DOXORUBICINE - Antinéoplasique cytostatique antibiotique de la famille des anthracyclines.
Le médicament DOXORUBICINE appartient au groupe appelés Antibiotiques cytotoxiques et substances apparentées
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01DB01
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Doxorubicine solution pour perfusion 2 mg , 2010-04-28
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Doxorubicine poudre pour solution pour perfusion 2 mg , 2008-03-26
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Doxorubicine solution pour perfusion 2 mg , 2011-11-24
Doxorubicine ACCORD 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Doxorubicine ARROW 2 mg/ml
poudre pour solution pour perfusion 2 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Doxorubicine ARROW 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Doxorubicine EBEWE 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
SANDOZ (FRANCE)
Doxorubicine EG 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Doxorubicine G GAM 10 mg/5 ml
solution pour perfusion 2 mg
SANDOZ (FRANCE)
Doxorubicine G GAM 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
SANDOZ (FRANCE)
Doxorubicine INTSEL CHIMOS 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
INTSEL CHIMOS (FRANCE)
Doxorubicine MEDIPHA SANTE 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Doxorubicine QUALIFARMA 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Doxorubicine TEVA 10 mg/5 ml
solution injectable 2 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Doxorubicine TEVA 20 mg/10 ml
solution injectable 2 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Doxorubicine TEVA 200 mg/100 ml
solution injectable 2 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Doxorubicine TEVA 50 mg/25 ml
solution injectable 2 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Doxorubicine WINTHROP 2 mg/ml
solution pour perfusion 2 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Paramètres de biochimie sérique | Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique) |
Bilirubine : 20-51 μmol/l Ou ASAT : 2 à 4 fois la limite supérieure de la normale Bilirubine > 51 μmol/l Ou ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale | 50 25 |
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet. |
Carcinomes du sein.
Sarcomes des os et des parties molles.
Maladie de Hodgkin, lymphomes non hodgkiniens.
Tumeurs solides de l'enfant.
Cancers du poumon.
Leucémies aiguës et chroniques.
Cancers de la vessie, de l'ovaire, de l'estomac.
Antinéoplasique cytostatique antibiotique de la famille des anthracyclines.
Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l'A.D.N. et de l'A.R.N. comme agent intercalant au niveau de l'A.D.N.
Antibiotique cytotoxique de la famille des anthracyclines.
Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l'A.D.N. et de l'A.R.N. comme agent intercalant au niveau de l'A.D.N.
Après administration par voie intraveineuse, la doxorubicine quitte rapidement le plasma sanguin pour se fixer sur les tissus sous forme active, non métabolisée.
La courbe d'élimination plasmatique du produit est triphasique avec une phase initiale rapide, d'une demi-vie d'environ 5 minutes et une phase terminale lente, d'une demi-vie d'environ 36 heures.
La doxorubicine est éliminée essentiellement par l'excrétion biliaire sous forme de produit inchangé et de métabolites (40 à 50 % de la dose en 7 jours).
L'excrétion urinaire est négligeable (environ 10% de la dose, principalement sous forme de produit inchangé).
Compte-tenu de l'élimination hépato-biliaire de la doxorubicine, toute modification de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques du produit avec une demi-vie très allongée en cas d'insuffisance hépatique sévère et un risque de toxicité.
Doxorubicine Accord peut donner lieu à des Les effets indésirables :
Effets indésirables généraux:
stomatites,
hypoplasie médullaire chez environ 2/3 des malades,
immuno-dépression rapidement régressive,
alopécie dans 90 % des cas, mais réversible à l'arrêt du traitement,
aménorrhée, azoospermie.
On a également signalé l'apparition d'accès fébriles, de nausées, de vomissements, de douleurs abdominales et de diarrhées. Mais ces manifestations sont transitoires et ne posent pas de problème thérapeutique sérieux.
Quelques modifications de l'ECG peuvent apparaître: troubles du rythme, allongement de l'espace QT en particulier; des troubles aigus du rythme peuvent survenir dans les heures qui suivent l'injection. Des contrôles de l'ECG fréquents, éventuellement complétés par un enregistrement sur 24 heures (méthode Holter) doivent permettre d'en préciser la signification.
Des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés.
