Résumé des caractéristiques du médicament - ADRIBLASTINE

Langue

- Français

ADRIBLASTINE

ADRIBLASTINE - Antinéoplasique cytostatique antibiotique de la famille des anthracyclines.

Le médicament ADRIBLASTINE appartient au groupe appelés Antibiotiques cytotoxiques et substances apparentées

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01DB01

Substance active: DOXORUBICINE (CHLORHYDRATE DE)
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Adriblastine lyophilisat pour préparation injectable (perfusion) 10 mg , 1991-07-31

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Adriblastine solution pour perfusion 10 mg , 1992-03-04

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE) - Adriblastine lyophilisat pour préparation injectable 150 mg , 1992-07-07

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Adriblastine 10 mg

lyophilisat pour préparation injectable (perfusion) 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)

Adriblastine 10 mg/5 ml

solution pour perfusion 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)

Adriblastine 150 mg

lyophilisat pour préparation injectable 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)

Adriblastine 20 mg

lyophilisat pour préparation injectable (perfusion) 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)

Adriblastine 20 mg/10 ml

solution pour perfusion 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)

Adriblastine 200 mg/100 ml

solution pour perfusion 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)

Adriblastine 50 mg

lyophilisat pour préparation injectable (perfusion) 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)

Adriblastine 50 mg/25 ml

solution pour perfusion 50 mg

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • lyophilisat pour préparation injectable (perfusion) : 10 mg, 20 mg, 50 mg
  • solution pour perfusion : 10 mg, 20 mg, 200 mg, 50 mg
  • lyophilisat pour préparation injectable : 150 mg

Dosage

La doxorubicine est généralement administrée par voie intraveineuse. La voie intravésicale peut être envisagée dans le cancer de la vessie.
Posologie
Administration intraveineuse :
La dose totale de doxorubicine par cycle peut varier en fonction du protocole thérapeutique (monothérapie ou association à d'autres cytotoxiques) et de l'indication thérapeutique.
Dose initiale recommandée :
En monothérapie, la dose initiale recommandée par cycle chez l'adulte est de 60 à 90 mg/m2 de surface corporelle.
La dose totale par cycle peut être administrée en dose unique ou sur 3 jours successifs ou enfin à J1 et J8. Dans les conditions où le patient récupère normalement de la toxicité induite par le traitement (notamment dépression médullaire et stomatite), chaque cycle peut être répété toutes les 3 à 4 semaines.
L'administration de la doxorubicine en cycle hebdomadaire de 10 à 20 mg/m2 a aussi montré son efficacité. Si la doxorubicine est utilisée en association avec d'autres cytotoxiques dont la toxicité peut se surajouter, la dose recommandée par cycle est alors de 30 à 60 mg/m2.
Adaptation posologique :
Atteinte de la fonction hépatique :
Le taux de bilirubine doit être surveillé avant chaque traitement. En cas d'atteinte de la fonction hépatique , des réductions de doses sont recommandées selon :
Paramètres de biochimie sérique
Dose à administrer
(en pourcentage de la dose théorique)
Bilirubine : 20-51 μmol/l
Ou
ASAT : 2 à 4 fois la limite supérieure de la normale
Bilirubine > 51 μmol/l
Ou
ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale
50
25
La doxorubicine ne doit pas être administrée chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique .
Autres populations particulières : des doses initiales plus faibles ou un espacement plus important des cycles de traitement doivent être envisagés chez les patients lourdement prétraités, les enfants, les personnes âgées, les patients obèses ou les patients avec un envahissement médullaire tumoral .
Administration intravésicale :
La doxorubicine administrée par voie intravésicale peut être utilisé pour le traitement des tumeurs superficielles de la vessie ou en prophylaxie pour réduire la résurgence après une résection trans-urétrale. L'administration intravésicale n'est pas appropriée pour le traitement des tumeurs invasives qui ont envahi la couche musculeuse de la paroi de la vessie.
Mode d'administration
Reconstituer la solution à l'aide de 5 ml d'eau pour préparation injectable ou de solution de chlorure de sodium. La reconstitution du produit est généralement très rapide (moins de 15 secondes) et ne nécessite pas d'agitation.
Administration intraveineuse :
La dose d'ADRIBLASTINE doit être injectée en 3 à 5 minutes minimum et en 10 minutes maximum (afin de réduire le risque de thrombose ou d'extravasation) dans la tubulure d'une perfusion veineuse de solution de chlorure de sodium isotonique à 0,9% ou de solution de glucose à 5 %.
Une injection directe en bolus n'est pas recommandée en raison du risque d'extravasation, qui peut survenir même en présence d'un retour sanguin adéquate à l'aspiration.
ATTENTION
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose des tissus environnants. Dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
Administration intravésicale :
Des instillations de 30 à 50 mg dans 25 à 50 ml de solution saline sont recommandées. En cas de toxicité locale (cystite), la dose doit être instillée dans 50 à 100 ml de solution alcaline. Le patient doit continuer à recevoir des instillations à intervalles hebdomadaires à mensuels .
La doxorubicine doit être instillée à l'aide d'un cathéter maintenu en intravésical pendant 1 à 2 heures. Pendant l'instillation, le patient doit se retourner afin de s'assurer que la muqueuse vésicale ait le plus de contact possible avec la solution administrée. Afin d'éviter une dilution du produit dans les urines, le patient doit être informé de ne boire aucune boisson dans les 12 heures précédant l'instillation. Le patient doit uriner à la fin de l'instillation.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

