Spasmio-lyt - Le chlorure de trospium est un dérivé quaternaire du notropan, et appartient donc à la classe des parasympatholitiques ou anticholinergiques.
Le médicament Spasmio-lyt appartient au groupe appelés Synthétiques antagonistes des récepteurs muscariniques
MEDA Pharma GmbH & Co. KG (ALLEMAGNE) - Spasmio-lyt comprimé enrobé 20 мг , ЛП-002038 - 02.04.2013
Spasmio-lyt
comprimé enrobé 20 мг
MEDA Pharma GmbH & Co. KG (ALLEMAGNE)
Traitement symptomatique de l'incontinence urinaire par impériosité et/ou de la pollakiurie et de l'impériosité urinaire pouvant s'observer chez les patients souffrant d'hyperactivité vésicale (par exemple hyperréflexie idiopatique ou neurologique du détrusor).
Le chlorure de trospium est un dérivé quaternaire du notropan, et appartient donc à la classe des parasympatholitiques ou anticholinergiques. En effet, il agit par compétition avec l'acétylcholine, le transmetteur endogène de l'organisme, en occupant les sites de liaison parasympathiques postsynaptiques proportionnellement à ses concentrations.
Le chlorure de trospium possède une affinité élevée pour les récepteurs muscariniques des sous-types M1-, M2- et M3-, tandis que son affinité pour les récepteurs nicotiniques est négligeable.
En conséquence, l'activité anticholinergique du chlorure de trospium se traduit par une relaxation des tissus de la musculature lisse et des fonctions organiques faisant intervenir les récepteurs muscariniques. Les études précliniques et cliniques ont montré que le chlorure de trospium diminuait la contractilité de la musculature lisse des voies gastro-intestinales et génito-urinaires.
Par ailleurs, le chlorure de trospium peut inhiber la sécrétion de mucus bronchique, de salive et de sueur et peut perturber l'accommodation oculaire. Aucun effet sur le système nerveux central n'a été décrit à ce jour.
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 4 à 6 heures après une administration orale de chlorure de trospium. La teneur plasmatique maximale est de l'ordre de 4 ng/ml après une dose unique de 20 mg. Dans la gamme de doses testées (20 à 60 mg en dose unique), les concentrations plasmatiques sont proportionnelles à la dose administrée. La biodisponibilité absolue d'une dose orale unique de 20 mg de chlorure de trospium est de 9,6 ± 4,5 % (valeur moyenne ± écart type). A l'état d'équilibre, la variabilité intra-individuelle est de l'ordre de 16 % et la variabilité inter-individuelle de l'ordre de 36 %.
La prise concomitante de nourriture, notamment d'aliments riches en graisses, réduit la biodisponibilité du chlorure de trospium. Après un repas riche en graisses, les Cmax et les AUC moyennes sont diminuées de 15-20 % par rapport aux valeurs mesurées à jeun.
Une variabilité diurne du chlorure de trospium a été observée avec une diminution des Cmax et des AUC pour les doses du soir par rapport aux doses du matin.
La majeure partie du chlorure de trospium biodisponible est excrétée sous forme inchangée par voie rénale tandis qu'une faible partie (10 % de l'élimination rénale) est retrouvée dans l'urine sous forme de spiroalcool, métabolite produit par hydrolyse de l'ester. La demi-vie d'élimination terminale est comprise entre 10 et 20 heures. Aucune accumulation n'a lieu. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 50 à 80 %.
Les données pharmacocinétiques obtenues chez des patients âgés n'ont pas montré de différence majeure. Aucune différence en fonction du sexe n'a par ailleurs été mise en évidence.
Une étude réalisée chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine: 8-32 ml/min) a montré que l'AUC moyenne est 4 fois plus élevée, la Cmax 2 fois plus élevée, et la demi-vie moyenne doublée par comparaison aux valeurs mesurées chez des sujets sains.
Les résultats pharmacocinétiques d'une étude chez des patients présentant une insuffisance hépatique faible à modérée ne suggèrent aucune nécessité d'ajuster la dose chez des patients ayant une insuffisance hépatique, et sont compatibles avec le rôle limité du métabolisme hépatique dans l'élimination du chlorure de trospium.
Les effets indésirables observés avec le chlorure de trospium tels que la sécheresse buccale, la dyspepsie et la constipation reflètent surtout les propriétés anticholinergiques typiques du principe actif.
Au cours des études cliniques de phase III, la sécheresse de la bouche a été très fréquente et a été notée chez environ 18% des patients traités par le chlorure de trospium et chez environ 6% des patients traités par le placebo (total de 1931 patients dont 911 sous placebo).
