ONDANSETRON - L'ondansétron est un antagoniste des récepteurs 5-HT3 à la sérotonine, impliquée dans les phénomènes de réflexe émétique.
Le médicament ONDANSETRON appartient au groupe appelés Antagonistes 5HT3 ou sétrons
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A04AA01
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Ondansetron solution injectable 2 mg , 2009-05-04
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Ondansetron solution injectable (IV) 2,0 mg , 2007-05-30
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Ondansetron solution injectable 2 mg , 2006-12-22
Ondansetron ACCORD 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Ondansetron AGUETTANT 2 mg/ml
solution injectable (IV) 8,00 mg
Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Ondansetron ARROW 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Ondansetron ARROW 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Ondansetron ARROW 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Ondansetron B BRAUN 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
B. BRAUN MELSUNGEN (ALLEMAGNE)
Ondansetron BIOGARAN 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Ondansetron BIOGARAN 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Ondansetron CRISTERS 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
CRISTERS (FRANCE)
Ondansetron CRISTERS 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
CRISTERS (FRANCE)
Ondansetron CTRS 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
LABORATOIRES CTRS (FRANCE)
Ondansetron CTRS 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
LABORATOIRES CTRS (FRANCE)
Ondansetron EG 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Ondansetron EG 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Ondansetron EG 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Ondansetron EG 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Ondansetron ETHYPHARM 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
LABORATOIRES ETHYPHARM (FRANCE)
Ondansetron ETHYPHARM 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
LABORATOIRES ETHYPHARM (FRANCE)
Ondansetron GENERES 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Ondansetron GSK 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Ondansetron GSK 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE (FRANCE)
Ondansetron HIKMA 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
HIKMA PHARMACEUTICALS (PORTUGAL)
Ondansetron KABI 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)
Ondansetron MAYNE 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
MAYNE PHARMA (FRANCE) SAS (FRANCE)
Ondansetron MYLAN 2 mg/ml
solution injectable (IV) 8,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Ondansetron MYLAN 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Ondansetron MYLAN 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Ondansetron MYLAN PHARMA 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Ondansetron PAUCOURT 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
PAUCOURT (FRANCE)
Ondansetron PAUCOURT 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
PAUCOURT (FRANCE)
Ondansetron PFIZER 2 mg/ml
solution pour perfusion 8,00 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Ondansetron PFIZER 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Ondansetron PFIZER 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Ondansetron PFIZER 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Ondansetron PFIZER 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Ondansetron QUALIHEALTH 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Ondansetron QUALIHEALTH 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Ondansetron QUALIMED 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Ondansetron QUALIMED 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Ondansetron RANBAXY 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Ondansetron RANBAXY 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Ondansetron RANBAXY 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Ondansetron RANBAXY 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Ondansetron RATIOPHARM 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Ondansetron RATIOPHARM 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Ondansetron RENAUDIN 2 mg/mL
solution injectable (IV) 8,00 mg
LABORATOIRE RENAUDIN (FRANCE)
Ondansetron SAINT GERMAIN 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
Laboratoire SAINT GERMAIN (FRANCE)
Ondansetron SAINT GERMAIN 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
Laboratoire SAINT GERMAIN (FRANCE)
Ondansetron SANDOZ 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Ondansetron SANDOZ 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Ondansetron SANDOZ 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Ondansetron SANDOZ 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
SANDOZ (FRANCE)
Ondansetron TEVA 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ondansetron TEVA 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ondansetron TEVA 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ondansetron TEVA 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ondansetron TEVA 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ondansetron VENIPHARM 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
VENIPHARM (FRANCE)
Ondansetron WINTHROP 2 mg/ml
solution injectable 8,00 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Ondansetron ZENTIVA 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Ondansetron ZENTIVA 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Ondansetron ZYDUS 4 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Ondansetron ZYDUS 4 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Ondansetron ZYDUS 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Ondansetron ZYDUS 8 mg
comprimé pelliculé 8,00 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Ondansetron MYLAN PHARMA 8 mg
comprimé orodispersible 8,00 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Prévention et traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisante et la radiothérapie hautement émétisante chez l'adulte.
