PROVERA - L'AMP est un analogue de la 17 a‑hydroxyprogestérone avec des effets anti-strogéniques, antiandrogéniques et antigonadotrophiques.
Le médicament PROVERA appartient au groupe appelés Progestatifs antinéoplasiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02AB02
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Provera comprimé 10 mg , 1995-07-25
Provera 10 mg
comprimé 10 mg
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
PROVERA est indiqué pour la contraception à long terme chez la femme. Chaque injection sous-cutanée bloque l'ovulation et offre une contraception pendant au moins 13 semaines (+/- 1 semaine). Toutefois, il convient de noter que le délai avant le retour de la fertilité (ovulation) peut aller jusqu'à un an .
En raison de la possibilité d'une perte de densité minérale osseuse (DMO) chez les femmes de tous âges qui prennent PROVERA à long terme , une évaluation du rapport bénéfices/risques, tenant compte également de la diminution de la DMO qui survient au cours de la grossesse et/ou l'allaitement, doit être envisagée avant l'administration de PROVERA.
Il est aussi important que la patiente soit informée de la nature prolongée des effets de ce produit, notamment du retour retardé de la fertilité .
Utilisation chez les adolescentes (12-18 ans)
Chez les adolescentes, l'utilisation de PROVERA n'est indiquée que lorsque les autres méthodes de contraception sont jugées inadaptées ou inacceptables en raison des effets inconnus à long terme de la perte osseuse associés à PROVERA au cours de la période critique de croissance osseuse .
PROVERA n'a pas été étudié chez les femmes de moins de 18 ans, mais des données pour des injections de l'AMP par voie intramusculaire, sont disponibles dans cette population.
L'AMP est un analogue de la 17 a‑hydroxyprogestérone avec des effets anti-strogéniques, antiandrogéniques et antigonadotrophiques.
PROVERA inhibe la sécrétion des gonadotrophines ce qui, à son tour, prévient la maturation folliculaire et l'ovulation. Le principal mécanisme de suppression de l'ovulation entraîne également un amincissement de l'endomètre, et ces actions produisent son effet contraceptif.
Les paramètres pharmacocinétiques de l'AMP après une injection SC unique de PROVERA sont présentés dans le tableau 1.
Tableau 1. Paramètres pharmacocinétiques de l'AMP après une injection SC unique de PROVERA chez des femmes en bonne santé (n = 42) | ||||||
Cmax (ng/ml) | Tmax (jour) | C91 (min) (ng/ml) | ASC0-91 (ngjour/ml) | ASC0-¥ (ngjour/ml) | t½ (jour) | |
Moyenne | 1,56 | 8,8 | 0,402 | 66,98 | 92,84 | 43 |
Min | 0,53 | 2,0 | 0,133 | 20,63 | 31,36 | 16 |
Max | 3,08 | 80,0 | 0,733 | 139,79 | 162,29 | 114 |
Cmax = pic sérique ; Tmax = temps quand Cmax est observé, ASC0-91 = aire sous la courbe concentration-temps sur 91 jours ; t½ = demi-vie terminale ; 1 nanogramme = 103 picogrammes. |
Caractéristiques générales
Absorption
L'absorption de l'AMP du site d'injection SC pour atteindre les niveaux thérapeutiques est relativement rapide. Le Tmax moyen était atteint une semaine environ après l'injection. Les concentrations maximales d'AMP (Cmax) sont généralement comprises entre 0,5 et 3,0 ng/ml avec une Cmax moyenne de 1,5 ng/ml après une injection SC unique.
Effet du site d'injection
PROVERA était administré au niveau de la partie antérieure de la cuisse ou de l'abdomen afin d'en évaluer les effets sur le profil concentration-temps de l'AMP. Les concentrations minimales d'AMP (Cmin ; Jour 91) étaient similaires pour les deux sites d'injection, ce qui suggère que le site d'injection ne nuit pas à l'efficacité contraceptive.
Distribution
La liaison de l'AMP aux protéines plasmatiques avoisine 86 %. L'AMP se lie essentiellement à l'albumine sérique ; il ne se fixe pas à la SHBG.
Biotransformation
L'AMP est fortement métabolisé dans le foie par les enzymes P450. Son métabolisme porte essentiellement sur une réduction de l'anneau A et/ou de la chaîne latérale, une perte du groupe acétyle, une hydroxylation en position 2, 6 et 21 ou une combinaison de ces positions, donnant lieu à plus de 10 métabolites.