Le tableau suivant récapitule les réactions éventuellement liées au médicament rapportées chez des patients traités par le chlorure de trospium:
Très fréquent (>1/10) | Fréquent (³1/100, <1/10) | Peu fréquent (³1/1000, <1/100) | Rare (³1/10.000, <1/1000) | Très rare (<1/10.000) | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | |
Affections cardiaques | Tachycardie | Tachyarythmie | ||||
Affections du système nerveux | Céphalées | Sensations vertigineuses | Hallucinations* Confusion mentale* Agitation* | |||
Affections oculaires | Troubles de la vision | |||||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée | |||||
Affections gastro-intestinales | Sécheresse buccale | Dyspepsie Constipation Douleurs abdominales Nausées | Flatulences Diarrhée | |||
Affections du rein et des voies urinaires | Troubles de la miction Rétention urinaire | |||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Éruptions cutanées transitoires | Angio-dème | Prurit Urticaire Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) / Syndrome de Lyell | |||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Myalgie Arthralgie | |||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Douleurs thoraciques | Asthénie | ||||
Affections du système immunitaire | Anaphylaxie | |||||
Investigations | Augmentation légère à modérée des transaminases sériques |
*Bien que la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique du chlorure de trospium est pratiquement inexistante grâce à ses propriétés chimiques (faible lipophilie en tant qu'amine quaternaire), des cas sporadiques d'hallucination, de confusion et d'agitation ont été rapportés pendant la surveillance post-commercialisation principalement chez les sujets âgés souffrant de maladies neurologiques et / ou en raison de l'interaction avec d'autres médicaments anticholinergiques.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de
rétention urinaire,
affection gastro-intestinale sévère (dont mégacôlon toxique)
myasthénie grave
glaucome par fermeture de l'angle non contrôlé
tachyarythmie
Les études réalisées chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet néfaste direct ou indirect sur la gestation, le développement embryonnaire/ftal, la mise-bas ou le développement postnatal . Un passage placentaire et un passage du chlorure de trospium dans le lait maternel existent chez le rat.
Il n'y a aucune donnée clinique disponible se rapportant à des grossesses exposées au chlorure de trospium.
Ce médicament doit donc être prescrit avec précaution chez la femme enceinte ou au cours de l'allaitement.
Après administration de chlorure de trospium à une dose unique maximale de 360 mg chez le volontaire sain, une sécheresse de la bouche, une tachycardie et des troubles de la miction ont été observés avec une fréquence accrue. Actuellement, aucun signe de surdosage grave ni d'intoxication n'a été décrit en clinique. Une aggravation des symptômes anticholinergiques est attendue en cas d'intoxication.
En cas d'intoxication, prendre les mesures suivantes :
Lavage gastrique et réduction de l'absorption (par exemple avec du charbon activé),
Administration locale de pilocarpine chez les patients atteints de glaucome,
Cathétérisme chez les patients présentant une rétention urinaire,
Traitement par un parasympathomimétique (néostigmine par exemple) en présence de symptômes graves,
Administration de β-bloquants si la réponse est insuffisante ou en présence d'une tachycardie marquée et/ou d'une instabilité circulatoire (par exemple, administrer initialement 1 mg de propranolol par voie intraveineuse sous surveillance de l'ECG et de la pression artérielle).
Interactions pharmacodynamiques:
Les interactions pharmacodynamiques suivantes peuvent survenir: Potentialisation des effets des médicaments anticholinergiques (par exemple amantadine, antidépresseurs tricycliques); augmentation de l'action tachycardisante des β-sympathomimétiques; diminution de l'efficacité des stimulants de la motricité gastro-intestinale (par exemple métoclopramide).
Le chlorure de trospium pouvant interférer sur la motilité et la sécrétion gastro-intestinales, l'absorption de médicaments administrés de façon concomitante peut être modifiée.
Interactions pharmacocinétiques:
Une inhibition de l'absorption du chlorure de trospium par des substances telles que la gomme guar, la cholestyramine et le colestipol ne peut être exclue. L'administration concomitante de ce type de produits avec le chlorure de trospium n'est donc pas recommandée.
Des études in vitro ont étudié les interactions métaboliques du chlorure de trospium sur les enzymes du cytochrome P450 impliquées dans le métabolisme des médicaments (P450, 1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1, 3A4). Aucune influence sur leurs activités métaboliques n'a été détectée.
Compte-tenu du fait que le chlorure de trospium est faiblement métabolisé, et que la seule voie métabolique significative est une hydrolyse de la fonction ester, aucune interaction métabolique n'est attendue.
Bien qu'on ait montré que le chlorure de trospium ne modifie pas les propriétés pharmacocinétiques de la digoxine, on ne peut pas exclure une interaction avec d'autres substances actives éliminées par sécrétion tubulaire active.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
15 мг, 30 мг
таб.:
5 мг
таб., покр. обол.:
20 мг
Analogues en France
comprimé enrobé:
20 mg
comprimé enrobé:
20 mg
comprimé pelliculé:
20 mg
gélule à libération prolongée:
60 mg