Prévention des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisante chez l'enfant à partir de 6 mois.
Traitement des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique chez l'enfant à partir de 6 mois.
Traitement des nausées et vomissements post-opératoires chez l'adulte.
Prévention et traitement des nausées et vomissements post-opératoires chez l'enfant à partir de 1 mois.
L'ondansétron est un antagoniste des récepteurs 5-HT3 à la sérotonine, impliquée dans les phénomènes de réflexe émétique.
L'administration d'ondansétron ne modifie pas les taux sériques de prolactine.
L'ondansétron est un puissant antagoniste sélectif des récepteurs 5-HT3. Son mode d'action précis dans la suppression des nausées et les vomissements n'est pas connu. La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent provoquer la libération de 5HT dans l'intestin grêle qui déclencherait un réflexe de vomissement en stimulant les récepteurs 5-HT3 situés sur les fibres vagales afférentes. L'excitation des fibres vagales afférentes peut aussi provoquer la libération de 5HT dans l'area postrema, situé sur le plancher du quatrième ventricule, et cela peut aussi provoquer des vomissements par un mécanisme central. Ainsi, l'effet de l'ondansétron dans la prise en charge des nausées et des vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique et la radiothérapie est probablement dû à l'antagonisme des récepteurs 5-HT3 situés sur les neurones localisés dans le système nerveux périphérique et central. Les mécanismes d'action des nausées et vomissements post-opératoires ne sont pas connus mais il y aurait des points communs avec les nausées et vomissements induits par les cytotoxiques.
L'ondansétron ne modifie pas les concentrations plasmatiques de prolactine.
Le rôle de l'ondansétron sur les vomissements induits par les opioïdes n'a pas été établi.
Enfants
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie
L'efficacité de l'ondansétron dans la maitrise des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie a été évaluée dans une étude randomisée en double-aveugle chez 415 patients âgés de 1 à 18 ans (S3AB3006). Les jours de chimiothérapies, les patients ont reçu soit 5 mg/m2 d'ondansétron par voie intraveineuse + 4 mg d'ondansétron par voie orale 8-12 heures plus tard, soit 0,45 mg/kg d'ondansétron par voie intraveineuse + un placebo par voie orale 8-12 heures plus tard. Après la chimiothérapie, les 2 groupes ont reçu 4 mg d'ondansétron en sirop 2 fois par jour pendant 3 jours. La maitrise complète des vomissements au plus mauvais jour de la chimiothérapie a été de 49% (5 mg/m2 IV + ondansétron 4 mg par voie orale) et 41% (0,45 mg/kg IV + placebo par voie orale).
Une étude randomisée, contrôlée en double-aveugle (S3AB4003) chez 438 patients âgés de 1 à 17 ans a démontré une maitrise complète des vomissements au plus mauvais jour de la chimiothérapie chez :
73% des patients lorsque l'ondansétron a été administré par voie intraveineuse à une dose intraveineuse de 5 mg/m2 avec une dose orale de 2-4 mg de dexamethasone.
71% des patients lorsque l'ondansétron a été administré en sirop à une dose de 8 mg + une dose orale de 2-4 mg de dexamethasone les jours de chimiothérapie.
Après la chimiothérapie, les 2 groupes ont reçu 4 mg d'ondansétron en sirop 2 fois par jour pendant 2 jours.
L'efficacité de l'ondansétron chez 75 enfants âges de 6 à 48 mois a été évaluée lors d'une étude en ouvert, non comparative à un seul bras (S3A40320). Tous les enfants ont reçu 3 doses intraveineuses de 0,15 mg/kg administrées 30 minutes avant le début de la chimiothérapie et ensuite à 4 et 8 heures après la première dose. La maitrise complète du vomissement a été obtenue chez 56% des patients.
Une autre étude en ouvert, non comparative à un seul bras (S3A239) a évalué l'efficacité d'une dose intraveineuse de 0,15 mg/kg d'ondansétron suivi par 2 doses orales d'ondansétron de 4 mg chez les enfants < 12 ans et 8 mg chez les enfants ≥ 12 ans (nombre total d'enfants n=28). La maitrise complète des vomissements a été obtenue chez 42% des patients.
