STRIANT - Les androgènes endogènes, notamment la testostérone et la dihydrotestostérone (DHT) sont responsables de la croissance et du développement normaux des organes sexuels masculins et du maintien des caractères sexuels secondaires, incluant: la croissance et la maturation de la prostate, des vésicules séminales, du pénis et du scrotum; le développement de la pilosité masculine, notamment aux niveaux facial, pubien, thoracique et axillaire; un élargissement du larynx; un épaississement des cordes vocales; et des modifications de la musculature corporelle et de la distribution adipeuse.
Le médicament STRIANT appartient au groupe appelés Androgènes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03BA03
ARDANA BIOSCIENCE Limited (ROYAUME-UNI) - Striant 30 mg , 2005-04-18
Striant L.P. 30 mg
30 mg
ARDANA BIOSCIENCE Limited (ROYAUME-UNI)
Traitement substitutif des hypogonadismes masculins quand le déficit en testostérone a été confirmé cliniquement et biologiquement .
Les androgènes endogènes, notamment la testostérone et la dihydrotestostérone (DHT) sont responsables de la croissance et du développement normaux des organes sexuels masculins et du maintien des caractères sexuels secondaires, incluant: la croissance et la maturation de la prostate, des vésicules séminales, du pénis et du scrotum; le développement de la pilosité masculine, notamment aux niveaux facial, pubien, thoracique et axillaire; un élargissement du larynx; un épaississement des cordes vocales; et des modifications de la musculature corporelle et de la distribution adipeuse.
Les médicaments de la classe des androgènes favorisent également une rétention de l'azote, du sodium, du potassium, du phosphore et une diminution de l'excrétion urinaire du calcium.
Les androgènes peuvent majorer l'anabolisme et diminuer le catabolisme des protéines. L'équilibre azoté n'est amélioré que lorsque les apports calorique et protidique sont suffisants.
Lors de l'administration exogène d'androgènes, la libération de la testostérone endogène peut être inhibée par la rétro-inhibition de l'hormone lutéinisante pituitaire (LH).
Absorption
Striant L.P. permet une libération et une absorption lentes de la testostérone par les surfaces des gencives et des joues en contact avec le comprimé. Le drainage buccal se faisant dans la veine cave supérieure, la libération trans-buccale de la testostérone évite l'effet de premier passage (hépatique), et limite ainsi le métabolisme et l'élimination. De ce fait, chez les patients hypogonadiques, les concentrations circulantes de testostérone obtenues avec Striant L.P. sont proches des taux physiologiques (de 3,0 à 10,5 ng/ml (10,4 à 36,4 nmol/l)) des hommes jeunes en bonne santé.
Après la première application de Striant L.P., la concentration sérique maximale de testostérone est atteinte dans les 10 à 12 heures.
Dans les études cliniques, les concentrations sériques de testostérone sur une période de 24 heures étaient en moyenne de 5,40 ± 1,70 ng/ml (18,72 ± 5,90 nmol/l); au maximum de 9,00 ± 3,10 ng/ml (31,20 ± 10,75 nmol/l); et au minimum de 3,10 ± 1,40 ng/ml (10,75 ± 4,85 nmol/l).
Les concentrations sériques de testostérone atteignent l'état d'équilibre dans les 24 heures suivant le début du traitement. Après retrait du comprimé, la concentration sérique de testostérone diminue en dessous des valeurs normales dans les 2 à 4 heures. Striant L.P. doit être pris deux fois par jour, cependant des taux physiologiques de testostérone peuvent être obtenus avec des périodes d'application allant jusqu'à 16 heures.
Biodisponibilité
La quantité de testostérone absorbée à partir de Striant L.P. est estimée à 3,1 mg (ET 1,65 mg) pour un comprimé de 30 mg appliqué pendant 12 heures. Après application d'une dose unique de Striant L.P., la concentration moyenne est de 3,9 ng/ml (13,52 nmol/l).
Distribution
Au niveau sérique, la testostérone est principalement liée à la SHBG (sex hormone-binding globulin) et à l'albumine. La fraction liée à l'albumine se dissocie aisément de l'albumine et est considérée active. La fraction de testostérone liée à la SHBG est considérée inactive. La quantité de SHBG retrouvée dans le sérum et le taux de testostérone totale permettent de déterminer les fractions active et inactive. La capacité de liaison à la SHBG est élevée chez les enfants prépubères, diminue à la puberté et à l'âge adulte et augmente à nouveau pendant les dernières décennies de la vie. Environ 40 % de la testostérone plasmatique sont liés à la SHBG, 2 % sont libres, le reste étant lié à l'albumine et à d'autres protéines.
