Résumé des caractéristiques du médicament - ELIGARD

Langue

- Français

ELIGARD

ELIGARD - L'acétate de leuproréline est un nonapeptide de synthèse, agoniste de l'hormone naturelle de libération des gonadotrophines (GnRH) qui, en cas d'administration prolongée, entraîne une inhibition de la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires et une suppression de la synthèse des stéroïdes testiculaires chez l'homme.

Le médicament ELIGARD appartient au groupe appelés Hormones hypothalamiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L02AE02

Substance active: LEUPRORÉLINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ASTELLAS PHARMA (FRANCE) - Eligard poudre et solvant pour solution injectable (SC) 20,87 mg , 2005-03-25

ASTELLAS PHARMA (FRANCE) - Eligard poudre et solvant pour solution injectable (SC) 41,7 mg , 2007-10-31

ASTELLAS PHARMA (FRANCE) - Eligard poudre et solvant pour solution injectable (SC) 6,96 mg , 2005-03-25


Eligard 22,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable (SC) 6,96 mg

ASTELLAS PHARMA (FRANCE)

Eligard 45 mg

poudre et solvant pour solution injectable (SC) 6,96 mg

ASTELLAS PHARMA (FRANCE)

Eligard 7,5 mg

poudre et solvant pour solution injectable (SC) 6,96 mg

ASTELLAS PHARMA (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable (SC) : 20,87 mg, 41,7 mg, 6,96 mg

Dosage

Posologie
Homme adulte
ELIGARD 22,5 mg doit être administré sous la responsabilité d'un professionnel de santé ayant les compétences nécessaires pour surveiller la réponse au traitement.
ELIGARD 22,5 mg est administré une fois tous les trois mois, en injection sous-cutanée unique. La solution injectée forme un dépôt médicamenteux solide et assure une libération continue d'acétate de leuproréline pendant trois mois.
En règle générale, le traitement du cancer avancé de la prostate par ELIGARD 22,5 mg doit être poursuivi à long terme et ne doit pas être interrompu en cas de rémission ou d'amélioration.
ELIGARD 22,5 mg peut être utilisé en traitement néoadjuvant ou adjuvant en association avec la radiothérapie dans le cancer de la prostate localisé à haut risque et localement avancé.
La réponse au traitement par ELIGARD 22,5 mg doit être surveillée en procédant à des examens cliniques et à l'analyse des taux sériques de l'antigène spécifique de la prostate (PSA). Des études cliniques ont montré que la testostéronémie augmentait au cours des 3 premiers jours de traitement chez la plupart des patients non orchidectomisés et diminuait ensuite en 3 à 4 semaines pour atteindre des valeurs inférieures aux taux de castration médicale. Une fois atteints, ces taux se maintiennent aussi longtemps que le traitement est poursuivi (remontées transitoires de testostérone < 1 %). Dans le cas où la réponse d'un patient paraît être sub-optimale, il faut s'assurer que la testostéronémie a atteint des taux de castration ou qu'elle se maintient à ces taux. Un manque d'efficacité pouvant survenir du fait d'une mauvaise préparation, reconstitution ou administration, un dosage de la testostéronémie doit être réalisé en cas d'erreur de manipulation suspectée ou avérée .
Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration n'ayant pas subi de castration chirurgicale, recevant un traitement par agoniste de la GnRH, tel que la leuproréline, et éligibles à un traitement à base d'inhibiteurs de la synthèse des androgènes ou d'inhibiteurs des récepteurs aux androgènes, le traitement par agoniste de la GnRH peut être poursuivi.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'ELIGARD 22,5 mg chez les enfants âgés de de 0 à 18 ans n'ont pas été établies .
Populations particulières de patients
Aucune étude clinique n'a été réalisée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.
Mode d'administration
ELIGARD 22,5 mg doit être préparé, reconstitué et administré uniquement par un professionnel de santé ayant pris connaissance des instructions relatives aux étapes de reconstitution et d'administration. En cas de préparation inadéquate du produit, ce dernier ne doit pas être administré.
Le contenu des deux seringues stériles pré-remplies doit être mélangé juste avant l'administration d'ELIGARD 22,5 mg par injection sous-cutanée.
Au vu des données chez l'animal, une injection intra-artérielle ou intraveineuse doit absolument être évitée.
Comme pour les autres médicaments administrés par injection sous-cutanée, il est recommandé de changer régulièrement de site d'injection.

Indications

ELIGARD 22,5 mg est indiqué pour le traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant à un stade avancé et en association avec la radiothérapie dans le traitement du cancer de la prostate localisé à haut risque et localement avancé hormono-dépendant.

