BIGONIST - L'acétate de buséréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la LHRH naturelle.
Le médicament BIGONIST appartient au groupe appelés Hormones hypothalamiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02AE01
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Bigonist implant injectable pour voie sous cutanée 6,30 mg , 1993-08-24
Bigonist 6,3 mg
implant injectable pour voie sous cutanée 6,30 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Cancer de la prostate avec métastases.
L'acétate de buséréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la LHRH naturelle.
Les études conduites chez l'homme comme chez l'animal ont montré que, après une stimulation initiale, l'administration prolongée d'acétate de buséréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope supprimant par conséquent les fonctions testiculaires.
Dans le cancer de la prostate, l'administration prolongée de buséréline permet de réduire la sécrétion de testostérone jusqu'au niveau de castration.
Bigonist est un implant qui assure une libération de buséréline à un taux efficace pendant 2 mois.
La buséréline, est dégradée au niveau du foie et de l'hypophyse (organe cible) et excrétée sous forme de métabolites inactifs dans les urines.
A partir de l'implant, injecté par voie sous-cutanée, la vitesse de libération de la buséréline est maximale le premier jour et se maintient à un taux moyen de 50 μg par jour, ceci pendant 2 mois.
Même à la fin de cette période, la quantité libérée chaque jour est suffisante pour assurer la suppression de la sécrétion de testostérone sans entraîner une accumulation de buséréline lors de l'administration répétée d'implants.
La stimulation initiale de la sécrétion d'androgènes peut entraîner une activation transitoire de la tumeur. Dans 2 à 3 % des cas; des troubles de la miction ou une rétention d'urine ont été signalés; ils ont régressé spontanément malgré la poursuite du traitement. De tels symptômes peuvent être évités par l'administration d'un anti-androgène . Cependant, dans 1 % des cas, une légère exacerbation de la douleur et/ou une altération de l'état général ont été notées de façon transitoire. Exceptionnellement, une thrombose veineuse avec embolie pulmonaire ou des troubles neurologiques (par exemple faiblesse, paresthésies des membres inférieurs) ont été signalés.
En raison des effets pharmacologiques, des bouffées de chaleur, des troubles de l'érection ou de la libido surviennent chez la plupart des patients. Exceptionnellement, une dépression peut survenir ou s'aggraver. Une gynécomastie a été observée dans moins de 1 % des cas. Une poussée hypertensive a été observée chez 10 % des malades hypertendus. Un dème discret des membres inférieurs a été signalé dans 2 % des cas; il régresse sous traitement symptomatique. Une aggravation d'un diabète a été observée dans un cas isolé.
Les effets indésirables suivant ont été aussi rapportés: céphalées (10 %) et plus rarement:
troubles du sommeil, vertiges, essoufflement, palpitation.
érythème, éruption urticarienne, modification de la pilosité.
nausées, vomissements, diarrhée, constipation, modification du poids.
élévation des enzymes hépatiques (transaminases).
thrombopénie, leucopénie.
sensation de tension rétro-oculaire, sécheresse des yeux.
acouphènes.
des myalgies et des douleurs ostéoarticulaires peuvent être observées.
De rares cas de réactions anaphylactiques pouvant évoluer vers un bronchospasme ou une dyspnée et exceptionnellement un choc anaphylactique (et susceptibles d'imposer l'ablation chirurgicale de l'implant), ont été observés. Une douleur ou une réaction au point d'injection ont été signalées par 3% des patients.
De très rares cas de développement d'adénomes hypophysaires ont été décrits lors des traitements par agonistes de la LH-RH, y compris avec la buséréline.
Orchidectomie ou pulpectomie préalable,
Hypersensibilité à la LHRH, aux analogues de la LHRH ou à l'un de ses excipients,
Résistance cliniquement prouvée de la tumeur aux analogues de la LHRH.
Grossesse
Les analogues de la GnRH sont actuellement utilisés comme inducteurs de l'ovulation en association avec les gonadotrophines, en vue d'obtenir une grossesse. La grossesse ne représente donc pas une indication de ces produits.
BIGONIST, solution injectable par voie sous-cutanée ne doit pas être administré au cours de la grossesse .
Toutefois, l'expérience montre que certaines femmes, après induction de l'ovulation lors d'un précédent cycle, développent une grossesse sans en avoir connaissance et entreprennent de ce fait une nouvelle stimulation ovarienne.
Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivantes :
chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation des analogues de la GnRH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Par ailleurs, l'alcool benzylique pouvant passer la barrière placentaire, les solutions injectables doivent être utilisées avec prudence chez la femme enceinte.
Allaitement
Il n'y a pas d'indication à administrer ce médicament à une femme qui allaite. La buséréline passe dans le lait maternel en petites quantités. Bien qu'aucun effet indésirable n'ait été observé chez le nourrisson, il est recommandé d'éviter l'allaitement pendant un traitement par BIGONIST, solution injectable par voie sous-cutanée afin d'éviter au nourrisson d'ingérer de petites quantités de buséréline avec le lait maternel.
Aucune intoxication par la buséréline n'a été observée à ce jour. Les effets rapportés en cas de surdosage en buséréline sont les mêmes que les effets indésirables observés en cas d'administration de quantités normales du produit. Le traitement d'un éventuel surdosage sera symptomatique.
En cas d'association de la buséréline avec des médicaments qui modifient la sécrétion pituitaire des gonadotrophines, des précautions particulières doivent être prises et il est recommandé de réaliser un suivi attentif avec des dosages hormonaux.
Le traitement par la buséréline peut atténuer l'effet des médicaments antidiabétiques .
En cas de traitement concomitant avec des hormones sexuelles, le dosage doit être adapté afin de garantir l'effet thérapeutique recherché.
Puisqu'un traitement par privation androgénique peut allonger l'intervalle QT, le traitement par BIGONIST doit être évalué avec prudence en cas d'utilisation concomitante avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ou des médicaments pouvant induire des torsades de pointes tels que ceux de la classe IA (tels que quinidine, disopyramide) ou de la classe III (tels que amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), des médicaments antiarythmiques, la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc En cas d'association avec de tels médicaments, l'intervalle QT doit être étroitement surveillé .
Une surveillance régulière sera exercée chez les patients ayant des antécédents de troubles de l'humeur.
Chez les patients hypertendus, la pression artérielle sera mesurée régulièrement.
Chez le diabétique, la glycémie sera contrôlée à intervalles réguliers.
Au cours des essais cliniques conduits avec d'autres formes de buséréline, sans association à un anti-androgène, 10 % des patients ayant des métastases osseuses ont eu des douleurs osseuses ou une aggravation de celles-ci. Ceci justifie une surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du traitement notamment chez les patients porteurs d'une obstruction des voies excrétrices et chez les malades présentant des métastases vertébrales . Pour la même raison, l'indication du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
Il peut être utile de vérifier périodiquement la testostéronémie avec une méthode sensible, qui ne doit pas être supérieure à 1 ng/ml.
Analogues en Russie
спрей д/назальн. прим.:
0.15 мг/доза, 150 мкг/доза
лиофилизат д/пригот. суспенз. пролонгир. высвобождения д/в/м введ.:
3.75 мг
Analogues en France
implant injectable pour voie sous cutanée:
6,30 mg
solution:
10 mg
solution injectable (SC):
6 mg
implant:
9,45 mg