Élimination
Les concentrations résiduelles d'AMP au terme de l'intervalle d'administration (3 mois) de PROVERA sont généralement inférieures à 0,5 ng/ml, ce qui est en accord avec sa demi-vie terminale apparente d'environ 40 jours après une administration SC. La plupart des métabolites de l'AMP sont excrétés dans les urines sous forme de glucuroconjugués, avec seulement de faibles quantités excrétées sous forme de sulfates.
Linéarité/non-linéarité
Les données relatives à l'utilisation de doses uniques n'ont pas révélé de relation non linéaire pour des doses de 50 à 150 mg après l'administration SC. La relation entre l'ASC ou la Cmin et la dose SC d'AMP s'est révélée linéaire. La Cmax moyenne n'a pas varié de manière substantielle avec l'augmentation de la dose.
Race
Il n'y a pas eu de différence apparente de profil pharmacocinétique et/ou pharmacodynamique de l'AMP après l'administration SC de PROVERA aux femmes de toutes les origines ethniques étudiées. Le profil pharmacocinétique/pharmacodynamique de l'AMP a été évalué chez des femmes asiatiques dans le cadre d'une étude séparée.
Effet du poids corporel
Aucun ajustement posologique de PROVERA n'est nécessaire en fonction du poids corporel. L'effet du poids corporel sur les paramètres pharmacocinétiques de l'AMP a été évalué dans un sous-ensemble de femmes (n = 42, indice de masse corporelle [IMC] compris entre 18,2 et 46,0 kg/m2). Les valeurs d'ASC0-91 pour l'AMP étaient de 68,5 ; 74,8 et 61,8 ng -jour/ml chez les femmes appartenant aux catégories d'IMC £ 25 kg/m2, > 25 à ≤ 30 kg/m2, et > 30 kg/m2, respectivement. La Cmax moyenne de l'AMP était de 1,65 ng/ml chez les femmes ayant un IMC £ 25 kg/m2, de 1,76 ng/ml chez les femmes ayant un IMC compris entre > 25 et ≤ 30 kg/m2, et de 1,40 ng/ml chez les femmes ayant un IMC > 30 kg/m2. La fourchette des valeurs des concentrations minimales (Cmin) et des demi-vies de l'AMP étaient comparables pour les 3 groupes d'IMC.
Relation(s) pharmacocinétique/pharmacodynamique
D'un point de vue pharmacodynamique, la durée de la suppression de l'ovulation dépend du maintien des concentrations thérapeutiques de l'AMP tout au long de l'intervalle d'administration de 13 semaines.
Evénements observés lors des essais cliniques :
Dans trois vastes essais cliniques ayant inclus 1 980 femmes traitées par l'AMPR en injection
sous-cutanée pendant une durée allant jusqu'à 1 an, les événements indésirables suivants ont été rapportés comme étant liés au médicament. Les effets indésirables sont répertoriés selon les catégories suivantes :
Très fréquent (³ 1/10)
Fréquent (³ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Evénements observés lors de la surveillance post-commercialisation :
Par ailleurs, les événements indésirables cliniquement significatifs extraits des données post-commercialisation de l'AMPR injectable (IM ou SC) sont également inclus dans la liste ci-dessous :
Classe de systèmes d'organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Fréquence indéterminée |
Infections et infestations | Vaginite | ||||
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes) | Cancer du sein | ||||
Affections du système immunitaire | Réactions d'hypersensibilité (par exemple, anaphylaxie et réactions anaphylactoïdes, angioedème ) | ||||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Prise de poids, perte de poids | Rétention hydrique , augmentation de l'appétit, diminution de l'appétit | |||
Affections psychiatriques | Dépression, anorgasmie, anxiété, trouble émotionnel, trouble affectif, diminution de la libido, irritabilité | Insomnie, nervosité | |||
Affections du système nerveux | Sensation vertigineuse, céphalée | Migraine, somnolence | Convulsions | ||
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Vertige | ||||
Affections cardiaques | Tachycardie | ||||
Affections vasculaires | Embolie pulmonaire, thrombophlébite, hypertension , varice, bouffées de chaleur | Affections thromboemboliques | |||
Affections gastro-intestinales | Douleur abdominale, nausées | Distension abdominale | |||
Affections hépatobiliaires | Taux d'enzyme hépatique anormal | Jaunisse, perturbation de la fonction hépatique | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Acné | Chloasma, dermatite, ecchymose, rash, alopécie, hirsutisme, prurit, urticaire | Strie cutanée | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Dorsalgie, douleur dans les membres | Perte de la densité minérale osseuse , arthralgie, crampes musculaires | Ostéoporose, incluant des fractures ostéoporotiques | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Aménorrhée, douleur/ hypersensibilité mammaire, dysménorrhée, métrorragie, ménométrorragie, ménorragie | Kyste de l'ovaire, hémorragie utérine (irrégulière, augmentée, diminuée), pertes vaginales, sécheresse vulvo-vaginale, accroissement mammaire, dyspareunie, galactorrhée, douleur pelvienne, syndrome prémenstruel | |||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Réactions au site d'injection (telles qu'une douleur au point d'injection, une sensibilité au niveau du site d'injection, un nodule au site d'injection, une atrophie (persistante) au site d'injection et une lipoatrophie au site d'injection), fatigue | Asthénie | Fièvre | ||
Investigations | Frottis cervical anormal | Tolérance diminuée au glucose |
L'acétate de médroxyprogestérone est contre-indiqué
en cas de grossesse confirmée ou suspectée
chez les femmes qui présentent une tumeur maligne confirmée ou suspectée du sein ou des organes génitaux
chez les patientes qui présentent des saignements vaginaux non diagnostiqués
chez les patientes qui souffrent d'insuffisance hépatique sévère
chez les patientes qui souffrent d'une maladie osseuse métabolique
chez les patientes qui souffrent d'une maladie thromboembolique et les patientes qui présentent ou qui ont des antécédents de maladie cérébrovasculaire.