Pharmacodynamique

L'acétate de leuproréline est un nonapeptide de synthèse, agoniste de l'hormone naturelle de libération des gonadotrophines (GnRH) qui, en cas d'administration prolongée, entraîne une inhibition de la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires et une suppression de la synthèse des stéroïdes testiculaires chez l'homme. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement médicamenteux. Cependant, l'agoniste possède une action plus puissante que l'hormone naturelle et le temps nécessaire pour restaurer les taux de testostérone peut varier selon les patients.

L'administration d'acétate de leuproréline entraîne une élévation initiale des taux circulants d'hormones lutéinisantes (LH) et d'hormones de stimulation folliculaire (FSH), responsables d'une élévation transitoire chez l'homme des concentrations de stéroïdes d'origine gonadique, testostérone et dihydrotestostérone. L'administration continue d'acétate de leuproréline entraîne une diminution des taux de LH et de FSH. Chez l'homme, la testostérone diminue en dessous du seuil de castration (£ à 50 ng/dL). Ces diminutions apparaissent trois à quatre semaines après l'instauration du traitement. Les taux moyens de testostérone à six mois sont 10,4 (± 0,53) ng/dL, comparables aux taux observés après orchidectomie bilatérale. La testostéronémie de tous les patients sauf un qui ont reçu la dose de 45 mg de leuproréline dans l'étude clinique pivotale a atteint des taux de castration à 4 semaines. Chez la grande majorité des patients, les taux de testostérone étaient en dessous de 20 ng/dL : le bénéfice clinique de ces taux faibles n'a pas encore été établi. Les taux de PSA diminuent de 97% après six mois.

Des études à long terme ont montré que la poursuite du traitement maintenait la testostéronémie à des valeurs inférieures au seuil de castration pendant une période allant jusqu'à sept ans, et probablement indéfiniment.

La taille de la tumeur n'a pas été mesurée directement pendant le programme d'étude clinique, mais on a observé une réponse indirecte de la tumeur comme l'indique une réduction de 97% du taux moyen de PSA avec ELIGARD.

Un essai clinique de phase III randomisé a été mené chez 970 patients présentant un cancer de la prostate localement avancé (principalement de stades T2c à T4, et de stades T1c à T2b avec adénopathie(s) régionale(s) chez certains patients), dont 483 ont suivi un traitement par suppression androgénique de courte durée (6 mois) en association avec une radiothérapie et 487 un traitement par suppression androgénique prolongé (3 ans) en association avec une radiothérapie. Une analyse de non-infériorité a été effectuée pour comparer le traitement hormonal concomitant et adjuvant par un agoniste de la GnRH (triptoréline ou goséréline) de courte durée et de longue durée. Le taux de mortalité globale à 5 ans était respectivement de 19,0 % et 15,2 % dans les groupes de traitement de courte durée et de longue durée. Le Hazard Ratio observé de 1,42 avec une limite supérieure de 1,79 de l'IC à 95,71 % unilatéral ou de 1,09 de l'IC à 95,71 % bilatéral ; 1,85 (p = 0,65 pour la non-infériorité) montre que l'association de la radiothérapie et d'un traitement par suppression androgénique de 6 mois induit une survie inférieure par rapport à la radiothérapie associée à un traitement par suppression androgénique de 3 ans. La survie globale à 5 ans est respectivement de 84,8 % et 81,0 % avec le traitement de longue durée et le traitement de courte durée. La qualité de vie globale évaluée à l'aide du questionnaire QLQ-C30 n'était pas significativement différente entre les deux groupes (p = 0,37). Les résultats sont dus principalement à la population de patients présentant des tumeurs localement avancées.

Les arguments étayant l'indication dans le cancer de la prostate localisé à haut risque sont basés sur des études publiées relatives à l'association de la radiothérapie et d'analogues de la GnRH, dont l'acétate de leuproréline. Les données cliniques de cinq études publiées ont été analysées (EORTC 22863, RTOG 85-31, RTOG 92-02, RTOG 8610 et D'Amico et al., JAMA, 2004), elles démontrent toutes un bénéfice de l'association d'un analogue de la GnRH et de la radiothérapie. Il n'était pas possible de distinguer clairement dans les études publiées les populations étudiées respectives pour les indications dans le cancer de la prostate localement avancé et dans le cancer de la prostate localisé à haut risque.

Les données cliniques ont montré qu'une radiothérapie suivie d'un traitement par suppression androgénique de 3 ans est préférable à une radiothérapie suivie d'un traitement par suppression androgénique de 6 mois.