Dans certains cas, une insuffisance cardiaque sévère, rebellerapportés suite au traitement habituel, peut survenir. Ces réactions sont rares chez les malades ayant reçu une dose totale inférieure à 550 mg/m2, elles sont plus fréquentes au-delà de cette dose et peuvent dans ce cas atteindre 27 % des malades.
Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la par doxorubicine sont présentés ci-dessous par classes de système d'organe MedDRA et par fréquence.
Avec les inhibiteurs de la topoisomérase II, il a été rapporté une incidence plus élevée qu'attendue de leucémies secondaires se présentant comme des leucémies de novo LAM2, LAM3, LAM4. De telles formes peuvent présenter une courte période de latence (de 1 à 3 ans). Ces formes, accessibles à un traitement curateur, nécessitent un diagnostic précoce et un traitement adapté à visée curative .
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 10%), fréquent (≥1% à <10%), peu fréquent (≥0,1% à <1%), rare (≥0,01% à <0,1%), très rare (< 0,01%), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau des Effets indésirables
Infections et infestations | |
Très fréquent | Infection |
Fréquent | Sepsis |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) | |
Fréquence indéterminée | Leucémie lymphoïde aiguë, leucémie myéloïde aiguë |
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Très fréquent | Leucopénie, neutropénie, anémie, thrombocytopénie |
Affections du système immunitaire | |
Fréquence indéterminée | Réaction anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Très fréquent | Anorexie |
Fréquence indéterminée | Déshydratation, hyperuricémie |
Affections oculaires | |
Fréquent | Conjonctivite |
Fréquence indéterminée | Kératite, augmentation du larmoiement |
Affections cardiaques | |
Fréquent | Insuffisance cardiaque congestive, tachycardie sinusale |
Fréquence indéterminée | Bloc auriculo-ventriculaire et bloc de branche, tachyarythmie |
Affections vasculaires | |
Peu fréquent | Embolie |
Fréquence indéterminée | Choc, hémorragie, thrombophlébite, phlébite, bouffées de chaleur |
Affections gastro-intestinales | |
Très fréquent | Inflammation des muqueuses/stomatite, diarrhée, vomissements, nausées |
Fréquent | sophagite, douleurs abdominales |
Fréquence indéterminée | Hémorragie gastro-intestinale, gastrite érosive, colite, décoloration des muqueuses |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Très fréquent | Erythrodysesthésie palmoplantaire, alopécie |
Fréquent | Urticaire, rash, hyperpigmentation cutanée, hyperpigmentation unguéale |
Fréquence indéterminée | Réaction de photosensibilité, réaction de rappel, prurit, trouble cutané |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Fréquence indéterminée | Chromaturiea |
Affections des organes de reproduction et du sein | |
Fréquence indéterminée | Aménorrhée, azoospermie, oligospermie |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Très fréquent | Pyrexie, asthénie, frissons |
Fréquent | Réaction au point de perfusion |
Fréquence indéterminée | Malaise |
Investigations | |
Très fréquent | Diminution de la fraction d'éjection, anomalies de l'électrocardiogramme, anomalies des transaminases, prise de poidsb |
a Pendant un à deux jours après l'administration b observé chez des patients présentant un cancer du sein précoce et recevant une thérapie adjuvante à base de doxorubicine (étude NSABP B-15) |
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
grossesse,
allaitement ,
vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie.
Administration intraveineuse :
infection systémique aiguë,
cardiopathie inflammatoire aiguë,
stomatie sévère induite par un traitement cytotoxique et/ou une radiothérapie précédents,
myélosuppression persistante,
insuffisance hépatique sévère,
insuffisance myocardique sévère,
infarctus du myocarde récent,
arythmie sévère,
traitements antérieurs par la doxorubicine, daunorubicine, épirubicine, idarubicine et/ou d'autres anthracyclines ou anthracènediones à la dose maximale cumulative ,
patients à risque hémorragique élevé.
Administration intravésicale :
tumeurs invasives ayant pénétré dans la paroi de la vessue (au-delà de T1),
complications du cathétérisme, par exemple sténose urétrale,
infections urinaires,
inflammation de la vessie,
hématurie.
DOXORUBICINE QUALIFARMA est contre-indiqué en cas de grossesse et/ou pendant l'allaitement.
