THYROFIX - La lévothyroxine synthétique contenue dans les comprimés agit comme l'hormone thyroïdienne naturelle.
Le médicament THYROFIX appartient au groupe appelés Hormones thyroïdiennes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H03AA01
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES (GRECE) - Thyrofix comprimé 100 microgrammes , 2017-09-20
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES (GRECE) - Thyrofix comprimé 25 microgrammes , 2017-09-20
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES (GRECE) - Thyrofix comprimé 50 microgrammes , 2017-09-20
Thyrofix 100 microgrammes
comprimé 75 microgrammes
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES (GRECE)
Thyrofix 25 microgrammes
comprimé 75 microgrammes
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES (GRECE)
Thyrofix 50 microgrammes
comprimé 75 microgrammes
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES (GRECE)
Thyrofix 75 microgrammes
comprimé 75 microgrammes
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES (GRECE)
Indication | Posologie recommandée (mcg de lévothyroxine sodique/jour) |
Traitement du goitre euthyroïdien bénin | 75 - 200 |
prévention des rechutes post-chirurgicales du goitre euthyroïdien | 75 - 200 |
Hormonothérapie substitutive chez les adultes | |
- posologie initiale | 25 - 50 |
- posologie optimale | 100 - 200 |
Hormonothérapie substitutive chez les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants | |
posologie initiale pour l'hypothyroïdie congénitale posologie initiale pour l'hypothyroïdie acquise | 10 - 15 12,5 - 50 |
- posologie optimale | 100 - 150 mcg/m² de surface corporelle |
Traitement adjuvant au cours du traitement par antithyroïdiens de l'hyperthyroïdie | 50 - 100 |
Traitement à visée freinatrice dans le cancer de la thyroïde | 150 - 300 |
Traitement du goitre euthyroïdien bénin, notamment chez les adultes où l'iode n'est pas indiqué,
Prévention des rechutes post-chirurgicales du goitre euthyroïdien, en fonction du statut hormonal postopératoire,
Hormonothérapie substitutive,
Traitement à visée freinatrice dans le cancer de la thyroïde,
Traitement adjuvant au cours du traitement par antithyroïdiens de synthèse.
La lévothyroxine synthétique contenue dans les comprimés agit comme l'hormone thyroïdienne naturelle. Le corps ne peut pas différencier la lévothyroxine endogène et exogène.
Suite à la conversion partielle de la liothyronine (T3), en particulier au niveau du foie et des reins, les effets caractéristiques des hormones thyroïdiennes observés sur le développement, la croissance et le métabolisme de l'organisme, sont médiés par l'activation des récepteurs T3.
L'hormonothérapie substitutive conduit à la normalisation des processus métaboliques. Par exemple, une augmentation des taux de cholestérol du fait de l'hypothyroïdie est réduite de façon significativement par l'administration de la lévothyroxine.
Dépendant largement de la formulation galénique, l'absorption de la lévothyroxine administrée par voie orale et à jeun, peut atteindre 80 %, principalement au niveau de l'intestin grêle. L'absorption est réduite de manière significative si le produit est administré en présence de nourriture. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 2 à 3 heures après administration.
Au début du traitement par voie orale, le délai d'action est de 3 à 5 jours.
Le volume de distribution est d'environ 10 à 12 l. La fraction liée de lévothyroxine aux protéines de transport spécifiques est de 99,97 %. Comme cette liaison hormone-protéine n'est pas covalente, il y a un échange constant et très rapide entre la fraction libre et la fraction liée.
La clairance métabolique de la lévothyroxine est d'environ 1,2 l de plasma/jour. Elle est principalement métabolisée dans le foie, les reins, le cerveau et les muscles. Les métabolites sont excrétés dans l'urine et les fèces.
La demi-vie de la lévothyroxine est d'environ 7 jours, mais elle est plus courte dans l'hyperthyroïdie (3 à 4 jours) et plus longue dans l'hypothyroïdie (environ 9 à 10 jours).
Le passage de la lévothyroxine à travers la barrière placentaire est très faible. Pendant le traitement de la dose normale, seules de petites quantités de lévothyroxine sont sécrétées dans le lait maternel.