Métabolisme
La demi-vie de la testostérone varie considérablement selon les publications, allant de 10 à 100 minutes. L'inactivation de la testostérone a lieu principalement au niveau du foie. La testostérone est métabolisée par deux voies différentes en divers 17-cétostéroïdes, les métabolites actifs majeurs étant l'stradiol et la dihydrotestostérone (DHT). La DHT se lie à la SHBG avec une plus grande affinité que la testostérone. Dans de nombreux tissus, l'activité de la testostérone semble dépendre de sa réduction en DHT, qui se lie aux protéines du récepteur du cytosol.
Le complexe récepteur-stéroïde est transporté dans le noyau où il déclenche une transcription et des changements cellulaires liés à l'action des androgènes. Dans les organes de la reproduction, la DHT est métabolisée en 3-α, 3-β androstanédiol.
Lors d'un traitement par Striant L.P., les concentrations de DHT augmentent parallèlement aux concentrations de testostérone. Après 24 heures de traitement, les concentrations sériques moyennes de DHT se situent dans les valeurs physiologiques. A l'état d'équilibre, le rapport moyen T/DHT reste proche du rapport physiologique de 10.
Elimination
Environ 90 % d'une dose de testostérone administrée par voie intramusculaire sont excrétés dans les urines sous forme de dérivés glucuro- et sulfo-conjugués de la testostérone et de ses métabolites. Environ 6 % de la dose sont excrétés dans les selles, principalement sous forme non conjuguée. L'inactivation de la testostérone se produit principalement dans le foie.
Dans le cadre d'études cliniques, 311 patients ont été traités par Striant L.P., pendant un maximum de 12 mois. L'effet indésirable le plus fréquemment observé a été une irritation au site d'application, chez 7,7 % des patients. Les autres effets indésirables fréquents (chez 1 à 10 % des patients) et rapportés comme étant liés ou possiblement liés à l'utilisation de Striant L.P. sont décrits ci-dessous:
Irritation au site d'application Céphalée Douleurs au site d'application Fatigue Anomalies du goût Polycythémie / Augmentation de l'hématocrite Gingivite Augmentation du taux de PSA (antigènes spécifiques de la prostate) Goût amer dème au site d'application Goût anormal dans la bouche | Tous ces effets indésirables ont été fréquemment rapportés (>1/100, <1/10) |
Les effets indésirables suivants ont été décrits dans la littérature avec un traitement par testostérone:
Effets indésirables | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Rares cas de polycythémie (érythrocytose) |
Affections du métabolisme et de la nutrition | Prise de poids, modifications des électrolytes (rétention de sodium, chlorure, potassium, calcium, phosphate inorganique et eau) lors de posologie élevée et/ou de traitement prolongé |
Affections musculosquelettiques et systémiques | Crampes musculaires |
Affections du système nerveux | Nervosité, hostilité, dépression |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Apnée du sommeil |
Affections hépatobiliaires | Très rares cas d'ictère et de perturbation des tests de la fonction hépatique |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Diverses réactions cutanées: acné, séborrhée et calvitie (alopécie) |
Affections des organes de reproduction et du sein | Altérations de la libido, augmentation de la fréquence des érections; des doses élevées de testostérone induisent fréquemment une interruption ou une diminution réversibles de la spermatogenèse, se traduisant par une diminution de la taille des testicules. Un traitement substitutif par testostérone d'un hypogonadisme masculin peut dans de rares cas entraîner des érections persistantes et douloureuses (priapisme), des anomalies de la prostate, un cancer de la prostate*, une obstruction urinaire. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | L'administration de testostérone à posologie élevée ou à long terme peut occasionnellement majorer la survenue de rétention d'eau et d'dèmes; des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir. |
*Les données relatives au risque de cancer de la prostate associé à un traitement par testostérone ne permettent pas de conclure à une relation de causalité.
Les autres effets indésirables connus, bien que rares, associés à des posologies excessives de testostérone incluent les néoplasmes hépatiques
Les androgènes sont contre-indiqués en cas de: cancer du sein, cancer de la prostate connu ou suspecté, syndrome néphrotique, présence ou antécédent de tumeur hépatique, hypercalcémie et hypercalciurie établies.
Striant L.P. ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une hypersensibilité connue au principe actif ou à l'un des excipients.
Striant L.P. est indiqué uniquement chez les hommes. La testostérone peut avoir un effet délétère sur le ftus et ne doit pas être administrée aux femmes enceintes ou qui allaitent.
Un surdosage est peu probable étant donné le mode d'administration. Après le retrait des comprimés, la concentration de testostérone sérique revient en 2 à 4 heures aux valeurs observées avant traitement.
En raison d'un effet de premier passage (hépatique) important, l'ingestion de Striant L.P. par voie orale n'entraîne pas de concentration sérique de testostérone cliniquement significative.
Corticoïdes: L'administration concomitante de testostérone et d'ACTH ou de corticoïdes peut majorer le risque de formation d'dèmes et doit être utilisée avec prudence, en particulier chez les patients souffrant d'une pathologie cardiaque, rénale ou hépatique.