Nausées et vomissements post-opératoires
L'efficacité d'une dose unique d'ondansétron dans la prévention de nausées et vomissements post-opératoires a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée chez 670 enfants agés de 1 à 24 mois (âge post-conception ≥ 44 semaines, poids ≥ 3 kg). Les sujets inclus ont été programmés pour subir une chirurgie élective sous anesthésie générale et avaient un statut ASA ≤III. Une dose unique de 0,1 mg/kg d'ondansétron a été administrée dans les 5 minutes suivant l'induction de l'anesthésie. La proportion de sujet qui ont eu au moins un épisode émétique durant la période d'évaluation de 24 heures (ITT) a été plus grande chez les patients sous placebo que chez ceux recevant de l'ondansétron (28% versus 11%, p<0,0001).
Quatre études contrôlées, en double aveugle ont été réalisées chez 1469 hommes et femmes (de 2 à 12 ans) subissant une anesthésie générale. Les patients ont été randomisés de manière à recevoir soit une dose intraveineuse unique d'ondansétron (0,1 mg/kg chez les enfants pesant 40 kg ou moins, 4 mg pour les enfants pesant plus de 40 kg, nombre de patients=735)) soit le placébo (nombre de patients=734). Le médicament a été administré pendant au moins 30 secondes, immédiatement avant ou après l'induction de l'anesthésie. L'ondansétron a été significativement plus efficace que le placebo dans la prévention des nausées et vomissements. Les résultats de ces études sont résumés dans le tableau 3.
Tableau 3 : Prévention et traitement des nausées et vomissements post-opératoires chez les enfants Réponse au traitement sur plus de 24 heures
Etude | Critère | Ondansetron % | Placebo % | P value |
S3A380 | CR | 68 | 39 | ≤ 0,001 |
S3GT09 | CR | 61 | 35 | ≤ 0,001 |
S3A381 | CR | 53 | 17 | ≤ 0,001 |
S3GT11 | Pas de nausée | 64 | 51 | 0,004 |
S3GT11 | Pas de vomissement | 60 | 47 | 0,004 |
CR= aucun épisode émétique, aucun secours, aucun abandon
Après l'administration orale, l'ondansétron est passivement et complètement absorbé par le tractus gastrointestinal et subit le premier passage métabolique. La concentration plasmatique maximale de 30 ng/ml est atteinte approximativement en 1h30 après une dose de 8 mg. Pour des doses supérieures à 8 mg, l'augmentation de l'exposition systémique d'ondansétron avec la dose est plus grande que proportionnel, cela peut refléter une certaine réduction du premier passage métabolique à des doses orale plus grande. La biodisponibilité moyenne chez les hommes sains, après une administration orale d'un comprimé de 8 mg, est approximativement de 55 à 60%. La biodisponibilité après une administration orale est légèrement augmentée par la présence d'aliments mais est insensible aux antiacides. Les études chez les sujets âgés volontaires sains ont montré une augmentation liée à l'âge, légère mais non cliniquement significative, de la biodisponibilité orale (65%) et de la demi-vie (5 heures) de l'ondansétron. On a observé des différences liées au sexe concernant la distribution de l'ondansétron. Après l'administration d'une dose orale, les femmes présentent une augmentation de l'absorption (tant au niveau de la vitesse d'absorption que de l'importance de l'absorption), ainsi qu'une réduction de la clairance systémique et du volume de distribution (valeurs ajustées en fonction du poids).
La disponibilité d'ondansétron après une dose orale, intramusculaire et intraveineuse est similaire chez les adultes avec une demi-vie terminale de 3 heures environ et un volume de distribution à l'état d'équilibre de 140L. L'exposition systémique équivalente est obtenue après une administration intramusculaire et intraveineuse d'ondansétron.
Une perfusion intraveineuse de 4 mg d'ondansétron administrée sur plus de 5 minutes a entraîné un taux plasmatique maximal de 65 ng/ml. Apres une administration intramusculaire d'ondansétron, la concentration plasmatique maximale de 25 ng/ml est atteinte dans les 10 minutes après l'injection.