Grossesse
L'embryotoxicité de la doxorubicine a été confirmée in vitro et in vivo. L'administration de la doxorubicine à des rats femelles avant et pendant la fécondation, la grossesse et l'allaitement, a été toxique pour la femelle et le foetus.
La toxicité ftale de la doxorubicine administrée à la femme enceinte a été démontrée. Si une femme reçoit de la doxorubicine durant sa grossesse ou qu'elle devient enceinte alors qu'elle est traitée par la doxorubicine, elle doit être informée des risques encourus par le ftus.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement et pendant le mois suivant l'interruption du traitement. Compte tenu des données disponibles, la doxorubicine ne sera administrée pendant la grossesse que si la pathologie met en jeu le pronostic vital de la mère. En effet, les données cliniques sur l'utilisation de la doxorubicine pendant la grossesse sont peu nombreuses et un effet malformatif a été mis en évidence chez l'animal . Si la doxorubicine est utilisée pendant la grossesse ou si la patiente devient enceinte au cours du traitement, il est nécessaire de l'informer des risques potentiels pour le ftus. En cas de traitement par doxorubicine en fin de grossesse, il est nécessaire de tenir compte, pour la prise en charge néonatale, du profil de toxicité cardiaque et hématologique potentiel chez le nouveau-né.
Allaitement
La doxorubicine est excrétée dans le lait maternel. Les femmes ne doivent pas allaiter pendant leur traitement par doxorubicine.
Fertilité
Chez la femme, le traitement par doxorubicine peut causer une stérilité. La doxorubicine peut entraîner une aménorrhée. L'ovulation et les menstruations réapparaissent généralement après l'arrêt du traitement, bien qu'une ménopause précoce puisse apparaître.
Chez l'homme, la doxorubicine est mutagène et peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes. Une oligospermie ou une azoospermie peuvent apparaître et être permanentes. Cependant, un retour à la normal du taux de spermatozoïdes a été plusieurs fois rapporté. Cela peut se produire plusieurs années après la fin du traitement. Les hommes traités par doxorubicine doivent utiliser une méthode efficace de contraception.
Les hommes traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'une atteinte de la fertilité.
La doxorubicine est mutagène et peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes. Les hommes traités par doxorubicine doivent éviter une conception pendant le traitement et dans les 4 mois suivant la fin du traitement.
L'hémodialyse est inutile, la doxorubicine étant excrétée en majorité par voie biliaire et intestinale.
En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets secondairesindésirables soient exagérés.
Sont observés notamment : une myélosuppression sévère (principalement leucopénie et thrombocytopénie), une toxicité gastro-intestinale (principalement mucite) ainsi qu'une toxicité cardiaque aiguë. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines pour guider d'éventuelles transfusions.
Interactions liées à la doxorubicine
INTERACTIONS LIEES A LA DOXORUBICINE
La doxorubicine est surtout utilisée en association avec d'autres cytotoxiques.
Une toxicité additive peut survenir notamment pour les effets médullaires/hématologiques et gastro-intestinaux . L'utilisation de la doxorubicine dans des chimiothérapies associant d'autres produits potentiellement cardiotoxiques (par ex : cyclophosphamide), de même que l'utilisation concomitante d'autres produits à visée cardiaque (par ex., inhibiteurs calciques) requièrent une surveillance de la fonction cardiaque tout-au-long du traitement.
Les modifications de la fonction hépatique induites par des traitements concomitants peuvent affecter le métabolisme, la pharmacocinétique, l'efficacité et/ou la toxicité de la doxorubicine.
Quand le paclitaxel est administré avant la doxorubicine, il peut augmenter les taux plasmatiques de la doxorubicine et/ou de ses métabolites. Certaines données indiquent que cet effet est mineur quand l'anthracycline est administrée avant le paclitaxel.
Associations à prendre en compte
+ + Sorafénib
En cas d'association au sorafénib, risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de la doxorubicine.
+ Verapamil
Lors de la prise concomitante de sorafenib à la posologie de 400mg, deux fois par jour, l'aire sous la courbe de doxorubicine a été dans certains cas augmentée (21% - 47%) et dans d'autres cas inchangée. La signification clinique de ces résultats n'est pas connue.