En raison de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, la lévothyroxine n'est pas éliminée par hémodialyse ou par hémoperfusion.
Si le dosage n'est pas toléré dans quelques cas ou en cas de surdosage, les symptômes typiques de l'hyperthyroïdie peuvent apparaître, en particulier si la posologie est augmentée trop rapidement en début du traitement. Les symptômes sont les suivants:
Les effets indésirables ci-dessous sont issus d'essais cliniques et classés par fréquence MedDRA et Système Organe Classe. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à <1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100); rare (≥ 1/10 000 à <1/1000); très rare (<1/10000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Affections du système immunitaire :
Fréquence indéterminée : Réactions d'hypersensibilité incluant éruption, prurit et dème.
En cas d'hypersensibilité à la lévothyroxine ou l'un des excipients, des réactions allergiques cutanées (érythème) et des voies respiratoires (dyspnée) peuvent se produire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Fréquence indéterminée : Perte de poids.
Affections du système nerveux :
Rare : Hypertension intracrânienne bénigne chez les enfants.
Fréquence indéterminée : Tremblements, nervosité, excitabilité, insomnie.
Affections cardiaques :
Fréquence indéterminée : Douleur angineuse, arythmies cardiaques, palpitations, tachycardie, hypertension, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux :
Fréquence indéterminée : Dyspnée.
Affections gastro-intestinales :
Fréquence indéterminée : Augmentation de l'appétit, douleurs abdominales, nausées, diarrhée, vomissements, crampes.
Troubles de la reproduction et des seins :
Fréquence indéterminée : Irrégularités menstruelles.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés :
Fréquence indéterminée : perte des cheveux transitoire chez les enfants.
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs :
Fréquence indéterminée : Crampes musculaires, faiblesse musculaire, craniosténose chez les nourrissons et la fermeture prématurée de l'épiphyse chez les enfants.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquence indéterminée : Maux de tête, bouffées de chaleur, fièvre et transpiration, intolérance à la chaleur chez les enfants.
Insuffisance surrénalienne non traitée, insuffisance hypophysaire non traitée, et thyrotoxicose non traitée,
Le traitement par des comprimés de lévothyroxine sodique ne doit pas être initié en cas d'infarctus aigu du myocarde, de myocardite aiguë, et de pancardite aiguë,
un traitement associant de la lévothyroxine et un antithyroïdien n'est pas indiquée pendant la grossesse .
Grossesse
Le développement de l'enfant dépend de la fonction thyroïdienne de la mère. La lévothyroxine est nécessaire pour le bon développement du cerveau de l'enfant. Par conséquent, pendant la grossesse, le traitement par hormones thyroïdiennes doit être absolument poursuivi. Les posologies peuvent même augmenter au cours de la grossesse. A ce jour, il n'y a pas eu de cas faisant suite à une utilisation continue de la lévothyroxine pendant la grossesse.
Allaitement
L'allaitement est possible en cas de traitement par hormones thyroïdiennes. Des comprimés de lévothyroxine sodique peuvent être utilisés pendant l'allaitement. Des faibles concentrations de lévothyroxine sont sécrétées dans le lait maternel. Même des fortes posologies de lévothyroxine n'entraînent pas la survenue d'une hyperthyroïdie ou la suppression de la sécrétion de TSH chez le nourrisson.
Association concomitante avec les antithyroïdiens
L'association de la lévothyroxine avec des antithyroïdiens n'est pas recommandée pendant la grossesse. Une telle association nécessiterait des posologies plus élevées d'antithyroïdiens, qui sont connus pour passer à travers le placenta et à induire une hypothyroïdie chez le nourrisson.
Symptômes
Une concentration élevée de T3 est un signe plus fiable de surdosage que des concentrations élevées de T4 ou fT4.
En plus de l'exacerbation des effets secondaires, les symptômes suivants peuvent être observés: agitation, confusion, irritabilité, hyperactivité, maux de tête, sueurs, mydriases, tachycardies, arythmies, tachypnées, fièvre, augmentation des selles et convulsions. Les symptômes cliniques de l'hyperthyroïdie peuvent n'apparaître qu'au bout de cinq jours.