Après l'administration d'ondansétron en suppositoire, la concentration plasmatique d'ondansétron devient détectable entre 15 et 60 minutes après le dosage. Les concentrations augmentent de façon linéaire, jusqu'à ce qu'un pic de concentration de 20-30 ng/ml soit atteint, généralement 6 heures après le dosage. Ensuite, les concentrations plasmatiques diminuent mais à un taux plus faible que celles observées après une administration par voie orale en raison de l'absorption continue d'ondansétron. La biodisponibilité absolue de l'ondansétron en suppositoire est approximativement de 60% et n'est pas affectée par le sexe. La demi-vie de la phase d'élimination après l'administration du suppositoire est déterminée par le taux de l'absorption de l'ondansétron, la clairance non systémique et est approximativement de 6 heures. Les femmes montrent une légère augmentation de la demi-vie, cliniquement non significatif, par rapport aux hommes.
L'ondansétron n'est pas fortement lié aux protéines plasmatiques (70-76%). L'ondansétron est éliminé de la circulation systémique principalement par le métabolisme hépatique grâce à nombreuses enzymes. Moins de 5% de la dose absorbée est excrétée de façon inchangée dans les urines. Le déficit en enzyme CYP2D6 (polymorphisme de la débrisoquine) n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de l'ondansétron. Les propriétés pharmacocinétiques de l'ondansétron restent inchangées au cours de doses répétées.
Populations particulières
Enfants et adolescents (âgé de 1 mois à 17 ans)
Chez les enfants âgés de 1 à 4 mois (n=19), subissant une intervention chirurgicale, la clairance normalisée était 30% plus petite que chez celle des patients âgés de 5 à 24 mois (n=22) mais comparable à celle des patients âgés de 3 à 12 ans. La demi-vie chez les patients âgés de 1 à 4 mois était de 6,7 heures comparée à 2,9 heures chez les patients âgés de 5 à 24 mois et de 3 à 12 ans. Les différences dans les paramètres pharmacocinétiques chez les patients de 1 à 4 mois peuvent être expliquées en partie par le pourcentage plus élevé en eau corporelle totale chez les nouveau-nés et les nourrissons, ainsi que par un plus grand volume de distribution des médicaments hydrosolubles comme l'ondansétron.
Chez les enfants âgés de 3 à 12 ans subissant une intervention chirurgicale élective sous anesthésie générale, les valeurs absolues de la clairance et du volume de distribution de l'ondansétron ont été réduits en comparaison aux valeurs obtenues chez les patients adultes. Les 2 paramètres ont augmenté de façon linéaire en fonction du poids et à l'âge de 12 ans, les valeurs ont approchées celles des jeunes adultes. Quand les valeurs de la clairance et du volume de distribution ont été normalisées par le poids, les valeurs de ces paramètres ont été similaires entre les différents groupes d'âge. L'utilisation de doses en fonction du poids compense les différences liées à l'âge et permet de normaliser l'exposition systémique chez les enfants.
Les analyses pharmacocinétiques ont été réalisées chez 428 patients (patients ayant des cancers, patients subissant des opérations et patients volontaires sains) âgés de 1 mois à 44 ans après administration intraveineuse d'ondansétron. Basé sur ces analyses, l'exposition systémique (AUC) d'ondansétron après une dose orale ou IV d'ondansétron chez les enfants et les adolescents était comparable à celles des adultes, à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Le volume était lié à l'âge et a été plus bas chez les adultes que chez les nourrissions et les enfants.
La clairance était liée au poids mais n'était pas liée à l'âge à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Il est difficile de savoir si la diminution supplémentaire de la clairance est liée à l'âge des nourrissons de 1 à 4 mois ou simplement à une variabilité liée au faible nombre de patients présent dans ce groupe d'âge. Puisque les patients de moins de 6 mois recevront une dose unique dans les nausées et vomissements post-opératoires, il est peu probable qu'une clairance diminuée soit cliniquement pertinente.
Troubles rénaux
Chez les patients présentant des troubles rénaux (clairance de la créatinine 15-60 ml/min), la clairance systémique et le volume de distribution sont réduits après une administration intraveineuse d'ondansétron, résultant en une légère augmentation, non cliniquement significative, de la demi-vie d'élimination (5,4 h). Une étude chez des patients présentant une atteinte rénale sévère qui ont des hémodialyses régulières (étude réalisée entre les dialyses) a montré que la pharmacocinétique d'ondansétron reste essentiellement inchangée après une administration intraveineuse.