Grossesse
PROVERA est contre-indiqué chez la femme enceinte. Certaines données suggèrent une association entre l'exposition intra-utérine à des agents progestatifs au cours du premier trimestre de la grossesse et des anomalies génitales chez les ftus de sexe masculin et féminin. En cas d'utilisation de PROVERA pendant la grossesse, ou si la patiente tombe enceinte pendant la prise de ce médicament, elle doit être informée du danger potentiel pour le ftus.
Une étude a révélé que les nourrissons issus de grossesses accidentelles survenues 1 à 2 mois après l'injection IM d'acétate de médroxyprogestérone à 150 mg présentaient un risque accru de faible poids de naissance, ce qui a été associé à un risque majoré de mort néonatale. Cependant, le risque global d'un tel phénomène est très faible car les grossesses pendant le traitement par l'acétate de médroxyprogestérone à 150 mg en injection IM sont peu fréquentes.
Les enfants exposés à l'AMP in utero et suivis jusqu'à l'adolescence n'ont présenté aucun signe d'effet indésirable sur leur santé, notamment leur développement physique, intellectuel, sexuel ou social.
AllaitementDe faibles quantités détectables de médicament ont été retrouvées dans le lait de mères recevant de l'AMP. Chez les femmes qui allaitent et qui reçoivent des injections IM d'acétate de médroxyprogestérone à 150 mg, la composition, la qualité et la quantité de lait ne sont pas affectées. Les effets sur le développement et sur le comportement ont été étudiés chez les nouveau-nés et les nourrissons exposés à l'AMP, par le biais du lait maternel, jusqu'à la puberté. Aucun effet indésirable n'a été constaté. Cependant, en raison de données limitées sur les effets de l'AMP chez les nourrissons allaités de moins de 6 semaines, PROVERA doit être administré au moins 6 semaines après l'accouchement, lorsque le système enzymatique du nourrisson est mieux développé.
FertilitéPROVERA est indiqué pour la prévention d'une grossesse.
Les femmes peuvent présenter un retour de la fertilité (conception) retardé après l'arrêt de PROVERA .
Aucune action n'est requise outre l'interruption du traitement.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée avec PROVERA.
De rares cas d'interactions avec d'autres traitements médicaux (notamment des anticoagulants oraux) ont été rapportés, mais le lien de causalité n'a pas été établi. La possibilité d'interactions doit être prise en compte chez les patientes recevant des traitements concomitants.
In vitro, l'AMP est métabolisé essentiellement par hydroxylation via le CYP3A4. Aucune étude d'interactions médicamenteuses spécifiques évaluant les effets cliniques avec des inducteurs ou des inhibiteurs du CYP3A4 sur l'AMP n'a été réalisée ; par conséquent, les effets cliniques des inducteurs ou des inhibiteurs du CYP3A4 ne sont pas connus.
Analogues en Russie
таб.:
100 мг, 250 мг, 500 мг
суспенз. д/в/м введ.:
150 мг/мл
суспенз. д/в/м введ.:
150 мг/мл
таб.:
500 мг
Analogues en France
comprimé:
10 mg
suspension injectable (IM):
500 mg
suspension injectable (IM):
150 mg
suspension injectable (IM):
250,00 mg
suspension injectable (IM - SC):
150,00 mg
comprimé:
500 mg
suspension injectable (IM) à libération prolongée:
500 mg
comprimé:
200,00 mg