+ Vérapamil
Risque de majoration de la toxicité de la doxorubicine par majorationaugmentation de ses concentrations plasmatiques.
Interactions communes à tous les cytotoxiques
Autres interactions :
La doxorubicine est le substrat majeur des cytochromes P450 CYP3A4 et CYP2D6 et de la glycoprotéine P (P-gp). Des interactions cliniquement significatives induisant l'augmentation de la concentration ainsi que de l'effet thérapeutique de la doxorubicine ont été rapportées avec les inhibiteurs des CYP3A4, CYP2D6 et /ou glycoprotéine P (par exemple : vérapamil). Les inducteurs de la CYP3A4 (par exemple : phénobarbital, phénytoïne, millepertuis) et de la glycoprotéine P peuvent diminuer la concentration de doxorubicine.
L'ajout de la cyclosporine à la doxorubicine peut conduire à une augmentation de l'aire sous la courbe concentration-temps (ASC) de la doxorubicine et du doxorubicinol. Cette augmentation est probablement due à la diminution de la clairance de la molécule mère et une diminution du métabolisme du doxorubicinol. Des publications suggèrent que l'ajout de cyclosporine à la doxorubicine, entraine une toxicité hématologique plus importante et plus longue qu'avec la doxorubicine seule. Des cas de coma et de convulsions ont également été décrits suite à l'administration concomitante de ces deux molécules.
INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR (acénocoumarol, fluindione, phénindione, tioclomarol, warfarine).
Associations contre-indiquées
+ Vaccin antiamarile (fièvre jaune):
+ Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle, zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe)
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
CONTRE-INDICATION et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie.
Associations déconseillées
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
+ Vaccins vivants atténués sauf antiamarile.
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
Associations à prendre en comptefaisant l'objet de précautions d'emploi
+ + Antivitamines K (AVK)
La grande variabilité de la coagulabilité et l'augmentation des risques Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par AVK, d'augmenter la fréquence des contrôles.
Contrôle plus fréquent de l'INR.
Associations à prendre en compte
+ + Immunosuppresseurs (ciclosporine, everolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)
Immunodépression excessive avec risque de syndrôme lymphoprolifératif.
Mises en garde spéciales
Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement d'éventuelles modifications toxiques.
La doxorubicine sous forme s'administre par voie intraveineuse stricte.
Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux peuvent être curables à condition d'une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la doxorubicine doit faire l'objet d'une surveillance hématologique.
Précautions d'emploi
Il est indispensable de diminuer les doses chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine ou transaminases élevées): chez ces sujets, en effet, les taux sanguins de doxorubicine et la demi-vie plasmatique de ce produit sont augmentés, d'où une majoration des effets secondaires (administrer alors 15 à 30 mg/m2 toutes les 4 semaines).
L'administration de la dose en une injection réduit considérablement l'incidence des stomatites.
L'espacement des cycles par un intervalle de 3 ou 4 semaines permet la réparation des cellules sanguines et des cellules immuno-compétentes.
Le respect de la dose totale maximale de 550 mg/m2 limite l'apparition de la myocardites congestives.
Il est évident qu'il faut néanmoins surveiller avant chaque cycle, la numération formule sanguine et effectuer régulièrement un examen cardiaque avec examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiothérapie thoracique.
La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu'il convient de surveiller et de prévenir.
Ce médicament contient 5,46 mg de sodium par ml de solution: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:
10 мг, 50 мг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:
10 мг, 50 мг
р-р д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:
2 мг/мл
концентрат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:
2 мг/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:
50 мг
концентрат д/пригот. р-ра д/инфузий:
2 мг/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра д/внутрисосудистого и внутрипузырного введ.:
10 мг, 50 мг
Analogues en France
solution pour perfusion:
10 mg, 20 mg, 200 mg, 50 mg
lyophilisat pour préparation injectable (perfusion):
10 mg, 20 mg, 50 mg
lyophilisat pour préparation injectable:
150 mg
solution à diluer pour perfusion:
2 mg
lyophilisat pour préparation injectable:
10 mg, 50 mg
poudre pour solution pour perfusion:
50 mg
poudre pour solution pour perfusion:
10 mg
solution injectable:
10 mg