Patients âgés
Les études spécifiques chez les personnes âgées ou les patients avec des troubles rénaux ont été limitées à l'administration orale et intraveineuse. Cependant, il est attendu que la demi-vie de l'ondansétron après une administration rectale dans ces populations soit similaire à celles des volontaires sains, car le taux d'élimination d'ondansétron après une administration rectale n'est pas déterminé par la clairance systémique.
Trouble hépatique
Après une dose orale, intraveineuse ou intramusculaire chez les patients avec des troubles sévères hépatiques, la clairance systémique de l'ondansétron est réduite de façon marquée avec des demi-vies d'élimination prolongées (15-32h) et la biodisponibilité orale avoisine 100% en raison du métabolisme pré-systémique réduit. La pharmacocinétique de l'ondansétron après une administration par suppositoire n'a pas été évaluée chez les patients avec des troubles hépatiques.
Après administration orale, l'absorption d'ondansétron est rapide : des concentrations plasmatiques maximales voisines de 30 ng/ml sont atteintes 1,5 heures environ après une dose de 8 mg.
La biodisponibilité absolue est approximativement de 60%.La biodisponibilité moyenne chez les sujets masculins sains après administration d'un comprimé unique de 8 mg est approximativement de 55 à 60 %.La demi-vie d'élimination terminale est d'environ 3 heures. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est d'environ 140 l. La Liaison aux protéines plasmatiques est de 70à 76%.L'ondansétron est métabolisé principalement par voie hépatique. Moins de 5% de la dose résorbée sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. La pharmacocinétique demeure inchangée en cas d'administration réitérée.
La demi-vie d'élimination peut être prolongée jusqu'à 5 heures chez le sujet âgé.
Populations particulières de patients
Sexe
Des différences liées au sexe ont été montrées dans le devenir de l'ondansétron ; les sujets féminins ont une vitesse et intensité d'absorption accrues après administration d'une dose orale ainsi qu'une réduction de la clairance systémique et du volume de distribution (ajusté selon le poids).
Enfants et adolescents (âgés de 1 mois à 17 ans)
Chez les patients pédiatriques âgés de 1 à 4 mois (n=19) ayant subi une chirurgie, la clairance normalisée par le poids était d'environ 30% plus lente que chez les patients âgés de 5 à 24 mois (n=22) mais comparable à celle des patients âgés de 3 à 12 ans.
La demi-vie dans la population pédiatrique âgée de 1 à 4 mois était en moyenne de 6,7 heures et de 2,9 heures chez les patients âgés de 5 à 24 mois et de 3 à 12 ans. Les différences des paramètres pharmacocinétiques dans la population de patients âgés de 1 à 4 mois peuvent être expliquées en partie par le pourcentage supérieur d'eau corporelle totale chez les nouveaux-nés et les nourrissons et un volume de distribution plus élevé pour les principes actifs hydrosolubles tels que l'ondansétron.
Chez les patients pédiatriques âgés de 3 à 12 ans ayant subi une chirurgie programmée avec anesthésie générale, les valeurs absolues pour la clairance et le volume de distribution de l'ondansétron étaient réduits en comparaison des valeurs des patients adultes. Ces deux paramètres augmentaient de manière linéaire avec le poids et à partir de l'âge de 12 ans, les valeurs approchaient celles des jeunes adultes. Lorsque la clairance et le volume de distribution étaient normalisés par le poids corporel, les valeurs de ces paramètres étaient similaires entre les différents groupes d'âge. L'utilisation de doses en fonction du poids permet de compenser les modifications liées à l'âge et est efficace pour la normalisation de l'imprégnation systémique chez les patients pédiatriques.