Indications

Carcinomes du sein.

Sarcomes des os et des parties molles.

Maladie de Hodgkin, lymphomes non hodgkiniens.

Tumeurs solides de l'enfant.

Cancers du poumon.

Leucémies aiguës et chroniques.

Cancers de la vessie, de l'ovaire, de l'estomac.

Pharmacodynamique

Antinéoplasique cytostatique antibiotique de la famille des anthracyclines.

Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l'A.D.N. et de l'A.R.N. comme agent intercalant au niveau de l'A.D.N.

Pharmacocinétique

Après administration par voie intraveineuse, la doxorubicine quitte rapidement le plasma sanguin pour se fixer sur les tissus sous forme active, non métabolisée.

La courbe d'élimination plasmatique du produit est triphasique avec une phase initiale rapide, d'une demi-vie d'environ 5 minutes et une phase terminale lente, d'une demi-vie d'environ 36 heures.

La doxorubicine est éliminée essentiellement par l'excrétion biliaire sous forme de produit inchangé et de métabolites (40 à 50% de la dose en 7 jours).

L'excrétion urinaire est négligeable (environ 10% de la dose, principalement sous forme de produit inchangé).

Compte tenu de l'élimination hépato-biliaire de la doxorubicine, toute modification de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques du produit avec une demi-vie très allongée en cas d'insuffisance hépatique sévère et un risque de toxicité.

Effets indésirables

Les effets indésirables rapportés suite au traitement par doxorubicine sont présentés ci-dessous par classes de système d'organe MedDRA et par fréquence.

Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 10%), fréquent (≥1% à <10%), peu fréquent (≥0,1% à <1%), rare (≥0,01% à <0,1%), très rare (< 0,01%), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Tableau des Effets indésirables

Infections et infestations

Très fréquent

Infection

Fréquent

Sepsis

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)

Fréquence indéterminée

Leucémie lymphoïde aiguë, leucémie myéloïde aiguë

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent

Leucopénie, neutropénie, anémie, thrombocytopénie

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent

Anorexie

Fréquence indéterminée

Déshydratation, hyperuricémie

Affections oculaires

Fréquent

Conjonctivite

Fréquence indéterminée

Kératite, augmentation du larmoiement

Affections cardiaques

Fréquent

Insuffisance cardiaque congestive, tachycardie sinusale

Fréquence indéterminée

Bloc auriculo-ventriculaire et bloc de branche, tachyarythmie

Affections vasculaires

Peu fréquent

Embolie

Fréquence indéterminée

Choc, hémorragie, thrombophlébite, phlébite, bouffées de chaleur

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Inflammation des muqueuses/stomatite, diarrhée, vomissements, nausées