L'arrêt du traitement et un suivi sont recommandés, en fonction de l'étendue du surdosage.
Dans le cas d'intoxications (tentatives de suicide) chez l'homme, des doses allant jusqu'à 10 mg de lévothyroxine ont été tolérées sans complications. Les complications graves, comme une menace pour les fonctions vitales (respiration et circulation), ne sont pas attendues à moins qu'une maladie coronarienne soit présente. Néanmoins, des cas de crise thyréotoxique, convulsions, insuffisance cardiaque et coma ont été rapportés. Quelques cas de mort subite d'origine cardiaque ont été rapportés chez des patients ayant pris de façon abusive de la lévothyroxine pendant de nombreuses années.
Traitement
Le traitement est essentiellement symptomatique.
Le but du traitement est la restauration de l'état euthyroïdien, clinique et biochimique, en suspendant ou enréduisant la posologie de thyroxine, et d'autres mesures, si nécessaire, en fonction de l'état clinique.
Dans le cas d'un surdosage aigu, l'absorption gastro-intestinale peut être réduite par l'administration de charbon médicinal. Les effets sympathomimétiques graves tels que tachycardie, anxiété, agitation et hyperkinésie, les symptômes peuvent être soulagés par des bétabloquants. Les antithyroïdiens ne sont pas indiqués puisque la thyroïde est déjà pleinement quiescente.
À des doses très élevées (tentative de suicide), la plasmaphérèse peut être utile.
Un surdosage avec la lévothyroxine peut nécessiter un suivi assez long. Les symptômes peuvent n'apparaître qu'au bout de 6 jours, en raison de la conversion progressive de la lévothyroxine en liothyronine.
Des cas exceptionnels de convulsions ont été rapportés chez de patients épileptiques en début de traitement, en particulier lorsque la posologie de lévothyroxine augmente rapidement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Agents antidiabétiquesLa lévothyroxine peut diminuer l'effet des antidiabétiques. Pour cette raison, la glycémie doit être contrôlée fréquemment au début du traitement par l'hormone thyroïdienne et la posologie de l'antidiabétique doit être adaptée, si nécessaire.
+ Dérivés coumariniquesL'effet du traitement anticoagulant peut être augmenté par des traitements concomitants avec la lévothyroxine. Par conséquent, il est nécessaire de contrôler les paramètres de la coagulation régulièrement au début et en cours de traitement par la lévothyroxine. Si nécessaire, la posologie du médicament anticoagulant doit être adaptée.
+ Inhibiteurs de protéasesDes cas de perte d'efficacité de la lévothyroxine ont été rapportés lors de son utilisation concomitante avec l'association lopinavir/ritonavir. Une surveillance étroite de la fonction thyroïdienne est donc nécessaire en cas d'association d'inhibiteurs de protéase et de lévothyroxine.
+ Chélateurs des acides biliairesL'ingestion de chélateurs des acides biliaires (par exemple, la colestyramine et le colestipol) réduit l'absorption de la lévothyroxine sodique. La lévothyroxine sodique doit donc être prise 4-5 heures avant l'administration de ces produits.
+ Médicaments contenant de l'aluminium, du fer, du carbonate de calciumIl a été rapporté dans la littérature que des médicaments contenant de l'aluminium (antiacides, sucralfate) pourraient réduire l'effet de la lévothyroxine. Les médicaments contenant de la lévothyroxine doivent donc être administrés au moins 2 heures avant ceux contenant de l'aluminium.
Il en est de même pour les médicaments contenant du fer et du carbonate de calcium.
+ Propylthiouracil, glucocorticoïdes, bétabloquants, amiodarone et les produits de contraste iodésCes substances inhibent la conversion périphérique de T4 en T3.
En raison de sa haute teneur en iode, l'amiodarone peut déclencher une hyperthyroïdie tout comme une hypothyroïdie. Une prudence particulière est conseillée dans le cas d'un goitre nodulaire non encore diagnostiqué.
+ Sertraline, chloroquine/proguanilCes substances diminuent l'efficacité de la lévothyroxine et augmentent le taux sérique de TSH.