Une analyse de pharmacocinétique de population a été effectuée sur 428 patients (patients souffrant de cancer, patients ayant subi une chirurgie et volontaires sains) âgés de 1 mois à 44 ans après administration intraveineuse d'ondansétron. En se basant sur cette analyse, l'imprégnation systémique en ondansétron (ASC) après administration orale ou intraveineuse chez les enfants et les adolescents était comparable à celle des adultes, à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Le volume de distribution était lié à l'âge et était plus faible chez les adultes que chez les nourrissons et les enfants. La clairance était liée au poids mais pas à l'âge à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Il est difficile de conclure s'il y avait une réduction supplémentaire de la clairance liée à l'âge chez les nourrissons de 1 à 4 mois ou tout simplement une variabilité inhérente au faible nombre de patients étudiés dans cette tranche d'âge. Etant donné que les patients âgés de moins de 6 mois recevront seulement une dose unique en cas de nausées et vomissements post-opératoires, il est peu probable qu'une clairance diminuée soit cliniquement significative.
Personnes âgées
Des études de phase I menées chez les sujets âgés sains ont montré une légère diminution de la clairance et une augmentation de la demi-vie de l'ondansétron liées à l'âge. Cependant, en raison de la grande variabilité interindividuelle, il a été constaté des chevauchements importants entre les paramètres pharmacocinétiques des sujets âgés de moins de 65 ans et ceux des sujets âgés de 65 ans et plus. De manière générale, aucune différence n'a été observée en termes de sécurité ou d'efficacité chez les sujets âgés de moins de 65 ans et les sujets âgés de 65 ans et plus atteints de cancer et inclus dans des essais cliniques portant sur la prévention et le traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique pour soutenir une posologie différente chez les personnes âgées de 65 et plus.
Cependant, en se basant sur des modélisations plus récentes des concentrations plasmatiques et des réponses en fonction de l'exposition à l'ondansétron, un effet plus important sur l'allongement de l'intervalle QTcF est attendu chez les patients ≥ 75 ans comparativement aux patients de moins de 65 ans.Les évènements indésirables sont listés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies en: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et <1/100), rare (≥ 1/10000 et <1/1000) et très rare (<1/10000), incluant des cas isolés. Les évènements très fréquents, fréquents et peu fréquents ont généralement été déterminés à partir des données des études cliniques. L'incidence sous placebo a été prise en compte. Les évènements rares et très rares ont généralement été déterminés à partir des données spontanées signalées après la commercialisation du produit.
Les fréquences ci-dessous ont été estimées sur la base des recommandations posologiques standard d'ondansétron en fonction des indications thérapeutiques et des présentations pharmaceutiques.
Affections du système immunitaire | |
Rare | Réactions d'hypersensibilité immédiate quelquefois sévères incluant des réactions anaphylactiques. |
Affection du système nerveux | |
Très fréquent | Céphalées. |
Peu fréquent | Convulsions, troubles du mouvement incluant des réactions extrapyramidales telles que réactions dystoniques, crises oculogyres et dyskinésie ont été observés sans preuve définitive de séquelles cliniques persistantes. |
Rare | Sensation vertigineuse pendant l'administration I.V. qui, dans la plupart des cas, a pu être évitée ou résolue en allongeant la durée de la perfusion. |
Affections oculaires | |
Rare | Troubles visuels transitoires (par exemple : vision trouble) au cours des administrations I.V. |
Très rare | Cécité transitoire principalement au cours des administrations I.V. |
La majorité des cas de cécité rapportés a été résolue dans les 20 minutes. La plupart des patients avait reçu des chimiothérapies incluant du cisplatine. Quelques cas de cécité transitoire ont été rapportés comme étant d'origine corticale. | |
Affections cardiaques | |
Peu fréquent | Arythmie, douleurs thoraciques avec ou sans décalage du segment ST, bradycardie. |
Affections vasculaires | |
Fréquent | Sensation de chaleur ou bouffées vasomotrices |
Peu fréquent | Hypotension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Peu fréquent | Hoquets |
Affections gastro-intestinales | |
Fréquent | Constipation. Sensation de brûlure locale après administration de suppositoires |
Affections hépatobiliaires | |
Peu fréquent | Augmentations asymptomatiques des tests de la fonction hépatique (1) |
(1) Ces évènements ont été fréquemment observés chez les patients recevant une chimiothérapie comprenant du cisplatine. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Fréquent | Réactions locales au point d'injection IV. 1. Observées sans preuve définitive de séquelles cliniques persistantes. 2. La majorité des cas de cécité rapportés a été résolue dans les 20 minutes. La plupart des patients avait reçu des chimiothérapies incluant du cisplatine. Quelques cas de cécité transitoire ont été rapportés comme étant d'origine corticale. 3. Ces évènements ont été fréquemment observés chez les patients recevant une chimiothérapie comprenant du cisplatine. |
Chez les enfants :
Le profil des évènements indésirables chez les enfants et les adolescents a été comparable à ce qui a été observé chez les adultes.