Fréquent

Œsophagite, douleurs abdominales

Fréquence indéterminée

Hémorragie gastro-intestinale, gastrite érosive, colite, décoloration des muqueuses

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquent

Erythrodysesthésie palmoplantaire, alopécie

Fréquent

Urticaire, rash, hyperpigmentation cutanée, hyperpigmentation unguéale

Fréquence indéterminée

Réaction de photosensibilité, réaction de rappel, prurit, trouble cutané

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

Chromaturie a

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Aménorrhée, azoospermie, oligospermie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Pyrexie, asthénie, frissons

Fréquent

Réaction au point de perfusion

Fréquence indéterminée

Malaise

Investigations

Très fréquent

Diminution de la fraction d'éjection, anomalies de l'électrocardiogramme, anomalies des transaminases, prise de poids b

a Pendant un à deux jours après l'administration

b observé chez des patients présentant un cancer du sein précoce et recevant une thérapie adjuvante à base de doxorubicine (étude NSABP B-15)

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :

grossesse,

allaitement ,

vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie.

Administration intraveineuse :

myélosuppression persistante,

insuffisance hépatique sévère,

insuffisance myocardique sévère,

infarctus du myocarde récent,

arythmie sévère,

traitements antérieurs par la doxorubicine, daunorubicine, épirubicine, idarubicine et/ou d'autres anthracyclines ou anthracènediones à la dose maximale cumulative ,

Administration intravésicale :

infections urinaires,

inflammation de la vessie,

hématurie.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement et pendant le mois suivant l'interruption du traitement. Compte tenu des données disponibles, la doxorubicine ne sera administrée pendant la grossesse que si la pathologie met en jeu le pronostic vital de la mère. En effet, les données cliniques sur l'utilisation de la doxorubicine pendant la grossesse sont peu nombreuses et un effet malformatif a été mis en évidence chez l'animal . Si la doxorubicine est utilisée pendant la grossesse ou si la patiente devient enceinte au cours du traitement, il est nécessaire de l'informer des risques potentiels pour le fœtus. En cas de traitement par doxorubicine en fin de grossesse, il est nécessaire de tenir compte, pour la prise en charge néonatale, du profil de toxicité cardiaque et hématologique potentiel chez le nouveau-né.

Allaitement

La doxorubicine est excrétée dans le lait maternel. Les femmes traitées par doxorubicine ne doivent pas allaiter pendant leur traitement par doxorubicine

Fertilité

Chez les femmes, le traitement par doxorubicine associé à d'autres antimitotiques peut entrainer une aménorrhée transitoire ou plus rarement définitive. L'ovulation et les menstruations réapparaissent généralement après l'arrêt du traitement, mais une ménopause précoce est possible.

Chez l'homme, une oligospermie ou une azoospermie peuvent apparaître et être permanentes. Cependant, un retour à la normale du spermogramme, qui peut prendre plusieurs années, est possible.

Les hommes traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'une atteinte de la fertilité.

La doxorubicine est mutagène et peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes. Les hommes traités par doxorubicine doivent éviter une conception pendant le traitement et dans les 4 mois suivant la fin du traitement.

Surdosage

L'hémodialyse est inutile, la doxorubicine étant excrétée en majorité par voie biliaire et intestinale. En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets indésirables soient exagérés. Sont observés notamment : une myélosuppression sévère (principalement leucopénie et thrombocytopénie), une toxicité gastro-intestinale (principalement mucite) ainsi qu'une toxicité cardiaque aiguë. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines.