+ Inducteurs enzymatiquesLes inducteurs enzymatiques tels que les barbituriques ou la carbamazépine peuvent augmenter le métabolisme hépatique de la lévothyroxine.
+ strogènesDes posologies plus élevées de lévothyroxine peuvent être nécessaire chez les femmes sous contraceptifs contenant des strogènes ou chez les femmes ménopausées sous traitement hormonal substitutif.
+ Composés contenant du sojaLes compléments alimentaires à base de soja peuvent diminuer l'absorption intestinale de la lévothyroxine. Par conséquent, un ajustement de la posologie de la lévothyroxine sodique peut être nécessaire, en particulier au début ou à la fin de la prise de ces compléments alimentaires.
+ SevelamerIl a été rapporté que le sevelamer augmentait le taux de TSH chez les patients traités par de la lévothyroxine et du sevelamer. Une surveillance plus étroite des taux de TSH est donc recommandée chez ces patients.
+ OrlistatUne hypothyroïdie et/ou une diminution du contrôle d'une hypothyroïdie peuvent survenir en cas d'association de l'orlistat et de la lévothyroxine. Cela peut être dû à une diminution de l'absorption des sels iodés et/ou de la lévothyroxine.
Il peut être judicieux de prendre l'orlistat et la lévothyroxine à des moments différents et d'adapter la posologie de la lévothyroxine.
Inhibiteurs des tyrosines kinasesLes inhibiteurs des tyrosine kinases (par exemple l'imatinib, sunitinib) peuvent réduire l'efficacité de la lévothyroxine. Par conséquent, il est recommandé de surveiller les éventuels changements de la fonction thyroidienne au début ou à la fin d'une association. Si nécessaire, la posologie de lévothyroxine devra être adaptée.
+ Antidépresseurs tricycliquesLa lévothyroxine augmente la sensibilité des récepteurs aux catécholamines accélérant ainsi la réponse aux antidépresseurs tricycliques (comme l'amitriptyline, l'imipramine).
+ Salicylés, antivitamines K, furosémide, clofibrate, phénytoïneLa lévothyroxine peut être déplacée de sa liaison aux protéines plasmatiques par les salicylés, les antivitamines K, des doses élevées (250 mg) de furosémide, le clofibrate, la phénytoïne et d'autres substances. Cela conduit à une augmentation plasmatique de la thyroxine libre (fT4).
Analogues en Russie
таб.:
100 мкг, 125 мкг, 150 мкг, 50 мкг, 75 мкг
таб.:
50 мкг, 100 мкг, 150 мкг
таб.:
125 мкг, 25 мкг, 50 мкг, 75 мкг, 88 мкг, 112 мкг, 137 мкг
Analogues en France
solution injectable:
0,2 mg
comprimé:
0,1 mg, 100 microgrammes, 125 microgrammes, 150 microgrammes, 175 microgrammes, 200 microgrammes, 25 microgrammes, 50 microgrammes, 75 microgrammes
solution buvable en gouttes:
150 microgrammes
comprimé:
100 microgrammes, 112 microgrammes, 125 microgrammes, 137 microgrammes, 150 microgrammes, 175 microgrammes, 200 microgrammes, 25 microgrammes, 50 microgrammes, 75 microgrammes, 88 microgrammes
solution buvable:
100 microgrammes, 25 microgrammes, 50 microgrammes
comprimé:
100 microgrammes, 125 microgrammes, 150 microgrammes, 175 microgrammes, 200 microgrammes, 25 microgrammes, 50 microgrammes, 75 microgrammes
capsule molle:
100 microgrammes, 112 microgrammes, 125 microgrammes, 13 microgrammes, 137 microgrammes, 150 microgrammes, 175 microgrammes, 200 microgrammes, 25 microgrammes, 50 microgrammes, 75 microgrammes, 88 microgrammes
comprimé:
100 microgrammes, 112 microgrammes, 125 microgrammes, 137 microgrammes, 150 microgrammes, 175 microgrammes, 200 microgrammes, 25 microgrammes, 50 microgrammes, 75 microgrammes, 88 microgrammes
comprimé:
100 microgrammes