Hypersensibilité à l'ondansétron ou à l'un des excipients du comprimé.
Utilisation concomitante d'apomorphine .
La prise de comprimés est contre-indiquée chez l'enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse route.
Grossesse
Les données, portant sur une nombre limité de grossesses exposées, ne montrent aucun effet indésirable de l'ondansétron survenant au cours de la grossesse ou sur la santé du ftus ou du nouveau né. A ce jour, aucune autre donnée épidémiologique pertinente n'est disponible. Les études sur l'animal ne montre aucun effet nuisible direct ou indirect sur la grossesse, le développement ftal ou embryonnaire, l'accouchement ou le développement post natal. Cependant, les études réalisées chez les animaux ne sont pas toujours prédictives de la réponse humaine. Il faut prescrire avec précaution l'ondansétron chez la femme enceinte, particulièrement au cours du premier trimestre. Une évaluation risque/bénéfice doit être faite attentivement.
AllaitementDes expériences sur animaux ont montré que l'ondansétron passait dans le lait maternel des femelles allaitantes . Il est dès lors recommandé que les mères traitées par ondansétron n'allaitent pas leurs bébés.
Signes et symptômes
Peu d'informations concernant le surdosage d'ondansétron sont disponibles. Les manifestations qui ont été signalées incluent des troubles visuels, une constipation sévère, une hypotension et un épisode vaso-vagal avec un bloc auriculo-ventriculaire transitoire du second degré.
L'ondansétron prolonge l'intervalle QT de façon dose-dépendante. Un contrôle de l'ECG est recommandé en cas de surdosage.
Population pédiatrique
Des cas compatibles avec un syndrome sérotoninergique ont été rapportés dans la population pédiatrique suite à un surdosage accidentel en ondansétron par voie orale (ingestion estimée supérieure à 4 mg/kg) chez des nourrissons et des enfants âgés de 12 mois à 2 ans.
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique de l'ondansétron. Par conséquent, en cas de surdosage, seule une thérapeutique symptomatique appropriée sera instaurée.
Toute prise en charge complémentaire doit être définie en fonction de l'état clinique ou des recommandations des centres antipoison, lorsqu'elles sont disponibles.
L'ondansétron doit être utilisé avec prudence en cas d'administration concomitante avec les médicaments entrainant un allongement de l'intervalle QT et/ou des anomalies électrolytiques .
L'utilisation de l'ondansétron avec les médicaments prolongeant l'intervalle QT peut entraîner un allongement supplémentaire de l'intervalle QT. L'utilisation concomitante d'ondansétron et de médicaments cardiotoxiques (par exemple les anthracyclines comme la doxorubicine, la daunorubicine ou le trastuzumab), d'antibiotiques (comme l'érythromycine), de kétokonazole, d'antiarythmiques (tel que l'amiodarone) et de bêta-bloquants (tels que l'aténolol ou le timolol) peuvent augmenter le risque d'arythmie .Des cas de syndrome sérotoninergiques (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troubles neuromusculaires) ont été rapportés après commercialisation à la suite de l'utilisation concomitante d'ondansétron et de médicaments sérotoninergiques (y compris les ISRS et IRSNa) .
Associations contre-indiquées
+ Apomorphine
Des hypotensions sévères et des pertes de connaissance ont été rapportées lors de l'association d'ondansétron avec l'apomorphine.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Associations à prendre en compte
+ Tramadol
Diminution de l'intensité et de la durée de l'effet analgésique du tramadol et risque de diminution de l'effet antiémétique de l'ondansétron.
