la déphosphorylation par les phosphatases intracellulaires est un mécanisme lent, le fludésoxyglucose-(18F) est retenu dans le tissu pendant quelques heures (mécanisme de piégeage).
Le fludésoxyglucose-(18F) franchit la barrière hématoencéphalique. Approximativement 7 % de la dose injectée s'accumulent dans le cerveau au cours des 80 à 100 minutes après injection. Les foyers épileptogènes montrent un métabolisme réduit en glucose dans les phases interictales.
Approximativement 3 % de l'activité injectée est captée par le myocarde en 40 minutes. La distribution du fludésoxyglucose-(18F) dans le cur normal est sensiblement homogène, cependant, des différences régionales pouvant atteindre 15 % sont observées au niveau du septum interventriculaire. En cas d'ischémie myocardique réversible, une accumulation accrue de glucose a lieu dans les cellules du myocarde.
Une fraction de l'activité injectée de respectivement 0,3 % et entre 0,9 et 2,4 % s'accumule au niveau du pancréas et des poumons.
Le fludésoxyglucose-(18F) se fixe également, plus faiblement, au niveau des muscles oculaires, du pharynx et de l'intestin. Une fixation musculaire peut être notée en cas d'effort récent ou en cas de tension musculaire au cours de l'examen.
Élimination
L'élimination du fludésoxyglucose-(18F) est essentiellement rénale, 20 % de l'activité étant excrétée dans l'urine dans les 2 heures qui suivent l'injection.
La fixation au parenchyme rénal est faible, mais en raison de l'élimination rénale du fludésoxyglucose-(18F), l'ensemble du système urinaire, et en particulier la vessie, présente une activité marquée.
L'exposition à des rayonnements ionisants peut induire un cancer ou le développement de déficiences héréditaires. La dose efficace étant de 7,6 mSv lorsque l'activité recommandée maximale de 400 MBq est administrée, la survenue de ces effets indésirables est peu probable.
Femmes en âge d'avoir des enfants
Lors de l'administration d'un produit radiopharmaceutique à une femme en âge de procréer, il est important de s'informer sur une éventuelle grossesse. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. En cas de doute sur sa grossesse potentielle (si la femme n'a pas eu ses règles, si ses cycles sont très irréguliers, etc.), d'autres techniques n'impliquant pas de rayonnements ionisants (si elles existent) doivent être proposées à la patiente.
Grossesse
Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du ftus.
Seuls les examens absolument nécessaires devraient être effectués pendant la grossesse, lorsque le bénéfice probable dépasse largement le risque pour la mère et le ftus.
Allaitement
Avant d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme en période d'allaitement, il convient de réfléchir à la possibilité de repousser l'administration jusqu'à la fin de l'allaitement et au choix du radionucléide le plus adapté, en tenant compte de sa sécrétion dans le lait maternel. Lorsque l'administration est considérée comme nécessaire, l'allaitement doit être interrompu pendant 12 heures et le lait produit pendant cette période doit être éliminé.
Tout contact avec les jeunes enfants doit être évité pendant les 12 heures suivant l'injection.
Fertilité
Aucune étude sur la fertilité n'a été réalisée.
En cas de surdosage des rayonnements délivrés avec le fludésoxyglucose-(18F), la dose absorbée doit, dans la mesure du possible, être réduite en augmentant l'élimination du radionucléide de l'organisme par une diurèse forcée et des mictions fréquentes. Il peut s'avérer utile d'estimer la dose efficace appliquée.
Tout médicament entraînant une modification de la glycémie est susceptible d'entraîner une modification de la sensibilité de l'examen (par exemple, corticoïdes, valproate, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital et catécholamines).
L'administration de facteurs stimulant l'hématopoïèse (CSF) augmente pendant plusieurs jours la fixation du fludésoxyglucose-(18F) au niveau de la moelle osseuse et de la rate. Il faut en tenir compte pour l'interprétation des images de TEP. Un écart d'au moins 5 jours entre le traitement par CSF et l'examen par TEP peut réduire cette interférence.
L'administration de glucose et d'insuline influence l'accumulation du fludésoxyglucose-(18F) dans les cellules. Une glycémie élevée ainsi qu'une insulinémie basse entraîne une diminution de l'accumulation de fludésoxyglucose-(18F) dans les organes et les tumeurs.
Il n'a pas été conduit d'études formelles sur les interactions entre le fludésoxyglucose-(18F) et un quelconque produit de contraste utilisé en CT.
Analogues en Russie
р-р д/в/в введ.:
320-7440 МБк, 40-2500 МБК/мл, 600-37500 МБк, 600-50000 МБк
Analogues en France
solution injectable:
1 GBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
185 MBq à la date et à l'heure de calibration, 260 MBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
250 MBq aux date et heure de calibration
solution injectable:
1,0 GBq à la date et à l'heure de calibration, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration, 185 MBq (à la date et à l'heure de calibration), 250 MBq à la date et heure de calibration
solution injectable:
150 MBq, 150 MBq à la date et à l'heure de calibration
solution injectable:
185 MBq à la date et à l'heure de calibration