Anticoagulants: La testostérone et ses dérivés peuvent majorer l'activité des anticoagulants tels que la warfarine. Les patients recevant des anticoagulants nécessitent un suivi attentif, en particulier lors de l'instauration ou de l'arrêt d'un traitement substitutif par testostérone.
Les androgènes peuvent diminuer les concentrations de la TBG (thyroxin-binding globulin), entraînant une diminution des concentrations sériques de T4 totale et une augmentation du captage sur résine de la T3 et la T4. Les concentrations d'hormones thyroïdiennes libres sont cependant inchangées, et aucun dysfonctionnement clinique de la thyroïde n'a été observé.
Le traitement par Striant L.P. ne doit être débuté que si un hypogonadisme (hypo ou hypergonadotrophique) a été confirmé et si les autres étiologies pouvant être à l'origine des symptômes ont été exclues. L'insuffisance en testostérone doit être clairement établie cliniquement (régression des caractères sexuels secondaires, modification de la composition corporelle, asthénie, diminution de la libido, dysfonction érectile...) et confirmée par 2 dosages séparés de testostéronémie.
L'expérience de l'utilisation de Striant L.P. chez les patients de plus de 65 ans est limitée.
Actuellement, aucun consensus sur les taux physiologiques de testostérone en fonction de l'âge n'a été établi. Cependant, il doit être pris en compte que ces taux diminuent avec l'âge.
Compte-tenu de la variabilité des résultats entre les différents laboratoires d'analyse, tous les dosages de testostérone doivent être effectués par le même laboratoire pour un sujet donné.
Avant d'instaurer un traitement par la testostérone, un examen approfondi sera effectué impérativement afin d'écarter tout risque de cancer de la prostate préexistant. Une surveillance attentive et régulière de la prostate et des seins devra être effectuée selon les méthodes usuelles recommandées (toucher rectal et dosage du PSA - antigène spécifique de la prostate), au moins une fois par an chez tout patient suivant un traitement par testostérone et deux fois par an chez les sujets âgés et les patients présentant des facteurs de risque cliniques ou familiaux.
Les androgènes pourraient accélérer l'évolution d'un cancer de la prostate infraclinique ou d'une hyperplasie bénigne de la prostate.
Chez les patients souffrant d'une insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale sévère ou d'une pathologie cardiaque ischémique, le traitement par testostérone pourrait entraîner une complication sévère caractérisée par un dème, accompagné ou non d'une insuffisance cardiaque congestive. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement. Aucune étude de l'efficacité et de la tolérance de ce médicament n'a été réalisée chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale ou hépatique. Par conséquent, un traitement substitutif par testostérone doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
Une gynécomastie peut accompagner un hypogonadisme masculin mais peut aussi survenir et persister chez les patients recevant un traitement substitutif par testostérone.
Les sportifs recevant un traitement substitutif par testostérone pour hypogonadisme masculin primaire ou secondaire doivent être informés que ce médicament contient une substance active susceptible d'entraîner une réaction positive lors de tests antidopages.
Chez les patients sous traitement prolongé par androgènes, une vérification périodique des taux d'hémoglobine et d'hématocrite est nécessaire afin de détecter une polycythémie. Une vérification de la fonction hépatique doit également être effectuée périodiquement chez les patients sous traitement prolongé par androgènes.
La testostérone doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une hypertension, une maladie cardiaque, rénale ou hépatique pré-existantes, une épilepsie, une migraine, un diabète sucré ou d'autres conditions pouvant être aggravées par une rétention d'eau ou un dème.
Chez les patients diabétiques, les effets métaboliques des androgènes peuvent diminuer le taux de glucose sanguin et par conséquent, les besoins en insuline.
Striant L.P. doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de xérostomie.
Striant L.P. doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant un cancer avec un risque d'hypercalcémie et d'hypercalciurie liées à des métastases osseuses. Chez ces patients, un suivi régulier de la calcémie est recommandé.
Striant L.P. n'est pas un traitement de la stérilité masculine.
Une augmentation du risque d'apnée du sommeil a été rapportée chez les sujets hypogonadiques traités avec de la testostérone, en particulier chez ceux ayant des facteurs de risque tels qu'une obésité ou une maladie respiratoire chronique.
Certains signes cliniques tels qu'irritabilité, nervosité, prise de poids, érections prolongées ou fréquentes, peuvent indiquer une exposition excessive aux androgènes.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Analogues en Russie
гель д/наружн. прим.:
10 мг/г
р-р д/в/м введ.:
250 мг/мл
р-р д/в/м введ.:
250 мг
р-р д/в/м введ.:
250 мг/мл
р-р д/в/м введ.:
10 мг/мл, 50 мг/мл
Analogues en France
gel:
16,2 mg, 25 mg, 50 mg
solution injectable (IM):
250 mg
gel:
20 mg
solution injectable:
631,5 mg
capsule molle:
40 mg
comprimé muco-adhésif à libération prolongée:
30 mg