Chez les patients présentant un cancer de stade T3 à T4 qui reçoivent une radiothérapie, la durée du traitement par suppression androgénique préconisée dans les recommandations médicales est de 2 à 3 ans.

Pharmacocinétique

Absorption

Chez les patients atteints d'un cancer avancé de la prostate, les concentrations sériques moyennes de leuproréline augmentent après l'injection initiale et atteignent 82 ng/mL après 4,4 heures (Cmax). Après l'augmentation initiale survenant après chaque injection (phase plateau observée après chaque injection du 3ème au 168ème jour), les concentrations sériques restent relativement constantes (0,2 – 2 ng/mL). Il n'existe aucun élément indiquant une accumulation au cours de l'administration répétée.

Distribution

Le volume moyen de distribution de la leuproréline à l'état d'équilibre après une administration intraveineuse en bolus à des volontaires sains de sexe masculin était de 27 litres. In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques humaines varie entre 43% et 49%.

Élimination

Chez des volontaires sains de sexe masculin, l'administration intraveineuse en bolus de 1 mg d'acétate de leuproréline a entraîné une clairance systémique moyenne de 8,34 L/h, avec une demi-vie d'élimination terminale d'environ 3 heures selon un modèle à deux compartiments.

Aucune étude d'excrétion du médicament n'a été réalisée avec ELIGARD 45 mg.

Aucune étude sur le métabolisme d'ELIGARD 45 mg n'a été réalisée.

Effets indésirables

Les effets indésirables observés avec ELIGARD 45 mg sont principalement dus à l'action pharmacologique spécifique de l'acétate de leuproréline, à savoir élévations et diminutions des taux de certaines hormones circulantes. Les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées sont des bouffées de chaleur, un malaise, des nausées et une fatigue ainsi qu'une irritation locale transitoire au niveau du point d'injection. Des bouffées de chaleur légères à modérées apparaissent chez 58% des patients environ.

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques réalisés chez des patients atteints d'un carcinome prostatique à un stade avancé traités par ELIGARD 45 mg. Les effets indésirables sont classés, par fréquence : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000) et très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Tableau 1: Effets indésirables dans les études cliniques avec Eligard

Infections et infestations

Fréquent

rhino-pharyngite.

Peu fréquent

infection des voies urinaires, infection cutanée locale.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent

diabète sévère.

Affections psychiatriques

Peu fréquent

cauchemars, dépression, diminution de la libido.

Affections du système nerveux

Peu fréquent

vertige, céphalée, hypoesthésie, insomnie, troubles du goût et de l'odorat, sensation de vertiges.

Rare

mouvements anormaux et involontaires.

Affections cardiaques

Fréquence indéterminée

allongement de l'intervalle QT

Affections vasculaires

Très fréquent

bouffées de chaleur.

Peu fréquent

hypertension, hypotension.

Rare

syncope, collapsus.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

rhinorrhée, dyspnée.

Fréquence indéterminée

pneumopathie interstitielle.

Affections gastro-intestinales

Fréquent

nausées, diarrhée, gastro-entérite/colite.

Peu fréquent

constipation, bouche sèche, dyspepsie, vomissements.

Rare

flatulence, éructation.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquent

ecchymoses, érythème.

Fréquent

prurit, sudation nocturne.

Peu fréquent

sueur froide, hypersudation.

Rare

alopécie, éruption cutanée.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

arthralgie, douleur des membres, myalgie, frissons, faiblesse.

Peu fréquent

dorsalgie, crampe musculaire.

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent

diminution de la fréquence de miction, miction difficile, dysurie, nycturie, oligurie.

Peu fréquent

spasmes de la vessie, hématurie, aggravation de la fréquence urinaire, rétention urinaire.

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent

sensibilité mammaire, atrophie testiculaire, douleur testiculaire, stérilité, hypertrophie mammaire, dysfonction érectile, , diminution de la taille du pénis.

Peu fréquent

gynécomastie, impuissance, troubles testiculaires.

Rare

douleur mammaire.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

fatigue, brûlure au site d'injection, paresthésie au site d'injection.

Fréquent

malaise, douleur au site d'injection, hématome au site d'injection, picotements au site d'injection.

Peu fréquent

prurit au site d'injection, induration au site d'injection, léthargie, douleur, fièvre.

Rare

ulcération au site d'injection.

Très rare

nécrose au site d'injection.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquent

perturbations hématologiques, anémie.

Investigations

Fréquent

augmentation de la créatinine phosphokinase sanguine, prolongation du temps de coagulation.

Peu fréquent

augmentation de l'alanine aminotransférase, augmentation des triglycérides sanguins, augmentation du temps de prothrombine, prise de poids.