Interactions avec d'autres médicaments

INTERACTIONS LIEES A LA DOXORUBICINE

La doxorubicine est surtout utilisée en association avec d'autres cytotoxiques.

Une toxicité additive peut survenir notamment pour les effets médullaires/hématologiques et gastro-intestinaux . L'utilisation de la doxorubicine dans des chimiothérapies associant d'autres produits potentiellement cardiotoxiques (par ex : cyclophosphamide), de même que l'utilisation concomitante d'autres produits à visée cardiaque (par ex., inhibiteurs calciques) requièrent une surveillance de la fonction cardiaque tout-au-long du traitement.

Les modifications de la fonction hépatique induites par des traitements concomitants peuvent affecter le métabolisme, la pharmacocinétique, l'efficacité et/ou la toxicité de la doxorubicine.

Quand le paclitaxel est administré avant la doxorubicine, il peut augmenter les taux plasmatiques de la doxorubicine et/ou de ses métabolites. Certaines données indiquent que cet effet est mineur quand l'anthracycline est administrée avant le paclitaxel.

Associations à prendre en compte

+ Sorafénib

En cas d'association au sorafénib, risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de la doxorubicine.

Lors de la prise concomitante de sorafenib à la posologie de 400mg, deux fois par jour, l'aire sous la courbe de doxorubicine a été dans certains cas augmentée (21% - 47%) et dans d'autres cas inchangée. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.

+ Vérapamil

Risque de majoration de la toxicité de la doxorubicine par augmentation de ses concentrations plasmatiques.

Autres interactions :

La doxorubicine est le substrat majeur des cytochromes P450 CYP3A4 et CYP2D6 et de la glycoprotéine P (P-gp). Des interactions cliniquement significatives induisant l'augmentation de la concentration ainsi que de l'effet thérapeutique de la doxorubicine ont été rapportées avec les inhibiteurs des CYP3A4, CYP2D6 et /ou glycoprotéine P (par exemple : vérapamil). Les inducteurs de la CYP3A4 (par exemple : phénobarbital, phénytoïne, millepertuis) et de la glycoprotéine P peuvent diminuer la concentration de doxorubicine.

L'ajout de la cyclosporine à la doxorubicine peut conduire à une augmentation de l'aire sous la courbe concentration-temps (ASC) de la doxorubicine et du doxorubicinol. Cette augmentation est probablement due à la diminution de la clairance de la molécule mère et une diminution du métabolisme du doxorubicinol. Des publications suggèrent que l'ajout de cyclosporine à la doxorubicine, entraine une toxicité hématologique plus importante et plus longue qu'avec la doxorubicine seule. Des cas de coma et de convulsions ont également été décrits suite à l'administration concomitante de ces deux molécules.

INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES

En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR. (acénocoumarol, fluindione, phénindione, tioclomarol, warfarine).

Associations contre-indiquées

+ Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe)

Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. CONTRE-INDICATION et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie.

Associations déconseillées

+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Antivitamines K

Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.

Contrôle plus fréquent de l'INR.

Associations à prendre en compte

+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, everolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)

Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.






Analogues du médicament ADRIBLASTINE qui a la même composition

Analogues en Russie

Адрибластин быстрорастворимый
  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:

    10 мг, 50 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:

    10 мг, 50 мг

  • р-р д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:

    2 мг/мл

  • концентрат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:

    2 мг/мл

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:

    50 мг

  • концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:

    2 мг/мл

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:

    10 мг, 50 мг

Analogues en France

  • solution pour perfusion:

    10 mg, 20 mg, 200 mg, 50 mg

  • lyophilisat pour préparation injectable (perfusion):

    10 mg, 20 mg, 50 mg

  • lyophilisat pour préparation injectable:

    150 mg

  • solution à diluer pour perfusion:

    2 mg

  • lyophilisat pour préparation injectable:

    10 mg, 50 mg

  • poudre pour solution pour perfusion:

    50 mg

  • poudre pour solution pour perfusion:

    10 mg

  • solution injectable:

    10 mg