Mises en garde spéciales
Un bilan cardiovasculaire doit être effectué en cas de survenue de douleurs thoraciques et de syncope, ou de troubles du rythme cardiaque.
Prendre en compte le risque éventuel d'hypersensibilité croisée avec les autres antagonistes des récepteurs 5-HT3.
Les événements respiratoires, pouvant constituer des signes précurseurs de réactions d'hypersensibilité, doivent être traités de façon symptomatique et les cliniciens doivent y porter une attention particulière.
L'ondansétron prolonge l'intervalle QT de façon dose-dépendante . De plus, des cas de Torsade de Pointes ont été rapportés après commercialisation chez des patients traités par ondansétron. L'utilisation de l'ondansétron n'est pas recommandée chez les patients présentant un syndrome du QT long congénital. L'ondansétron doit être administré avec prudence chez les patients susceptibles de développer ou ayant un allongement de l'intervalle QTc, y compris les patients présentant des anomalies électrolytiques, une insuffisance cardiaque congestive, des bradyarythmies ou les patients prenant d'autres médicaments susceptibles d'entraîner un allongement de l'intervalle QT ou des anomalies électrolytiques.
L'hypokaliémie et l'hypomagnésémie doivent être corrigées avant l'administration d'ondansétron.
Des cas de syndrome sérotoninergique (avec troubles de la conscience, dysautonomie et troubles neuromusculaires) ont été rapportés après commercialisation suite à l'utilisation concomitante d'ondansétron et de médicaments sérotoninergiques (y compris les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa)). Si l'utilisation d'ondansétron avec des médicaments sérotoninergiques est cliniquement justifiée, une surveillance appropriée du patient est recommandée.
Les manifestations cutanées évoquant une nécrolyse épidermique toxique imposent l'arrêt immédiat et définitif du traitement.
Population pédiatrique :
Les patients pédiatriques recevant de l'ondansétron avec des agents de chimiothérapie hépatotoxiques doivent être étroitement surveillés par rapport au risque d'anomalie fonctionnelle hépatique.
Nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques
En calculant la dose en mg/kg et lors de l'administration de 3 doses à intervalles de 4 heures, la dose totale journalière sera plus élevée que lors de l'administration d'une dose de 5 mg/m2 suivie d'une dose orale. L'efficacité comparative de ces deux schémas thérapeutiques n'a pas été étudiée dans les essais cliniques. Une comparaison inter-essais indique une efficacité similaire pour les deux options .
Précautions d'emploi
En cas d'insuffisance hépatique modérée ou sévère, les paramètres pharmacocinétiques de l'ondansétron sont significativement modifiés : réduction de la clairance plasmatique totale, augmentation de la demi-vie plasmatique .
L'ondansétron pouvant favoriser un syndrome occlusif, il convient de surveiller attentivement le transit des patients en cours de traitement .
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
4 мг, 8 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
2 мг/мл
сироп:
4 мг|5 мл
р-р д/в/в и в/м введ.:
2 мг/мл
суппозитории ректальн.:
16 мг
таб. лиофилизир.:
4 мг, 8 мг
таб.:
4 мг, 8 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
2 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
4 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
2 мг/мл
таб., покр. плен. обол.:
4 мг, 8 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
4,00 mg, 8 mg
solution injectable:
2,00 mg
sirop:
4 mg
lyophilisat oral:
4,0000 mg, 8,000 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
16 mg
comprimé pelliculé:
4 mg, 4,00 mg, 8 mg, 8,00 mg
solution injectable:
2 mg, 2,00 mg
comprimé orodispersible:
4 mg, 4,0 mg, 4,00 mg, 8 mg, 8,0 mg, 8,00 mg
solution pour perfusion:
2 mg
solution injectable (IV):
2 mg, 2,0 mg
comprimé orodispersible:
8 mg
film orodispersible:
4 mg, 8 mg
comprimé pelliculé:
4,00 mg, 8 mg
solution injectable:
4 mg, 8 mg
sirop:
4 mg
solution injectable (IV):
2 mg
lyophilisat oral:
4,0000 mg, 8,000 mg
suppositoire pour l'administration rectale:
16 mg