D'autres événements indésirables ont été rapportés en général dans le cas d'un traitement par l'acétate de leuproréline, incluant œdème périphérique, embolie pulmonaire, palpitations, myalgie, hypotonie musculaire, une altération de la sensation cutanée, frissons, éruption cutanée, amnésie et troubles de la vision. Une atrophie musculaire a été observée lors de l'utilisation prolongée de médicaments appartenant à cette classe pharmacologique. Un infarctus d'une apoplexie pituitaire pré-existante a été rarement décrite après administration d'un traitement par agoniste de la GnRH qu'il soit à action immédiate ou prolongée. De rares cas de leucopénie et de thrombopénie ont été signalés. Des modifications de la tolérance au glucose ont été rapportées.

Des convulsions ont été rapportées suite à l'administration d'un agoniste/analogue de la GnRH .

Les événements indésirables locaux rapportés après injection d'ELIGARD 45 mg sont similaires à ceux associés à des produits similaires injectés par voie sous-cutanée.

Généralement, ces événements indésirables localisés survenant après une injection sous-cutanée sont légers et décrits comme étant de courte durée.

De rares cas de réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes ont été rapportés après l'administration d'un agoniste/analogue de la GnRH.

Variations de la densité osseuse

Une diminution de la densité osseuse a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant bénéficié d'une orchidectomie ou ceux traités par un analogue de la GnRH. Il est probable qu'un traitement à long terme par leuproréline révèle des signes d'aggravation d'ostéoporose, en ce qui concerne l'augmentation du risque de fracture d'origine ostéoporotique .

Accentuation des signes et symptômes de la maladie

Le traitement par l'acétate de leuproréline peut entraîner une accentuation des signes et symptômes de la maladie au cours des premières semaines de traitement. Une aggravation des affections telles que métastases vertébrales et/ou obstruction urinaire ou hématurie peut faire apparaître des problèmes neurologiques tels que faiblesse et/ou paresthésies des membres inférieurs ou une accentuation des symptômes urinaires.

Contre-indications

ELIGARD 22,5 mg est contre-indiqué chez les femmes et les enfants.

Chez les patients ayant subi précédemment une orchidectomie (comme avec les autres agonistes de la GnRH, ELIGARD 22,5 mg n'entraîne pas de diminution additionnelle du taux de testostérone sérique dans le cas de castration chirurgicale).

ELIGARD 22,5 mg ne doit pas être utilisé en monothérapie chez les patients atteints de cancer de la prostate avec compression médullaire ou métastases vertébrales .

Grossesse/Allaitement

Sans objet du fait qu' ELIGARD 22,5 mg est contre-indiqué chez les femmes.

Surdosage

L'emploi abusif et le surdosage volontaire avec ELIGARD 22,5 mg sont peu probables. Aucun cas d'emploi abusif ou de surdosage n'a été rapporté en pratique clinique avec l'acétate de leuproréline, mais si une exposition excessive se produisait, la surveillance du patient et l'administration d'un traitement symptomatique adjuvant sont recommandées.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude pharmacocinétique d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec ELIGARD 45 mg. Il n'existe aucune description d'éventuelles interactions de l'acétate de leuproréline avec d'autres médicaments.

Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d'allonger l'intervalle QT, l'utilisation concomitante d'Eligard 45 mg avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, ou des médicaments capables d'induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc. doit être évaluée avec précaution .

Mises en garde et précautions

Reconstitution correcte du médicament : Un manque d'efficacité clinique peut survenir du fait d'une reconstitution incorrecte du produit.

Un traitement par suppression androgénique peut allonger l'intervalle QT.

Chez les patients présentant des antécédents ou des facteurs de risques de l'allongement de l'intervalle QT, et chez les patients recevant de manière concomitante des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT , les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice / risque en prenant en compte le risque potentiel de torsades de pointes avant l'initiation du traitement par Eligard 7,5 mg.

Maladies cardiovasculaires : risque accru de développer un infarctus du myocarde, décès par arrêt cardiaque et accident vasculaire cérébral ont été rapportés lors de l'utilisation d'agonistes de la GnRH chez certains patients. Le risque semble faible sur la base des rapports publiés et devra être évalué attentivement en fonction des facteurs de risque cardiovasculaires des patients atteints d'un cancer de la prostate lors du choix du traitement. L'apparition de symptômes et des signes évocateurs de maladies cardiovasculaires doit être surveillée chez les patients traités par un agoniste de la GnRH et traités, conformément aux recommandations en vigueur.

Élévation transitoire du taux de testostérone : L'acétate de leuproréline, comme les autres agonistes de la GnRH, entraîne une élévation transitoire des concentrations sériques de testostérone, de dihydrotestostérone et des phosphatases acides pendant la première semaine de traitement. Les patients peuvent ressentir une aggravation des symptômes ou voir apparaître de nouveaux symptômes tels que douleurs osseuses, neuropathie, hématurie, obstruction urétérale ou vésicale . Ces symptômes cèdent habituellement à la poursuite du traitement.

L'administration associée d'un anti-androgène approprié doit être envisagée 3 jours avant le traitement par leuproréline et poursuivie pendant les deux à trois premières semaines de traitement. Il a été observé que ces modalités permettent de prévenir les conséquences d'une augmentation initiale de testostérone sérique.

Après castration chirurgicale, ELIGARD 7,5 mg n'entraîne pas de diminution supplémentaire de la testostéronémie chez les sujets masculins.

Densité osseuse : Une diminution de la densité osseuse a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant subi une orchidectomie ou ayant été traités par des agonistes de la GnRH .

Le traitement anti-androgène augmente de façon significative le risque de fractures secondaires à une ostéoporose. Il n'existe qu'un nombre limité de données à ce sujet. Des fractures secondaires à une ostéoporose ont été observées chez 5% des patients après 22 mois de traitement pharmacologique androgénosuppresseur et chez 4% des patients après 5 à 10 ans de traitement. Le risque de fractures d'origine ostéoporotique est généralement plus élevé que le risque de fractures pathologiques. En dehors d'un déficit prolongé en testostérone, un âge avancé, le tabagisme et la consommation de boissons alcoolisées, l'obésité et l'insuffisance d'exercice physique peuvent aussi favoriser le développement d'une ostéoporose.

Apoplexie pituitaire : Lors de la surveillance après la commercialisation, de rares cas d'apoplexie pituitaire (un syndrome clinique secondaire à un infarctus de la glande pituitaire) ont été rapportés après l'administration d'agonistes de la GnRH, la majorité survenant dans les 2 semaines suivant la première administration, et certaines dans la première heure. Dans ces cas, l'apoplexie pituitaire s'est manifestée sous la forme d'une céphalée soudaine, de vomissements, de troubles de la vision, d'ophtalmoplégie, d'un état mental altéré, et parfois d'un collapsus cardiovasculaire. Une prise en charge médicale immédiate est requise.

Hyperglycémie et diabète : Une hyperglycémie et une augmentation du risque de développer un diabète ont été rapportées chez des hommes traités par des agonistes de la GnRH. Une hyperglycémie peut être due au développement d'un diabète sucré ou à l'aggravation du contrôle glycémique chez des patients diabétiques. Chez les patients traités par un agoniste de la GnRH, il faut surveiller périodiquement la glycémie et/ou l'hémoglobine glyquée (HbA1c) et prendre en charge ces patients selon les recommandations actuelles de traitement de l'hyperglycémie ou du diabète.

Convulsions : Des cas de convulsions ont été signalés après la commercialisation chez des patients traités par acétate de leuproréline avec ou sans antécédents de facteurs prédisposants. Ces convulsions doivent être prises en charge selon la pratique clinique actuelle.

Autres événements : Des cas d'obstruction urétérale et de compression médullaire susceptibles d'entraîner une paralysie avec ou sans complications fatales, ont été rapportés avec les agonistes de la GnRH. L'apparition d'une compression médullaire ou d'une insuffisance rénale impose l'instauration d'un traitement standard de ces complications.

Les patients ayant des métastases vertébrales et/ou cérébrales ainsi que les patients ayant une obstruction des voies urinaires devront être étroitement surveillés pendant les premières semaines de traitement.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend ELIGARD



Analogues du médicament ELIGARD qui a la même composition

Analogues en Russie

Люкрин депо
  • лиофилизат д/пригот. суспенз. д/в/м и п/к введ.:

    11.25 мг

  • лиофилизат д/пригот. суспенз. д/в/м и п/к введ. пролонгир. действ.:

    3.75 мг

Элигард
  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/п/к введ.:

    22.5 мг, 7.5 мг, 45 мг

Analogues en France

  • poudre et solvant pour solution injectable (SC):

    20,87 mg, 41,7 mg, 6,96 mg

  • poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM) à libération prolongée:

    3,75 mg

  • microsphères et solution pour usage parentéral (SC ou IM) à libération prolongée:

    11,25 mg, 3,75 mg

  • poudre et solvant pour suspension injectable (SC) à libération prolongée:

    28,58 mg

  • implant:

    5 mg

  • solution injectable:

    0,500 g, 1 mg

poudre et solvant pour solution injectable à libération prolongée:

21,42 mg, 3,57 mg